4.4 La splendeur renouvelée de l’Eucharistie

4.4.1 Fondement biblique

Mt 26,26-29 :

« 26 Or, tandis qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain, le bénit, le rompit et le donna aux disciples en disant : "Prenez, mangez, ceci est mon corps." 27 Puis, prenant une coupe, il rendit grâces et la leur donna en disant : "Buvez-en tous ; 28 car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui va être répandu pour une multitude en rémission des péchés. 29 Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce produit de la vigne jusqu'au jour où je le boirai avec vous, nouveau, dans le Royaume de mon Père" ».

4.4.2 Catéchisme de l’Eglise Catholique

§ 671 : « Déjà présent dans son Eglise, le Règne du Christ n'est cependant pas encore achevé "avec puissance et grande gloire" (Lc 21,27 Cf.Mt 25,31) par l'avènement du Roi sur la terre. Ce Règne est encore attaqué par les puissances mauvaises (Cf. 2 Th 2,7) même si elles ont été déjà vaincues à la base par la Pâque du Christ. Jusqu'à ce que tout lui ai été soumis (Cf. 1 Co 15,28), "jusqu'à l'heure où seront réalisés les nouveaux cieux et la nouvelle terre où la justice habite, l'Eglise en pèlerinage porte dans ses sacrements et ses institutions, qui relèvent de ce temps, la figure du siècle qui passe; elle vit elle-même parmi les créatures qui gémissent présentement encore dans les douleurs de l'enfantement et attendent la manifestation des fils de Dieu" (LG 48). Pour cette raison les chrétiens prient, surtout dans l'Eucharistie (Cf. 1 Co 11,26), pour hâter le retour du Christ (Cf. 2 P 3,11-12) en lui disant: "Viens, Seigneur" (1 Co 16,22; Ap 22,17; Ap 22,20) ».

§ 1403 : « Lors de la dernière cène, le Seigneur a lui-même tourné le regard de ses disciples vers l'accomplissement de la Pâque dans le royaume de Dieu : "Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce produit de la vigne jusqu'au jour où je boirai avec vous le vin nouveau dans le Royaume de mon Père" (Mt 26,29 Cf. Lc 22,18 ; Mc 14,25). Chaque fois que l'Eglise célèbre l'Eucharistie, elle se souvient de cette promesse et son regard se tourne vers "Celui qui vient" (Ap 1,4). Dans sa prière, elle appelle sa venue: "Maranatha" (1 Co 16,22), "Viens, Seigneur Jésus" (Ap 22,20), "Que ta grâce vienne et que ce monde passe!" (Didaché 10,6) ».

4.4.3 Benoît XVI

Lors de l’audience générale du 23 août 2006 intitulée « Jean, le Voyant de Patmos », le Saint Père Benoît XVI s’attachait particulièrement à nous présenter le livre de l’Apocalypse. Beaucoup de thèmes présentés au cours de l’étude y sont logiquement abordés, puisque nous sommes dans les temps où s’actualisent toutes les pages de l’Apocalypse.

En terminant son commentaire, il reprenait l’invocation finale « Viens, Seigneur Jésus ! »  (Cf. Ap 22,20)dont il dégagera trois principaux sens, en précisant notamment que c’est une « prière eucharistique, qui anticipe l’arrivée définitive du Christ », ce qui renvoi directement à la nouvelle et extraordinaire manière par laquelle Jésus se fera sentir par sa présence habituelle dans l’Eucharistie (Cf. ci-après § 4.4.7 La Sainte Vierge à Don Stefano Gobbi) :

« C'est précisément pour cela que Jean, le Voyant de Patmos, peut terminer son livre par une ultime aspiration, vibrant d'une attente fervente. Il invoque la venue définitive du Seigneur :  "Viens, Seigneur Jésus!" (Ap 22,20). C'est l'une des prières centrales de la chrétienté naissante, également traduite par saint Paul dans la langue araméenne : "Marana tha". Et cette prière, "Notre Seigneur, viens !" (1 Co 16,22), possède plusieurs dimensions. Naturellement, elle est tout d'abord l'attente de la victoire définitive du Seigneur, de la nouvelle Jérusalem, du Seigneur qui vient et qui transforme le monde. Mais, dans le même temps, elle est également une prière eucharistique : "Viens Jésus, maintenant!". Et Jésus vient, il anticipe son arrivée définitive. Ainsi, nous disons avec joie au même moment :  "Viens maintenant, et viens de manière définitive!". Cette prière possède également une troisième signification : "Tu es déjà venu, Seigneur ! Nous sommes certains de ta présence parmi nous. C'est pour nous une expérience joyeuse. Mais viens de manière définitive!". Et ainsi, avec saint Paul, avec le Voyant de Patmos, avec la chrétienté naissante, nous prions nous aussi : "Viens, Jésus! Viens, et transforme le monde ! Viens dès aujourd'hui et que la paix l'emporte !". Amen!

- extrait de l’audience générale du 12 novembre 2008 :

« […] Sans la présence du Christ, un monde réellement juste et renouvelé n'arrivera jamais. Et même si d'une autre manière, totalement et en profondeur, nous pouvons et nous devons dire nous aussi, avec une grande urgence dans les circonstances de notre époque :  Viens, Seigneur ! Viens à ta manière, selon les manières que tu connais. Viens où règnent l'injustice et la violence. Viens dans les camps de réfugiés, au Darfour, au Nord-Kivu, dans de nombreuses parties du monde. Viens où règne la drogue. Viens également parmi ces riches qui t'ont oublié, qui vivent seulement pour eux-mêmes. Viens là où tu n'es pas connu. Viens à ta manière et renouvelle le monde d'aujourd'hui ».

Le Saint Père évoque clairement plusieurs manières concernant le venue du Seigneur. Il ne peut évidemment pas les détailler explicitement, mais il fait sans doute particulièrement référence à cette nouvelle et extraordinaire manière de se communiquer dans la Sainte Eucharistie.

4.4.4 Saint Cyprien

A l’office des lectures de la 11 ième semaine du temps ordinaire, au tome 3 de la liturgie des heures, nous est présenté la totalité du « commentaire de Saint Cyprien sur la prière du Seigneur » (le Notre Père). Aux pages 184 et 185, nous pouvons lire l’extrait suivant, correspondant à l’explication de la séquence « Donne-nous aujourd’hui notre pain » :

« En avançant dans notre prière, nous demandons : « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ». On peut le comprendre aussi bien au sens spirituel qu’au sens littéral. Dans le dessein de Dieu, les deux interprétations sont profitables à notre salut. En effet, le Christ est le pain de la vie, et ce pain n’est pas à tout le monde, il est à nous. De même que nous disons « notre Père », parce qu’il est le Père de ceux qui le connaissent et qui croient, de même nous parlons de « notre pain », parce que le Christ est le pain de ceux qui, comme c’est notre cas, appartiennent à son corps. Nous demandons que ce pain nous soit donné chaque jour. En effet, nous qui sommes dans le Christ et recevons quotidiennement son eucharistie comme l’aliment du salut, il ne faut pas qu’un péché grave nous tienne à l’écart du pain céleste, alors que le Christ a proclamé : « Moi, je suis le pain de la vie, qui suis descendu du ciel. Si quelqu’un mange de mon pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, pour la vie du monde. Lorsqu’Il dit que celui qui mange de son pain vivra éternellement, c’est  pour bien montrer que ceux-là sont vivants[en écho direct aux explications données au § 3.18], qui sont unis à son corps et qui, ayant ainsi le droit de communier, reçoivent l’eucharistie. C’est pourquoi nous devons prier dans la crainte d’être écartés de la communion, séparés du corps du Christ et rejetés loin du salut. Lui-même fait cette menace : « Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie en vous ». C’est pour cela que nous prions pour que notre pain, c'est-à-dire le Christ, nous soit donné quotidiennement ; pour que nous qui demeurons et vivons dans le Christ, nous ne soyons pas écartés de son influence sanctifiante et de son corps ».

4.4.5 Notre-Dame de tous les peuples à Amsterdam

De l’ouvrage « Les messages de la Dame de tous les peuples », par Ida Peerdeman, témoin des apparitions :

- extrait du 45 ième message donné le 20 mars 1953, page 128 :

Le Miracle quotidien

« La Dame regarde un long moment au loin et dit : "Avant que le Seigneur Jésus-Christ ne retourne auprès du Père, avant que ne commence le sacrifice de la Croix, le Seigneur Jésus-Christ a donné aux peuples du monde entier un Miracle quotidien". La Dame lance alors un regard scrutateur à la surface du globe et demande d’une voix très lente : "Combien sont-ils qui…"- elle marque alors une pause – "…qui vivent ce grand Miracle ? ". Ils passent à côté du grand Miracle. Le sacrifice quotidien doit revenir au centre de ce monde corrompu ».

- extrait du 53 ième message donné le 31 mai 1957, pages 163 et 164 :

L’avant-goût de la vie éternelle

« Puis, regardant au loin avec une expression céleste sur le visage, la Dame a dit (La voyante reprend de nouveau à voix haute les paroles de la Dame). « Avant que le Seigneur Jésus-Christ ne meure de sa mort naturelle, avant que le Seigneur Jésus-Christ ne monte auprès du Père, avant que le Seigneur Jésus-Christ n’apparaisse en ce monde, qu’Il ne revienne parmi les hommes… ». La Dame semblait ajouter cela en guise d’explication car je secouais la tête de gauche à droite étant donné que je ne comprenais pas ce qu’elle voulait dire. « …Il vous a donné le grand Mystère, le grand Miracle de chaque jour, de chaque heure, de chaque minute. Il s’est donné Lui-même. Non, peuples, pas une idée ! ». Disant ces mots, elle a hoché énergiquement la tête. « Non, peuples, écoutez ce qu’Il a dit, pas une idée, mais Lui-même sous les espèces d’un petit morceau de pain, sous les espèces du vin. C’est ainsi que le Seigneur veut venir parmi vous, tous les jours. Prenez-le donc, faites donc cela ! Il vous donne l’avant-goût, l’avant-goût de la vie éternelle ». La Dame a écarté une nouvelle fois le voile de devant mes yeux et je me suis retrouvée dans le même état céleste. « Voilà, peuples, ce que la Dame, la Corédemptrice, Médiatrice et Avocate voulait vous dire aujourd’hui pour la dernière fois en public ». J’ai vu alors la Dame disparaître très lentement ».

- extrait du 55 ième message donné le 31 mai 1958, page 166 :

Formez ici une communauté

« Alors que la Dame disparaissait lentement, je l’ai entendue qui disait : « Écoute, suis la lumière ». Tout à coup, la lumière a quitté la chambre. J’ai cherché dans l’autre pièce, mais elle m’a devancée et est sortie par la porte de notre maison. Je lui ai couru après dans la rue. Elle m’a précédée jusqu’au Wandelweg. Subitement, elle s’est arrêtée. Je me suis mise à chercher là, par terre ; j’ai entendu alors la voix qui disait : « Que cherches-tu ? ».
J’ai vu alors, entre deux nuages, la Dame avec la croix, le globe terrestre et les brebis. Elle-même se tenait dans un ciel bleu éclatant. Alors qu’elle s’élevait très lentement, je l’ai entendue qui disait : « C’est ici le lieu où je vais retourner à Lui. Formez ici une Communauté pour tous les peuples ». Un grand nuage lumineux l’a enveloppée et je ne l’ai plus vue. Mais tandis qu’elle s’élevait et s’éloignait comme dans une brume, une grande, une sainte Hostie, diffusant de la lumière, très grande, a pris sa place – je ne sais pas l’expliquer autrement. De la sainte Hostie jaillissaient trois faisceaux de lumière : au milieu, un faisceau aux superbes couleurs ; à droite et à gauche, un faisceau d’une magnifique clarté, et au bout du premier, une croix, au bout du deuxième, une colombe, mais lumineuses, spirituelles, je dirais. Puis, tout a disparu très lentement ».

- extrait du 56 ième message donné le 31 mai 1959, pages 168 et 169 :

Le Seigneur apparaît

« Tout d’un coup, la Dame avait disparu ; à sa place, j’ai vu une hostie. C’était une hostie d’une imposante grandeur. C’est pourquoi j’ai bien vu qu’il s’agissait d’une hostie normale telles celles qu’on voit à l’église, faite de pain azyme ou de pain. Un grand calice est alors apparu devant l’hostie ; j’ai vu qu’il était d’un or splendide. Il s’est renversé de mon côté. J’ai alors vu du sang s’écouler du calice en flots épais. Tout ce sang tombait sur le globe, ruisselant sur la terre. C’était très désagréable à voir, ça m’a donné la nausée de voir ce sang couler et encore couler. Tout cela a duré un bon moment. Mais, tout d’un coup, tout a changé et s’est transformé en une sainte Hostie lumineuse, rayonnante. Une telle lumière en jaillissait que j’ai porté les mains à mes yeux. Je ne pouvais pas la fixer du regard, et j’ai vraiment cru que j’allais devenir aveugle. Et pourtant, intérieurement, une force me poussait à la regarder. La sainte Hostie ressemblait à du feu blanc. En son centre, il y avait une petite ouverture ou une cavité, je ne sais pas comment le dire au juste. Tout à coup, j’ai eu l’impression que la sainte Hostie éclatait et j’ai vu une Forme flottante qui en sortait, une Personne, tellement puissante, tellement grandiose, pardonnez-moi de ne pouvoir exprimer la puissance ni la grandeur qui en émanaient. C’était tellement fantastique ; j’osais à peine lever les yeux.
Alors que je regardais cette Personne imposante, sublime, la certitude se fit en moi : c’est le Seigneur ! Je me sentais moi-même si ridiculement petite comparée à cette inexprimable grandeur. Son corps était drapé dans un genre d’étoffe qui partait d’une épaule et tombait en biais sur le reste du corps. Son visage était d’un incroyable rayonnement. Il avait les pieds posés l’un sur l’autre comme on le voit parfois sur les crucifix. Sur les pieds, j’ai vu une cicatrice d’où jaillissaient des faisceaux de lumière. Les mains étaient quelque peu orientées vers le haut, l’une plus que l’autre. Dans les mains aussi, j’ai vu une sorte de cicatrice. Il en jaillissait de même de puissants faisceaux de lumière. Tout en ne voyant qu’une seule Personne, je ne cessais de me dire : pourtant, il y en a deux. Mais en regardant, je n’en voyais qu’une. Je ne pouvais pas me défaire de cette pensée : pourtant, il y en a deux. Et voici que soudain, du milieu de ces deux Personnes, une lumière ineffable a jailli puis, dans cette lumière, du milieu d’elles – je ne sais comment dire ça autrement –, une Colombe ; rapide comme l’éclair, elle a piqué vers en bas, vers le globe. Une lumière ineffable précédait la Colombe et un formidable faisceau de lumière la suivait. Cette lumière-là aussi était tellement énorme que je n’arrivais pas à la fixer ; j’ai porté les mains à mes yeux. Je n’en avais pas moins mal aux yeux. Mais une fois de plus, une force me poussait à regarder. Quel rayonnement de gloire et de puissance se dégageait de l’ensemble ! La Forme qui flottait, majestueuse, puissante, sublime, et cette lumière qui irradiait le monde. J’ai alors entendu : « Celui qui Me mange et Me boit, prend en soi la vie éternelle et reçoit le vrai Esprit ! ». Adieu. Après avoir eu la grâce d’observer cela un bon moment, j’ai vu la Dame réapparaître dans toute sa gloire, tout comme au début. Mais à présent, je voyais très nettement la différence entre sa gloire à elle, si je peux m’exprimer ainsi, et la grande puissance et la grande majesté de la Forme qui flottait en l’air. On aurait dit que la Dame était dans l’ombre du Seigneur. C’est le sentiment que j’ai eu. La Dame à présent avait l’air heureuse. Elle m’a regardée avec tendresse et je l’ai entendue dire, d’une voix très douce et lointaine : « Adieu ! ». Et tout doucement, elle a ajouté : « Au revoir, au ciel ! ». J’ai éprouvé une telle tristesse que je ne suis pas parvenue à répéter ces derniers mots. Je me suis mise à pleurer, parce que je sentais qu’elle me faisait ses adieux pour de bon. J’ai vu la Dame disparaître, très lentement, puis la lumière »
(1).
 
(1) Note de l’éditeur : « Le 24 juin 1959, dans un rêve, la voyante reçoit l’explication selon laquelle cette vision est une représentation de la prière de la Dame ».

4.4.6 Notre Seigneur Jésus et Notre-Dame du Très Saint Rosaire à Kérizinen

A l’époque des apparitions de Kérizinen, la Fête-Dieu ou Fête du Saint-Sacrement du corps et du sang du Christ, était célébrée le jeudi qui suivait la fête de la Sainte Trinité, et non le dimanche comme c’est généralement le cas aujourd’hui.
C’est le jour de la Fête-Dieu que commençait l'Octave du Saint Sacrement ou Semaine Eucharistique, durant lequel les fidèles honoraient particulièrement la Sainte Eucharistie.
Pendant les 8 jours de l’Octave du Saint Sacrement de l’année 1962, Notre Seigneur Jésus  apparaitra 8 jours de suite dans la maison de Jeanne-Louise, du 21 juin (Fête-Dieu) au 28 Juin 1962 (Fête du Cœur Eucharistique de Jésus), pour nous rappeler Son Amour infini pour les hommes dans sa Sainte Présence Eucharistique, si outragée, délaissée, abandonée, meurtrie et blessée.
Voici l’intégralité des messages donnés par Notre Seigneur Jésus à Kérizinen au cours de la Semaine Eucharistique de 1962, pendant laquelle Jeanne-Louise Ramonet fera  chaque jour une communion mystique, c'est-à-dire qu’elle recevra directement la Sainte Eucharistie des mains de Notre Maître et Seigneur, sans qu’il n’y ait d’intervention humaine.
On peut également noter que, lors de ces apparitions, le Christ était vêtu de vêtements d'une blancheur éclatante, pour bien signifier la pureté et la sainteté de Sa Divine présence dans la Sainte Eucharistie :

De l’ouvrage « Kérizinen, messages du Christ et de la Sainte Vierge, 1938-1965 », par Jeanne-Louise Ramonet, témoin des apparitions :

- intégralité du message de la 53 ième apparition donné le 21 juin 1962 (fête du Très Saint Corps du Christ ou Fête-Dieu), 1 er jour de la semaine Eucharistique, page 102 :

« A travers les âges, J'ai révélé mon Amour Eucharistique. Je ne me lasse pas de le répéter. Tu noteras chaque jour au cours de cette Semaine Eucharistique. Ne fais point d'effort pour retenir mes paroles comme par le passé, Je serai ta mémoire pour les écrire.
Comprenez-vous assez que J'ai créé l'Hostie par Amour, pour être la Vie de votre vie ? Pour vous faire monter, Je descends, Je m'anéantis, Je me fais votre esclave. La communion, c'est la force qui s'unit à la faiblesse, la sainteté à la misère. J'entre dans vos âmes en leur apportant un torrent de grâces. Je leur donne mes richesses selon le degré d'amour qu'elles possèdent. J'aime à demeurer en elles pour que, de pauvres et misérables elles deviennent saintes. Voyez combien Je suis bon, combien l'Amour que Je porte à mes créatures est grand ! Et pourtant Je suis si peu aimé. Beaucoup me considèrent même comme un obstacle à leur bonheur ».

- intégralité du message de la 54 ième apparition donné le 22 juin 1962, 2 ième jour de la semaine Eucharistique, page 103 :

« De vos jours, plus que jamais, les hommes sont avides de voir des miracles, d'entendre des nouveautés. Et le plus beau de tous mes miracles passe inaperçu pour un grand nombre: c'est mon Eucharistie. Beaucoup désireraient même me voir extérieurement; mais toutes ces faveurs extérieures que J'accorde ne valent pas une seule communion : elle vous donne l'Auteur de tout bien. Venez souvent au pied de mes autels: vous entendrez les battements de mon Cœur Eucharistique, qui sont des battements d'Amour. Mon Cœur vivant dans l'Hostie est un miracle constant, perpétuel. Que vous faut-il de plus ? ».

- intégralité du message de la 55 ième apparition donné le 23 juin 1962, 3 ième jour de la semaine Eucharistique, page 104 :

« J'ai soif des âmes. Je voudrais réveiller mon Amour Eucharistique dans vos âmes. Approchez-vous de Moi avec confiance. Je n'aime pas les âmes craintives. Venez souvent à la Table Sainte. Venez-y malgré vos misères spirituelles et vos défauts. Venez-y précisément à cause de vos imperfections. Car l'Eucharistie n'est pas la récompense du mérite et de la sainteté, mais le moyen d'y parvenir. L'Eucharistie fortifie la vie spirituelle de l'homme, réconforte et refait vos âmes sous tous les rapports. Et si vous me laissiez agir, bien vite Je transformerais vos âmes en ciboires vivants où Je pourrais demeurer constamment et, en vous, on ne connaîtrait alors rien d'autre que votre Jésus, vivant en vous, laissant derrière Lui un sillage de lumière et le beaume de son Cœur ».

- intégralité du message de la 56 ième apparition donné le 24 juin 1962, 4 ième jour de la semaine Eucharistique, page 105 :

« Aujourd'hui, tu vas assister au Saint Sacrifice de la messe et tu communieras de la main du prêtre. Beaucoup ne comprennent pas la grandeur du Sacrifice de la messe: ce trésor de grâces est un autre Calvaire. Oh ! Que Je voudrais tous mes prêtres purs à l'autel, où ils sont d'autres Moi-Même, des séraphins d'amour et de pureté. Je les voudrais saints pour, ensuite, former beaucoup de saints. Après l'élévation, me trouvant sur l'autel en état de victime, Je voudrais trouver dans mes prêtres un appui, un bon cyrénéen. Avec quel Amour Je voudrais placer mes bras sanglants autour de leur cou et les attirer à mon Cœur souffrant!   Je brûle du désir d'attirer tous mes prêtres dans l'intimité de mon Cœur. Oh! Il y en a beaucoup qui Me consolent. J'aime tant mes chers prêtres et Je désire qu'à l'autel ils me traitent avec amour. Leur amour est la mesure des faveurs que Je leur accorde. Je suis si heureux de naître dans les mains d'un prêtre rempli d'amour ! Je m'appuie sur lui, Je le serre sur mon Cœur comme Je le fis autrefois à Jean, mon disciple bien-aimé ».

- intégralité du message de la 57 ième apparition donné le 25 juin 1962, 5 ième jour de la semaine Eucharistique, page 106 :

« Je vous ai toujours aimés d'un Amour ineffable. En instituant l'Eucharistie, J'ai mis au comble la folie de mon Amour. Et me voilà prisonnier depuis la dernière Cène; le même pèlerin de la vie, le compagnon et l'ami inséparable de mes frères; me voilà prisonnier de mon Amour ! Venez me consoler. Venez souvent me recevoir dans la sainte communion. La communion est, pour l'âme qui m'aime, le renouvellement mystique de l'Incarnation.
Aimez-Moi, il y a tant qui me font pleurer. Mon Amour est peu compris et mal payé de retour. Il y a des âmes froides et indifférentes qui Me reçoivent dans leur cœur, mais elles me lient les mains. Je ne puis agir en elles. Mais vous qui m'aimez, quand vous recevez l'Hostie Sainte, oubliez le voile des Saintes Espèces, pour porter toute votre attention et les adorations de vos âmes sur Moi, présent en vous pour vous sanctifier. Et ainsi, à mon divin contact, vos âmes se transformeront. Prolongez vos actions de grâces dans le silence et le recueillement et vous entendrez mes désirs. Soyez attentifs à ce que Moi, votre Maître, peut désirer de vos âmes. Ne craignez pas lorsque Je vous aurai parlé. N'ayez pas peur surtout du sacrifice. Car ce qu'il faut, pour réveiller le Monde, c'est des âmes de foi, des âmes de saints, lumineuses et simples. Le Monde a bien plus besoin de témoins que d'apologistes ».

- intégralité du message de la 58 ième apparition donné le 26 juin 1962, 6 ième jour de la semaine Eucharistique, page 107 :

« Beaucoup honorent ma Passion du Calvaire mais oublient ma Passion mystique dans les âmes des pécheurs. Comprenez que, chaque jour, se renouvelle ma Passion de deux manières : par l'amour et par la haine. C'est mon Amour qui, chaque jour, plante la Croix sur l'autel, afin d'appliquer aux âmes de bonne volonté tous les mérites de mes souffrances et de les laver dans mon Précieux Sang. La haine, au contraire, renouvelle toutes les douleurs que J'ai endurées avant de mourir, par les blasphèmes et les sacrilèges des ennemis de mon Eucharistie. J'ai soif des âmes. J'aime toutes les âmes d'un tendre Amour, car chacune d'elles est comme une partie de Moi-Même. Elle est le prix de mon Sang versé dans ma Passion douloureuse. Je suis si seul dans mes tabernacles de pierre! Je veux des tabernacles vivants qui me consolent par leur amour. Mes délices sont d'être avec les enfants des hommes ».

- intégralité du message de la 59 ième apparition donné le 27 juin 1962, 7 ième jour de la semaine Eucharistique, page 108 :

« Si vous connaissiez la noire ingratitude des hommes qui foulent aux pieds les plus beaux témoignages de mon Amour: ma Crèche, ma Croix, mais surtout l'Hostie. Ils accumulent crime sur crime. Beaucoup me persécutent comme Hérode autrefois. La haine de mes ennemis augmente de jour en jour et, malgré cela, Je reste leur Dieu d'Amour et de Miséricorde. Aimez-Moi pour ceux qui ne m'aiment pas, pour ceux qui me persécutent.     Si les bons étaient meilleurs, il n'y aurait pas tant de méchants. Or, ils ne seront meilleurs qu'en honorant et en aimant davantage mon divin Cœur caché dans l'Hostie ».

- intégralité du message de la 60 ième apparition donné le 28 juin 1962, 8 ième jour de la semaine Eucharistique, page 109 :

« Je frappe à toutes les portes, peu me répondent. Venez communier, âmes généreuses, pour me dédommager des froideurs et des oublis de tant de chrétiens indifférents et ingrats, pour réparer les outrages de toutes sortes dont Je suis la silencieuse victime dans le sacrement de mon Amour. Quelle douce pensée de pouvoir vous dire : par cette communion, je rends à Jésus la gloire que lui ravissent les pécheurs et les sacrilèges. Car mon Tabernacle Eucharistique devient trop souvent le véritable cachot du Jeudi Saint. Tout ce torrent d'insultes, d'opprobres et de blasphèmes de cette nuit, n'est rien en face de ce torrent qui, depuis vingt siècles, envahit ma pieuse demeure eucharistique. Les trahisons, les sacrilèges, l'abandon souillent ma Figure adorable et transpercent mon Cœur. J'ai faim et soif d'amour, Je vous tends les bras comme Je le ferai à ma Mère. Je vous appelle dans un geste d'Amour. Aidez-Moi ! Aimez-Moi ! ».

- intégralité du message de la 70 ième apparition donné le 4 décembre 1964 (premier vendredi du mois), pages 134 et 135 :

Le Christ : « Restez bien unis, de cœur et d'esprit, à ce beau Congrès Eucharistique (1), aux fêtes d'adoration et à tous les honneurs qui me sont rendus dans l'Hostie.
Quand, la veille de ma mort, Je trouvais dans mon Cœur, dans ma puissance aussi, le secret d'être en même temps le Dieu qui s'en va et Celui qui reste, J'ai créé l'Eucharistie. J'ai créé le Sacerdoce et aussi tous les honneurs publics : manifestations qui, dans la suite des temps, seraient rendues à l'Eucharistie. Elles réparent la froide indifférence dans laquelle on me laisse le plus souvent dans mon sacrement d'Amour. Comprenez la joie débordante de mon divin Cœur, le soir, après l'institution de ce Sacrement: c'est là que J'ai pensé à toutes les âmes qui, dans la suite des temps, trouveraient force, joie, amour dans mon Cœur Eucharistique. En créant la Papauté, J'ai créé la Sainte Eglise. Je l'aime comme une épouse. Avec quelle tendresse Je veille sur elle! Comme un fidèle Epoux, Je lui prête aide et assistance. C'est moi qui lui donne la vie, la force, en restant caché dans l'Hostie. C'est par mon Cœur immolé chaque jour sur le Calvaire eucharistique que Je répands dans son sein un fleuve de grâces et de lumières. Comme le soleil matériel vivifie la terre engourdie par l'hiver, ainsi mon Cœur Eucharistique donne à l'Eglise force, lumière et chaleur en la vivifiant avec Amour. Que les âmes s'approchent davantage de l'Eucharistie et la société deviendra plus pure. Je sanctifie les corps par mon divin contact et Je secours l'âme dans sa lutte contre le monde et ses propres passions. Ne constatez-vous pas d'étonnantes ascensions spirituelles chez les âmes eucharistiques ? Elles deviennent des âmes de grands essors. La sainteté catholique fleurit à tous les degrés sous l'influence de mon Hostie. Partout où mon Eucharistie est à l'honneur, il y a des saints. Là où on la méconnaît, la sainteté languit. Quelle abondance de grâces et de bénédictions Je répands dans les âmes par ce beau Congrès Eucharistique ! Mais priez et pensez à cette foule considérable qui, en grande partie, assiste sans comprendre à ce spectacle divin, à ces frères innombrables du monde, incrédules, indifférents, sectaires qui, malgré tant de témoignages, s'obstinent à m'ignorer, à me méconnaître ou à me blasphémer au lieu de s'incliner humblement, comme mes fidèles serviteurs, devant ce mystère de mon Amour et de m'adorer à deux genoux, de toute leur âme, sous les seules inspirations de mon Cœur et de leur cœur ».

Note de l’éditeur (1) : « Il s'agit du Congrès Eucharistique de Bombay (2 Décembre 1964). Paul VI, dans une lettre encyclique du 3 septembre 1965, "Mysterium Fidei", insistera sur la doctrine et le culte de la Sainte Eucharistie ».

4.4.7 La Très Sainte Vierge Marie à Don Stefano Gobbi

Du recueil « Aux prêtres, les fils de prédilection de la Vierge » :

- extrait du message n° 360 « Mère de l’adoration et de la réparation » donné le 21 août 1987, page 504 :

« […] v) Parce que, dans l’Eucharistie, Jésus est réellement présent, il reste toujours avec vous et cette présence deviendra toujours plus forte, elle resplendira sur le monde comme un soleil et marquera le commencement de l’ère nouvelle. La venue du Règne glorieux du Christ coïncidera avec la plus grande splendeur de l’Eucharistie. Le Christ instaurera son règne glorieux dans le triomphe universel de son règne eucharistique, qui se développera dans toute sa puissance et aura la capacité de changer les cœurs, les âmes, les personnes, les familles, la société, la structure même du monde.
w) Lorsqu’il aura instauré son règne eucharistique, Jésus vous conduira à jouir de son habituelle présence, que vous sentirez de manière nouvelle et extraordinaire et il vous amènera à faire l’expérience d’un second paradis terrestre, renouvelé et plus beau ».

- extrait du message n° 421 « Il les aima jusqu’au bout » donné le 12 avril 1990, page 611 :

« m) […] L’avènement du Règne glorieux du Christ coïncidera avec la plus grande splendeur de son Règne Eucharistique parmi vous. Jésus Eucharistie libérera toute sa puissance d’amour, qui transformera les âmes, l’Eglise et toute l’humanité.
n) L’Eucharistie devient ainsi un signe de Jésus qui, aujourd’hui encore, vous aime jusqu’au bout, parce qu’Il vous conduit jusqu’à la fin de ces temps qui sont les vôtres, pour vous introduire dans l’ère nouvelle de sainteté et de grâce, vers laquelle vous êtes en marche et commencera au moment où Jésus aura instauré son Règne Glorieux parmi vous ».

- extrait du message n° 443 « Non seulement de Pain » donné le 26 février 1991, page 647 :

« […] x) C’est Jésus Eucharistie qui vous donnera en fin de compte le grand don de la libération de toute forme d’esclavage physique, spirituel et moral ».

- extrait du message n° 505 « Le Règne glorieux du Christ » donné le 21 novembre 1993 (Solennité de Jésus-Christ, Roi de l’univers), page 763 :          

« […] g) Le Règne Glorieux du Christ coïncidera avec le triomphe du Règne Eucharistique de Jésus.Parce que dans un monde purifié et sanctifié, complètement renouvelé par l’Amour, Jésus se manifestera surtout dans le mystère de sa présence eucharistique. L’Eucharistie répandra toute sa divine puissance et deviendra le nouveau soleil qui reflètera ses rayons lumineux dans les cœurs et dans les âmes, et ensuite dans la vie des individus, des familles et des peuples, faisant de tous une seule bergerie, docile et paisible, dont Jésus sera le Seul Pasteur […] ».

4.4.8 Notre Seigneur Jésus à Françoise

Du tome 4 de l’œuvre « Jésus revient dans Sa Gloire » :

- extrait du message donné le 5 janvier 2000, page 92 :

« Maintenant écoute : le règne de Jésus dans la Gloire commence dans vos cœurs, avec toute Sa présence qu’Il vient offrir à présent aux présent aux âmes livrées entièrement à Lui. C’est aussi son Règne eucharistique, car les âmes vont se nourrir du Pain comme jamais auparavant. En descendant dans vos cœurs, Jésus vous donne ce besoin irrésistible de Le recevoir dans la sainte Communion, parce que, en accueillant Sa Tendresse, vous comprenez enfin que c’est Lui, entièrement, dans la petite hostie ».

Du tome 6 de l’œuvre « Messages de conversion des coeurs » :

- extrait du message donné le 22 août 2000, page 176 :

« […] L’Eucharistie vous sera offerte, plus que jamais, en chaque coin du monde : vous serez des adorateurs du Dieu trois fois Saint et vous vivrez. Mon Règne eucharistique sera répandu partout : règne dans les cœurs et dans Ma Gloire ».

4.4.9 Notre Seigneur Jésus à Jnsr

De l'ouvrage « Voici Ma Mère : faites tout ce qu'elle vous dira » :

- extrait du message « La messe que vous attendez tous » donné le 25 juillet 1995, page 103 :

« Ma Sainte Messe, vous la vivrez en vérité, vous la goûterez avec tous vos sens baignés dans Ma Sanctification.

Votre vue sera rassasiée : vous verrez Dieu dans toute Sa Gloire ; la vue de Sa Gloire remplira votre esprit jusqu'en ses particules les plus infimes ; tout vibrera en vous; votre coeur sera éclairé comme un Autel où reposent des milliers de cierges allumés; vos mains se tendront vers Moi comme pour M'accueillir, Me retenir et M'attirer vers vous. Oui, Mon Enfant, tu Me verras; vous tous, vous Me verrez. Et lorsque tu viendras à Moi, lorsque vous viendrez à Moi, Je dirai à chacun : "Toi, Mon Hostie, c'est Moi ton Dieu qui M'approche de toi. Je viens te prendre en Moi car, petite Hostie, tu es une partie de Moi-même".

Vous tous, qui M'avez servi loyalement et sans honte, approchez-vous Hosties de Dieu, approchez-vous du Banquet Royal; le Roi vous a consacrés saintes Hosties de Dieu afin de vous donner au Monde, comme Dieu Se donna dans une grande Sainteté envers le Père, dans un grand Amour envers Ses frères.

L'heure du Banquet approche et Je vous demande de vous tenir en éveil, car le Maître va venir vous chercher bientôt.

Les Hosties sont vivantes, comme le Maître qui les a consacrées. Il n'y a plus de Mort : les morts sont ceux qui les refusent ».

De l'ouvrage « Témoignage de Dieu à Ses petites âmes » :

- extrait du message « L'Eucharistie se transfigure » donné le 9 juin 2007, pages 97 et 98 :

« Mes Saints M’ont porté, comme le voile de l’Hostie Me contient pour l’Humanité. Ils M’ont représenté et sont à l’image même de Ma Souffrance pour ce Monde qui ne les a même pas compris. Mais c’est encore Mon Image, et l’expression du Monde d’aujourd’hui qui, impassible, ne Me reconnaît pas en eux. Les Saints et Saintes que J’ai glorifiés sont, pour Mon Peuple, la vivante reproduction de Dieu Eucharistie.

Caché, souffrant, exalté par l’Amour qui se donne, incompris et négligé dans le plus grand Don qui soit, oui, Je Suis dans le Père qui Me donne encore et encore à cette Humanité déchirée qui n’a pu se reconstituer en Moi, Celui qui est Vie. Alors aujourd’hui l’Esprit vient déchirer ce voile qui Me cache, non par pudeur, mais encore par Amour.

Il est arrivé le temps où tout doit devenir Lumière.

Il est là ce Temps où les Anges, les Saints, les Apôtres anciens comme ceux d’aujourd’hui, se sont réunis pour Me dire :

"Seigneur, comme Tu as changé l’eau en Vin aux Noces de Cana à l’imploration de Ta Sainte Mère, ô Seigneur ! avance cette heure pour que le Monde Te reconnaisse enfin comme son Rédempteur et Sauveur, le Fils du Très-Haut qui revient sur Ta Terre avec Ta Gloire. Celle que le Père T’a donnée et qui, non seulement, doit purifier tous Tes enfants, mais vivre avec eux. Comme Tu vis au Ciel entouré de Ton Peuple déjà sanctifié, Tes Anges, Tes Saints, Tes Élus de tout Ton Ciel d’Amour. Seigneur ! Étends Ton Royaume. Fais de la Terre Ta Nouvelle Terre à l’image de Ton Ciel Glorieux. Amen".

Mon enfant, les cœurs vont éclater d’Amour car c’est le Temps où l’Épi et la Grappe vont nourrir tous Mes enfants. Ma Chair et Mon Sang est cette vraie Nourriture qui a nourri Mon Peuple Saint.

Aujourd’hui, avec ce peuple qui M’a reçu de tout son cœur dans Ma Sainte Eucharistie, ce petit Peuple qui M’a reconnu parce que ressenti vivant et agissant en chaque cœur agenouillé devant Ma Sainte Présence, Oui, pour lui Je reviens et le Miracle qui a fait de leur Dieu Souverain cette petite parcelle où Dieu entièrement Se donne, cette Hostie vivante, consentante, débordant d’Amour, va éclater donnant par toute la Terre, non l’image (1), mais la Présence Vivante de votre Seigneur et Dieu, multipliée sur toute la Terre.

Tout œil Me verra, car Je suis Celui qui est, qui a été et qui vient, votre Seigneur et Maître ».

(1) : « Note AF : (1) l’image de quoi ? Interrogée, Jnsr répond : « l’image de l’hostie, un disque de pain azyme vu par l’incroyant ou l’indifférent qui refuse de croire à la Transsubtantiation de l’Hostie Consacrée. » Et l’Hostie se transfigure, multipliée en une puissance inconnue jusqu’ici. Le fervent comprendra en le vivant ».

4.4.10 Notre Seigneur Jésus à Lucie

Du livret « Abba, Père » :

- extrait du message pages 154 et 155 :

« Soyez des cœurs de Lumière, des faisceaux lumineux qui brillent dans les ténèbres et jalonnent la route. Vous serez ces Lumières en recevant en vous, celui qui Est la Lumière du monde. Vous serez ces Lumières en faisant triompher en vous Jésus-Hostie. Ecris ce rappel : ‘Vois l’Eucharistie, comme un soleil se lever à l’horizon ! Bientôt, sa lumière va se répandre sur la terre. Sur son passage, des malades guériront, les morts ressusciteront. Mes enfants, des quatre coins du monde, suivez-Moi, formez un cortège de lumière ! Venez, c’est votre Dieu d’Amour qui passe ! (Grand Message de la Croix, 16 juillet 1981). Reçois-Moi avec grand amour : Je veux briller dans ton cœur ! En venant dans ton cœur par la Sainte eucharistie, Je ‘apporte tous mes trésors, comme un époux attentionnée va vers sa bien-aimée pour lui offrir ses richesses ».

4.4.11 Notre Seigneur Jésus à Débora

De l’ouvrage « Manduria » :

- extrait du message donné le 27 novembre 1995, page 161 :

« Je te le dis, bientôt tous vous verrez les signes de mon Eucharistie : au jour que j’ai fixé, te tous les tabernacles et de toutes les mains consacrées voleront vers le ciel les divines Hosties pour le triomphe de ce sacrement, le plus pur, le plus sublime ! ».

4.4.12 La Vierge de la Réconciliation à Brindisi

Du mensuel « Stella Maris » n° 518 de novembre 2014, page 27 :

- message donné lors de l'apparition publique du 5 septembre 2014 :

« Chers enfants, c'est moi, la Mère de Dieu et votre Mère. Ecoutez tous ma parole, accueuillez-la promptement, dans l'humilité et traduisez-là en vie nouvelle dans l'Esprit-Saint. Par le miracle du soleil, comme cela s'est produit à Fatima, je vous rapelle que mon Triomphe Immaculé se rapproche et qu'il vient avec puissance dans la lumière de la Sainte-Trinité. Mon Triomphe vient avec l'instauration du Règne de l'Eucharistie. Louez le Père céleste pour ce don d'amour. Louez le Père céleste, qui m'envoie encore sur terre pour vous recueillir et vous sauver des dangers qui planent toujours sur vous.

Mes enfants, soyez persévérants, parce que celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé. Priez en particulier pour la paix dans le monde...convertissez-vous toujours plus à Jésus, cherchez toujours son visage glorieux. Saint Michel, Prince des armées angéliques, vous protègera contre toutes les tentations, de sorte que vous gagniez la bataille de la lutte contre l'esprit du monde ».

Avant l'apparition de la Sainte Vierge, il y eut aussi celle extraordinaire de Notre Seigneur Jésus-Christ parmi es fidèles. Le voyant est soudainement tombé à genoux, alors qu'il était à l'écoute de quelques pèlerins et, en regardant le divin Maître, il a reçu de ses mains la divine Hostie, visible aux personnes présentes. Grande émotion dans les coeurs des simples, qui ont contemplé ce signe de Dieu !