2.3 Les Révélation  « privées »

2.3.1 Donné biblique

2.3.1.1 L’examen des prophéties et l’interdiction de les mépriser

1 Th 5,16-22 :

« 16 Soyez toujours joyeux. 17 Priez sans cesse. 18 Rendez grâces en toutes choses, car c'est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ. 19 N'éteignez pas l'Esprit. 20 Ne méprisez pas les prophéties. 21 Mais examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon ; 22 abstenez-vous de toute espèce de mal ».

Ceci est une exhortation de la part de Dieu, qui comme nous le voyons est formulé à l’impératif, c'est-à-dire qu’elle représente en soi un devoir pour tout homme, car Dieu s’adresse à tous, et plus particulièrement à tout baptisé.

Voici un extrait de l’audience générale du 22 novembre 2006 au cours de laquelle le Saint Père Benoît XVI traite précisément du sujet :

« Dans ses Lettres, Paul nous illustre […] sa doctrine sur l'Eglise en tant que telle. Ainsi, on connaît bien sa définition originale de l'Eglise comme "corps du Christ", que nous ne trouvons pas chez d'autres auteurs chrétiens du 1 er siècle (Cf. 1 Co 12,27 ; Ep 4,12; 5,30;  Col 1,24). Nous trouvons la racine la plus profonde de cette surprenante désignation de l'Eglise dans le Sacrement du corps du Christ. Saint Paul dit : "Parce qu'il n'y a qu'un pain, à plusieurs nous ne sommes qu'un corps" (1 Co 10,17). Dans l'Eucharistie elle-même, le Christ nous donne son Corps et nous fait devenir son Corps. C'est dans ce sens que saint Paul dit aux Galates : "Vous tous ne faites qu'un dans le Christ Jésus" (Ga 3,28). A travers tout cela, Paul nous fait comprendre qu'il n'existe pas seulement une appartenance de l'Eglise au Christ, mais également une certaine forme d'égalisation et d'identification de l'Eglise avec le Christ lui-même. C'est donc de là que dérive la grandeur et la noblesse de l'Eglise, c'est-à-dire de nous tous qui en faisons partie : du fait que nous soyons des membres du Christ, presque une extension de sa présence personnelle dans le monde. Et de là découle, naturellement, notre devoir de vivre réellement en conformité avec le Christ. C'est de là que dérivent également les exhortations de Paul à propos des divers charismes qui animent et structurent la communauté chrétienne. On peut tous les reconduire à une source unique, qui est l'Esprit du Père et du Fils, sachant bien que dans l'Eglise il n'y a personne qui en soit dépourvu, car, comme l'écrit l'Apôtre, "chacun reçoit le don de manifester l'Esprit en vue du bien de tous" (1 Co 12,7). Il est cependant important que tous les charismes coopèrent ensemble pour l'édification de la communauté et ne deviennent pas, en revanche, des motifs de déchirement. A ce propos, Paul se demande de manière rhétorique : "Le Christ est-il donc divisé ?" (1 Co 1,13). Il sait bien et nous enseigne qu'il est nécessaire de "garder l'unité dans l'Esprit par le lien de la paix. Comme votre vocation vous a appelés à une seule espérance, de même il n'y a qu'un seul Corps et un seul Esprit" (Ep 4,3-4).

Bien évidemment, souligner l'exigence de l'unité ne signifie pas soutenir que l'on doit uniformiser ou niveler la vie ecclésiale selon une unique façon d'agir. Ailleurs, Paul enseigne : "n'éteignez pas l'Esprit" (1 Th 5,19), c'est-à-dire laisser généreusement place au dynamisme imprévisible des manifestations charismatiques de l'Esprit, qui est une source d'énergie et de vitalité toujours nouvelle. Mais s'il existe un critère auquel Paul tient beaucoup, c'est l'édification mutuelle : "Que tout cela serve à la construction" (1 Co 14,26). Tout doit concourir à construire de manière ordonnée le tissu ecclésial, non seulement sans interruption, mais également sans fuites, ni déchirures ».

1 Jn 4,1 :

« Bien-aimés, ne vous fiez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits pour voir s'ils viennent de Dieu, car beaucoup de faux prophètes sont venus dans le monde ».

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2.3.1.2 L’enseignement et le rappel par l’Esprit-Saint

Jn 14,25-28 :

« 25 Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous. 26 Mais le consolateur, l'Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. 27 Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s'alarme point. 28 Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m'en vais, et je reviens vers vous. Si vous m'aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais au Père ; car le Père est plus grand que moi ».

Ce passage biblique met excellemment en relief combien au cours des siècles, Dieu donne Son Esprit à la Sainte Eglise, mais également à tout fidèle de bonne volonté, pour approfondir et toujours mieux comprendre l’unique Révélation divine (Saintes Ecritures et Tradition apostolique).

Il est fondamental de comprendre que Dieu s’est révélé et se révèle toujours progressivement et plus pleinement au fur et à mesure que l’ensemble de l’humanité se rapproche de la seconde venue du Seigneur dans la Gloire.

Cela se vérifie tout au long de l’histoire Sainte, comme nous le lisons de l’Ancien jusqu’au nouveau Testament, même si cette histoire n’est pas exempte de sang versé, de travers et de maux en tous genres, qui sont les conséquences déplorables du péché de l’être humain, qui donne à voir la perversité et la tyrannie dont il est capable, qui ne sont en aucun et en aucune manière bien évidemment imputables à Dieu.

Il s’agit donc de bien différencier le péché originel qui est un péché dit par « propagation », du péché « personnel » que l’être humain peut commettre par sa propre volonté et sa propre responsabilité, Dieu ayant donné à Sa créature la liberté de ses choix et le libre arbitre.

Cette liberté peut néanmoins être mal utilisée, lorsqu’elle s’oppose au bon et au bien fixé en particulier par les commandements divins et les préceptes évangéliques. 

Rappelons les conséquences du péché originel qui a blessé la nature humaine mais qui n’ont pas annihilé sa capacité à se tourner vers Dieu et se sanctifier pleinement en vue du salut et de la béatitude éternelle.

En ce sens ayons toujours à l’esprit l’Exultet de la nuit de Pâques : « Heureuse faute d'Adam qui nous a valu un tel Rédempteur ! »

http://fr.wikipedia.org/wiki/Exultet

Ainsi comme le souligne le Saint-Père Jean-Paul II dans son dernier ouvrage « Mémoire et identité » : « Il n’y a pas e mal duquel le Seigneur ne saurait tirer un plus grand bien ».

Voici en dernier lieu les propos du Cardinal Joseph Ratzinger publiés dans la revue italienne « Gesù » en novembre 1984 :

« La Révélation est terminée avec Jésus Christ qui est Lui-même notre Révélation. Mais nous ne pouvons certes pas empêcher Dieu de parler à notre temps, même à des personnes simples et par des signes extraordinaires qui révèlent l’insuffisance d’une culture comme la nôtre, marquée de rationalisme »

2.3.1.3 L’avertissement paternel de Dieu  

Is 42,1-9 : 

« Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu en qui mon âme se complaît. J'ai mis sur lui mon esprit, il présentera aux nations le droit.  2 Il ne crie pas, il n'élève pas le ton, il ne fait pas entendre sa voix dans la rue ; 3 il ne brise pas le roseau froissé, il n'éteint pas la mèche qui faiblit, fidèlement, il présente le droit ; 4 il ne faiblira ni ne cédera jusqu'à ce qu'il établisse le droit sur la terre, et les îles attendent son enseignement. 5 Ainsi parle Dieu, Yahvé, qui a créé les cieux et les a déployés, qui a affermi la terre et ce qu'elle produit, qui a donné le souffle au peuple qui l'habite, et l'esprit à ceux qui la parcourent. 6 "Moi, Yahvé, je t'ai appelé dans la justice, je t'ai saisi par la main, et je t'ai modelé, j'ai fait de toi l'alliance du peuple, la lumière des nations, 7 pour ouvrir les yeux des aveugles, pour extraire du cachot le prisonnier, et de la prison ceux qui habitent les ténèbres". 8 Je suis Yahvé, tel est mon nom ! Ma gloire, je ne la donnerai pas à un autre, ni mon honneur aux idoles. 9 Les premières choses, voici qu'elles sont arrivées, et je vous en annonce de nouvelles, avant qu'elles ne paraissent, je vais vous les faire connaître ».

Am 3,3-8 :

« 3 Deux hommes vont-ils ensemble sans s'être concertés? 4 Le lion rugit-il dans la forêt sans avoir une proie ? Le lionceau donne-t-il de la voix, de sa tanière, sans qu'il ait rien pris ? 5 Le passereau tombe-t-il dans le filet, à terre, sans qu'il y ait de piège ? Le filet se soulève-t-il du sol sans rien attraper ? 6 Sonne-t-on du cor dans une ville sans que le peuple soit effrayé ? Arrive-t-il un malheur dans une ville sans que Yahvé en soit l’auteur ? 7 Mais le Seigneur Yahvé ne fait rien qu'il n'en ait révélé le secret à ses serviteurs les prophètes.8 Le lion a rugi: qui ne craindrait? Le Seigneur Yahvé a parlé : qui ne prophétiserait ? ».

« Des prophètes il y en aura jusqu’à la fin des temps pour diriger les actions des hommes afin qu’ils ne s’égarent pas », nous enseigne Saint Thomas d’Aquin (Somme Théologique. II-II Q. 171 à 174) nous dit Saint Thomas, Docteur des Docteurs de l’Eglise.

Ainsi Dieu suscite nécessairement des prophètes en tout temps.

Actuellement, il y en a une quantité astronomique de faux, et seulement quelques uns de vrais.

2.3.1.4 Dieu parle en vision, en songe et en paraboles

Nb 12,6-8 :

« 6 Yahvé dit : "Ecoutez donc mes paroles : S'il y a parmi vous un prophète, c'est en vision que je me révèle à lui, c'est dans un songe que je lui parle.7 Il n'en est pas ainsi de mon serviteur Moïse, toute ma maison lui est confiée. Je lui parle face à face dans l'évidence, non en énigmes, et il voit la forme de Yahvé ».

A travers ce texte biblique, Notre Seigneur nous présente un des moyens qu’Il a choisi pour se révéler à l’homme, sa créature de prédilection.
Il est ici question de la vision ou encore du songe, on pourrait ajouter la locution, ou encore plus haut dans le degré de connaissance, celle qui est directement infuse par Dieu dans l’âme, liée à l’état mystique de contemplation surnaturelle.

Os 12,10-11 :

« 10 Je suis Yahvé ton Dieu, depuis le pays d'Egypte. Je te ferai encore habiter sous les tentes comme aux jours du Rendez-vous. 11 Je parlerai aux prophètes, moi, je multiplierai les visions et par le ministère des prophètes je parlerai en paraboles ».

2.3.1.5 La Révélation prophétique de l’Esprit

1 P 1,11 :

« 10 Sur ce salut ont porté les investigations et les recherches des prophètes, qui ont prophétisé sur la grâce à vous destinée.  11 Ils ont cherché à découvrir quel temps et quelles circonstances avait en vue l'Esprit du Christ, qui était en eux, quand il attestait à l'avance les souffrances du Christ et les gloires qui les suivraient.  12 Il leur fut révélé que ce n'était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu'ils administraient ce message, que maintenant vous annoncent ceux qui vous prêchent l'Evangile, dans l'Esprit Saint envoyé du ciel, et sur lequel les anges se penchent avec convoitise ».

Toute parole prophétique venant de Dieu est toujours donnée, non pour celui qui la reçois, mais pour l’ensemble du peuple de Dieu.

2.3.1.6 Dieu donne à son gré

He 2,1-4 :

« C'est pourquoi nous devons nous attacher avec plus d'attention aux enseignements que nous avons entendus, de peur d'être entraînés à la dérive2 Si déjà la parole promulguée par des anges s'est trouvée garantie et si toute transgression et désobéissance a reçu une juste rétribution, comment nous-mêmes échapperons-nous, si nous négligeons pareil salut ? Celui-ci, inauguré par la prédication du Seigneur, nous a été garanti par ceux qui l'ont entendu, Dieu appuyant leur témoignage par des signes, des prodiges, des miracles de toutes sortes, ainsi que par des communications d'Esprit Saint qu'il distribue à son gré ».

Tout charisme est un don de Dieu seul. Lorsqu’il vient vraiment de Dieu, il ne peut en aucun cas être le fruit d’un quelconque exercice ou encore mérite résultant d’une démarche personnelle, mais est toujours reçu gratuitement quand il vient effectivement de Dieu. Il n’est jamais suscité par la personne, car Dieu est par essence liberté absolue et infinie.

2.3.1.7 La prophétie n’est pas pour les infidèles mais pour les croyants

1 Co 14,20-25 :

« 20 Frères, ne soyez pas des enfants pour le jugement ; des petits enfants pour la malice, soit, mais pour le jugement soyez des hommes faits. 21 Il est écrit dans la Loi : C'est par des hommes d'une autre langue et par des lèvres d'étrangers que je parlerai à ce peuple, et même ainsi ils ne m'écouteront pas, dit le Seigneur. 22 Ainsi donc, les langues servent de signe non pour les croyants, mais pour les infidèles : la prophétie, elle, n'est pas pour les infidèles mais pour les croyants.23 Si donc l'Eglise entière se réunit ensemble et que tous parlent en langues, et qu'il entre des non-initiés ou des infidèles, ne diront-ils pas que vous êtes fous ? 24 Mais si tous prophétisent et qu'il entre un infidèle ou un non-initié, le voilà repris par tous, jugé par tous ; 25 les secrets de son cœur sont dévoilés, et ainsi, tombant sur la face, il adorera Dieu, en déclarant que Dieu est réellement parmi vous ».

La prophétie ne s’adresse qu’à l’homme de foi. Par extension, elle ne concerne pas les personnes qui veulent simplement satisfaire une curiosité personnelle : dans ce cas l’Esprit de Dieu ne peut alors pleinement réaliser Son Œuvre.

2.3.1.8 Les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes

1 Co 14,29-33 :

« 29 Pour les prophètes, qu'il y en ait deux ou trois à parler, et que les autres jugent. 30 Si un autre qui est assis a une révélation, que le premier se taise. 31 Car vous pouvez tous prophétiser à tour de rôle, pour que tous soient instruits et tous exhortés. 32 Les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes ; 33 car Dieu n'est pas un Dieu de désordre, mais de paix ».

Ce passage biblique est très important autant pour le discernement du charisme revendiqué par une personne, mais également et surtout pour bien souligner combien notre Dieu est un Dieu d’ordre, et qu’en aucun cas un prophète ne doit interférer dans la vie d’un autre prophète, chacun ayant reçu une révélation qui lui est propre.

C’est la raison pour laquelle, aucun prophète du Seigneur ne devrait influencer les fidèles en ce prononçant personnellement sur le charisme d’autres personnes, car Dieu ne le veut pas, et malheureusement cela s’est produit à de nombreuses reprises, les cas sont bien connus.

Nous avons alors pu observer les dégâts causés et la confusion engendrée chez les fidèles, ce qui est extrêmement grave, car il peut s’agir du bien et du salut des âmes. .

2.3.1.9 La prophétie est partielle

1 Co 13, 8-12 :

« 8 La charité ne passe jamais. Les prophéties ? Elles disparaîtront. Les langues ? Elles se tairont. La science ? Elle disparaîtra. Car partielle est notre science, partielle aussi notre prophétie. 10 Mais quand viendra ce qui est parfait, ce qui est partiel disparaîtra.11 Lorsque j'étais enfant, je parlais en enfant, je pensais en enfant, je raisonnais en enfant; une fois devenu homme, j'ai fait disparaître ce qui était de l'enfant. 12 Car nous voyons, à présent, dans un miroir, en énigme, mais alors ce sera face à face. A présent, je connais d'une manière partielle; mais alors je connaîtrai comme je suis connu ».

Bien évidemment, nous ne connaissons de Dieu ce qu’Il veut bien nous révéler, sachant qu’Il nous a tout dit par l’incarnation de Son Divin Fils.
Par nature Dieu est inconnaissable : ce n’est que lorsque nous vivrons le face-à-face que la dimension prophétique disparaîtra pour laisser place à la pure contemplation : c’est ce que l’on appelle la vision béatifique dont jouissent les bienheureux au Ciel.

Dans la Somme Théologique Saint Thomas commente particulièrement ce passage de l’Ecriture en II-II Question 171, article 4 :

« Le Seigneur révèle aux prophètes tout ce qui est nécessaire à l'instruction du peuple fidèle. Cependant, il ne révèle pas toutes les vérités à chacun, mais seulement certaines d'entre elles à tel ou tel. Le prophète ne saisit pas en lui-même le principe de toutes les connaissances prophétiques, c'est-à-dire Dieu.
La révélation divine est comme un genre, dont la prophétie constitue un degré imparfaits. Voilà pourquoi Saint Paul écrit (1 Co 13,8)  que "les prophéties prendront fin", et que la prophétie n'est qu'une connaissance "partielle", c'est-à-dire imparfaite. La perfection de la révélation divine se réalisera au ciel. Aussi ajoute-t-il : " Quand sera venu ce qui est parfait, ce qui n'est que partiel prendra fin. " Il n'est donc pas nécessaire que rien ne manque à la révélation prophétique ; il faut seulement qu'il ne manque rien pour la mission assignée à la prophétie ».

2.3.1.10 Aucune prophétie n’est objet d’explication personnelle

2 P1,16-21 : 

« 16 Car ce n'est pas en suivant des fables sophistiquées que nous vous avons fait connaître la puissance et l'Avènement de notre Seigneur Jésus Christ, mais après avoir été témoins oculaires de sa majesté. 17 Il reçut en effet de Dieu le Père honneur et gloire, lorsque la Gloire pleine de majesté lui transmit une telle parole : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute ma faveur." 18 Cette voix, nous, nous l'avons entendue ; elle venait du Ciel, nous étions avec lui sur la montagne sainte. 19 Ainsi nous tenons plus ferme la parole prophétique: vous faites bien de la regarder, comme une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu'à ce que le jour commence à poindre et que l'astre du matin se lève dans vos cœurs. 20 Avant tout, sachez-le : aucune prophétie d'Ecriture n'est objet d'explication personnelle ; 21 ce n'est pas d'une volonté humaine qu'est jamais venue une prophétie, c'est poussés par l'Esprit Saint que des hommes ont parlé de la part de Dieu ».

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2.3.1.11 Le témoignage de Jésus c’est l’esprit de prophétie

Ap 19,9-10 :

« 9 Heureux les gens invités au festin de noce de l'Agneau. Ces paroles de Dieu, ajouta-t-il, sont vraies." 10 Alors je me prosternai à ses pieds pour l'adorer, mais lui me dit: "Non, attention, je suis un serviteur comme toi et comme tes frères qui possèdent le témoignage de Jésus. C'est Dieu que tu dois adorer." Le témoignage de Jésus, c'est l'esprit de prophétie ».

Pris au premier abord le sens de la fin verset 10 peut paraître difficile. Il faut toujours lire le passage dans son contexte, dans l’ensemble du donné révélé pour en donner uune signification qui soit la plus juste possible.

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