3.4.5 Les douleurs de l’enfantement

3.4.5.1 Fondement biblique

Is 13,6-8 :

« Hurlez car il est proche, le jour de Yahvé, il arrive comme une dévastation de Shaddaï. 7 C'est pourquoi toutes les mains sont débiles, tous les hommes perdent cœur ; ils sont bouleversés, pris de convulsions et de douleurs; ils se tordent comme la femme qui accouche, ils se regardent avec stupeur, le visage en feu ».

Is 66,5-9 :

« 5 Ecoutez la parole de Yahvé, vous qui tremblez à sa parole. Ils ont dit, vos frères qui vous haïssent et vous rejettent à cause de mon nom : "Que Yahvé manifeste sa gloire, et que nous soyons témoins de votre joie", mais c'est eux qui seront confondus ! Une voix, une rumeur qui vient de la ville, une voix qui vient du sanctuaire, la voix de Yahvé qui paie leur salaire à ses ennemis. Avant d'être en travail elle a enfanté, avant que viennent les douleurs elle a accouché d'un garçon.8 Qui n’a jamais entendu rien de tel ? Qui a jamais vu chose pareille ? Peut-on mettre au monde un pays en un jour ? Enfante-t-on une nation en une fois ? A peine était-elle en travail que Sion a enfanté ses fils.  9 Ouvrirais-je le sein pour ne pas faire naître ? Dit Yahvé. Si c'est moi qui fais naître, fermerai-je le sein ? Dit ton Dieu ».

Jr 13,20-27 :  

« 20 Lève les yeux et regarde ceux qui arrivent du Nord. Où est-il le troupeau qui te fut confié, les brebis qui faisaient ta splendeur ? 21 Que diras-tu quand ils viendront te châtier, toi qui les avais formés ? Contre toi, en tête, viendront les familiers ; alors les douleurs ne vont-elles pas te saisir comme une femme en travail ?  22 Et si tu dis en ton cœur : Pourquoi de tels malheurs m'arrivent-ils ? C'est pour l'immensité de ta faute qu'on t'a relevé les robes, qu'on t'a violentée. 23 Un Ethiopien peut-il changer de peau ? Une panthère de pelage ? Et vous, pouvez-vous bien agir, vous les habitués du mal ? 24 Je vous disperserai donc comme paille légère au souffle du désert. 25 Tel est ton lot, la part qui t'est allouée. Cela vient de moi - oracle de Yahvé - puisque c'est moi que tu as oublié en te confiant au Mensonge. 26 Moi-même je remonte tes robes jusqu'à ton visage, pour qu'on voie ton ignominie.27 Oh ! Tes adultères et tes cris de plaisir, ta honteuse prostitution ! Sur les collines et dans la campagne j'ai vu tes Horreurs. Malheur à toi, Jérusalem, qui reste impure ! Combien de temps encore ? ».

Mi 4,9-10 : (passage qui correspond bien à la période du jugement et du rassemblement, voir le début du chapitre)

« 9 Maintenant pourquoi pousses-tu des clameurs? N'y a-t-il pas un roi chez toi ? Tes conseillers sont-ils perdus, que la douleur t'ait saisie comme la femme qui enfante ? 10 Tords-toi de douleur et crie, fille de Sion, comme la femme qui enfante, car tu vas maintenant sortir de la cité et demeurer en rase campagne. Tu iras jusqu'à Babel, c'est là que tu seras délivrée ; c'est là que Yahvé te rachètera de la main de tes ennemis ».

Mt 24,4-13 :

« 4 Et Jésus leur répondit : "Prenez garde qu'on ne vous abuse. Car il en viendra beaucoup sous mon nom, qui diront : C'est moi le Christ, et ils abuseront bien des gens. Vous aurez aussi à entendre parler de guerres et de rumeurs de guerres ; voyez, ne vous alarmez pas : car il faut que cela arrive, mais ce n'est pas encore la fin.On se dressera, en effet, nation contre nation et royaume contre royaume. Il y aura par endroits des famines et des tremblements de terre.  8 Et tout cela ne fera que commencer les douleurs de l'enfantement. 9 "Alors on vous livrera aux tourments et on vous tuera ; vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom.10 Et alors beaucoup succomberont ; ce seront des trahisons et des haines intestines. 11 Des faux prophètes surgiront nombreux et abuseront bien des gens. 12 Par suite de l'iniquité croissante, l'amour se refroidira chez le grand nombre. 13 Mais celui qui aura tenu bon jusqu'au bout, celui-là sera sauvé ».

Mc 13,5-13 :

« 5 Alors Jésus se mit à leur dire : "Prenez garde qu'on ne vous abuse. Il en viendra beaucoup sous mon nom, qui diront : C'est moi, et ils abuseront bien des gens.Lorsque vous entendrez parler de guerres et de rumeurs de guerres, ne vous alarmez pas : il faut que cela arrive, mais ce ne sera pas encore la fin.On se dressera, en effet, nation contre nation et royaume contre royaume. Il y aura par endroits des tremblements de terre, il y aura des famines. Ce sera le commencement des douleurs de l'enfantement.9 "Soyez sur vos gardes. On vous livrera aux sanhédrins, vous serez battus de verges dans les synagogues et vous comparaîtrez devant des gouverneurs et des rois, à cause de moi, pour rendre témoignage en face d'eux. 10 Il faut d'abord que l'Evangile soit proclamé à toutes les nations. 11 "Et quand on vous emmènera pour vous livrer, ne vous préoccupez pas de ce que vous direz, mais dites ce qui vous sera donné sur le moment : car ce n'est pas vous qui parlerez, mais l'Esprit Saint.12 Le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mourir.13 Et vous serez haïs de tous à cause de mon nom, mais celui qui aura tenu bon jusqu'au bout, celui-là sera sauvé ».

Lc 21,8-24 : 

« 8 Il dit : "Prenez garde de vous laisser abuser, car il en viendra beaucoup sous mon nom, qui diront : C'est moi ! Et Le temps est tout proche. N'allez pas à leur suite.9 Lorsque vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne vous effrayez pas; car il faut que cela arrive d'abord, mais ce ne sera pas de sitôt la fin." 10 Alors il leur disait : "On se dressera nation contre nation et royaume contre royaume. 11 Il y aura de grands tremblements de terre et, par endroits, des pestes et des famines; il y aura aussi des phénomènes terribles et, venant du ciel, de grands signes. 12 "Mais, avant tout cela, on portera les mains sur vous, on vous persécutera, on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous traduira devant des rois et des gouverneurs à cause de mon Nom, 13 et cela aboutira pour vous au témoignage. 14 Mettez-vous donc bien dans l'esprit que vous n'avez pas à préparer d'avance votre défense: 15 car moi je vous donnerai un langage et une sagesse, à quoi nul de vos adversaires ne pourra résister ni contredire. 16 Vous serez livrés même par vos pères et mères, vos frères, vos proches et vos amis ; on fera mourir plusieurs d'entre vous, 17 et vous serez haïs de tous à cause de mon nom. 18 Mais pas un cheveu de votre tête ne se perdra. 19 C'est par votre constance que vous sauverez vos vies! 20 "Mais lorsque vous verrez Jérusalem investie par des armées, alors comprenez que sa dévastation est toute proche. 21 Alors, que ceux qui seront en Judée s'enfuient dans les montagnes, que ceux qui seront à l'intérieur de la ville s'en éloignent, et que ceux qui seront dans les campagnes n'y entrent pas; 22 car ce seront des jours de vengeance, où devra s'accomplir tout ce qui a été écrit.23 Malheur à celles qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là ! "Car il y aura grande détresse sur la terre et colère contre ce peuple.  24 Ils tomberont sous le tranchant du glaive et ils seront emmenés captifs dans toutes les nations, et Jérusalem sera foulée aux pieds par des païens jusqu'à ce que soient accomplis les temps des païens ».

Jn 16,16-22 :

« 16 "Encore un peu, et vous ne me verrez plus, et puis un peu encore, et vous me verrez." 17 Quelques-uns de ses disciples se dirent entre eux : "Qu'est-ce qu'il nous dit là: Encore un peu, et vous ne me verrez plus, et puis un peu encore, et vous me verrez, et: Je vais vers le Père?" 18 Ils disaient : "Qu'est-ce que ce: un peu? Nous ne savons pas ce qu'il veut dire." 19 Jésus comprit qu'ils voulaient le questionner et il leur dit : "Vous vous interrogez entre vous sur ce que j'ai dit : Encore un peu, et vous ne me verrez plus, et puis un peu encore, et vous me verrez. 20 En vérité, en vérité, je vous le dis, vous pleurerez et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira ; vous serez tristes, mais votre tristesse se changera en joie.21 La femme, sur le point d'accoucher, s'attriste parce que son heure est venue; mais lorsqu'elle a donné le jour à l'enfant, elle ne se souvient plus des douleurs, dans la joie qu'un homme soit venu au monde. 22 Vous aussi, maintenant vous voilà tristes ; mais je vous verrai de nouveau et votre coeur sera dans la joie, et votre joie, nul ne vous l'enlèvera ».

Rm 8,17-25 :

« 17 Enfants, et donc héritiers; héritiers de Dieu, et cohéritiers du Christ, puisque nous souffrons avec lui pour être aussi glorifiés avec lui. 18 J'estime en effet que les souffrances du temps présent ne sont pas à comparer à la gloire qui doit se révéler en nous. 19 Car la création en attente aspire à la révélation des fils de Dieu : 20 si elle fut assujettie à la vanité, - non qu'elle l'eût voulu, mais à cause de celui qui l'y a soumise, - c'est avec l'espérance  21 d'être elle aussi libérée de la servitude de la corruption pour entrer dans la liberté de la gloire des enfants de Dieu. 22 Nous le savons en effet, toute la création jusqu'à ce jour gémit en travail d'enfantement.23 Et non pas elle seule : nous-mêmes qui possédons les prémices de l'Esprit, nous gémissons nous aussi intérieurement dans l'attente de la rédemption de notre corps. 24 Car notre salut est objet d’espérance ; et voir ce qu'on espère, ce n'est plus l’espérer : ce qu'on voit, comment pourrait-on l'espérer encore? 25 Mais espérer ce que nous ne voyons pas, c'est l'attendre avec constance ».

1 Th 4,15-5 ; 5,1-5 :

« 15 Voici en effet ce que nous avons à vous dire, sur la parole du Seigneur. Nous, les vivants, nous qui serons encore là pour l'Avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui seront endormis. 16 Car lui-même, le Seigneur, au signal donné par la voix de l'archange et la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts qui sont dans le Christ ressusciteront en premier lieu ; 17 après quoi nous, les vivants, nous qui serons encore là, nous serons réunis à eux et emportés sur des nuées pour rencontrer le Seigneur dans les airs. Ainsi nous serons avec le Seigneur toujours. 18 Réconfortez-vous donc les uns les autres de ces pensées.

(5) 1 Quant aux temps et moments, vous n'avez pas besoin, frères, qu'on vous en écrive. Vous savez vous-mêmes parfaitement que le Jour du Seigneur arrive comme un voleur en pleine nuit. Quand les hommes se diront : Paix et sécurité ! C’est alors que tout d'un coup fondra sur eux la perdition, comme les douleurs sur la femme enceinte, et ils ne pourront y échapper.  4 Mais vous, frères, vous n'êtes pas dans les ténèbres, de telle sorte que ce Jour vous surprenne comme un voleur : 5 tous vous êtes des fils de la lumière, des fils du jour. Nous ne sommes pas de la nuit, des ténèbres ».

Ap 12,1-2 :

« Un signe grandiose apparut au ciel : une Femme ! Le soleil l'enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête ;elle est enceinte et crie dans les douleurs et le travail de l'enfantement ».

La note ‘f’ page 1890 de la Bible de Jérusalem précise que l’image des douleurs de l’enfantement de la femme qui accouche, « fut appliquée par le judaïsme à la période de la grande angoisse qui devait précéder la venue du règne messianique ».

3.4.5.2 Catéchisme de l’Eglise Catholique

§ 671 : « Déjà présent dans son Eglise, le Règne du Christ n'est cependant pas encore achevé "avec puissance et grande gloire" (Lc 21,27 Cf. Mt 25,31) par l'avènement du Roi sur la terre. Ce Règne est encore attaqué par les puissances mauvaises (Cf. 2Th 2,7) même si elles ont été déjà vaincues à la base par la Pâque du Christ. Jusqu'à ce que tout lui ai été soumis (Cf. 1Co 15,28), "jusqu'à l'heure où seront réalisés les nouveaux cieux et la nouvelle terre où la justice habite, l'Eglise en pèlerinage porte dans ses sacrements et ses institutions, qui relèvent de ce temps, la figure du siècle qui passe ; elle vit elle-même parmi les créatures qui gémissent présentement encore dans les douleurs de l'enfantement et attendent la manifestation des fils de Dieu" (LG 48). Pour cette raison les chrétiens prient, surtout dans l'Eucharistie (Cf. 1 Co 11,26), pour hâter le retour du Christ (Cf. 2P 3,11-12) en lui disant : "Viens, Seigneur" (1 Co 16,22 ; Ap 22,17; Ap 22,20) ».

§ 1609 : « Dans sa miséricorde, Dieu n'a pas abandonné l'homme pécheur. Les peines qui suivent le péché, "les douleurs de l'enfantement" (Gn 3,16), le travail "à la sueur de ton front" (Gn 3,19), constituent aussi des remèdes qui limitent les méfaits du péché […] ».

3.4.5.3 Pie X

- extrait de la lettre encyclique « Ad diem illum laetissimum » donnée le 2 février 1904 :

« […] Un grand signe - c'est en ces termes que l'apôtre saint Jean décrit une vision divine - un grand signe est apparu dans le ciel : une femme, revêtue du soleil, ayant sous ses pieds la lune, et, autour de sa tête, une couronne de douze étoiles"(Ap 12,1). Or, nul n'ignore que cette femme signifie la Vierge Marie, qui, sans atteinte pour son intégrité, engendra notre Chef. Et l'Apôtre de poursuivre : "Ayant un fruit en son sein, l'enfantement lui arrachait de grands cris et lui causait de cruelles douleurs" (Ap 12,2). Saint Jean vit donc la très sainte Mère de Dieu au sein de l'éternelle béatitude et toutefois en travail d'un mystérieux enfantement. Quel enfantement ? Le nôtre assurément, à nous qui, retenus encore dans cet exil, avons besoin d'être engendrés au parfait amour de Dieu et à l'éternelle félicité. Quant aux douleurs de l'enfantement, elles marquent l'ardeur et l'amour avec lesquels Marie veille sur nous du haut du ciel, et travaille, par d'infatigables prières, à porter à sa plénitude le nombre des élus. C'est notre désir que tous les fidèles s'appliquent à acquérir cette vertu de charité, et profitent surtout pour cela des fêtes extraordinaires qui vont se célébrer en l'honneur de la Conception immaculée de Marie. Avec quelle rage, avec quelle frénésie n'attaque-t-on pas aujourd'hui Jésus-Christ et la religion qu'il a fondée ! Quel danger donc pour un grand nombre, danger actuel et pressant, de se laisser entraîner aux envahissements de l'erreur et de perdre la foi ! C'est pourquoi "que celui qui pense être debout prenne garde de tomber"(1 Co 10,12). Mais que tous aussi adressent à Dieu, avec l'appui de la Vierge, d'humbles et instantes prières, afin qu'il ramène au chemin de la vérité ceux qui ont eu le malheur de s'en écarter. Car Nous savons d'expérience que la prière qui jaillit de la charité et qui s'appuie sur l'intercession de Marie n'a jamais été vaine.  Assurément, il n'y a pas à attendre que les attaques contre l'Eglise cessent jamais : "car il est nécessaire que des hérésies se produisent, afin que les âmes de foi éprouvée soient manifestées parmi vous" (1 Co 11,19). Mais la Vierge ne laissera pas, de son côté, de nous soutenir dans nos épreuves, si dures soient-elles, et de poursuivre la lutte qu'elle a engagée dès sa conception, en sorte que quotidiennement nous pourrons répéter cette parole : "Aujourd'hui a été brisée par elle la tête de l'antique serpent" (Off. Imm. Conc. In II Vesp. ad. Magnif.) ».

3.4.5.4 Benoît XV

- extrait extrêmement de la lettre encyclique « Ad Beatissimi Apostolorum Principis » donnée le 1 er novembre 1914 :

« Dès que Nous eûmes, du sommet de la dignité Apostolique, embrassé d'un regard le cours des choses humaines, Nous fûmes saisis d'une vive douleur, en contemplant les déplorables conditions de la société civile. Comment, en effet, étant devenu le Père commun de tous les hommes, n'aurions-Nous pas eu le cœur violemment déchiré au spectacle que présente l'Europe et même le monde entier, spectacle assurément le plus affreux et le plus désolant qui se soit jamais vu de mémoire d'homme ? Ils semblent vraiment être arrivés ces jours dont Jésus-Christ a dit: Audituri estis praelia et opiniones praeliorum ... Consurget enim gens in gentem et regnum in regnum,(1).De tous côtés domine la triste image de la guerre, et il n'y a pour ainsi dire pas d'autre pensée, qui occupe les esprits. Des nations - les plus puissantes et les plus considérables - sont aux prises : faut-il s'étonner si, munis d'engins épouvantables, dus aux derniers progrès de l'art militaire, elles visent pour ainsi dire à s'entre-détruire avec des raffinements de barbarie ? Plus de limites aux ruines et au carnage : chaque jour la terre, inondée par de nouveaux ruisseaux de sang, se couvre de morts et de blessés. A voir ces peuples armés les uns contre les autres, se douterait-on qu'ils descendent d'un même Père, qu'ils ont la même nature et font partie de la même société humaine ? Les reconnaîtrait-on pour les fils d'un même Père qui est aux Cieux ? Et tandis que des armées immenses se battent avec acharnement, la souffrance et la douleur, tristes compagnes de la guerre, s'abattent sur les Etats, sur les familles et sur les individus: chaque jour voit s'augmenter outre mesure le nombre des veuves et des orphelins; le commerce languit, faute de communications; les champs sont abandonnés, l'industrie est réduite au silence; les riches sont dans la gêne, les pauvres dans la misère, tous dans le deuil ».

Note :

(1) : « Mt 24,6-7 » (Cf. § 3.4.5.1)

3.4.5.5 Jean-Paul II

- extrait de la lettre apostolique « Dilecti amici » (A tous les jeunes du monde à l’occasion de l’année internationale de la jeunesse) du 31 mars 1985, de la sous-section « Le grand défi de l’avenir » :

§ 15 : « […] Nous sommes tous conscients qu’à l’horizon de l’existence des milliards de personnes qui forment la famille humaine à la fin du second millénaire après le Christ, semble s’annoncer la possibilité de calamités et de catastrophes d’une ampleur vraiment apocalyptique. Dans cette situation, vous les jeunes, vous pouvez demander à bon droit aux générations précédentes : pourquoi en est-on arrivé là ? Pourquoi en est-on venu à une situation si menaçante pour l’humanité sur tout le globe terrestre ? Quelles sont les causes de l’injustice qui blesse notre regard ? Pourquoi y a-t-il tant d’hommes qui meurent de faim ? Tant de millions de réfugiés aux frontières ? Tant de situations où sont bafoués les droits élémentaires de l’homme ? Pourquoi tant de prisonniers, tant de camps de concentration, tant de violence systématique, tant de meurtres de personnes innocentes, tant d’hommes maltraités, tant de tortures, tant de tourments infligés au corps et à la conscience de l’homme ? Et au milieu de tout cela, il y a aussi le fait que des hommes jeunes ont sur la conscience de nombreuses victimes innocentes, parce qu’on leur a inculqué la conviction que ce n’est que par cette voie - celle du terrorisme organisé - que le monde peut être amélioré. Vous demandez donc, encore une fois : pourquoi ? ».

- extrait de la lettre apostolique « Orientale lumen » du 2 mai 1995 :

« […] Si la Tradition nous situe en continuité avec le passé, l'attente eschatologique nous ouvre à l'avenir de Dieu. Chaque Église doit lutter contre la tentation de considérer comme absolu ce qu'elle réalise et donc de se célébrer elle-même ou bien de s'abandonner à la tristesse. Mais le temps appartient à Dieu, et tout ce qui se réalise ne s'identifie jamais avec la plénitude du Royaume, qui est toujours un don gratuit. Le Seigneur Jésus est venu mourir pour nous et il est ressuscité d'entre les morts, tandis que la création, sauvée en espérance, gémit encore dans les douleurs de l'enfantement (Cf. Rm 8,22) ; le Seigneur lui-même reviendra pour remettre le cosmos au Père (Cf. 1 Co 15,28). C'est ce retour que l'Église invoque, et le moine et le religieux en sont les témoins privilégiés. L'Orient exprime de façon vivante les réalités de la tradition et de l'attente. En particulier, sa liturgie tout entière est mémorial du salut et invocation du retour du Seigneur. Et si la Tradition enseigne aux Églises la fidélité à ce qui les a fait naître, l'attente eschatologique les pousse à être ce qu'elles ne sont pas encore en plénitude et que le Seigneur veut qu'elles deviennent, et donc à continuellement chercher de nouvelles voies de fidélité, vainquant le pessimisme, projetées qu'elles sont vers l'espérance de Dieu qui ne déçoit jamais ».

3.4.5.6 La Dame de tous les peuples à Amsterdam

De l’ouvrage « Les messages de la Dame de tous les peuples », par Ida Peerdeman, témoin des apparitions :

- extrait du 4 ième message donné le 29 août 1945, page 27 :

Une nouvelle guerre

« Elle montre ensuite une nouvelle guerre, une guerre bien étrange (1) cependant, bien plus tard, et qui causera de grandes calamités ».

(1) Note de l’éditeur : « La voyante l’a identifiée plus tard avec la guerre du Golfe de 1991, qui fut courte mais dévastatrice. À cette époque-là, elle n’avait, bien sûr, aucune idée de l’usage des missiles. C’est pourquoi elle la qualifia d’ "étrange" ».

- extrait du 7 ième message donné le 7 février 1946, pages 34 et 35 :

Conflits et calamités

« Elle me fait voir ensuite Rome ; je vois très clairement tourner le Vatican. On dirait que la Dame, à présent, me fait signe du doigt pour que je m’approche ; elle dit : "Viens. Regarde bien ça ! " Elle lève alors trois doigts puis toute la main, c’est-à-dire les cinq doigts. Elle refait ce geste à plusieurs reprises devant moi. "Regarde bien et écoute", dit-elle. "L’Est contre l’Ouest". J’entends ensuite la Dame répéter : "Fais attention, Europe !". Tout d’un coup, voici l’Angleterre. La Dame fait un mouvement comme si elle descendait une marche ; on dirait qu’elle pose le pied sur l’Angleterre. J’observe bien : je vois la Dame joindre les mains. Elle donne alors un nouvel avertissement. Je l’entends dire : « Malheur à toi, Angleterre ! ». De nouveau, la Dame me fait signe de bien regarder. Alors, tout d’un coup, je vois une nouvelle fois Rome et le pape. Assis, le pape tient en main un livre ouvert qu’il me fait voir. Je n’arrive pas à voir de quel genre de livre il s’agit. Le pape tourne ensuite ce livre dans tous les sens. J’entends la Dame dire : "Mais il y a là beaucoup à changer".       Et elle indique l’endroit où est le pape. Très grave, elle secoue la tête de droite à gauche.   De nouveau, la Dame lève les trois doigts puis les cinq doigts. Une sensation de confusion me saisit ; j’entends la Dame dire : « De nouvelles calamités vont s’abattre sur le monde ».

- extrait du 8 ième message donné le 25 février 1946, page 37 :

Calamité sur calamité

« Après cela, une force m’oblige à dire : "Calamité sur calamité, des calamités naturelles". Je vois ensuite le mot "Faim", qui est écrit, et le mot "Chaos Politique". La Dame dit : "Ce n’est pas seulement pour ton pays, mais c’est sur le monde entier".
Je suis prise d’une terrible douleur et dis : "C’est encore une période d’oppression et de peine qui s’étend encore sur le monde". Je vois ensuite écrit le mot « Désespéré ». Je me trouve soudain entourée de lumière et je vois la Dame comme si elle descendait. Elle m’indique les trois mots : "Vérité", "Foi" et "Amour". La Dame sourit et me dit : "Mais il va falloir apprendre beaucoup de choses" ».

- extrait du 10 ième message donné le 9 juin 1946 (Pentecôte), pages 40 et 41 :

Une nouvelle calamité

« Je vois ensuite, tout d’un coup, que la Dame a fait un pas de côté. Une image très désagréable se présente alors à moi. De l’autre côté, il y a comme des démons qui se précipitent vers moi, formes qui voltigent pêle-mêle et qui ont des cornes sur la tête, de drôles de pattes et des visages affreux. J’entends alors la Dame dire : "Je vous prédis une grande, une nouvelle calamité sur le monde". La Dame dit ces mots avec beaucoup de tristesse et pour mettre en garde. Elle dit ensuite : "Si seulement les hommes voulaient écouter… ". Et elle ne cesse de faire non de la tête. Je vois ensuite défiler une brève période et j’entends : "Pendant un court laps de temps, ça va apparemment bien". Je vois ensuite le globe terrestre ; la Dame le montre du doigt. Je vois de vives lumières et de vifs rayons ; on dirait que le globe éclate de toutes parts. Puis, la Dame montre le ciel. Elle se tient à ma droite, c’est à dire côté ouest, et elle montre l’Est. Je vois un grand nombre d’étoiles dans le ciel et la Dame dit : « C’est de là que ça vient ».

- extrait du 11 ième message donné le 4 janvier 1947, page 41 :

Menace sur le monde

« Je vois la Dame debout. Elle dit : "Qu’ils cherchent donc un appui dans le vrai ! ".
Elle me fait toucher le monde comme si je passais la main dessus et j’en ressens une épouvantable douleur. La Dame dit : "Ça, c’est le monde actuel". Je passe de nouveau la main dessus. Je vois alors une image du monde tel qu’il m’est familier. Puis, l’image change et d’un seul coup, c’est devenu un monde totalement différent. La Dame dit : "Ça, c’est le monde futur ; il est très dur. Le monde va s’autodétruire". La Dame dit ces derniers mots avec tristesse et comme si elle voulait avertir les gens : si vous continuez ainsi, le monde va s’autodétruire ».

- extrait du 13 ième message donné le 7 décembre 1947, page 44 :

L’Europe sous les flots

« Je vois ensuite de gros nuages épais s’accumuler sur l’Europe et, juste en dessous, de grandes vagues déferler sur l’Europe. Puis je vois la Dame éclairée par une lumière crue. Elle est vêtue de blanc. Elle a les mains grandes ouvertes et il en sort un dense faisceau de rayons lumineux. Une force me commande de tenir ma main en l’air, et j’ai l’impression que ce faisceau la touche. Ça me brûle et ça me picote. La Dame me sourit et, désignant ma main, elle fait oui de la tête. J’ignore ce que cela signifie. Alors, le visage de la Dame s’assombrit et elle a l’air très triste. Portant mon attention sur les gros nuages et les grosses vagues, elle    dit : "Il va d’abord leur falloir périr par ces flots, et seulement après…". Ces paroles apparaissent alors sous mes yeux, écrites. Le mot « après » est suivi de plusieurs petits points comme si d’autres paroles devaient suivre qui doivent toutefois rester secrètes. Puis le visage de la Dame s’éclaire, et je vois l’eau s’élever comme de la vapeur. On dirait que le soleil perce brièvement cette vapeur. La Dame porte de nouveau mon attention sur la Terre et je constate que tout s’est dégagé. Je vois à présent partout des ossements humains, des morceaux de crânes, des parties d’os des bras et des jambes. C’est un spectacle affreux. J’entends la Dame qui dit : « C’est cela, la perdition. Mettez-vous donc à l’œuvre, mettez vous donc à l’œuvre ! ».

- extraits du 14 ième message donné le 26 décembre 1947, pages 45 à 47 :

Le monde déchiré

« Soudain, je vois une lumière crue et je sens une douleur m’envahir la main ; c’est comme un faisceau de rayons lumineux. Je vois la Dame et elle dit : "Des calamités vont survenir et s’étendre du Nord jusqu’au Sud et du Sud jusqu’à l’Ouest et de l’Ouest jusqu’à l’Est".
Je vois à présent une coupole ronde. Je comprends intérieurement que c’est une coupole à Jérusalem. J’entends à présent : "À cause de Jérusalem et près de Jérusalem, de dures batailles vont être livrées". Tout à coup, je vois distinctement Le Caire et j’en éprouve un sentiment étrange. Je vois ensuite toutes sortes de peuples orientaux : des Perses, des Arabes, etc. La Dame dit : "Le monde sera autant dire déchiré en deux". À présent, je vois devant moi le monde, puis apparaît une grande fissure sinueuse ; le monde se lézarde. Au-dessus de ce monde, il y a de lourds nuages. J’entends la Dame qui dit : « Il va y avoir beaucoup de souffrances et de misère ». Je vois alors des localités en Orient avec des maisons aux toits blancs ».

La croix

« Je sens quelque chose de lourd dans la main. En la regardant, je vois apparaître une croix. Une force me pousse à la poser. Cette croix est lourde et elle vacille de tous les côtés, dans un sens et dans l’autre, de gauche à droite et d’avant en arrière. À un moment donné, on dirait qu’elle va tomber en avant mais elle se redresse ; j’ai l’impression qu’elle est maintenant plus légère et tient solidement en terre. Il me faut alors regarder le sol : des ossements et des casques gisent au pied de la croix. Je reçois alors une grande clef dans la main. Une force me pousse à la laisser tomber aussitôt. Elle tombe parmi les ossements et les casques. Je vois alors passer des rangs de jeunes hommes devant moi. Ce sont des militaires.    J’entends la voix qui dit : « Qu’attendez-vous pour prêter secours à nos jeunes, un secours spirituel ? ». Je vois ensuite se dresser des tombes blanches, plein de petites croix blanches. Puis j’ai des douleurs dans la main et je vois côte à côte, l’Amérique et l’Europe.    Je vois alors écrit : « Guerre économique, Boycott, Devises, Calamités ».

Le cadran solaire

« Je vois à présent différentes formes passer très vite, pêle-mêle. La première que j’arrive à distinguer, ce sont des flambeaux qui projettent de la lumière dans trois directions : Ouest, Nord et Est. Je distingue ensuite des rayures bleues et blanches qui se mélangent puis des étoiles ; ça ressemble à des drapeaux. Suivent la faucille et le marteau ; mais le marteau se détache de la faucille et tout cela se met à voltiger dans tous les sens. Je vois encore un croissant de lune et un soleil. Ces drapeaux aussi traversent les images précédentes. Pour finir, arrive un genre d’antilope avec de grandes cornes rabattues vers l’arrière. Ça me semble être un springbok (1). L’antilope fait de gigantesques bonds par-dessus tout cela. Tandis que tout est en train de tourner en tous sens, un cercle apparaît à gauche, dans lequel tourne le globe. Puis, tout à coup, je vois un grand cadran solaire. J’entends la Dame dire :  « Le cadran solaire est tourné ».

(1) Note de l’éditeur : « Un des symboles de l’Afrique du Sud ».

Des inventions diaboliques

« Une image très curieuse se présente alors à moi. Une force me pousse à regarder le ciel ; c’est comme si on tirait quelque chose en l’air. Ça me frôle en passant à une telle vitesse que j’arrive à peine à voir ce que c’est. Ça a la forme d’un cigare ou d’une torpille et la couleur de l’aluminium. Tout à coup, je vois quelque chose qui s’en détache par l’arrière.
Je tâte de la main devant moi et différentes sensations horribles m’envahissent. D’abord un engourdissement total ; je vis et, en même temps, je ne vis pas. Je vois alors devant moi d’épouvantables images d’êtres humains. Je vois des visages, de larges visages recouverts d’ulcères affreux, une sorte de lèpre. J’éprouve ensuite de terribles maladies mortelles : le choléra, la lèpre, tout ce que ces gens ont à subir. Alors que tout ça a disparu, je vois flotter de minuscules choses noires autour de moi. J’essaie de sentir ce que c’est, mais je n’y parviens pas ; cela me semble une matière très fine. Mes yeux ne distinguent pas ce que c’est. C’est comme si je devais regarder à travers quelque chose et, en contrebas, je vois à présent de magnifiques champs blancs. Sur ces champs, je vois ces mêmes petites choses noires, mais grossies et comme vivantes. Je ne sais comment l’expliquer. Je demande à la Dame :    "Est-ce que ce sont des bacilles ? ". Avec beaucoup de gravité, elle répond : "C’est diabolique". Je sens alors mon visage enfler ainsi que tout mon corps. J’ai l’impression que mon visage grossit énormément, que tout se raidit et est boursouflé. Je ne peux pas bouger. J’entends la Dame dire : "Et c’est ce qu’ils sont en train d’inventer", puis, tout doucement : "le Russe, mais les autres aussi". Elle ajoute énergiquement : "Peuples, vous êtes      prévenus" ! Puis la Dame disparaît ».

- extraits du 16 ième message donné le 7 mai 1949, pages 51 et 52 :

Duel et corruption

« La Dame dit : "Un grand duel va alors survenir dans le monde". Et je vois deux puissances qui s’opposent. Soudain, je vois un champ de blé dont les épis ondulent, vont et viennent lentement. J’entends alors la Dame dire à deux reprises : "Corruption". Elle ajoute : "Tout ce que fera la Russie, ce ne sera qu’apparence. On va assister à une entière révolution". Je vois alors la terre ; on dirait qu’elle fait une demi-révolution autour de son axe. La Dame ajoute : "La nature change elle aussi". J’entends : "Le Christ n’est plus". Je cherche partout autour de moi et j’entends : "Réalisme, un esprit de réalisme". Et je vois pour ainsi dire cet esprit ».

Un monde divisé

« Je vois ensuite, devant moi, l’Europe et, à côté, l’Amérique. Je me vois comme en train de prendre une poignée de quelque chose dans le centre de l’Amérique du Nord et de le répandre sur l’Europe. J’ignore ce que c’est. Je vois ensuite dans le lointain plein de peuples d’Orient. "Eux, il va les réveiller", dit la Dame. Cette scène, je la vois de très loin. Apparaît alors une tête de mort et j’entends la Dame qui dit : "Une grande calamité va survenir. Ils seront abasourdis de l’apprendre. Les mers de l’Est débordent ; ça ne se voit pas". Il me faut à présent tracer une ligne allant du Nord à l’Ouest, une ligne inclinée vers le bas. Je ne sais pas ce que cela signifie. La Dame dit ensuite : "Ils recherchent la paix, mais on ne saurait la trouver". Et sur ces mots, la Dame disparaît ».

- extraits du 17 ième message donné le 1er octobre 1949, pages 53 et 54 :

Combat dans les Balkans. L’Angleterre

« Soudain, je vois les Balkans. Il y a une bataille ; une nouvelle fois, ils se combattent. La Dame dit: "Mon enfant, un combat acharné va s’engager. Nous ne sommes pas encore au bout de ce combat. Des calamités de nature économique vont se produire. L’Empire d’Angleterre chancelle". Je vois maintenant la couronne d’Angleterre ; une corde y est attachée. On tire de tous côtés sur la couronne pour la maintenir en équilibre au-dessus de ce pays. Je vois ensuite le pape et un patriarche ».

La Russie

« La Dame dit ensuite : "Viens avec moi en Russie". Je vois à présent la Russie. La Dame m’emmène dans des immeubles de verre, également dans des sous-sols où travaillent toutes sortes de gens. On dirait des Allemands, des Français et des Polonais mais d’autres aussi. Je les entends parler en différentes langues. Il me semble que c’est au fond de la Russie, quelque part dans une vaste étendue inhabitée du nord. La Dame dit : "Des substances chimiques, voilà ce qu’ils sont en train de produire. Amérique, tu es prévenue ! Interviens donc ! Interviens donc ! Ce ne sont pas seulement des vies humaines qui sont en jeu, mais de plus hautes puissances. Ramenez donc la foi dans le monde. Mais les croyants…".
Et la Dame secoue la tête de droite à gauche : "Conformez-vous donc à elle : la Charité. L’Amour, n’est-ce pas le premier commandement ? La Justice vient juste après" ».

Les Pays du Danube

« À présent, j’ai pour ainsi dire l’impression de descendre le Danube avec la Dame. Elle porte mon attention sur ce qui nous entoure et dit : "Il faut œuvrer ici, il faut œuvrer là".
Elle fait un geste du bras de gauche à droite. « Il doit retourner à Dieu. Le peuple est mûr pour cela. Les dirigeants ne le veulent cependant pas ». Et soudain, la Dame a disparu ».

- extrait du 18 ième message donné le 19 novembre 1949, page 54 :

L’Italie et l’Allemagne

« Revoilà la Dame. Elle me montre l’Italie et dit : "Là, il faut qu’on œuvre en haut lieu. Les paroles seules ne donnent aucun résultat. Des actes ! ». C’est alors comme si la basilique Saint-Pierre vacillait. La Dame dit : "En Italie, il faut œuvrer davantage contre le communisme. Mettez donc en garde contre l’Allemagne et l’Italie. On peut encore retourner la situation. Je le dis ici afin que tu le transmettes, afin qu’ils œuvrent contre la corruption de l’Allemagne. Les personnes sont bonnes mais les circonstances les induisent en erreur. Nous devons y ramener la croix et la planter au milieu. Il leur faut commencer par réveiller la foi et la ramener au sein de la jeunesse. Si on n’œuvre pas fortement en Italie, elle périra. Il faut réveiller les plus petits d’entre les miens" ».

- extrait du 20 ième message donné le 16 décembre 1949, page 59 :

Période de combats et de calamités

« Elle me fait ensuite lire un tableau sur lequel est écrit : "50 - 51 - 53" et elle dit : "Cette période verra un combat et des catastrophes". Elle étend alors une main protectrice au-dessus de la coupole et met l’autre devant ses yeux. Je ressens une affreuse douleur qui me brûle la main. Je dis : « C’est insupportable ! » La Dame dit alors avec autorité : "Cet esprit va continuellement essayer de s’infiltrer sous plein de formes, lentement, subtilement. Cela va s’infiltrer si subtilement que les peuples ne les reconnaîtront pas. Une nouvelle fois, je t’avertis de transmettre cela" ».

- extraits du 23 ième message donné le 15 août 1950 (Assomption), pages 65 et 67 :

L’Est et l’Ouest

« La Dame semble ensuite descendre une marche. Elle dit : "Viens". On dirait que nous arrivons maintenant sur un grand plateau. Nous nous arrêtons au milieu. La Dame dit alors : "Tu vois ça ?". Elle fait un geste allant de l’Est à l’Ouest. Puis elle étend les bras en grand ; j’ai l’impression qu’elle place, sur ce plateau, deux murs l’un en face de l’autre. Elle prolonge les murs sur une longue distance. Soudain, la Dame se trouve autant dire au-dessus. Elle me dit : « Ce n’est rien ». Et elle montre d’un geste l’Est et l’Ouest. Elle étend alors les mains et ferme le poing, d’abord le droit puis le gauche. Elle dit ensuite : « Écoute bien le nombre de fois que je frappe ; tu vas le faire toi aussi ». Je serre les poings avec elle, et la Dame compte à voix haute pendant que nous faisons s’entrechoquer nos poings l’un contre l’autre. "Trois fois", dit la Dame. "La moitié d’entre eux, c’est l’Est". Je vois alors les Balkans et la Grèce entourés d’une grande chaîne, de même que l’Allemagne de l’Est. On dirait que la Dame attache ces pays en serrant fort sur la chaîne. Je vois qu’une partie est restée libre. À l’arrière-plan, je vois quelqu’un qui est assis, la tête appuyée sur la main. La voix me dit : "Les travailleurs et les penseurs de la destruction du monde" ».

La Corée

« Cette image s’efface à son tour et je vois écrit : "51 53". La Dame me fait voir cela. Je reçois tout d’un coup quelque chose dans la main. C’est comme si je devais l’attraper en l’air. Ça arrive de très haut. J’entends la voix qui dit : « Des météores. Prêtes-y attention ». Puis, la Dame dit : "Viens !". Nous continuons. La Dame dit : "Le combat en Corée est trompeur et le début de grands malheurs". Je vois ensuite qu’on établit, par intervalles, des délimitations. Puis, je vois quelqu’un, assis, la tête appuyée sur la main, plongé dans ses pensées. Je comprends intérieurement que c’est un chef d’État russe. Staline ou Lénine me semble-t-il. J’entends subitement une voix près de moi : "Je vous ai mis en garde contre ce danger".  Je vois ensuite l’hémisphère du globe et je dois regarder par-delà. Tout en en tenant dans la main pour ainsi dire le coin gauche, il me faut dire : "Là, je vois très loin et je le tiens bien". Il me faut alors descendre de l’hémisphère en obliquant vers la droite et tracer plus loin une ligne droite. Une terrible angoisse s’empare alors de moi ».

- extrait du 24 ième message donné le 16 novembre 1950, page 71 :

Troubles sur le monde

« Puis, elle dit : "De grands troubles viennent sur le monde. Les Russes n’en restent pas là. C’est pourquoi je dis : je suis la Dame de tous les Peuples". En disant cela, elle met très fortement l’accent sur "tous" ».

- extrait du 37 ième message donné le 15 novembre 1951, page 104 :

L’image va précéder le dogme

« Cette image va précéder le dogme, une fois encore : va précéder ! Porte cette image dans le monde. Et à présent, je ne parle pas seulement pour ton pays, mais à propos du monde entier. Ce monde est en état de corruption. Le monde subit calamité sur calamité. Le monde court à la ruine et est en ruine sur le plan économique et matériel. Il y aura des guerres tant qu’aucune aide ne viendra du vrai Esprit. Ramène les gens à la croix ».

- extrait du 45 ième message donné le 20 mars 1953, pages 128 et 131 :

Les prédictions de la Dame

« La Dame marque de nouveau une longue pause, le regard perdu dans le lointain. Puis, elle dit : "Pour prouver que je suis la Dame de tous les Peuples, j’ai dit : de grandes puissances seront déchues ; une lutte politico-économique va survenir ; méfiez-vous des faux prophètes ; faites attention aux météores ; des catastrophes vont se produire ; des catastrophes naturelles vont se produire ; nous sommes à la veille de grandes décisions ; nous sommes à la veille d’une lourde pression" ».

- extrait du 47 ième message donné le 11 octobre 1953, page 135 :

Corruption, calamités et guerre

« Je vois la Dame debout. Elle dit : "Marie, la Dame de tous les Peuples, est envoyée aujourd’hui pour mettre en garde une fois de plus le monde, l’Église de Rome et tous les peuples contre la corruption, les calamités et la guerre. Le monde vit dans la corruption. Il y aura d’autres calamités. Les peuples vivent encore en guerre" ».

3.4.5.7 La Vierge des Douleurs et Notre Seigneur Jésus à l’Escorial

- extrait du message donné le 1er juin 1985 (sources : http://jesusmarie.free.fr/) :

« Ma fille, prie et fais prier. Cette recommandation est très importante. Dis qu'on prie et fasse prier : l'humanité a perdu la foi. Réfugiez-vous en ma protection et Je vous protègerai.
Mes enfants, vous serez protégés par mon cœur immaculé, je suis Mère de la Grâce, de l’Amour, de la miséricorde ; venez à mon cœur car il sera votre refuge. La Justice de Dieu le Père pèse sur la Terre. Les hommes seront lavés dans leurs propres péchés, dans leur propre sang. Comme au temps du Déluge, ils ont abandonné le chemin du Ciel et ont introduit l'esprit de Satan dans leurs cœurs. La Justice de Dieu pèse sur toute la Terre.  Avec leurs crimes atroces, à cause de leurs péchés d'impureté, les hommes sont lavés de leur propre péché par leur propre sang. C'est ainsi que la Justice de Dieu permet des crimes atroces, de grandes tempêtes, de grands tremblements de terre, de grandes catastrophes sur la terre car le péché des hommes a transpercé la voûte des cieux. Je vous demande donc le sacrifice et la pénitence pour sauver beaucoup d'âmes. Toi, ma fille Je te demande l'humilité pour pouvoir (langage inconnu à cet endroit) Comme Je te l'ai dit souvent, tu dois prêcher par ton exemple avec humilité. Ne te décourage pas, prie et fais beaucoup de sacrifices : le monde en a tant besoin. Mes enfants, vous êtes presque en train de vivre la fin des temps, aussi Je vous fais une importante recommandation : prier et faite prier le saint rosaire. Le saint rosaire peut faire éviter une grande guerre, une grande catastrophe et un grand crime. La prière, la pénitence, et le sacrifice peut tout faire éviter ».

- extrait du message donné le 5 octobre 1985 (sources : http://jesusmarie.free.fr/) :

« Voyez à quel point j'aime les âmes : pour les arracher à Satan, J'envoie de grandes purifications, de grands tremblements de terre, de grandes catastrophes, mais les hommes se révoltent contre Moi comme des fauves blessés. Ils ne savent pas que Je veux les sauver, Je les aime tellement les âmes que Je meurs chaque jour pour elles. Je vous demande l'humilité.  Savez-vous pourquoi existe la désunion ? C'est parce que vous abandonnez la prière ».

- extrait du message donné le 7 décembre 1985 (sources : http://jesusmarie.free.fr/) :

La Vierge des Douleurs : « Fais attention, ma fille, à ce que je vais te confier et révéler aux hommes. "Mon cœur est Douloureux, à cause de la grande ruine en laquelle va tomber l'humanité. La justice de Dieu est gravement offensée. Les hommes continuent leur vie d'obstinés dans le péché et la colère de Dieu va tomber d'un moment a l'autre. Le monde va être secoué par de grands tremblements de terre, de grandes catastrophes ; il y aura de grandes épidémies et la disette. De grands ouragans feront déborder les mers et les fleuves. Crie bien fort que les ministres du Seigneur appellent l'humanité a la pénitence et a la prière. Comme on ne tourne pas ses regards vers Dieu, il y aura aussi une grande guerre. (Amparo a une expression d'angoisse en entendant ces paroles). Les hommes savants élevés au pouvoir utiliseront des armes mortelles pour détruire de grandes nations : les unes seront balayées par des tremblements de terre, d'autres par les ouragans et d'autres seront victimes des guerres. Regarde, je supplie pour la protection du monde. Je suis en train de retenir le bras de mon fils. Tout cela devait arriver, mais lorsqu'il se trouve des âmes priant Dieu, Dieu empêche le châtiment. Dieu n'est pas un tyran, dieu est amour et miséricorde, mais les hommes se mettent dans le péché et vont vers l'abîme ».

Notre Seigneur Jésus : « Mes enfants, Je vous demande d'aller de village en village en publiant l'Evangile. Malheur à celui qui en enlève et y met ce qui n'y est pas. Beaucoup de mes pasteurs font ainsi, ôtant ce qui ne leur plait pas et ajoutant ce qui leur convient. Priez pour les consacrés, pour le Vicaire du Christ qui est en grand danger. Faites des sacrifices. Faites pénitence. Ne faites pas cas de ceux qui vous disent qu'il n'y a pas besoin de pénitence ni de prière pour se sauver, vous serez sauvés par la prière et a pénitence. Je ne suis pas un père tyran ou cruel. A celui qui vient à Moi, je pardonne, mais ce monde est cruel pour moi. Comme Sodome et Gomorrhe, comme avec le Déluge, cette planète va être détruite. Soyez prêts, je vous mènerai à la Terre Promise. Alors, Un seul sera votre Roi et votre Pasteur. Un seul vous fera connaître l'Evangile et vous le prêchera, sans erreurs, ni mensonges ».

- extrait du message donné le 2 août 1986 (sources : http://jesusmarie.free.fr/) :

La Vierge des Douleurs : « Mon Coeur est triste parce que le monde continue d'être rempli des péchés des hommes ; de grands malheurs viendront sur l'humanité. Ma fille, les catastrophes augmenteront: tremblements de terre, trombes d'eau qui couvriront presque le ciel et la terre, violents ouragans: les hommes trembleront mais beaucoup d'entre eux ne se repentiront pas ».

- extrait du message donné le 6 septembre 1986 (sources : http://jesusmarie.free.fr/) :

« Les hommes s'obstinent à fermer leurs oreilles à mes appels à la prière et au sacrifice. Ils ne se rendent pas compte qu'ils sont en train de vivre les derniers temps avec une fausse paix et dans peu de temps cette fausse paix se terminera. Je continue d'avertir, ma fille mais les cœurs demeurent endurcis.(…). Ne vous laissez pas tromper, car c'est le temps du précurseur de l'antéchrist, qui réunit de grandes armées d'anges du mal. Il est en train de marquer du sceau les fronts et les mains pour le jour final qui n'est pas très éloigné. "Ils" feront la guerre, mes enfants, mais faites bien attention : vous êtes en train de vivre la fin des temps et Satan est libre pour faire sa guerre ».

3.4.5.8 Notre-Dame du Très Saint Rosaire à Kérizinen

Voici l’intégralité du message de la 21 ième apparition donné le 6 mars 1949 (1 er dimanche de Carême), extrait de l’ouvrage « Kérizinen, messages du Christ et de la Sainte Vierge, 1938-1965 », page 35 :

« Je me tiens entre Dieu et vous, m'efforçant d'obtenir des délais à sa Justice et malgré cela, si les hommes ne se repentent et ne changent de vie, soufflera sur le Monde une affreuse tourmente, et c'est pourquoi si souvent de fois, J'interviens auprès de vous cherchant à recréer la liaison des hommes avec le Christ et par là, préserver l'humanité de la plus désastreuse des guerres, (1) car c'est le peuple de France que J'ai choisi pour renouer les liens brisés du Monde avec Dieu(2). La France, cette France qui m'est si chère, aujourd'hui menacée de guerre, de révolution, d'invasion, restera-t-elle sourde à mes demandes, à mes avertissements ? Pourtant combien Je voudrais la sauver, lui donner un redressement puis un essor sans précédent. Mais, si vous ne le voulez, comment pourrais-je l'opérer sans vous ? Votre sort ne dépend-il pas de votre liberté ? Je vous laisse un dernier espoir: qu'enfin l'on donne suite à mes demandes, que de ce lieu, vers moi, s'élèvent honneur, multiples et ferventes prières, et la France Je sauverai, la France des Russes Je garderai. Et, ces derniers, touchés d'un soudain rayonnement se joignent à une sagesse nouvelle du Monde ».

Notes de l’éditeur :

(1) : « Le 1er janvier 1980, à l'occasion de la 13 ième journée mondiale pour la paix, le Pape Jean-Paul II fit une homélie bouleversante en rappelant ce que seraient les conséquences d'une guerre nucléaire ».
(2) : « Consulter "La mission divine de la France" Marquis de la Franquerie, Ed, Saint-Michel ».

3.4.5.9 Notre Seigneur Jésus à Mgr Ottavio Michelini

De l’ouvrage « Confidences de Jésus à ses prêtres et à ses fidèles » :

- extrait du message donné le 12 janvier 1976, § 11 « Les péchés sociaux », pages 30 et 31 :

« L’humanité pèche aujourd’hui par le refus de Dieu. De son Cœur ouvert, suspendu à la croix, Jésus donne à l’humanité Son Eglise. Dès ce moment, nouveau plan de Satan et de ses légions contre le Corps mystique de Jésus. Satan veut sa destruction. Il s’est déjà leurré en tuant la Tête, maintenant il trame la destruction du Corps. Voilà la guerre d’usure qui se livre sans trêve depuis près de deux mille ans. L’Eglise ne répond pas toujours comme il le faut à cette lutte. Elle en a connu, en vingt siècles, des blessures douloureuses ! Aujourd’hui, Satan marque beaucoup de points en sa faveur. La bataille, la plus grande bataille, est en cours. La vision fragmentaire et irresponsable de la réalité, de la part d’un bon nombre de Pasteurs et de prêtres, a encouragé l’ennemi dans ses tenaces efforts pour détruire l’Eglise et son divin Fondateur. La bataille en cours, que seuls les inconscients ne remarquent pas, fera de plus en plus rage et provoquera de très nombreuses victimes parmi le clergé et les fidèles. Le monde, mais spécialement l’Europe, flambera, en une heure sans précédent. Heure de justice et aussi de miséricorde sera l’avènement d’un nouveau printemps de paix et de justice pour l’humanité et pour l’Eglise. Ma Mère et la vôtre écrasera pour la seconde fois la tête de Satan. L’athéisme disparaîtra du monde ».

- extrait du message donné le 1 décembre 1977, § 119 « Mon Eglise maîtresse et guide de tous les peuples », page 244 et 245 :

« L’action d’hommes corrompus et dégénérés, rompus à toute scélératesse, aveugles comme leur maître Satan au point de vouloir se substituer à Dieu, croyant pouvoir détruire ses Lois éternelles, s’arrogeant le droit qui n’appartient qu’à Dieu et à nul autre au monde de disposer de la vie et de la mort […] ces hommes instruments directs de Satan, suprême et irréductible corrupteur, seront balayés comme poussière au vent, à l’heure qui inexorablement s’approche. Alors, on comprendra que Dieu existe vraiment et qu’il est terrible d’encourir à sa colère. Ils ont violé d’une façon sacrilège mes Lois, mes Commandements ; ils ont profané mon Eglise ; ils ont rendu l’air irrespirable par leur puanteur infernale. Mais le feu du ciel tombera sur la terre et effacera tout signe de la folie humaine ; il ne restera pas, par les villes et les nations, pierre sur pierre, jusqu’à ce que soit apaisée la colère terrible de Dieu ».

3.4.5.10 La Très Sainte Vierge Marie à Don Stefano Gobbi

Du recueil « Aux prêtres, les fils de prédilection de la Vierge » :

- extrait du message n° 431 « La tâche que Je t’ai confiée » donné le 8 septembre 1990 (nativité de la Bienheureuse Vierge Marie), pages 625 et 626 :

« j) […] Votre souffrance est comme celle d’une maman qui donne le jour à son enfant. En effet, l’immense douleur de ces derniers temps prépare la naissance d’une ère nouvelle, de temps nouveaux, où Jésus viendra dans la splendeur de sa Gloire et instaurera son Règne dans le monde. Alors toute la création libérée de l’esclavage du péché et de la mort, connaîtra la splendeur d’un second Paradis terrestre, où Dieu demeurera avec vous, essuiera toute larme ; il n’y aura plus ni de jour ni de nuit, parce que les choses d’avant sont passées et que votre lumière sera celle de l’Agneau et de la nouvelle Jérusalem descendue du Ciel sur la terre, parée comme une épouse pour son époux ».

3.4.5.11 Notre Seigneur Jésus à Vassula Ryden

- extrait du message donné le 25 août 1988, cahier 27, pages 202 et 203 du tome 2 :

« Ma fille, aie Ma Paix et sois désireuse et avide de Me recevoir. Je vous le dis très solennellement : Les heures fuient, se dissolvant comme des ombres et déjà vous vivez dans les premiers signes de Mon Retour ; déjà, les premières douleurs de l'enfantement ont débuté, mais, comme la Folie, Ma Création s'en moque, rejetant Mes premiers signes ; ils refusent de croire que les douleurs de l'enfantement ont déjà commencé ! Aussi, dévoue-toi à Moi, Mon enfant, et nourris-toi de Moi. Je veillerai à ce que tu ne manques de rien. Ne regarde ni à gauche ni à droite, viens droit à Moi ».

- extrait du message donné le 6 septembre 1989, cahier 36, pages 139 du tome 3 :

« Mais, en vos jours, les gens sont centrés sur eux-mêmes, irréligieux, sans coeur, préférant leur propre plaisir à Dieu ; mais les jours fuient et bientôt toute cette méchanceté trouvera sa fin, balayée et purifiée par Mon Feu d'Amour. Alors courage, petite, des épreuves il y en aura toujours, mais Ma Force te soutiendra toujours. Bientôt vous verrez Mon Ciel Nouveau et vous vivrez sur une Terre Nouvelle, car Ma promesse s'accomplira bientôt et un renouvellement de Mon Eglise se prépare. Déjà vous êtes en train de vivre le commencement des douleurs de sa naissance, aussi courage, Mes bien-aimés, vous qui portez Mon Nom et qui êtes Ma descendance. Ne désespérez pas, Ma Parole est en train de s'accomplir. J'ai dit que Je-serai-avec-vous et que Je vivrai parmi vous. Vous mangerez directement de Moi et Je vous offrirai l'eau du Puits de la Vie, gratuite pour quiconque d'entre vous a soif ».

- extrait du message donné le 6 décembre 1989, cahier 39, pages 208 du tome 3 :

« Pénètre maintenant dans Mon troisième Mystère, quand Mon Saint Esprit est descendu comme des langues de Feu. Prie pour la Pentecôte à venir. Déjà votre génération sent les douleurs de Sa naissance. La nuit est presque passée, l'aube va bientôt paraître, et lorsqu'elle le fera, le mal qui rôde à son aise dans la nuit, fuira au point du jour. Oui, en vérité, Mon Esprit de Grâce sera déversé sur toute l'humanité et votre génération sera nourrie directement par Moi. Vous serez instruits et guidés par Moi, et même Mes saints et Mes anges d'En Haut vous rencontreront à chaque coin de rue. Je déverserai sur vous Mon Pain, réjouissez-vous et soyez heureux ! Moi le Seigneur Je suis la Lumière du monde. Que ceux qui ont des oreilles entendent ! Courage ! L'aube est bientôt là. Allons, médite... »

- extrait du message donné le 24 décembre 1989, cahier 39, pages 222 et 223 du tome 3 :

« Une paix universelle s'en vient bientôt, la Paix est sur le point de naître. Prie pour cette naissance de Paix et d'Amour. Aujourd'hui, la terre ressent les premières douleurs de l'enfantement. Ce sont, Ma bien-aimée, Mes premiers signes d'Amour ».

- extrait du message donné le 22 avril 1990, cahier 42, pages 282 et 283 du tome 3 :

« La paix soit avec toi. Je te dis en vérité que les jours s'en viennent où Mon Règne sur terre sera comme il est au Ciel. Vous ne resterez pas divisés longtemps encore sous ces cieux. Bientôt vous serez tous un et l'Amour demeurera parmi vous. C'est Ma Promesse mais, Mes bien-aimés, ce renouveau n'arrivera pas sans tribulations. Comme toute naissance, ce renouveau aura aussi ses douleurs d'enfantement, mais les douleurs seront rapidement surmontées par la joie. Je répands Mon Esprit sur toi, génération, pour arroser ton désert et transformer en rivières ton sol aride. Oui ! J'arroserai ton désert et Je le transformerai en un jardin. Finalement tu verras la force de Mes Paroles et la splendeur de Ma Beauté. J'ai l'intention de vous ramener tous à la divinité, l'un après l'autre. Je suis votre Espérance, Je suis votre Refuge, Je suis votre Consolateur. Tout-Puissant Je Suis ».

- extrait du message donné le 7 février 1991, cahier 49, pages 105 du tome 4 :

« Mais voyez : le début des douleurs a commencé ; le début de vos souffrances d'enfantement aussi. Vous êtes témoins, puisque vous êtes devenus croyants, que ce que vous lisez dans les Ecritures est en train de devenir réalité : l'effusion de Mon Esprit, en ces derniers jours d'obscurité est en train d'être déversée à profusion sur l'humanité ».

- extrait du message donné le 24 octobre 1991, cahier 55, pages 67 et 68 du supplément 1 :

« Maintenant, Mon enfant, la terre est enceinte et en plein enfantement, criant très fort dans les douleurs. Mais l'attente est très bientôt terminée. Je souffle déjà sur toi, création, vous ravivant l'un après l'autre, vous purifiant tous. Aussi, si quelqu'un élève une objection, ce n'est pas contre toi qu'il objecte, mais contre Moi, Moi qui t'ai donné Mon Saint Esprit de Vérité. Et s'ils ont recrucifié quelqu'un, entre les deux cités aux noms symboliques de Sodome et Egypte, c'est Ma Parole qu'ils ont recrucifiée. Mais après trois jours et demi [Ap 11,11 ; nombre symbolique], Mes Deux Lampes émettront la plus éclatante Lumière, parce qu'elle proviendra de l'éclat qui entoure l'Esprit. Aussi, garde espoir, Mon enfant. La promesse de Mon Saint Esprit est pour votre temps. Vous faites partie de Ma Maisonnée. Ecclesia revivra ».

- extrait du message donné le 28 décembre 1993, cahier 70, page 51 du supplément 6 :

« Je viendrai dans ton camp (1) ; Je viendrai rencontrer Mes prémices ; Je viendrai à Mon peuple qui n'a pas échangé Ma Gloire contre ce qui n'a aucun pouvoir (2) ; Je viendrai vers les saints qui se sont montrés constants et qui ont gardé leur foi(3). Veille à ce que nul ne te trompe, parce que beaucoup refuseront de croire que les douleurs de l'enfantement ont commencé et en sont déjà à leur stade terminal ; maintenant, ces douleurs d'enfantement vont encore croître car Mon Règne sur terre est à portée de main ».

Notes :

(1) : « Cf. 1 Sm 4,7 : "Dieu est venu dans leur camp". Dieu entend par là qu'Il sera présent et sera avec moi. Notre âme peut devenir le camp où habite Dieu ; nous pouvons également devenir Son Trône ».
(2) : « Allusion à l'image de la bête (Ap 13,14) ».
(3) : « Ap 13,10 ».

- extrait du message donné le 10 mai 1995, cahier 78, pages 47 et 48 du supplément 9 :

« Ma fille, la désolation s’en vient, la désolation est bien en route vers Mon sanctuaire ; ces ténèbres de l’iniquité que je vous ai prédites, les trois ans et demi sont déjà sur vous ; cette heure est déjà arrivée sur vous depuis le début de ce printemps. Ta génération est entrée dans le début des douleurs et des épreuves, ces terribles temps de l’iniquité, les temps de l’abomination et de la désolation, l’heure des ombres et de la Bête, les temps trois fois maudits par Satan, l’heure où il a juré de harceler Mes saints et Mes anges (1). Les temps sont arrivés où le malin va envoyer l'un des siens changer Ma Loi et les saisons. Il vous paraîtra alors que la Souveraineté et la Splendeur n'est plus autour de vous ; il paraîtra à Mes saints que Ma Cour n'est plus là pour ouvrir les livres (2) ; il vous semblera que Je vous ai abandonnés tous. Il vous paraîtra à tous que les deux Bêtes se sont avérées les plus fortes. Mais cela ne sera que pour peu de temps, jusqu'à Mon Retour. Je viendrai comme un voleur...Je viendrai sur vous soudainement pour briser le sceptre du mensonge, et la terre tremblera. D'un seul de Mes regards, Je secouerai la rébellion de chaque nation et, dans Mes Flammes, Je dissoudrai cette rébellion qui a amené sur vous, comme un fléau, cette Apostasie ».

Notes de l’éditeur : 

(1) : « ″Anges″ signifie ici ″messagers″ ».
(2) : « Symbolise la Justice de Dieu ».

3.4.5.12 Notre Seigneur Jésus à Françoise

Du tome 4 de l’œuvre « Jésus revient dans Sa Gloire » :

- extrait du message donné le 3 octobre 1999, page 42 :

« Une nouvelle ère se prépare, de Justice et de Paix. Mais comme toutes les naissances, l’enfantement est difficile. La douleur de la purification est là car vous avez donné beaucoup de pouvoir à Satan. Mais c’est Mon Règne dans les cœurs qui vient, et par là un royaume de Paix ».

Du tome 6 de l’œuvre « Messages de conversion des cœurs » :

- extrait du message donné le 16 juillet 2000, page 109 :

« […] Ce sont les douleurs de l’enfantement pour cette terre renouvelée que Je vous promets : aussi, elle est secouée violemment ».

3.4.5.13 Notre Seigneur Jésus et l’Apôtre Saint Jean à Jnsr

Du troisième fascicule des messages « depuis le Secret de Marie » :

- extrait du message « Saint Jean, votre frère » donné le 31 décembre 2004, pages 34 et 35 :

L’apôtre Saint Jean : « […] Le Monde est en train de renaître. Sa souffrance touche certaines parties de la planète plus que d’autres. Mais le corps n’est pas encore sorti des entrailles, c’est l’enfantement et les douleurs remuent tout le corps. Faites l’effort de croire que la vie de votre planète est en chacun de vous. Alors, unissez vos efforts pour que la Terre Nouvelle apparaisse avec sa beauté première : ce Paradis que les hommes ont abîmé, négligé, parce que non apprécié, non aimé à sa juste valeur, car c’est aussi la Terre de Dieu. Commencez par vous aimer les uns, les autres ; souffrez les uns pour les autres. Partagez toutes choses équitablement. Regardez votre frère avant de vous servir la plus belle part. Dieu est dans l’aumône. Tout est là : La Vérité de Dieu se trouve dans l’Amour. Aimez Dieu par-dessus tout ».

Du quatrième fascicule des « Messages depuis le Secret de Marie » :

- extrait du message « C’est le Temps des Nations » donné le 23 août 2005, page 67 :

Notre Seigneur Jésus : « Cette époque est la plus cruelle et la plus déconcertante de toutes les époques, mais elle est aussi la plus merveilleuse car elle annonce cette Ère de Paix tant attendue. C’est le calme après la tempête, la joie après le malheur. En un mot : Mon Retour Glorieux parmi les hommes de Bonne Volonté, ceux qui en leur cœur déjà M’attendent et qui savent Me donner le Nom de Jésus Sauveur du Monde. Ils M’espèrent en ces Temps de douleurs. Ces Temps développent la Douleur de toutes les douleurs, celle de l’Enfantement».

- extrait du message « Quel est le prix de votre Nouvelle Terre ? » donné le 3 septembre 2005, page 79 :

Notre Seigneur Jésus : « Dans la révolte des éléments, dans le mépris de l’Amour, se dessine votre propre Croix sur votre Terre martyrisée. Les Écritures vous ont avertis qu’à ce triste moment où vous êtes déjà arrivés, vous allez envier les morts qui sont dans l’Éternité Bienheureuse de Dieu. Votre Souffrance devient salvatrice, votre Croix c’est ce monde où vous êtes encore cloués, ne faisant qu’un seul corps Victime expiatoire, comme votre Sauveur. Un corps unique formé de tous les corps réunis. La Prière que Je fis à Mon Père est en train de s’accomplir :
"Qu’ils n’en fassent qu’Un", dans la Souffrance (Jn 17,21) : "Afin que tous soient un, comme Toi, Père, Tu es en Moi et Moi en Toi, qu’eux aussi soient en Nous".

Ainsi Dieu, qui vous a ouvert la Porte du Ciel, vous aide aujourd’hui à recevoir votre Nouvelle Terre purifiée. Votre Croix de Souffrance en est la clé. Je suis Là avec vous tous, comme Je vous l’ai promis, jusqu’à la Fin des Temps pour vous accompagner dans Mon Amour, pour vous aider à mériter cette grande récompense, votre Terre Nouvelle.

Je vous ai obtenu le Ciel de Dieu pour l’Éternité. Tenez bon et priez Jésus et Marie, remerciez-Les. L’enfantement devient une grande douleur générale et, bientôt la Joie.

Voici que l’enfant, que Dieu confie à chacun d’entre vous, c’est votre Terre Nouvelle. Pour toute l’Humanité, c’est son berceau. Prenez-en bien soin, ouvrez vos bras, Je vous la donne belle et pure.

La souffrance conduit l’Espérance qui vient habiter votre Terre. Tout est Amour. M’aimez-vous ? Si vous M’aimez, vous surmonterez la Grande Épreuve. Bénissez votre Dieu qui vous bénit ».