4.8 La Cité sainte, la Jérusalem nouvelle demeure de l’Emmanuel

4.8.1 Fondement biblique

Ap 21,1-3 :

« 1 Puis je vis un ciel nouveau, une terre nouvelle - car le premier ciel et la première terre ont disparu, et de mer, il n'y en a plus. Et je vis la Cité sainte, Jérusalem nouvelle, qui descendait du ciel, de chez Dieu ; elle s'est faite belle, comme une jeune mariée parée pour son époux. J'entendis alors une voix clamer, du trône : "Voici la demeure de Dieu avec les hommes. Il aura sa demeure avec eux ; ils seront son peuple, et lui, Dieu-avec-eux, sera leur Dieu ».

4.8.2 Catéchisme de l’Eglise Catholique

§ 842 : « Le lien de l'Eglise avec les religions non-chrétiennes est d'abord celui de l'origine et de la fin communes du genre humain: En effet, tous les peuples forment une seule communauté; ils ont une seule origine, puisque Dieu a fait habiter toute la race humaine sur la face de la terre; ils ont aussi une seule fin dernière, Dieu, dont la providence, les témoignages de bonté et les desseins de salut s'étendent à tous, jusqu'à ce que les élus soient réunis dans la cité sainte (NAE 1) ».

§ 865 : « L'Eglise est une, sainte, catholique et apostolique dans son identité profonde et ultime, parce que c'est en elle qu'existe déjà et sera accompli à la fin des temps "le Royaume des cieux", "le Règne de Dieu" (Cf. Ap 19,6), advenu dans la Personne du Christ et grandissant mystérieusement au cœur de ceux qui Lui sont incorporés, jusqu'à sa pleine manifestation eschatologique. Alors tous les hommes rachetés par Lui, rendus en lui "saints et immaculés en présence de Dieu dans l'Amour" (Cf. Ep 1,4), seront rassemblés comme l'unique Peuple de Dieu, "l'Epouse de l'Agneau" (Ap 21,9), "la Cité Sainte descendant du Ciel, de chez Dieu, avec en elle la Gloire de Dieu" (Ap 21,10-11); et "le rempart de la ville repose sur les douze assises portant chacune le nom de l'un des douze Apôtres de l'Agneau" (Ap 21,14) ».

§ 1045 : « […] Ceux qui seront unis au Christ formeront la communauté des rachetés, la Cité Sainte de Dieu (Ap 21,2), "l'Epouse de l'Agneau" (Ap 21,9). Celle-ci ne sera plus blessée par le péché, les souillures (Cf. Ap 21,27), l'amour propre, qui détruisent ou blessent la communauté terrestre des hommes. La vision béatifique, dans laquelle Dieu s'ouvrira de façon inépuisable aux élus, sera la source intarissable de bonheur, de paix et de communion mutuelle ».

§ 2016 : « Les enfants de notre mère la Sainte Eglise espèrent justement la grâce de la persévérance finale et la récompense de Dieu leur Père pour les bonnes œuvres accomplies avec sa grâce en communion avec Jésus (Cf. Cc. Trente : DS 1576). Gardant la même règle de vie, les croyants partagent la "bienheureuse espérance" de ceux que la miséricorde divine rassemble dans la "Cité sainte, la Jérusalem nouvelle qui descend du Ciel d'auprès de Dieu, prête comme une épouse parée pour son Epoux" (Ap 21,2) ».

4.8.3 Jean-Paul II

Voici un extrait de l’homélie que le Saint Père Jean-Paul II prononça à Rome, le 2 novembre 1986, à la paroisse de l’Immaculée Conception de Grotta Rossa, reproduite pages 120 à 123 du livret intitulé « La mort et l’au-delà » (Collection « Ce que dit le Pape »).

Le passage ci-dessous décrit de façon précise ce que représente la nouvelle Jérusalem, qui est tout à la fois, l’« Eglise des Saints » image tout ce que Dieu veut glorieusement accomplir en vue du destin ultime de l’histoire humaine, la « Cité », qui symbolise le monde présent, et enfin l’« Epouse du Christ », demeure de Dieu avec les hommes :

« […] Jérusalem, l’Eglise des Saints qui descend du ciel, de chez Dieu, parée comme une jeune mariée qui s’est fait belle pour son époux (Ap 21,2) est l’image de tout ce que l’initiative divine veut accomplir pour couronner de gloire le destin ultime de l’histoire humaine. Dieu résoudra dans la plus grande joie et dans la plus haute glorification le laborieux effort, les souffrances, les peines, le martyre, le travail et les aspirations de l’humanité marquée par la mort, mais rachetée de la mort. Jérusalem, la Cité qui symbolise le monde présent, ne sera ni détruite ni repoussée par le Dieu éternel ; elle sera entièrement rénovée par lui « comme une épouse » afin d’accomplir définitivement l’Alliance avec lui. Jérusalem, l’épouse, est le signe du renouvellement indéfectible de la charité parfaite portée à sa plénitude, « demeure de Dieu avec les hommes. Il aura sa demeure avec eux ; ils seront son peuple, et lui, Dieu - avec - eux, sera leur Dieu » (Ap 21,3). Par ceci, et de cette manière, toutes les larmes versées au cours  de notre longue et douloureuse histoire humaine, Dieu les essuiera, parce que l’humanité ne sera plus frappée par la mort ou la douleur, mais elle aura une vie et une joie sans fin. Lui, le Seigneur, il essuiera toute larme de leurs yeux : « De mort il n’y en aura plus, ni de pleur, ni de cri, ni de peine » (Ap 21,4). Aussi, nous invoquerons, nous aussi avec le psaume, la lumière de la vérité qui soutient l’espérance : « Mande-moi ta vérité et ta lumière ; que ce soient elles qui me guident et me conduisent à ton mont sacré, à ta demeure » (Ps 41,15) […] ».

- extrait de l’audience générale du 26 mai 1999, selon la lecture d’Ap 21,1-3 :
  
§ 2 : « Au temps de l'Exil, les prophètes annoncent un nouvel Exode, un retour à la Terre Promise. Grâce à ce don renouvelé de la terre, non seulement Dieu rassemblera son peuple dispersé parmi les autres nations, mais il transformera le cœur de chacun, c'est-à-dire dans ses capacités de connaître, d'aimer et d'agir: «Je leur donnerai un seul cœur et je mettrai en eux un esprit nouveau: j'extirperai de leur chair le cœur de pierre et je leur donnerai un cœur de chair, afin qu'ils marchent selon mes lois, qu'ils observent mes coutumes et qu'ils les mettent en pratique. Alors ils seront mon peuple et moi je serai leur Dieu » (Cf. Ez 11,19-20; Cf. 36,26-28). En s'engageant à observer les normes établies dans l'alliance, le peuple pourra habiter un milieu semblable à celui qui est sorti des mains de Dieu au moment de la création : «Cette terre, naguère dévastée, est comme un jardin d'Eden, et les villes en ruines, dévastées et démolies, on en a fait des forteresses habitées» (ibid. 36,35). Il s'agira d'une nouvelle alliance, concrétisée par l'observance d'une loi écrite dans le cœur (Cf. Jr 31,31-34). Ensuite, la perspective s'amplifie et une nouvelle terre est promise. L'objectif final est celui d'une nouvelle Jérusalem, dans laquelle cessera toute affliction, comme nous le lisons dans le Livre d'Isaïe: «Car voici que je vais créer des cieux nouveaux et une terre nouvelle [...] J'exulterai en Jérusalem, en mon peuple je serai plein d'allégresse et l'on n'y entendra plus retentir les pleurs et les cris» (Is 65,17-19) ».

§ 3 : « L'Apocalypse reprend cette vision. Jean écrit: «Puis je vis un ciel nouveau, une terre nouvelle - car le premier ciel et la première terre ont disparu, et de mer, il n'y en a plus.     Et je vis la Cité sainte, Jérusalem nouvelle, qui descendait du ciel, de chez Dieu, comme une jeune mariée parée pour son époux» (Ap 21,1sq). Le passage à cet état de nouvelle création exige un engagement de sainteté, que le Nouveau Testament revêtira d'un radicalité absolue, comme on le lit dans la deuxième Lettre de Pierre: « Puisque toutes ces choses se dissolvent ainsi, quels ne devez-vous pas être par une sainte conduite et par les prières, attendant et hâtant l'avènement du Jour de Dieu, où les cieux enflammés se dissoudront et où les éléments embrasés se fondront. Ce sont de nouveaux cieux et une terre nouvelle que nous attendons selon sa promesse, où la justice habitera» (2 P 3,11-13) ». 

§ 4 : « La résurrection du Christ, son ascension et l'annonce de son retour ont ouvert de nouvelles perspectives eschatologiques. En effet, lors du discours après la Cène, Jésus dit: « Je vais vous préparer une place. Et quand je serai allé et que je vous aurai préparé une place, à nouveau je viendrai et je vous prendrai près de moi, afin que, là où je suis, vous aussi, vous soyez» (Jn 14,2-3). Saint Paul écrivait également aux Thessaloniciens: «Car lui-même, le Seigneur, au signal donné par la voix de l'archange et la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts qui sont dans le Christ ressusciteront en premier lieu; après quoi nous, les vivants, nous qui seront encore là, nous seront réunis à eux et emportés sur des nuées pour rencontrer le Seigneur dans les airs. Ainsi nous serons avec le Seigneur toujours» (1 Th 4,16-17). Nous ne savons rien sur la date de cet événement final. Il faut patienter dans l'attente de Jésus ressuscité qui répondit aux Apôtres, qui lui avaient demandé s'il allait reconstituer le royaume d'Israël, en les invitant à la prédication et au témoignage : «Il ne vous appartient pas de connaître les délais et les dates que le Père a fixés dans sa liberté souveraine. Mais vous allez recevoir une force, celle de l'Esprit Saint qui descendra sur vous. Vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre» (Ac 1, 7-8) ». 

§ 5 : « L'attente de l'événement final doit être vécue avec une espérance sereine, en s'engageant dans le temps présent à la construction de ce Royaume qui sera remis à la fin par le Christ entre les mains du Père : «Puis ce sera la fin, lorsqu'il remettra la royauté à Dieu le Père, après avoir détruit toute Principauté, Domination et Puissance» (1 Co 15,24). Avec le Christ, vainqueur sur les puissances ennemies, nous participeront nous aussi à la nouvelle création, qui consistera en un retour définitif de chaque chose à Celui de qui tout provient: «Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même se soumettra à Celui qui lui a tout soumis, afin que Dieu soit tout en tous» (Ibid., 15,28) ».

- extrait de l’audience générale du 18 juin 2003, selon la lecture d’Is 61,10 ; 62,4-5 :

§ 1 : « L'admirable Cantique que la Liturgie des Laudes nous propose et qui vient à présent d'être proclamé, s'est ouvert comme un Magnificat:  "Je suis plein d'allégresse en Yahvé, mon âme exulte en mon Dieu" (Is 61, 10). Le texte est inséré dans la troisième partie du Livre du prophète Isaïe, une partie que les chercheurs font remonter à une époque plus tardive, lorsqu'Israël, de retour de l'exil à Babylone (VI siècle av. J.C.), reprend sa vie de peuple libre dans la terre de ses pères et reconstruit Jérusalem et le temple. Ce n'est pas un hasard si la ville sainte, comme nous le verrons, se trouve au centre du Cantique et que l'horizon qui s'ouvre est lumineux et pleine d'espérance.

§ 2 : « Le prophète ouvre son cantique en représentant le peuple à nouveau né, revêtu de vêtements splendides, comme un couple d'époux, prêt pour le grand jour de la célébration nuptiale (Cf. v. 10). Immédiatement après, un autre symbole est évoqué, expression de vie, de joie et de nouveauté:  le symbole végétal du germe (Cf. v. 11).
Les prophètes ont recours à l'image du germe, sous diverses formes, pour représenter le roi messianique (Cf. Is 11, 1; 53, 2; Jr 23, 5; Zc 3, 8; 6, 12). Le Messie est un germe fécond qui renouvelle le monde, et le prophète explicite le sens profond de cette vitalité:  "Le Seigneur Yahvé fait germer la justice" (Is 61, 11), c'est pourquoi la ville sainte deviendra comme un jardin de justice, c'est-à-dire de fidélité et de vérité, de droit et d'amour. Comme le prophète le disait peu auparavant, "Tu appelleras tes  remparts  "Salut"  et  tes   portes "Louange"" (Is 60, 18) ».

§ 3 : « Le prophète continue à élever puissamment sa voix:  le chant est inlassable et désire représenter la renaissance de Jérusalem, devant laquelle une nouvelle ère va s'ouvrir (Cf. Is 62, 1). La ville est décrite comme une épouse qui va bientôt célébrer ses noces.
Le symbolisme sponsal, qui apparaît avec force dans ce passage (Cf. vv. 4-5), est dans la Bible l'une des images les plus intenses pour exalter le lien d'intimité et le pacte d'amour entre le Seigneur et le peuple élu. Sa beauté faite de  "salut", de "justice" et de "gloire" (Cf. vv. 1-2) sera si merveilleuse qu'elle pourra être "une couronne de splendeur dans la main de Yahvé" (Cf. v. 3).
L'élément décisif sera le changement de nom, comme cela se produit également de nos jours lorsqu'une jeune fille se marie. Prendre un "nom nouveau" (Cf. v. 2) signifie presque revêtir une nouvelle identité, entreprendre une mission, changer radicalement de vie (Cf. Gn 32, 25-33) ».

§ 4 : « Le nouveau nom que prendra l'épouse Jérusalem, destinée à représenter tout le Peuple de Dieu, est illustré par le contraste que le prophète spécifie:  "On ne te dira plus "Délaissée" et de ta terre on ne dira plus:  "Désolation". Mais on t'appellera:  "Mon plaisir est en elle" et ta terre "Epousée"" (Is 62,4). Les noms qui indiquaient la situation précédente d'abandon et de désolation, c'est-à-dire la destruction de la ville due aux Babyloniens et le drame de l'exil, sont a présent remplacés par les noms de la renaissance et il s'agit de termes d'amour et de tendresse, de fête et de bonheur.
A ce point, toute l'attention se concentre sur l'époux. Et voilà la grande surprise :  le Seigneur lui-même donne à Sion le nouveau nom nuptial. C'est surtout la déclaration finale qui est merveilleuse, résumant le fil thématique du chant d'amour que le peuple a entonné:  "Comme un jeune homme épouse une vierge, ton bâtisseur t'épousera. Et c'est la joie de l'époux au sujet de l'épouse que ton Dieu éprouvera à ton sujet" (v. 5) ».

§ 5 : « Le chant ne célèbre plus les noces entre un roi et une reine, mais il célèbre l'amour profond qui unit pour toujours Dieu et Jérusalem. Dans son épouse terrestre, qui est la nation sainte, le Seigneur trouve le même bonheur que celui dont le mari fait l'expérience avec sa femme bien-aimée. Le Dieu distant et transcendant, juge juste, laisse à présent place au Dieu proche et plein d'amour.  Ce symbolisme nuptial se transférera dans le Nouveau Testament (Cf. Ep 5, 21-32) et sera repris et développé par les Pères de l'Eglise. Saint Ambroise rappelle par exemple que, dans cette perspective, "le mari est le Christ, la femme est l'Eglise, épouse en raison de l'amour, vierge en raison de sa pureté intacte" (Exposition de l'Evangile selon Luc:  Oeuvres exégétiques X/II, Milan-Rome 1978, page 289) ».

Et, dans une autre de ses oeuvres, il poursuit:  "L'Eglise est belle. C'est pourquoi le Verbe divin lui dit:  "Tu es toute belle, mon amie, et en toi il n'y a pas de motif de blâme" (Cantique 4,7), car toute la faute a été ensevelie... C'est pourquoi le Seigneur Jésus - poussé par le désir d'un amour aussi grand, par la beauté de ses vêtements et de sa grâce, car désormais en ceux qui se sont purifiés il n'y a plus la souillure d'aucune faute - dit à l'Eglise:  "Place-moi comme un sceau sur ton coeur, comme un sceau sur ton bras" (Cantique 8,6), c'est-à-dire:  tu es parée, mon âme, tu es toute belle, rien ne te manque! "Place-moi comme un sceau sur ton coeur", pour qu'à travers celui-ci, ta foi resplendisse dans la plénitude du sacrement. Que tes oeuvres resplendissent elles aussi et montrent l'image de Dieu, à l'image duquel tu as été faite" (Les mystères, nn. 49.41:  Oeuvres dogmatiques, III, Milan-Rome 1982, pages 156-157) ».

4.8.4 Benoît XVI

- extrait de l’audience générale du 11 mai 2005, selon la lecture d’Ap 15,3-4 :

§ 1 : « Le Cantique que nous venons d'entendre et avons ainsi repris en l'élevant comme un hymne de louange au "Seigneur Dieu tout-puissant" (Ap 15, 3) possède un caractère bref et solennel, incisif et grandiose. Il s'agit là de l'un des nombreux textes de prière placés dans l'Apocalypse, le dernier livre de l'Ecriture Sainte, livre de jugement, de salut et surtout livre d'espérance. En effet, l'histoire ne se trouve pas entre les mains de puissances obscures, du hasard ou des seuls choix humains. Sur le déchaînement des énergies malfaisantes que nous voyons, sur l'irruption véhémente de Satan, sur l'apparition de tant de fléaux et de maux, s'élève le Seigneur, arbitre suprême du cours de l'histoire. Il la conduit avec sagesse vers l'aube des nouveaux cieux et de la nouvelle terre, chantés dans la partie finale du livre sous l'image de la nouvelle Jérusalem (Cf. Ap 21,22). Ceux qui entonnent le Cantique sur lequel nous méditerons à présent sont les justes de l'histoire, les vainqueurs de la Bête satanique, ceux qui à travers la défaite apparente du martyre sont en réalité les artisans véritables du monde nouveau, dont Dieu est l'artisan suprême ».

- extrait de l’audience générale du 23 août 2006 « Jean, le Voyant de Patmos » :

« […] Au centre des visions que l'Apocalypse  présente,  se  trouvent  également celles très significatives de la Femme qui accouche d'un Fils, et la vision complémentaire du Dragon désormais tombé des cieux, mais encore très puissant. Cette Femme représente Marie, la Mère du Rédempteur, mais elle représente dans le même temps toute l'Eglise, le Peuple de Dieu de tous les temps, l'Eglise qui, à toutes les époques, avec une grande douleur, donne toujours à nouveau le jour au Christ. Et elle est toujours menacée par le pouvoir du Dragon. Elle apparaît sans défense, faible. Mais alors qu'elle est menacée, persécutée par le Dragon, elle est également protégée par le réconfort de Dieu. Et à la fin, cette Femme l'emporte. Ce n'est pas le Dragon qui gagne. Voilà la grande prophétie de ce livre qui nous donne confiance. La Femme qui souffre dans l'histoire, l'Eglise qui est persécutée, apparaît à la fin comme une Epouse splendide, figure de la nouvelle Jérusalem, où il n'y a plus de larmes, ni de pleurs, image du monde transformé, du nouveau monde, dont la lumière est Dieu lui-même, dont la lampe est l'Agneau […]. Jean, le Voyant de Patmos, peut terminer son livre par une ultime aspiration, vibrant d'une attente fervente. Il invoque la venue définitive du Seigneur : "Viens, Seigneur Jésus !" (Ap 22,20). C'est l'une des prières centrales de la chrétienté naissante, également traduite par Saint Paul dans la langue araméenne : "Marana tha". Et cette prière, "Notre Seigneur, viens !" (1 Co 16,22), possède plusieurs dimensions. Naturellement, elle est tout d'abord l'attente de la victoire définitive du Seigneur, de la nouvelle Jérusalem, du Seigneur qui vient et qui transforme le monde».

- extrait de l’homélie prononcée le 25 novembre 2007, en la Basilique Vaticane,  à l’occasion du consistoire ordinaire public pour la création de nouveaux cardinaux :

« […] Nous avons écouté dans l'hymne christologique la grande nouvelle : il a plu à Dieu de "réconcilier" l'univers par la croix du Christ (Cf. Col 1,20) ! Eh bien, l'Eglise est cette portion d'humanité où se manifeste déjà la royauté du Christ, dont la paix est la manifestation privilégiée. C'est la Jérusalem nouvelle, encore imparfaite car pèlerine dans l'histoire, mais en mesure d'anticiper, en quelque sorte, la Jérusalem céleste. Ici, nous pouvons enfin nous référer au texte du Psaume responsorial, le Psaume 121 : il fait partie de ce qu'on appelle les "chants des ascensions" et c'est l'hymne de joie des pèlerins qui, montant vers la cité sainte et qui arrivés à ses portes, lui adressent le salut de paix: shalom! Selon une étymologie populaire, Jérusalem était interprétée comme la "cité de la paix", cette paix que le Messie, fils de David, aurait instauré dans la plénitude des temps. En Jérusalem, nous reconnaissons la figure de l'Eglise, sacrement du Christ et de son Royaume ».

- extrait de l’homélie prononcée le 19 avril 2008, en la cathédrale de Saint Patrick de New-York, à l’occasion du voyage apostolique aux Etats-Unis d’Amérique :

« […] Au cours de cette célébration eucharistique, remercions le Seigneur car il nous permet de le reconnaître dans la communion de l'Eglise et de collaborer avec Lui, en édifiant son Corps mystique et en portant sa parole salvifique comme Bonne Nouvelle aux hommes et femmes de notre temps. Et lorsque nous sortirons de cette grande église, allons comme des hérauts de l'espérance au cœur de cette ville et dans tous les lieux où la grâce de Dieu nous a placés. L'Eglise en Amérique fera ainsi l'expérience d'un nouveau printemps dans l'Esprit et indiquera le chemin vers l'autre ville plus grande, la nouvelle Jérusalem, dont la lumière est l'Agneau (Cf. Ap 21,23), car Dieu est aussi en train de préparer un banquet de joie et de vie infinies pour tous les peuples. Amen ».

4.8.5 Notre Seigneur Jésus à Dozulé

Aux pages 143 à 145 des « Cahiers » de Madeleine Aumont, nous est présenté la 48 ième apparition de Notre-Seigneur du 7 juillet 1978 à 14 h à la chapelle des sœurs (1 er vendredi du mois). Jésus dit alors à Madeleine en souriant :

Notre Seigneur Jésus : « Dites-leur ce que vous voyez ».

Madeleine Aumont : « Donc je dis tout haut ce que je vois :

« Je vois Jésus assis ; devant Lui une table comme l'autel, mais l'autel qui est dans la chapelle n'y était plus ; c'était une table toute blanche, comme de la pierre blanche.
Sur cette table, des livres étaient ouverts, 6 ou 7, je ne sais pas exactement. Puis un autre livre, ouvert également, que Jésus tient dans Ses Mains ».

Il me dit ensuite :

Notre Seigneur Jésus : « Voulez-vous avoir la gentillesse de dire ceci à haute voix ? ».

Madeleine Aumont : Donc, je répète chaque phrase que Jésus dit :

« Attention, vous tous qui tenez voilées les Paroles prophétiques qui vous ont été remises, le livre que Je tiens entre Mes Mains, c'est le Livre de Vie (16), Mon Père vient de Me donner le pouvoir de l'ouvrir, et c'est sur cette montagne bénie et sacrée, lieu qu'Il a choisi, que va se rénover toutes choses. C'est ici que vous verrez la Cité Sainte, la Jérusalem nouvelle (17). Et voici qu'apparaîtra la demeure de Dieu parmi vous. Mais alors se frapperont la poitrine ceux qui luttent et refusent d'entendre les paroles que cette humble servante a prononcées. Vous à qui J'ai demandé d'annoncer Mon Message, vous êtes coupables de laisser le monde dans l'ignorance de ce qui doit arriver bientôt. Ne vous appuyez pas sur votre propre réflexion. Pourquoi luttez-vous puisque Je vous ai donné Ma Grâce dogmatique ? Par pitié, Je vous demande de M'écouter, Mon Coeur déborde de Miséricorde ».

Madeleine Aumont : « Jésus se lève. La Table disparaît. Il me sourit longuement, puis Il me dit :

Notre Seigneur Jésus : « Dites aux prêtres et à tous ceux que vous rencontrerez ce que vous venez de voir et d'entendre ; vous vous en souviendrez toute la journée ».

Madeleine Aumont : « Puis Jésus disparaît d'un seul coup et je retombe dans les ténèbres » (18).

(Note à venir)

Notre Seigneur Jésus : « Voulez-vous avoir la gentillesse de dire ceci à haute voix ? ».

[Nous pouvons remarquer que Jésus s’adresse en des termes comparables à ceux que la Très Sainte Vierge Marie prononça à Lourdes le 18 février 1858 lors de son premier échange verbal avec Bernadette Soubirous : mettre la phrase !  ].

4.8.6 La Très Sainte Vierge Marie à Don Stefano Gobbi

Du recueil « Aux prêtres les fils de prédilection de la Vierge » :

- extraits du message n° 242 « Jérusalem nouvelle » donné le 5 mars 1982 :

« […] d) De même qu’à Jérusalem, on a mis à mort tous les prophètes et que, dans cette ville, on a refusé, outragé et condamné le Fils de Dieu Lui-même, le Messie promis et attendu depuis des siècles, de même maintenant dans l’Eglise, nouvel Israël de Dieu, on a trop souvent entravé, par le silence et le reniement, l’action salvatrice de votre Maman, céleste prophétesse de ces derniers temps
e) J’ai parlé de multiples façons, mais mes paroles n’ont pas été écoutées. Je me suis manifestée de bien des manières, mais l’on n’a pas cru mes signes. Mes interventions, mêmes les plus extraordinaires, ont été contrecarrées. Oh ! Jérusalem nouvelle, Eglise de Jésus, véritable Israël de Dieu ! Que de fois J’ai cherché à rassembler tous tes enfants, comme la poule ses poussins…Si tu avais connus les jours de ta paix ! […].
Nouvelle Jérusalem, accueille aujourd’hui mon invitation à la conversion et à la purification intérieure. Ainsi pourra bientôt resplendir sur toi l’ère nouvelle de la justice et de la sainteté ; tu répandras ta Lumière sur toutes les nations de la terre. Mon Fils Jésus instaurera parmi vous son Règne glorieux d’Amour et de paix ».

- extrait du message n° 413 « La nouvelle Jérusalem » donné le 1 er novembre 1989 :

« […] g) Je vous contemple avec joie aujourd’hui, réunis ensemble dans le céleste jardin de mon Cœur Immaculé, pour vivre cette réalité étonnante de la Communion des Saints, qui vous unit, vous aide, vous engage tous à combattre pour le triomphe plénier du Christ, dans l’avènement en ce monde de son règne glorieux d’amour, de sainteté, de justice et de paix.

h) Ainsi vous contribuez déjà à construire la nouvelle Jérusalem, la cité sainte, qui doit descendre du Ciel, comme une épouse parée pour son époux, et vous formez la demeure de Dieu parmi les hommes, pour qu’ils deviennent tous son peuple, où toute larme sera essuyé par leurs yeux, où il n’y a plus de mort, de deuil, de lamentations, d’affliction, parce que les choses anciennes seront passées ». 

- extrait du message n° 483 « La Cité Sainte » donné le 8 décembre 1992 (Fête de l’Immaculée Conception) :

« […] g) Il appartient à mon dessein de nouvelle Eve et à ma mission de Mère, de réordonner l’humanité toute entière à la pleine communion de vie avec Dieu, en l’aidant à naître et à croître dans la grâce et la sainteté.
h) C’est pourquoi ma tâche toute particulière consiste à éloigner de vous, de l’Eglise et de l’humanité l’ombre ténébreuse du péché et du mal, pour vous conduire tous à la Cité Sainte de la pureté et de l’amour.
i) La lumière de cette Cité Sainte est la splendeur même du Père ; le soleil qui réchauffe est l’Agneau Immolé dont le Cœur envoie des rayons ardents de feu et d’amour ; le vent est le souffle de l’Esprit-Saint, qui donne la  vie et anime toutes les créatures en leur chant de gloire et de célestes harmonies.
Telle est la tâche confiée à votre Maman du Ciel.
j) La Cité Sainte doit avant tout s’établir dans les cœurs et dans les âmes, c'est-à-dire dans la vie de tous mes enfants.
k) Cela s’opère quand vous vous soustrayez à toutes les séductions du mal et des passions, et quand vous vous ouvrez à l’amour de Dieu, qui vous amène à vivre en perpétuelle communion avec Lui.
Vous êtes ainsi libérés de la servitude du péché et ramenés à cette expérience de la grâce, de pureté et de joie, qui fut la condition habituelle de vie d’Adam, avant qu’il ne succombe à la tentation du serpent et à sa première chute.
l) Alors vous boirez à la source qui jaillit du Paradis ; vous serez vainqueurs du mal et Malin ; vous entrerez en possession des biens que le Seigneur vous a préparés ; vous deviendrez vous-mêmes fils du Très-Haut.
m) « Et Dieu de son trône dit : Voici, Je fais toutes choses nouvelles. Ce que Je dis est vrai et digne d’être cru. Je suis le commencement et la Fin, le Premier et le Dernier.
A celui qui a soif, Je donnerai gratuitement l’eau de la vie. Aux vainqueurs reviendra cette part des bienfaits. Je serai leur Dieu et ils seront mes fils ».
n) La Cité Sainte doit aussi resplendir dans l’Eglise, purifiée de toutes ses faiblesses humaines, libérée des taches de l’infidélité et de l’apostasie, sanctifiée par sa passion douloureuse et par sa cruelle immolation.
Alors l’Eglise reviendra toute belle, sans taches ni rides, à l’imitation de votre Mère Immaculée.
o) Dans l’Eglise, purifiée et totalement rénovée, resplendira dans sa grande puissance, la seule lumière du Christ, qui sera diffusée par Lui dans toutes les parties de la terre et ainsi toutes les nations accoureront vers elle, pour la parfaite glorification de la Très Sainte Trinité.
p) L’Esprit-Saint me transporta sur une grande montagne, très haute, et l’Ange me montra Jérusalem, la Cité Sainte, qui appartient au Seigneur.
Elle descendait du ciel, de chez Dieu. Elle avait la splendeur de Dieu, brillait comme une pierre précieuse, comme un jaspe cristallin.
La ville n’a besoin ni de soleil, ni de lune pour l’éclairer, parce que la splendeur de Dieu l’illumine et l’Agneau est sa lumière.
Les nations marcheront à sa lumière et les rois de la terre lui apporteront leur richesse.
Ses portes ne seront plus jamais fermées le jour, car là il n’y aura plus de nuit.
Les peuples lui apporteront leurs trésors et leur honneur
.
Rien d’impur n’y pourra y entrer, aucun artisan de corruption ou de péché.
Y entreront seulement ceux qui sont inscrits dans le livre de la vie, ceux qui appartiennent à l’Agneau.
q) La Cité Sainte doit enfin rassembler l’humanité rachetée et sauvée, après qu’au moyen de la purification, de la grande tribulation et du terrible châtiment, ele aura été complètement libérée de l’esclavage de Satan, du péché et du mal.
r) En ces derniers temps, la lutte contre Satan et sa puissante armée de tous les esprits mauvais se fera plus âpre et sanglante, parce que vous vivez sous le joug pesant de sa domination universelle.
s) Vous comprendrez alors combien il appartient à mon dessein de Femme revêtue de soleil, de Victorieuse de Satan, d’enchaîner le grand Dragon, de le précipiter dans son étang de feu d’où il ne pourra plus sortir pour nuire au monde.
t) Par ce dessein règnera le Christ.
u) Jésus reviendra dans la gloire, pour redonner à tote la création la pleine splendeur de son nouveau Paradis terrestre.
La cité pécheresse sera désormais évanouie et ainsi toute la création s’ouvrira avec joie à l’accueil de la Cité Sainte, la Jérusalem nouvelle descendue du ciel, la demeure habituelle de Dieu avec les hommes.
« Je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre, parce que le premier ciel et la première terre avaient disparu et la mer n’existait plus.
Et Je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la Cité Sainte, la Jérusalem nouvelle, parée comme une fiancée pour marcher à la rencontre de son époux.
Une voix puissante, qui venait du trône, proclama : « Voici la demeure de Dieu parmi les hommes ; ils seront son peuple et Lui, il sera Dieu-avec-eux.
Dieu essuiera toute larme de leurs yeux.
Il n’y aura plus de deuil, ni pleurs, ni douleur, car le premier monde aura cessé ».
v) Fils de prédilection, vous me contemplez aujourd’hui dans la splendeur de Mon Immaculée Conception ; laissez-vous attirer par le rayonnement de votre Maman du Ciel et suivez-Moi sur l’onde de mon suave parfum, pour aller avec Moi à la rencontre de la Cité Sainte, qui descendra du ciel, au terme de la douloureuse purification et de la grande tribulation que vous êtes en train de vivre en ces temps qui sont les derniers ».     

4.8.7 Notre Seigneur Jésus à Vassula Ryden

De l’œuvre de la « Vraie vie en Dieu » :

- extrait du message donné le 16 mai 1988, cahier 24, pages 153 et 154 du tome 2 :

« Je t'aime, Création. Mon Eglise tout entière sera renouvelée. Ces éléments qui vont vous être rendus L'embelliront et La rendront parfaite. Mais d'abord Je couronnerai Pierre, Pierre-de-Mes-Agneaux ; Je lui ai donné ce nom qu'il gardera. Je vais entrer dans Mon Temple exactement comme Je l'avais fait lorsque J'étais sur terre, et de Ma Ceinture d'Intégrité Je frapperai tous ces imposteurs. J'entrerai avec force et Je renverserai tous les adorateurs de l'argent. Je vais entrer dans "Jérusalem" afin que la Nouvelle Jérusalem puisse commencer à voir la Lumière. Je balaierai ces blocs et J'ouvrirai le Chemin. Cela, Ma Vassula, sera connu comme la Grande Tribulation de Mon Eglise ».

- extrait du message donné le 26 juillet 1988, cahier 26, page 180 du tome 2 :

« Mon Eglise a été sauvagement blessée...et dans peu de temps les Fondations d'Ecclesia seront ébranlées. Cela sera suivi de l'extirpation de tous ceux qui ont causé Ses Plaies et qui se sont accumulés dans Mon Corps dans l'intention de Le blesser. Ses Tribulations ne font que commencer. Les murs de Jérusalem vont s'écrouler en un monceau de poussière afin que Ma Nouvelle Jérusalem puisse être rebâtie. C'est Moi le Seigneur qui La reconstruirai. Je renouvellerai Ses murs, Je L'embellirai afin que vous puissiez tous vivre sous Son Nouveau Toit, sous un Nouveau Ciel et une Nouvelle Terre, et l'Amour retournera à vous comme Amour vivant parmi vous. Je serai votre Dieu et sous Mon Nom, vous vivrez tous pacifiquement. Votre esprit sera rempli de sainteté et de pureté. Oui, Vassula, Je vais descendre d'en haut comme l'éclair, La renouvelant entièrement ».

- extrait du message donné le 17 août 1988, cahier 27, pages 196 et 197 du tome 2 :

« Moi votre Sauveur, Je vais vous renouveler, création, et vous offrir Mon Don (1). Mon Don va descendre du Ciel, Une Nouvelle Jérusalem Resplendissante, une Eglise Rénovée, Pure et Sainte, parce que Moi qui étais, qui suis et qui dois venir, Je vivrai dans Son sein et dans Son Ame-même. Vous La sentirez tous, palpitante et vivante, parce que Mon Sacré Coeur battra en Elle. Moi le Seigneur des Seigneurs, Je suis comme sur du feu et Mon Sacré Coeur est en flammes ardentes, tellement avide du désir de vous envelopper tous pour vous plonger dans Ma Fournaise d'Amour, vous laissant embrasés dans un ravissement total et en extase d'amour pour Moi, votre Dieu Bien-Aimé ! Oui, Je ferai de chacun de vous un autel vivant, embrasé par Mon Feu ».

Note :

(1) : « Le Seigneur m'a donné une vision intérieure : des millions d'anges descendant du Ciel en portant, comme sur un plateau, une nouvelle cité ; une Nouvelle Eglise Bénie descendait du Ciel ».

- extrait du message donné le 27 septembre 1988, cahier 28, pages 196 et 197 du tome 2 :

« Moi le Seigneur, Je vais descendre sur lui par surprise. Soudain, sans que personne ne M'attende, Je vais entrer dans Mon Temple. Ces jours sont comptés. Je vais descendre comme l'Eclair, purifiant Jérusalem qui tombera en un monceau de poussière, entraînant avec elle tous ceux qui ne M'aiment pas. J'entends être son Juge et la juger sévèrement. Mais tous ceux qui restaient fidèles à Mon Saint Nom, Moi le Seigneur, Je les élèverai et les placerai dans Ma Nouvelle Jérusalem. Ils n'ont pas besoin d'avoir peur, puisqu'ils suivaient Mes instructions et Ma Loi ; bien qu'ils étaient étouffés et que leurs cris vers Moi étaient assourdis par Mes ennemis, Je les ai tout de même entendus. Mes Yeux n'ont jamais quitté ces saints ; ils Me craignaient, ils Me louaient, restant fidèles à Ma Parole, partageant toutes les ressources que Je leur avais données et accomplissant de bonnes œuvres qui Me plaisent ».

- extrait du message donné le 5 octobre 1988, cahier 28, page 223 du tome 2 :

« Je vais restaurer Ma Maison ; Je vais vous apporter une Nouvelle Jérusalem, une Cité d'Intégrité, une Cité Fidèle, car la Justice prévaudra. Venez, moissonnez Ma Récolte, amis, moissonnez cette Récolte que J'ai préparée secrètement. Rassemblez Mes Œuvres et diffusez-les. Elles rafraîchiront les vents du désert, Elles irrigueront la terre sèche et ramèneront à nouveau la vie dans ce Désert ».

- extrait du message donné le 10 novembre 1988, cahier 29, pages 238 du tome 2 :

« Je ne te ferai pas défaut ni ne t'abandonnerai, petite. Ecoute et écris : Après la Grande Tribulation que Mon Eglise va subir, vous verrez un grand Signe dans le ciel, et tous ceux qui M'aiment se réjouiront et Me loueront ; mais tous ceux qui ont souillé Mon Saint Nom se retireront dans une obscurité encore plus profonde et tomberont dans une inconscience totale. Mon Signe sera une bénédiction pour ceux qui ont observé Mes Commandements, car ils ont gardé Ma Parole, M'honorant, Me glorifiant. Ils étaient et sont les piliers d'or de Mon Eglise, le solide fondement et la robuste structure de Son Corps ; ils sont l'encens purificateur en Son Sein. Ces âmes, Moi le Seigneur Je les exalterai et Je les placerai dans Ma Nouvelle Jérusalem pour toujours. Leur Nouvelle Demeure leur sera donnée d'En Haut, car d'En Haut Mon Nouveau Nom vous sera à nouveau donné, et eux et Moi serons un. Vous, Mon peuple, avec Mon Nouveau Nom, vous ne serez pas appelés Sans-Dieu, mais Je vous rendrai Mon Nom ».

- extrait du message donné le 3 juin 1989, cahier 33, page 85 du tome 3 :

« Je suis le Seigneur votre Sauveur et Celui qui cherche votre coeur. Je suis Celui qui Se tient inlassablement derrière chaque porte, en frappant. Je suis Celui qui poursuit les pécheurs et Celui qui laisse les sages stupéfaits. Je suis Celui qui augmente Mes bénédictions et qui vous prépare avec douceur à entrer dans Ma Nouvelle Jérusalem.        Je suis la Très Sainte Trinité, Toute en Un et Le Même qui, avec Mon Plan de Salut, vous prépare tous à vous unir en un seul saint bercail. Je suis Celui qui retarde la croissance des grands arbres et permet aux petits de croître ».

- extrait du message donné le 30 avril 1990, cahier 42, page 288 du tome 3 :

« Je vous ai promis plus que cela, Ma petite, Je vous ai promis une nouvelle Jérusalem et Je vous ai promis que Je vivrai parmi vous ; J'établirai Ma Demeure parmi vous. Vois-tu ? très bientôt maintenant, Je serai avec vous ».

- extrait du message donné le 23 décembre 1990, cahier 48, page 81 du tome 4 :

« La Nouvelle Jérusalem (1)  est à portée de main. Je M'apprête à renouveler Mon Eglise et Mon Peuple. Aussi, Mon enfant, descends de Mes Genoux et va dans le monde... par amour pour Moi... et fais connaître Mon Amour au monde ; que le monde réalise combien J'aime Mes enfants. En fait, ce n'est pas toi qui M'as recherché, c'est Moi qui t'ai trouvée et qui t'ai choisie pour aller dans le monde avant Mon Grand Jour ».

Note :

(1) : « L'Eglise renouvelée, enfin unie ».

- extrait du message donné le 2 juin 1991, cahier 51, pages 152 à 154 du tome 4 :

« L'Envahisseur (1) a envahi beaucoup de Mes Citadelles (2) forçant en vous son abomination de la désolation (3) et abolissant en vous (4) Mon Sacrifice perpétuel (5) pour ériger à Sa place une imitation ne valant rien (6), une image d'homme mortel qui est une abomination dans Ma Sainteté (7). Vous êtes Ma Cité Sainte (8), et vous, vous qui avez permis à Mon Saint Esprit de vous inonder comme une Rivière (9), vous êtes Ma Nouvelle Jérusalem (Ap 21,2), les Prémices (Ap 14,4), ceux-là mêmes qui eurent constance et foi (Ap 13,10). Et comme une rosée venant de Ma Bouche, comme des gouttes de pluie sur l'herbe, vous mettrez l'Espérance dans beaucoup de cœurs arides, parce que toute la rayonnante Gloire de Mon Coeur se reflétera en vous, vous faisant scintiller comme de précieux joyaux de diamant limpide comme le cristal (Ap 21,11) […]. Je laisserai chacun s'émerveiller devant Mes prémices, et petit à petit, l'ancien monde disparaîtra (Ap 21,4) et s'usera comme un vêtement (He 1,11). Seulement un tout petit peu de temps maintenant et tout ce qui avait été couvert sera découvert et tout ce qui avait été caché sera dévoilé devant vos yeux-mêmes. Ma Nouvelle Jérusalem ! Vous qui êtes les prémices de Mon Amour, vous que Mon Saint Esprit a séduits par Mon Nouvel Hymne d'Amour, vous que J'ai épousés, allez dans les nations et chantez-leur Mon Nouvel Hymne d'Amour (Ap 14,3). Œuvrez pour la Paix, semez les graines que Je vous ai données, soyez comme des arbres poussant sur les rives du Fleuve de Vie (Ap 22,1) ; que vos feuilles soient un baume médicinal (Ez 47,12 ; Ap 22,2) pour les malheureux et que vos branches portent du fruit en sainteté ».

Notes :

(1) : « Satan ».
(2) : « C'est-à-dire nous. Allusion à Dn 11,31 ».
(3) : « Le matérialisme, le rationalisme conduisant à l'athéisme, aux sectes telles que New age, Scientologie, etc ».
(4) : « Lire Dn 11,31-39 ; Ap 13,14-18 ; Ap 21,1-27 ».
(5) : « Une fois que les gens tombent dans ces sectes ou dans l'athéisme, ils renoncent au Sacrifice Perpétuel qu'est la Sainte Eucharistie ».
(6) : «  Les sectes, qui singent la parole de Dieu et n'ont pas la Sainte Communion ».
(7) : « Jésus pleurait ».
(8) : « Jésus a dit cela très majestueusement (Ap 21,2) ».
(9) : « Lire Ez 47,1-12 et Ap 22,1-2 ».

4.8.8 Notre Seigneur Jésus à Jnsr

De l’ouvrage « Vivez, avec Moi, les Merveilles de la Nouvelle Création du Père » :

- extrait du message « N’ayez pas peur » donné le 7 juin 1997, pages 292 et 293 :

« La Jérusalem d’En-Haut est Mon Eglise, parfaite, trois fois Sainte, inattaquable ; sa Spiritualité veut descendre jusqu’à vous et vous unir à elle.

La Jérusalem descendra comme il a été écrit dans les Saintes Ecritures. Elle viendra, cette ville où tout doit être vécu dans l’harmonie du Dieu vivant. Elle devient la Création Nouvelle de Dieu-parmi-vous.

Comme Je te l’ai dit, elle descend vers vous, elle est suspendue entre Ciel et Terre, attendant le Temps que Dieu S’est fixé pour S’unir à vous et vous donner la plus grande preuve d’Amour dans la Puissance de Dieu. Vous n’êtes pas seuls à vouloir Mon union en vous et avec vous, car Je ne resterai pas en dehors de Mon Plan divin.

Tout s’accomplira, ici-bas comme au Ciel, dans Ma Très-Sainte Gloire ; ce que Je vous demande de faire aujourd’hui, sur votre Terre, est le commencement ; les hommes doivent comprendre que le Pardon de Dieu commence par une sainte Obéissance à Sa Parole. Lorsque Dieu parle, Sa Parole Vivante se manifeste en vous, comme un moteur qui actionne une machine. Il y a aussi Ma Sainte Loi à laquelle vous devez obéir, et vous conformer à tous Mes préceptes ; et par dessus tout, Je demande à Mon Eglise de rester fidèle à son divin maître, Jésus-Christ, et de suivre aujourd’hui celui qui est devenu, par la Grâce de Dieu, son Chef sur la Terre, votre Saint Pape, Mon Pierre [c'est-à-dire le Souverain Pontife d’une façon générale, sauf celui qui occupera au moment de l’exil du Saint Père le siège apostolique pour un temps très bref, à savoir l’Antichrist].

Obéissez-lui comme si J’étais à sa place. Tous les membres doivent rester unis, car il est en Moi comme Je suis en lui. Ne lui rendez pas sa tâche plus difficile car il ira jusqu’au bout de son saint Ministère.

Il fait la Sainte Volonté de Mon Père, comme Je l’ai faite Moi-même. Ne l’empêchez pas, car il vous dira les mêmes paroles que J’ai dites à Mon Apôtre Pierre lorsqu’il s’est opposé à Ma résignation de mourir pour vous : "Arrière, Satan !". Tout ce qu’il accomplit est en union parfaite dans la Très Sainte Trinité avec Marie, Reine des Apôtres. Ma Très Sainte Mère suit partout Son enfant rempli de Sa Grâce maternelle. Je vous bénis par la main de Mon Pape, Jésus-Christ, votre Seigneur. Amen ».

4.8.9 Notre Seigneur Jésus à Catalina

A la page 84 de l’ouvrage « La Grande Croisade de l’Amour » nous est présenté le message que Jésus donna le 11 janvier 1996 à Catalina, intitulé « Ma cité nouvelle constitue le salut de son peuple », que voici en intégralité :

« Quand arrivera mon Règne, j’étendrai la main et je repêcherai le reste de mon peuple dispersé par toute la terre. Les infidèles s’uniront à eux et invoqueront mon Nom. Tous respecteront ma justice, qui se prononcera avec rectitude pour les humbles de la terre, et frappera le tyran, en l’humiliant. Et cette Babel, cette partisane du tyran, ce joyau des nations, l’orgueilleux ornement des puissants, je la raserai par le souffle de ma colère…et jamais plus elle ne sera habitée ni peuplée tout au long des générations à venir. Ses heures sont comptées et ses jours ne traîneront pas en longueur. J’extirperai de son sol son nom et sa racine. Elle se retrouvera transformée en un immense marais. Ma nouvelle Sion se réjouira. Ma nouvelle Cité constituera le salut de son peuple. Elle sera le refuge des élus et des repentis qui auront confiance en moi. Parmi les peuples de la terre, la nouvelle Sion se réjouira. Il n’y aura en elle aucun habitant à qui l’iniquité n’aura été pardonnée. Ceux que j’aiderai, ceux qui auront été libérés par moi, parviendront à cette nouvelle Sion par une chaussée et un chemin obtenu par l’expiation et la pénitence. Leurs cœurs exulteront de joie en franchissant ses portes, car toutes souffrance aura été oubliée ».     

4.8.10 Notre Seigneur Jésus à Débora

De l’ouvrage « Manduria » :

- extrait du message donné le 16 juillet 1998, page 207 :

« La Reine des cieux prendra encore soin de vous en pansant vos blessures et en adoucissant vos douleurs. C’est à ma sainte Mère que s’applique la phrase : "…et j’ai vu la Jérusalem sainte descendre du ciel et s’établir parmi les demeures des hommes…" (Ap 21,2-3). Elle est la Cité sainte de Dieu, qui habitera les maisons vides d’harmonie et d’équilibre. Elle sera la joie de vos foyers domestiques. C’est elle que notre Amour trinitaire a choisi pour que l’homme puisse se réconcilier avec Dieu. Tous les anges du ciel connaissent cet évènement ; c’est pourquoi je désire que vous aussi, les petits de mon Amour miséricordieux, vous connaissiez la mission corédemptrice de la Toute-Sainte ».