2.1.4 Distinction entre la « fin des temps » et la « fin du monde »

2.1.4.1 Catéchisme de l’Eglise Catholique

« Le salut [est] prêt à se manifester au dernier moment » (1 P 1,5) nous indique l’Apôtre Saint Pierre.

Ainsi, comme le souligne la note ‘e’ page 2321 de la Bible de Jérusalem, le salut définitif s’opérera au cours de « la dernière période de l’histoire, inaugurée par Jésus, qui s’achèvera par la Révélation ou Parousie (Cf. Jc 5,8 ; Mc 1,15) », correspondant à l'ultime moment de la « fin des temps » qu'est la « fin du monde » comme nous le disions au § 2.1.3.1 en référence aux § 782 et § 2771 du Catéchisme de l’Eglise Catholique.

En ce sens, il est remarquable de noter dans la Table Analytique du Catéchisme de l’Eglise Catholique en version française, la nette distinction, entre la « fin des temps » au mot « fin », page 694, et la « fin du monde » au mot « monde », page 713.

En ce qui concerne la « fin des temps » nous pouvons légitimement retenir les § 682, 686, 865, 1042, 1060 où la dénomination est directement employée, en lien logique avec les § 1043 à 1050 puisque l’on y traite du même sujet, comme le titre de la section nous l’indique « l’espérance des cieux nouveaux et de la terre nouvelle » (sachant que le § 48 de la constitution dogmatique du Concile Vatican II sur l’Eglise « Lumen Gentium », reproduit partiellement ci-dessous, prévoit également l’établissement « des cieux nouveaux et de la terre nouvelle » pour la période de la « fin des temps »).

En ce qui concerne la « fin du monde » nous retiendrons, de la même façon, les § 681, 1001 où la dénomination est directement employée.

Ainsi, pour le sujet qui nous intéresse, les deux paragraphes suivants du Catéchisme de l’Eglise Catholique apparaissent fondamentaux :

§ 681 : « Au Jour du Jugement, lors de la fin du monde, le Christ viendra dans la gloire pour accomplir le triomphe définitif du bien sur le mal qui, comme le grain et l’ivraie, auront grandi ensemble au cours de l’histoire ».

§ 682 : « En venant à la fin des temps juger les vivants et les morts, le Christ glorieux révélera la disposition secrète des cœurs et rendra à chaque homme selon ses œuvres et selon son accueil ou son refus de la grâce ».

2.1.4.2 Analyse et potentialité d'erreurs

Après avoir identifié les paragraphes du Catéchisme de l’Eglise Catholique relatifs à la « fin des temps » et la « fin du monde », allons plus avant dans notre analyse conceptuelle.

A la lecture des § 681 et 682, cités ci-avant, il apparaît clairement qu’il est question du retour glorieux du Christ et du Jugement, et que, dans ce cas, les dénominations « fin du monde » et « fin des temps » pourraient être identiques voire équivalentes, sachant que ce qu'énonce le Catéchisme de l’Eglise Catholique est parfaitement juste. C'est à nous de bien comprendre ce qui nous est dit, sans faire de raccourci trop rapide. 

Saint Thomas d'Aquin identifie onze périodes pour la fin des temps, dont la onzième se conclue par la « fin du monde » pour le Jugement dernier. Par conséquent, la « fin du monde » caractérise l'ultime moment de la « fin des temps », et non pas la « fin des temps » elle-même, ce qui est très important de comprendre afin de pas commettre d'erreurs théologiques, liées à une méconaissance de la doctrine infaillible de la Sainte Eglise sur le sujet.

Pour ce faire, j’illustrerai préférentiellement mes propos et développerai mon argumentaire à partir du § 48 de la constitution dogmatique du Concile Vatican II sur l’Eglise « Lumen Gentium »intitulé, page 84 de mon édition, « Caractère eschatologique de la vocation chrétienne » :

« Nous voilà donc déjà parvenus à la fin des temps (Cf. Co 10,11), […]. Mais tant qu’il n’y aura pas de nouveaux cieux et de terre nouvelle où habite la justice (Cf. 2 P3,13), l’Eglise voyageuse portera, dans ses sacrements et dans ses institutions, qui appartiennent à l’ère présente, le reflet de ce monde qui passe ; elle-même vit au milieu des créatures, qui jusqu’à présent soupirent et souffrent les douleurs de l’enfantement en attendant la révélation des fils de Dieu (Cf. Rm 8,19.22) […].
Avant de régner avec le Christ glorieux, nous comparaîtrons tous devant le tribunal du Christ pour recevoir le salaire du bien ou du mal que nous aurons accompli durant notre vie corporelle (Cf. 2 Co 5,10) ; et à la fin du monde « ceux qui auront fait le bien en sortiront pour la résurrection de la vie, et ceux qui auront fait le mal, pour la résurrection de la damnation (Cf. Jn 5,29 ; Cf Mt 25,46) ».

Rappelons tout d’abord, que ce texte a une portée dogmatique, c'est-à-dire qu’aucun fidèle y compris le Souverain Pontife lui-même ne peut le remettre en cause : c’est l’obéissance de la foi qui est ici requise pour l’ensemble des fidèles (Cf. § 2.1.1 Le « Magistère » de l’Eglise Catholique).

Son degré d’autorité garantit ainsi le caractère certain de ses affirmations, qui est par nature supérieur à celui du Catéchisme de l’Eglise Catholique et à fortiori tous les autres textes du Magistère « authentique » des papes, comme les discours, les homélies, ainsi que toute lettre apostolique ou encyclique.

La conjonction de coordination « et », placée entre les deux ensembles de propositions,  fait apparaître une véritable césure dans le texte.

Ainsi, il est remarquable de vérifier que l’ensemble du texte précédant la conjonction de coordination « et »,concerne la période de la « fin des temps » qui doit s’achever par la seconde venue du Seigneur (Cf. § 782 et 2771 du Catéchisme de l’Eglise Catholique), alors que tout ce qui s’y trouve après (jusqu’au point final de la citation), se rapporte à la « fin du monde ».

Cette observation est d’une importante capitale puisqu’elle confirme également de manière claire et irréfutable la distinction majeure que l'on doit opérer entre « fin des temps » et la « fin du monde » , tout en rappelant que "distinction" ne signifie pas "séparation", nous permettant ainsi d’éviter une confusion assez systématique entre ces deux dénominations qui doivent toujours se comprendre à la lumière des considérations que nous venons de donner, à savoir que la « fin du monde » est l'ultime moment de l'ensemble de la période que l'on appelle la « fin des temps » qui lui (la « fin du monde ») est inclusive.

Pour bien montrer qu’en aucun cas, cela ne saurait être une erreur ou un ajout dans la traduction française, il convient de présenter également le texte latin original, dans lequel il est aisé de vérifier que la conjonction de coordination « et » s’y trouve bien initialement.

Le texte présente ci-dessous, est le plus officiel qui soit, puisque qu’il provient des documents originaux du Concile Vatican II, retranscrits et accessibles sur le site du Vatican :

« Iam ergo fines saeculorum ad nos pervenerunt (Cf. 1 Cor 10,11) […].Donec tamen fuerint novi coeli et nova terra, in quibus iustitia habitat (Cf. 2 Pt 3,13), Ecclesia peregrinans, in suis sacramentis et institutionibus, quae ad hoc aevum pertinent, portat figuram huius saeculi quae praeterit et ipsa inter creaturas degit quae ingemiscunt et parturiunt usque adhuc et exspectant revelationem filiorum Dei (Cf. Rom 8,19-22) [...].
Etenim, antequam cum Christo glorioso regnemus, omnes nos manifestabimur "ante tribunal Christi, ut referat unusquisque propria corporis, prout gessit sive bonum sive malum" (2 Cor 5,10) et in fine mundi "procedent qui bona fecerunt in resurrectionem vitae, qui vero mala egerunt, in resurrectionem iudicii" (Io 5,29; Cf. Mt 25,46) ».

Il est vrai que la remarque que nous venons de formuler n’est pas évidente au premier abord, puisqu’elle impose la juxtaposition d’un autre texte du Magistère pour lever l’ambiguïté conceptuelle qui peut exister si l'on ne connaît bien pas la doctrine authentique et infaillible de la Sainte Eglise relative à cette question.

C’est la raison pour laquelle, certains prêtres, exégètes, et théologiens, peuvent commettre, par un raccourci trop rapide, l’erreur sémantique fondamentale d’identifier « fin des temps » et « fin du monde », alors que la « fin du monde » fait partie intégrante de la « fin des temps », mais ne peut en aucun cas être assimilée à l'ensemble de la période de la « fin des temps ». C’est avec insistance, que j’attire votre attention sur ce point précis de doctrine, car c’est un élément majeur pour l’ensemble de notre argumentation.

Ainsi, méconnaître l'authentique doctrine de la Sainte Eglise sur le sujet, peut engendrer de nombreux points de délicatesse à la lecture de nos textes bibliques et doctrinaux, et cultiver une certaine confusion, si notre approche n'est pas précise et rigoureuse.       

Afin de montrer le caractère récurrent de cette facile possibilité d'erreur, il suffit par exemple de se reporter au passage de Mt 28,19-20 :

« 19 Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, 20 et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici que je suis avec vous pour toujours jusqu'à la fin du monde ».

qui trouve d’ailleurs lui-même un écho différent selon les paragraphes du Catéchisme de l’Eglise Catholique auxquels on se réfère :

§ 2 : « Pour que cet appel retentisse par toute la terre, le Christ a envoyé les apôtres qu'il avait choisi en leur donnant mandat d'annoncer l’Evangile : "Allez, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous pour toujours, jusqu'à la fin du monde" (Mt 28,19-20). Forts de cette mission, les apôtres "s'en allèrent prêcher en tout lieu, le Seigneur agissant avec eux et confirmant la Parole par les signes qui l'accompagnaient" (Mc 16,20) ».

§ 788 : « Lorsque sa présence visible leur a été enlevée, Jésus n'a pas laissé orphelins ses disciples (Cf. Jn 14,18). Il leur a promis de rester avec eux jusqu'à la fin des temps (Cf. Mt 28,20), il leur a envoyé son Esprit (Cf. Jn 20,22 ; Ac 2,33). La communion avec Jésus en est devenue, d'une certaine façon, plus intense : "En communiquant son Esprit à ses frères, qu'il rassemble de toutes les nations, Il les a constitués mystiquement comme son corps" (LG 7) ».

ou encore dans le même Catéchisme de l’Eglise Catholique :

§ 988 : « Le Credo chrétien - profession de notre foi en Dieu le Père, le Fils et le Saint Esprit, et dans son action créatrice, salvatrice et sanctificatrice - culmine en la proclamation de la résurrection des morts à la fin des temps, et en la vie éternelle ».

alors qu’au § 1001 il est question de la Parousie et de la résurrection des morts liée à la « fin du monde » :

§ 1001 : « Quand ? Définitivement "au dernier jour" (Jn 6,39-40 ; Jn 6,44 ; Jn 6,54 ; Jn 11,24) ; "à la fin du monde" (LG 48). En effet, la résurrection des morts est intimement associée à la Parousie du Christ : Car lui-même, le Seigneur, au signal donné par la voix de l'archange et la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts qui sont dans le Christ ressusciteront en premier lieu (1 Th 4,16) ».

Ces observations ont pour effet de nous rendre extrêmement vigilants quant à la juste compréhension de ce qu'enseignent les textes du Catéchisme de l’Eglise Catholique ainsi que ceux du Magistère authentique des Papes concernant les désignations « fin des temps » et « fin du monde ». 

Ces remarques, loin d’affecter le contenu doctrinal des textes qui nous sont proposés, entendent simplement relever certaines ambigüités possibles par méconnaissance de la véritable doctrine de la Sainte Eglise sur le sujet, qui peuvent s’avérer préjudiciables pour de nombreux fidèles.

Afin de conforter notre distinction entre « fin des temps » et « fin du monde », on peut également rapprocher un autre texte, cette fois du Magistère « authentique » du Saint Père Benoît XVI. C’est un extrait de l’audience générale du 12 novembre 2008 :

« […] Enfin, un dernier point qui peut nous paraître un peu difficile. Saint Paul en conclusion de sa première Lettre aux Corinthiens, répète et fait dire aux Corinthiens une prière née dans les premières communautés chrétiennes de la région palestinienne :  Maranà, thà! Qui signifie littéralement "Notre Seigneur, viens !" (16, 22). C'était la prière de la première chrétienté et le dernier livre du Nouveau Testament, l'Apocalypse, se termine lui aussi par cette prière : "Seigneur, viens !". Pouvons-nous nous aussi prier ainsi ? Il me semble que pour nous aujourd'hui, dans notre vie, dans notre monde, il est difficile de prier sincèrement pour que périsse ce monde, pour que vienne la nouvelle Jérusalem, pour que vienne le jugement dernier et le juge, le Christ. Je pense que si sincèrement nous n'osons pas prier ainsi pour de nombreux motifs, nous pouvons cependant également dire d'une manière juste et correcte, avec la première chrétienté : "Viens, Seigneur Jésus !". Bien sûr nous ne voulons pas qu'arrive la fin du monde. Mais d'autre part, nous voulons également que se termine ce monde injuste.
Nous voulons également que le monde soit fondamentalement changé, que commence la civilisation de l'amour, qu'arrive un monde de justice, de paix, sans violence, sans faim. Nous voulons tout cela : et comment cela pourrait-il arriver sans la présence du Christ ? Sans la présence du Christ, un monde réellement juste et renouvelé n'arrivera jamais. Et même si d'une autre manière, totalement et en profondeur, nous pouvons et nous devons dire nous aussi, avec une grande urgence dans les circonstances de notre époqueViens, Seigneur ! Viens à ta manière, selon les manières que tu connais. Viens où règnent l'injustice et la violence. Viens dans les camps de réfugiés, au Darfour, au Nord-Kivu, dans de nombreuses parties du monde. Viens où règne la drogue. Viens également parmi ces riches qui t'ont oublié, qui vivent seulement pour eux-mêmes. Viens là où tu n'es pas connu. Viens à ta manière et renouvelle le monde d'aujourd'hui.

Par ce court extrait, le Saint Père évoque la réalité de notre temps actuel. Temps qui n'est pas celui de la « fin du monde » mais bien celui de la période finale du temps des nations selon Lc 21,24 où Israël est dispersé parmi les nations dites païennes, que comprend la « fin des temps » .

Le Saint Père évoque son désir que « se termine ce monde injuste » pour laisser place à celui de la « civilisation de l’amour ».

De plus il est important de souligner que le Saint Père emploi les termes « nous pouvons cependant (également) dire d'une manière juste et correcte », ce qui a pour effet de lever toute équivoque, en bien montrant le caractère véridique et sûr d’une telle perspective.

Notons également que le Saint Père appelle le Seigneur avec insistance une dizaine de fois dans ce court extrait, ce qui n’est absolument pas anodin ! Par une telle insistance, il entend en substance, nous signifier la proximité des évènements, en prenant le soin de préciser que le Christ reviendra selon « la manière et les manières » qu’Il connaît afin de « renouveler le monde d’aujourd’hui ». 

L’annonce qui nous est faite est bien celle de la seconde venue du Seigneur pour cette « fin des temps » que le Saint Père prend le soin distinguer, il est vrai avec beaucoup de finesse de celle de la « fin du monde », en employant les termes : « Il me semble que pour nous aujourd'hui, dans notre vie, dans notre monde, il est difficile de prier sincèrement pour que périsse ce monde, pour que vienne la nouvelle Jérusalem, pour que vienne le jugement dernier et le juge, le Christ »

Enfin, il convient de préciser quels temps sont à considérer lorsque l’on évoque le « Temps des Païens » ou « Temps des Nations païennes » selon Lc 21,24 :

Pour cela, je retranscris dans ce qui suit, une partie de la note ‘63’, page 46 de l’ouvrage « Le soleil du divin Vouloir » de Johannes de Parvulis, qui me paraît assez explicite :

« La race juive a dû vivre en exil à partir de l’année 70 après J-C [...]. En l’année 70 après J-C, les légions romaines ont pris Jérusalem, détruit le temple de Jérusalem et obligé les rescapés juifs à s’exiler. La somme des siècles que les Juifs ont dû passer en exil après ces évènements constitue le « Temps des Païens » ou « Temps des Nations païennes », (Lc 21,24). Puisque ce temps s’achève - car, en 1948, les Juifs ont pu rentrer à Jérusalem et réorganiser leur ancien Etat - cela signifie que les Juifs sont maintenant rendus à la fin des Temps [ce dont ils sont absolument convaincus, depuis leur retour à Jérusalem en 1948] qu’ils ont dû passer en exil, au sein des nations dites païennes ».

NB 1 : En lien direct avec la dernière apparition de Fatima du 13 octobre 1917, au cours de laquelle se réalisa le « Miracle » (annoncé par la Très Sainte Vierge Marie le 19 août 1917) par le signe prodigieux de la danse du soleil observé par 70 000 personnes, se produisit simultanément, le mois suivant, un autre signe : la perspective du retour d’Israël en Palestine, par la Déclaration Balfour, publiée le 2 novembre 1917.   

NB 2 : « La Déclaration Balfour de 1917 est une lettre ouverte adressée à Lord Lionel Walter Rothschild (1868-1937), publiée le 2 novembre 1917 par Arthur James Balfour, le ministre britannique des Affaires Étrangères, en accord avec Chaim Weizmann, alors président de la Fédération Sioniste et qui sera élu en 1948 Président de l'Etat d'Israël […].
En publiant cette lettre le Royaume-Uni se déclare favorable à « l'établissement d'un foyer national pour le peuple juif en Palestine » (extraits de l’article « Déclaration Balfour de 1917 », de l’encyclopédie libre Wikipedia).

En complément voici la note ‘d’de la Bible de Jérusalem relative à Lc 21,24 :

« Les 70 ans de Jr 25,11 ; 29,10 ; 2 Ch 36,20-21 ; Dn 9,1-2, repris dans la prophétie des 70 semaines d’années de Dn 9,24-27, [représentent les] chiffres symboliques et mystérieux du temps accordé par Dieu aux nations païennes pour chatier Israël coupable, après quoi celui-ci verra sa délivrance ».

En conclusion, nous vivons actuellement la fin d’une ère où Satan aura atteint l'apogée de son pouvoir maléfique depuis la création du monde, à cause de la perversion et du péché de l'ensemble de l'humanité, dont notre génération est la pire de toutes, car dans sa très grande majorité elle a complètement rejeté Dieu, c'est raison pour laquelle l’apostasie est devenue généralisée (et verra donc très bientôt l'apparition de la personne de l'Antichrist selon 2 Th 2, par pure permission Divine, qui marquera le châtiment de ce monde coupable en raison de sa rébellion envers Son Créateur, Dieu et Maître de toutes choses, qui ne veut que le bonheur de Ses enfants).

C'est la fin du temps des ténèbres et de la barbarie de ce monde, fait de guerres fratricides, de bouleversements climatiques, fin de ce monde matérialiste et athée, dans lequel l’argent et le pouvoir règnent en maître, mais aussi fin de la souffrance humaine physique et morale et même de la mort du corps comme nous la connaissons (car ceux qui entreront dans les temps nouveaux vivront la Sainte Dormition comme la Très Sainte Mère de Dieu, la Vierge toute Pure et Immaculée et seront enlevés corps et âmes au Paradis céleste).

Un autre temps va s’ouvrir celui de la réconciliation de Dieu avec les hommes, une ère de paix de joie et d’amour, un monde nouveau qui ne connaîtra plus la décadence, mais vivra de l’harmonie même et de la présence du Dieu vivant, c’est l’ère de l’amour, de l’Esprit Saint qui s'en vient.

Dieu guérira tous les maux aussi longtemps que l’homme lui sera fidèle, sachant qu'avant la « fin du monde », l’humanité se pervertira de nouveau et Satan sera relaché une dernière fois par permission Divine comme écrit en Ap 20,7.