La Statue de Notre-Dame de France au Puy-en-Velay

 

 

6.8 La Sainte Vierge Marie Patronne principale et Reine de la France

PRIÈRE DU PAPE JEAN-PAUL II
À MARIE, NOTRE-DAME DE LOURDES

Grotte de Massabielle - Lourdes (France)
Dimanche, 14 août 1983

 

Devant toi, ô Mère du Christ, devant ton cœur immaculé, je veux aujourd’hui m’unir à nouveau à notre Rédempteur qui s’est consacré pour les hommes, afin de les régénérer par le pardon et de les nourrir de sa Vie. Tu t’es unie, plus que quiconque, à son offrande pour le salut du monde. Et tu nous supplies, par la voix de Bernadette d’accueillir l’invitation à la pénitence, à la conversion, à la prière. Ne permets pas que nous passions notre chemin en oubliant ton appel.

Mère des hommes et des peuples, toi qui connais leurs souffrances et leurs espoirs, qui ressens d’une façon maternelle leurs luttes entre le bien et le mal, entre la lumière et les ténèbres, écoute notre prière, viens au secours de tes enfants dans l’épreuve. Je te renouvelle à Lourdes pour toute l’Eglise la prière que j’aime t’adresser dans les grands sanctuaires qui te sont dédiés à travers le monde.

Et ici, sur cette terre de France, je confie spécialement à ton amour maternel les et les Elles de ce peuple. Ils n’ont pas cessé de t’honorer, dans leurs traditions, dans l’art de leurs cathédrales, dans leurs pèlerinages, dans la piété populaire comme dans la dévotion des auteurs spirituels, sûrs de demeurer proches du Christ en te contemplant, en t’écoutant, en te priant. Beaucoup ont tenu à se consacrer à toi, y compris des rois, comme l’a fait Louis XIII au nom de son peuple.

Toi-même, tu as donné à Bernadette Soubirous l’expérience de ta douce présence en la chargeant d’un message qui fait écho à la parole de Dieu confiée à l’Eglise. L’offrande que nous faisons de nous-mêmes devant Toi, ô Notre-Dame, doit être l’œuvre personnelle de chacun, de chaque famille, de chaque communauté ecclésiale et il est bon de la renouveler à chaque génération, dans la forme qui exprime au mieux cette remise confiante.

J’accomplis ce geste aujourd’hui avec tous ceux qui le veulent dans ce pays: afin que leur foi chrétienne triomphe de toutes les embûches, qu’elle soit fidèlement transmise et que les jeunes générations l’accueillent vraiment. Afin qu’ils soient assidus à te prier. Afin que se lèvent toujours des chrétiens convaincus, des saints, qui entraînent leurs frères dans une vie brûlante d’amour de Dieu et du prochain, et de zèle missionnaire. Afin que la charité et l’unité, afin que la joie et l’espérance habitent cette Eglise. Afin que son témoignage aide la nation tout entière dans le progrès véritable que tu désires pour elle.

O Marie, Notre-Dame de Lourdes, obtiens pour ces frères et sœurs de France les dons de l’Esprit Saint, afin de donner une nouvelle jeunesse, la jeunesse de la foi, à ces chrétiens et à leurs communautés, que je confie à ton cœur immaculé, à ton amour maternel.

6.8.1 L’ordonnance de Hesdin par Louis XI à Notre-Dame de Boulogne en avril 1478

A la page 78 du livret « La France - Textes fondateurs du Roi David à Jean-Paul II » nous est donné le texte suivant extrait originellement, page 82 de l’ouvrage « Le Christ qui est Roi de France » de M. Pierre Virion, paru aux éditions Téqui en 1979. C’est le premier acte juridique établissant que la royauté de Marie est de droit public écrit. Cette ordonnance est conçue dans les formes féodales de la « commendatio » avec remise du fonds et hommage à Notre-Dame. Il est important de noter que la « commendatio » était (selon l’Encyclopédie Universalis) « l’acte par lequel un homme libre pouvait se « recommander » à un plus puissant que lui, se placer dans sa dépendance et obtenir protection, et parfois, nourriture. Ce fut, pendant le haut moyen âge (6 ième - 9 ième siècle), l’origine de la féodalité ».

« Nous avons et de notre certaine science, grâce espéciale, pleine puissance et autorité royale, donné, cédé, transporté et délaissé, donnons, cédons, transportons, et délaissons à la dicte Dame révérée en l’Eglise de Boulogne, le droit et titre de fif et hommage de la dite comté de Boulogne qui nous compétait et appartenait pour raison et à cause de notre comté d’Artois, lequel fief et hommage de ladite comté de Boulogne, nous et nos dits successeurs rois de France et comtes d’icelle comté seront tenus de faire d’ores en avant perpétuellement quand le cas y écherra, de rendre ledit hommage devant l’image de ladite Dame en la dite église, es mains de l’abbé d’icelle église comme procureur et administrateur de son église et de payer les reliefs, tiers de chambrelage et autres droits seigneuriaux pour ce deubs a muance de vassal ; et outre pour l’honneur et révérence de ladite Dame nous et nos dits  successeurs seront tenus en faisant ledit hommage d’offrir notre cœur en espèce et figurine de métal d’or fin de la pesanteur de treize marcs d’or qui sera employé au bien et entretenement de ladite église […] ».

 

Vitrail du transept de la Basilique nationale Sainte Jeanne-d'Arc du Bois-Chenu à Domrémy

 

6.8.2 La consécration de la France à Marie par Louis XIII du 10 février 1638

En construction "Vœux de Louis XIII de Mgr Laurentin".

Au tome IV de l’Encyclopédie « Maria » page 714 nous lisons à ce sujet :

« En 1636, la Sainte Vierge demande à Mère Anne-Marie de Jésus Crucifié, religieuse stigmatisée que le Cardinal de Richelieu tenait en grande estime, que la France lui soit consacrée. L'année suivante, le Roi Louis XIII, "dans le secret de son coeur", consacre sa personne et son Royaume à Marie, et avec la Reine, Anne d'Autriche, il multiplie les prières et les pèlerinages pour obtenir un héritier attendu depuis 22 ans.

La Mère de Dieu répond en apparaîssant à un religieux de Notre-Dame des Victoires, tout juste fondée par le Roi, reconnaissant pour ses premiers succès. Elle demande trois neuvaines à Notre-Dame de Cotignac en Provence, Notre-Dame de Paris et Notre-Dame des Victoires.

Le caractère surnaturel des faits est rapidement reconnu et la Reine est prévenue. Le religieux, frère Fiacre, achève les trois neuvaines le 5 décembre et c'est neuf mois après jour pour jour que naîtra Louis XIV qui reçevra le nom de baptême de "Louis Dieudonné".

Dès que la Reine est certaine de sa grossesse, et sans attendre la naissance pour savoir si l'enfant serait garçon ou fille, Louis XIII publie le 10 février 1638 l'Edit officiel qui consacre solennellement la France à Marie.

Louis XIII veille à ce que l'Edit du 10 février 1638, qui consacre officiellement la France à Marie, soit enregistré par le Parlement comme un acte de l'autorité souveraine. Il instaure une procession chaque année le 15 août pour la fête de l'Assomption, dans toutes les églises de tous les diocèses du Royaume : "Tant de grâces si évidentes font que nous avons cru être obligés de nous consacrer à la grandeur de Dieu par son Fils rabaissé jusqu'à nous et à ce Fils par sa Mère élevée jusqu'à lui, en la protection de laquelle nous mettons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et tous nos sujets. Nos mains n'étant pas assez pures pour présenter nos offrandes à la pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de le porter les rendront hosties agréables et c'est chose bien raisonnable qu'ayant été médiatrice de ces bienfaits, elle le soit de nos actions de grâces" ».

6.8.3 Lette apostolique « Galliam, Ecclesiae filiam primogenitam » de Pie XI du 2 mars 1922

Voici l’intégralité de la lettre apostolique du 2 mars 1922 intitulée « Galliam, Ecclesiae filiam primogenitam » proclamant la Vierge Marie, sous le vocable de Notre-Dame de l'Assomption, patronneprincipale de la France, et Sainte Jeanne d’Arc, patronne secondaire :

« Notre-Dame de l’Assomption est proclamée patronne principale de la France, et Sainte Jeanne d’Arc, patronne secondaire

par Sa Sainteté le pape Pie XI

Pour perpétuelle mémoire.

Les Pontifes romains Nos prédécesseurs ont toujours, au cours, des siècles, comblé des marques particulières de leur paternelle affection la France, jus­tement appelée la fille aînée de l’Eglise. Notre prédécesseur de sainte mémoire le Pape Benoît XV, qui eut profondément à cœur le bien spirituel de la France, a pensé à donner à cette nation noble entre toutes, un gage spécial de sa bienveillance.

En effet, lorsque, récemment, Nos vénérables frères les cardinaux, archevêques et évêques de France, d’un consentement unanime, lui eurent transmis par Notre vénérable Frère Stanislas Touchet, évêque d’Orléans, des supplications ardentes et ferventes pour qu’il daignât proclamer patronne principale de la nation française la bienheureuse Vierge Marie reçue au ciel, et seconde patronne céleste sainte Jeanne, pucelle d’Orléans, Notre prédécesseur fut d’avis de répondre avec bienveillance à ces pieuses requêtes. Empêché par la mort, il ne put réaliser le dessein qu’il avait conçu. Mais à Nous, qui venons d’être élevé par la grâce divine sur la chaire sublime du Prince des apôtres, il Nous est doux et agréable de remplir le vœu de Notre très regretté prédécesseur et, par Notre autorité suprême, de décréter ce qui pourra devenir pour la France une cause de bien, de prospérité et de bonheur.

Il est certain, selon un ancien adage, que « le royaume de France » a été appelé le « royaume de Marie », et cela à juste titre. Car, depuis les premiers siècles de l’Eglise jusqu’à notre temps, Irénée et Eucher de Lyon, Hilaire de Poitiers, Anselme, qui de France passa en Angleterre comme archevêque, Bernard de Clairvaux, François de Sales, et nombre d’autres saints docteurs, ont célébré Marie et, ont contribué à promouvoir et à amplifier à travers la France le culte de la Vierge Mère de Dieu. A Paris, dans là très célèbre Université de Sorbonne, il est historiquement prouvé que dès le 13ième siècle la Vierge a été proclamée conçue sans péché.

Même les monuments sacrés attestent d’éclatante manière l’antique dévotion du peuple à l’égard de la Vierge : trente-quatre églises cathédrales jouissent du titre de la Vierge Mère de Dieu ; parmi lesquelles on aime à rappeler comme les plus célèbres celles qui s’élèvent à Reims, à Paris, à Amiens, à Chartres, à Coutances et à Rouen. L’immense affluence des fidèles accourant de loin chaque année, même de notre temps, aux sanctuaires de Marie, montre clairement ce que peut dans le peuple la piété envers la Mère de Dieu, et plusieurs fois par an la basilique de Lourdes, si vaste qu’elle soit, paraît incapable de contenir les foules innombrables de pèlerins.

La Vierge Mère en personne, trésorière auprès de Dieu de toutes les grâces, a semblé, par des apparitions répétées, approuver et confirmer la dévotion du peuple français.

Bien plus, les principaux et les chefs de la nation se sont fait gloire longtemps d’affirmer et de défendre cette dévotion envers la Vierge. Converti à la vraie foi du Christ, Clovis s’empresse, sur les ruines d’un temple druidique, de poser les fondements de l’église Notre-Dame, qu’acheva son fils Childebert. Plusieurs temples sont dédiés à Marie par Charlemagne. Les ducs de Normandie proclament Marie Reine de la nation. Le roi saint Louis récite dévotement chaque jour l’office de la Vierge. Louis XI, pour l’accomplissement d’un vœu, édifie à Cléry un temple à Notre-Dame. Enfin Louis XIII consacre le royaume de France à Marie et ordonne que chaque année, en la fête de l’Assomption de la Vierge, on célèbre dans tous les diocèses de France de solennelles fonctions ; et ces pompes solennelles, Nous n’ignorons pas qu’elles continuent de se dérouler chaque année.

En ce qui concerne la Pucelle d’Orléans, que Notre prédécesseur a élevée aux suprêmes honneurs des saints, personne ne petit mettre en doute que ce soit sous les auspices de la Vierge qu’elle ait reçu et remplit mission de sauver la France. Car d’abord, c’est sous le patronage de Notre-Dame de Bermont, puis sous celui de la Vierge d’Orléans, enfin de la Vierge de Reims, qu’elle entreprit d’un cœur viril, une si grande œuvre, qu’elle demeura sans peur en face des épées dégainées et sans tache au milieu de la licence des camps, qu’elle délivra sa patrie du suprême péril et rétablit le sort de la France. C’est après en avoir reçu le conseil de ses voix célestes qu’elle ajouta sur son glorieux étendard le nom de Marie à celui de Jésus, vrai Roi de France. Montée sur le bûcher, c’est en murmurant au milieu des flammes, en un cri suprême, les noms de Jésus et de Marie, qu’elle s’envola an ciel. Ayant donc éprouvé le secours évident de la Pucelle d’Orléans, que la France reçoive la faveur de cette seconde patronne céleste : c’est ce que réclament le clergé et le peuple, ce qui fut déjà agréable à Notre prédécesseur et qui Nous plaît à Nous-rnême.

C’est pourquoi, après avoir pris les conseils de Nos vénérables Frères les cardinaux de la sainte Eglise romaine préposés aux Rites, motu proprio, de science certaine et après mûre délibération, dans la plénitude de Notre pouvoir apostolique, par la force des présentes et à perpétuité, Nous déclarons et confirmons que la Vierge Marie Mère de Dieu, sous le titre de son Assomption dans le ciel, a été régulièrement choisie comme principale patronne de toute la France auprès de Dieu, avec tous les privilèges et les honneurs que comportent ce noble titre et cette dignité.

De plus, écoutant les vœux pressants des évêques, du clergé et des fidèles des diocèses et des missions de la France, Nous déclarons avec la plus grande joie et établissons Pucelle d’Orléans admirée et vénérée spécialement par tous les catholiques de France comme l’héroïne de la patrie, sainte Jeanne d’Arc, vierge, patronne secon­daire de la France, choisie par le plein suffrage du peuple, et cela encore d’après Notre suprême autorité apostolique, concédant également tous les honneurs et privilèges que comporte selon le droit ce titre de seconde patronne.

En conséquence, Nous prions Dieu, auteur de tous les biens, que, par l’intercession de ces deux célestes patronnes, la Mère de Dieu élevée au ciel et sainte Jeanne d’Arc, vierge, ainsi que des autres saints patrons des lieux et titulaires des églises, tant des diocèses que des missions, la France catholique, ses espérances tendues vers la vraie liberté et son antique dignité, soit vraiment la fille première-née de l’Eglise romaine ; qu’elle échauffe, garde, développe par la pensée, l’action, l’amour, ses antiques et glo­rieuses traditions pour le bien de la religion et de la patrie.

Nous concédons ces privilèges, décidant que les présentes Lettres soient et demeurent toujours fermes, valides et efficaces, qu’elles obtiennent et gardent leurs effets pleins et entiers, qu’elles soient, maintenant et dans l’avenir, pour toute la nation française le gage le plus large des secours célestes, qu’ainsi il en faut juger définitivement, et que soit tenu pour vain dès maintenant et de nul effet pour l’avenir tout ce qui porterait atteinte à ces décisions, du fait de quelque autorité que ce soit, sciemment ou inconsciemment. Nonobstant toutes choses contraires.

Donné à Rome, près de Saint-Pierre, sous l’anneau du Pêcheur, le 2 du mois de mars de l’année 1922, la première de Notre pontificat.

P. Cardinal Gasparri, secrétaire d’état ».

6.8.4 La prière de Pie XII du 15 mars 1941 pour le Royaume de France, Royaume de Marie

De l’ouvrage « La messagère du Christ-Roi », page 297 :

Regnum Galliae Regnum Mariae quod numquam peribit ("Le Royaume de France, le Royaume de Marie, qui ne périra jamais")

« Mère céleste, Notre-Dame, vous qui avez donné à cette nation tant de gages insignes de votre prédilection, implorez pour elle votre divin Fils ; ramenez-la au berceau spirituel de son antique grandeur. Aidez-la à recouvrer, sous la lumineuse et douce étoile de la Foi et de la vie chrétienne, sa félicité passée. Regina pacis ! Oh ! Oui ! Soyez vraiment au milieu de ce peuple qui est vôtre la Reine de la paix, écrasez de votre pied virginal le démon de la haine et de la discorde. Faites comprendre au monde, où tant d’âmes droites s’évertuent à édifier le temple de la paix, le secret qui leur assurera le succès de leurs efforts : établir au centre de ce temple le trône royal de votre divin Fils et rendre hommage à sa loi sainte, en laquelle la justice et l’amour s’unissent en un chaste baiser. Et que par Vous la France, fidèle à sa vocation, soutenue dans son action par la puissance de la prière, par la concorde dans la charité, par une ferme et indéfectible vigilance, exalte dans le monde le triomphe et le Règne du Christ, Prince de la Paix, Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Amen ».

6.8.5 La consécration de la France au Cœur Immaculé de Marie le 28 mars 1943 et l'association publique du Maréchal Pétain, Chef de l'Etat, en l'église Saint-Louis de Vichy

De la revue « Chrétien Magazine » n° 238 :

- intégralité de l'article intitulé « Pourquoi Jésus annonce-t-il Sa venue en France et un 28 mars ? », pages 22 et 23 :

« La France est la "Fille aînée de l'Église", depuis la conversion et le Baptême de Clovis à Reims le 25 décembre 496 par Saint Rémy. Cette position a été confirmée par plusieurs Papes et le baptême de Clovis et son intronisation furent bénis par Dieu qui envoya l'un de Ses Anges apporter la Sainte Ampoule à Saint Rémy qui officiait au nom du Pape pour consacrer Clovis, 1er Roi de France ainsi que tous ses suc­cesseurs intronisés par ce même Saint Chrême. Dieu est toujours fidèle à Ses promesses, et il nous paraît donc logique et cohérent que Dieu ait choisi la France pour que Notre Seigneur Jésus vienne y annoncer son prochain retour parmi les hommes comme annoncé lors de Son Ascension !

Dans le livre du Marquis « La Vierge Marie dans l'histoire de France », le Sacré-Cœur donne lui-même la raison pour laquelle, bien que le monde entier lui ait été consacré par les promesses de Paray-le-Monial, celles-ci ne s'accomplissent pas encore et sont suspendues.

« Je ne monterai pas sur mon trône, je ne régnerai pas sans ma mère : la gloire de Marie doit être ma gloire. Ce ne sera qu'après la consécration du genre humain au Cœur Immaculé de Marie que la France pourra accomplir sa mission de toute éternité et faire le grand geste de Dieu ».

« La consécration du genre humain au Cœur Immaculé de Marie lui donnera une nouvelle puissance pour écraser la tête de l'orgueilleux impie et le refouler dans les abîmes. Elle est indispensable pour la réalisation des promesses du Sacré-Cœur...».

Juste après l'une des plus grandes défaites de l'histoire de France, Dieu décida d'agir pour que la France soit consacrée au Cœur Immaculé de Marie, pour Lui permettre ultérieurement de venir régner sur la France et grâce à elle sur le monde entier.

Le 22 novembre 1940, le Maréchal Pétain reçut le marquis de la Franquerie venu lui exposer ce que celui-ci considérait comme la Volonté de Dieu. Après avoir fait toutes les objections utiles et obtenu les éclaircissements nécessaires, le Maréchal Chef de l'État, consacra sur-le-champ la France au Cœur Immaculé de Marie et chargea son interlocuteur, Camérier Secret de Sa Sainteté, d'informer le Souverain Pontife de l'Acte, encore non officiel, qui venait d'être accompli. Spontanément, le Maréchal ajouta de dire à Sa Sainteté Pie XII que, dès que les circonstances le lui permettraient, le Chef de l'État Français viendrait officiellement renouveler cet Acte entre les mains du Successeur de Pierre et lui exprimer le souhait que le monde entier soit consacré au Cœur Immaculé de Marie.

Par suite de la situation intérieure en Italie, les Allemands empêchèrent le marquis de la Franquerie de traverser ce pays, donc de pouvoir aller au Vatican. Ce dernier demanda alors à de vénérés amis, le T. R. Père Garrigou-Lagrange - ami personnel de Pie XII - et le T. R. Père Labouré, Supérieur Général des Oblats de Marie Immaculée, d'informer le Souverain Pontife. Ils purent remplir leur mission et reçurent du Saint-Père la confidence que le Maréchal était considéré par le Pape comme l'homme providentiel destiné, dans les vues de Dieu, à permettre ultérieurement le Salut de la France.

Le 8 Décembre 1942, Pie XII consacra solennellement le Genre Humain au Cœur Immaculé de Marie. Quelques évêques de France seulement s'unirent publiquement à l'Acte Pontifical.

Peu après, le Cardinal Suhard, Archevêque de Paris, fut reçu par le Souverain Pontife qui exprima sa surprise d'avoir constaté que la plupart des évêques de France n'avaient pas compris l'importance exceptionnelle que le Chef de l'Église attachait à cette consécration. Rentré à Paris, le Cardinal informa ses collègues du désir pontifical et il fut décidé que la Consécration de la France serait faite dans toutes les églises et chapelles le 28 mars 1943. 

Le Maréchal décida de s'associer publiquement à cette Consécration. La cérémonie fut organisée en accord avec le curé de la paroisse par Monsieur Jacques Chevalier, ancien Ministre de l'Instruction Publique, et par le marquis de la Franquerie. En l'église Saint Louis de Vichy (un symbole), le Maréchal Chef de l'État, à la tête de ses Maisons Civile et Militaire ; prononça l'Acte de Consécration de la France à haute voix avec tous les assistants et, le soir même, il écrivit au Cardinal Suhard pour l'informer qu'en tant que Chef de l'État, il s'était associé publiquement à ce grand Acte National.
Par cette consécration qui est restée peu connue, mais qui est très importante aux yeux de Dieu et de l'Église, le Maréchal Pétain a assuré la pérennité spirituelle de la France, après avoir permis sa victoire en 1918. Ainsi, il a répondu à la Mission Divine assignée à notre pays depuis des siècles.

Ainsi, ce rappel historique de la mission remplie avec succès par le marquis de la Franquerie, nous permet de mieux comprendre l'importance des 47 messages divins reçus par Madeleine Aumont, et qui commencèrent justement le 28 mars 1972 par la vision de la Croix Glorieuse, annonciatrice du prochain Retour dans la Gloire de Jésus parmi les hommes. Cette vision intervint exactement 30 ans après que le saint Pape Pie XII ait consacré le genre humain au Cœur Immaculé de Marie. N'est-ce pas pour rendre un vibrant hommage à Sa Mère, la Vierge Marie à qui la France a été consacrée solennellement par tous les évêques de France et son Chef d'État, que Jésus a choisi cette date du 28 mars pour faire apparaître dans le ciel de France, sa Croix Glorieuse annonciatrice de sa prochaine venue ?
Le 19 septembre 1975, Jésus s'adresse aux prêtres : « Vous, prêtres et religieuses chargés du Message, ne laissez pas l'humanité courir à sa perte. Je vous ai demandé de travailler pour faire élever la Croix Glorieuse. Ne voyez-vous pas que le moment est venu à cause des phénomènes qui s'ensuivent. Car le temps s'écoule et Mon Message reste dans l'ombre. » Et le 25 décembre 1975, Jésus demande à Madeleine de prier une neuvaine car « Mon Père, dont la Bonté est infinie, veut faire connaître au monde Son message, pour éviter la catastrophe
». « Dieu a parlé aux hommes. Que ceux qui ont la charge du Message entendent Sa Voix. A cause de leur manque de Foi, le monde entier connaîtra de grandes catastrophes qui bouleverseront les quatre coins de la terre. Ce que vous vivez en ce moment n'est que le commencement des douleurs. L'humanité ne trouvera pas la Paix, tant qu'elle ne connaîtra pas Mon Message, et ne le mettra pas en pratique ».

6.8.6 Benoît XVI à Lourdes le 14 septembre 2008 en la  fête de l’exaltation de la Sainte Croix

« Chers Frères et Sœurs, sur cette terre de France, la Mère du Seigneur est vénérée en d'innombrables sanctuaires, qui manifestent ainsi la foi transmise de générations en générations. Célébrée en son Assomption, elle est la patronne bien-aimée de votre pays. Qu'elle soit toujours honorée avec ferveur dans chacune de vos familles, dans vos communautés religieuses et dans vos paroisses ! ».

 

6.8.7 Notre-Dame du Saint-Cordon de Valenciennes

 

 

Source : http://www.saint-cordon.com/page-41255.html

De Charlemagne à nos jours

« Charlemagne fit à Valenciennes un assez long séjour et y tint même une assemblée de ses états généraux. Pour son propre usage, et pour satisfaire sa dévotion, le pieux monarque fit bâtir une chapelle qu'il dédia à la très Sainte Vierge. C'est dans ce sanctuaire, situé à l'endroit même où s'éleva deux siècles plus tard la splendide église de Notre Dame la Grande que s'est passé l'événement le plus important du culte de Notre Dame du Saint Cordon.

En l'an 1008, une terrible peste vint éprouver Valenciennes. La ville perdit en quelques jours environ 7000 à 8000 de ses enfants, sans que l'épidémie parut rien diminuer de sa fureur. Nulle famille ne trouvait grâce devant elle. L'art était impuissant à combattre le mal. Aussi l'effroi se répandit dans la cité. Le spectacle de la mort, l'avenir avec sa terrible menace, firent sur les esprits une impression profonde.

On n'espérait plus rien des hommes, on se tourna vers le ciel. Nuit et jour, les églises et l'antique chapelle dédiée à Marie par un prince chrétien, regorgeaient de suppliants qui entouraient, avec des larmes, les autels de la mère de Dieu. Ils la conjuraient, au milieu des angoisses de leur douleur, de mettre en oubli leurs offenses passées et de se souvenir que la miséricorde est le plus beau fleuron de sa couronne. Ils cherchaient à l'attendrir en lui rappelant qu'eux et leurs ancêtres avaient toujours conservé l'honneur de son culte et le respect de son nom.

Cependant, non loin de Valenciennes, au village de Pont aujourd'hui disparu, vivait en ce temps là un saint ermite à qui la tradition donne le nom de Bertholin. Il habitait une pauvre cabane bâtie près d'une fontaine qui prit, depuis le nom de Notre Dame aux pierres.


Le pieux solitaire avait voué sa vie à la méditation et aux bonnes œuvres. Il passait de longues heures aux pieds de la statue de Marie, pour laquelle il avait une dévotion toute filiale. Sa sainteté lui attirait souvent de nombreux visiteurs qui cherchaient au près de lui des encouragements et des consolations, et qui, en retour, lui fournissaient en tout ce qui était nécessaire à sa pitance.


Quand la peste fit son invasion à Valenciennes, et commença à sévir sans pitié, Bertholin redoubla d'austérités et de prières. Il conjura la reine du ciel de faire tomber sur lui le courroux de Dieu et d'épargner la ville coupable : « Exclurez-vous de vos faveurs ô Marie lui disait-il, cette cité dont les habitants se glorifient de vous avoir pour mère ; et n'étendrez-vous pas sur vos enfants ce bras protecteur qui porte secours au reste du monde ? »


La Sainte Vierge est enfin touchée de ses supplications et de ses larmes ; et un jour qu'il lui ouvre son coeur avec plus d'abandon, sa cabane s'illumine soudain par l'éclat d'une lumière inconnue. Une femme toute rayonnante de gloire se présente à ses yeux. Ses traits respirent la douceur et la tendresse. La majesté de son regard et le sourire de ses lèvres découvrent en elle, une reine et une mère.


Va trouver mon peuple de Valenciennes, lui dit-elle : annonce lui que j'ai désarmé mon fils. La nuit qui précédera la fête de ma nativité, mon peuple saura que ses vœux sont montés jusqu'à moi et que j'ai écouté le cri de sa détresse. Que mes serviteurs se rendent alors sur les murailles de la ville, là ils y verront des merveilles


C'était le dernier jour du mois d'août de l'an 1008. Le saint ermite se lève en toute hâte pour remplir une mission si consolante et si douce. Il s'adresse au comte Herman, lui fait part de la faveur insigne dont il a été l'objet, et de la promesse de Marie. Toute la ville apprend bientôt cette heureuse nouvelle.

Bertholin, animé du zèle de Dieu, parcourt, la croix à la main, les rues où se traînent, au milieu des morts, les malades chancelants et livides, il prêche la pénitence, et ramène dans tous les coeurs l'espoir avec le repentir. Tous, riches ou pauvres, grands ou petits, accourent en gémissant à l'autel de Marie : les rangs sont confondus par une commune infortune : on n'entend plus que des sanglots et les accents émus d'une immense douleur et d'une invocation fervente. « Ils jettent au ciel les yeux baignés de larmes, les sanglots au coeur, les soupirs à la bouche, se plombant la poitrine de coups et prosternés aux pieds des prêtres, confessant leurs fautes et en demandant très humblement pardon.

Le 7 du mois de septembre, à la tombée de la nuit, le comte, le magistrat et une foule considérable se pressent sur les remparts, au sommet des tours, dans les lieux les plus élevés impatients de voir l'effet des promesses célestes. Les yeux sont fixés vers le ciel d'où doit venir l'assistance, et tous les cœurs palpitent comme dans l'attente d'une grande chose. Soudain les ténèbres s'écoulent pour faire place à un jour resplendissant ; et au milieu de cet éclat, à la vue de plus de quinze mille témoins, apparaît se tenant immobile au-dessus de l'antique oratoire bâti par Charlemagne, une Reine entourée d'une auréole étincelante, mais si douce qu'elle fortifie le regard sans l'éblouir. Une troupe d'anges et de bienheureux formaient son cortège. Elle tenait à la main un immense cordon écarlate. Un ange en prit une extrémité, et d'un vol rapide en fit le tour de la ville dans la circonférence de deux lieues, en laissant tomber sur son passage le précieux cordon qui bientôt environna la cité comme une ceinture protectrice. Le céleste messager rejoignit alors le cortège de la mère de Dieu, et la vision s'évanouit.

Qui nous expliquera, dit un ancien historien du miracle, le sentiment de toute l'assistance, la joie de leurs cœurs, l'extase de leurs esprits, les douces larmes de dévotion qui roulaient sur leurs joues, les soupirs et les sanglots qui sortaient de leurs bouches ! C'est en vain que nous nous efforcerions de les décrire, puisque eux-mêmes n'ont pas trouvé de paroles pour s'entretenir pendant ce mystère, mais l'ont révéré d'un chaste silence. Aussi de vrai fût-ce une faveur qui est sans exemple. Car où lirait-vous qu'un peuple tout entier ait joui de l'apparition et de la contemplation de la mère de Dieu ?

De sa cellule, où il suppliait le ciel de jeter sur tant d'infortunés un regard favorable, le bon ermite fut témoin du miracle et de la ravissante vision. Mais ce qui mit le comble à sa joie fut d'être honoré d'une seconde visite de Notre Dame. Elle le chargea de dire aux habitants de Valenciennes que, chaque année, au jour de sa Nativité, ils devaient faire une procession solennelle, en suivant la trace du filet descendu des cieux, qu'il fallait commencer dès le lendemain, et qu'au retour la peste cesserait de sévir.

Bertholin rendit compte au peuple de son heureuse missive. Tous s'empressèrent d'accomplir la volonté de Marie. On sortit de la ville en chantant les louanges de la Vierge Mère. Aussitôt que l'on eut achevé la procession et renfermé le Saint Cordon dans la petite chapelle du Neuf Bourg, la contagion disparut, les malades recouvrèrent instantanément la santé et l'allégresse la plus vive remplaça la consternation et le deuil.

Le magistrat au nom de la cité, et en reconnaissance de ce grand bienfait, s'engagea par voeu à faire, chaque année, le 8 septembre, une procession autour de la ville, sur la route marquée par le cordon protecteur ».

Le récit du Miracle

« Au début du 11 ième siècle, une maladie contagieuse aussi soudaine qu'impitoyable, ravagea la ville de Valenciennes, y faisant en peu de jours plus de huit mille victimes. L'épouvante régnait. Menacés d'une destruction totale tant était violent le fléau de la peste, les valenciennois tournèrent leurs regards vers le ciel, appelant au secours de leur immense détresse la Très Sainte Vierge Marie, dont la dévotion fut toujours en grand honneur dans la cité.

Un pieux ermite nommé Bertholin vivait près d'un oratoire dédié à Marie, au lieu dit Fontenelles, hameau situé entre Maing et Trith Saint Léger. Compatissant aux maux qui accablaient ses compatriotes, il suppliait la Sainte Mère de Dieu de les secourir. Aux derniers jours d'août, elle apparut à Bertholin: "Va, lui dit-elle, va trouver mon peuple de Valenciennes; annonce-lui que j'ai désarmé le bras de mon fils, la nuit qui précédera la fête de ma Nativité, mon peuple saura que j'ai entendu ses cris de détresse. Que mes serviteurs se rendent sur mes remparts de la ville, ils y verront des merveilles".

Réunis sur les murailles, les quinze mille spectateurs virent tout coup les ténèbres se dissiper, la nuit se changer en jour radieux, tandis qu'apparaissait à leurs regards émus une reine majestueuse, ravissante de beauté, entouré d'un nombreux cortège d'anges, semblant venir de la chaumière de l'ermite et stationnant au dessus de la chapelle du Neuf Bourg dédiée à la Mère de Dieu par Charlemagne. Elle tenait en mains une pelote de cordon écarlate. Au signal de leur glorieuse souveraine, un ange saisit respectueusement le bout du «Céleste filet», d'un vol rapide, il entoura la ville et sa banlieue, laissant tomber derrière lui le précieux cordon. Le circuit terminé, la vision s'évanouit ; à l'instant même, la contagion cessa et ceux qui étaient atteints furent guéris.

Le 8 septembre, à la pointe du jour, Bertholin revint à Valenciennes, porteur d'un nouveau message de la Vierge Marie. Il est aisé d'imaginer avec quels transports de joie il fut accueilli. Il fit connaître au peuple de Valenciennes les volontés de sa divine Libératrice - en reconnaissance pour le bienfait reçu, chaque année, le 8 septembre, suivre en procession le tracé du Saint Cordon.

Au nom de la population de Valenciennes, le magistrat s'engagea par vœu à satisfaire au désir de Marie, Reine de la cité. Depuis maintenant près de dix siècles, les valenciennois ne manquèrent pas à cet engagement sacré, la confrérie des Royés de Notre Dame du Saint Cordon constituée dès cette époque assure et entoure toujours d'une grande solennité cette manifestation, même dans les circonstances les plus critiques qui ont jalonné notre histoire.

Nous sommes persuadés que la procession du tour Saint Cordon, année du millénaire, revêtira un caractère exceptionnel. Marie Notre Dame du Saint cordon, plus resplendissante encore, portera son regard bienveillant sur les pèlerins et son rayonnement s'étendra bien au-delà de nos frontières ».

Fête annuelle

Un événement liturgique, culturel et populaire

« Chaque deuxième dimanche de septembre, la ville de Valenciennes connaît une importante manifestation de dévotion populaire catholique. Une procession mariale fait, à pied, le tour de la ville (environ 18 km).

Ce pèlerinage est spectaculaire, ne serait-ce que par le nombre de personnes qui marchent ou regardent. Il vient d'un miracle que la Vierge Marie avait accompli en faveur des Valenciennois, en l'an 1008. Pour les délivrer d'une « peste », elle aurait entouré la ville d'un fil ou « cordon ».

L'épidémie ayant brusquement cessé, les habitants auraient recueilli l'objet céleste et fait Voeu d'accomplir, en reconnaissance, une procession circulaire : le tour du Saint-Cordon. Le vrai Valenciennois est, du reste, celui qui fait son premier tour du Saint Cordon en poussette !

Un événement sans équivalent connu

« Le tour du Saint-Cordon est un événement célébré par les habitants de Valenciennes et les catholiques certes... mais pas seulement.

La Municipalité de Valenciennes, différentes associations et beaucoup de particuliers apportent leur soutien efficace à ces manifestations populaires. Enfin, l'engagement constant des archevêques de Cambrai, conscients de l'enjeu pastoral, tend à faire de ce pèlerinage fervent un véritable pôle marial diocésain.

Et peut-être, est-ce cette fidélité qui est le plus étonnant à Valenciennes. Il y a eu de par le monde bien des lieux de pèlerinages, en particulier en remerciement à une grâce de la Vierge Marie.

Mais rares sont les pèlerinages qui ont commencé il y a plus de 1000 ans. Plus rares encore ceux qui ne sont pas tombés dans les oubliettes de l'histoire.

L’extraordinaire fidélité des Valenciennois à célébrer cette grâce protection par une procession circulaire ne trouve pas d'équivalent connu.
C'est sur toutes ces fidélités que repose notre confiance pour demain ».

 

Mosaïque du transept de la Basilique nationale Sainte Jeanne-d'Arc du Bois-Chenu à Domrémy

 

6.8.8 Notre Seigneur Jésus à Sœur Marie Lataste

Du tome 1 de « La voie qui mène à Dieu » :

- extrait de la lettre n°36 du 22 novembre 1843 à l’un ses directeurs spirituels, page 272 :

« Mon fils, priez pour la France ; je l’ai déjà dit et je me plais à vous le répéter, si les coups de la justice de mon Père ne sont point tombés sur elle, c’est Marie, la reine du ciel, qui les a arrêtés. Satan rugit de rage au fond des enfers contre un royaume qui lui a porté, à la vérité, de rudes coups : il frémit de rage en voyant le bien qui se fait dans cette contrée ; il fait tous ses efforts pour augmenter le mal et irriter davantage le vengeance divine.

Mais une chaîne qu’il ne peut briser le captive ; car ma Mère a un droit spécial sur la France qui lui est consacrée, et, par ce droit, elle arrête le bras courroucé de Dieu et répand sur ce pays, qui lui est voué, les bénédictions du ciel pour le faire croître dans le bien. C’est pourquoi je ne cesse d’avertir pour prévenir d’immenses calamités.

O France ! Ta gloire s’étendra au loin ; tes enfants la porteront au-delà de la vaste étendue des mers, et ceux qui ne te connaîtront que de nom prieront ta conservation et ta prospérité ».

6.8.9 Marthe Robin

De l’ouvrage « Les Passions de Marthe Robin » :

- extrait des paroles prononcées le 24 mars 1933, page 41 :

« Reine Immaculée de la Sainte Eglise et de la France, venez à notre secours, sauvez l’œuvre et l’héritage de votre divin Jésus, car la famille est en grand danger, sauvez-là. Arrêtez le flot d’immoralité croissant qui nous envahit. Retenez le bras de votre Fils et le courroux de sa juste colère. O Mère divine, sauvez-nous ».

6.8.10 Notre-Dame de France et le vœu du Cardinal Verdier

« L'histoire de "Notre-Dame de France" commence à Jérusalem, lorsque les Assomptionistes construisent un très grand bâtiment dominant la ville au début du 20 ième siècle. En 1937, Roger de Villers s'inspirera de la statue de la Vierge au sommet de l'édifice en réalisant une autre "Notre-Dame de France" de 7 m de haut pour couronner le Pavillon Pontifical de l'Exposition universelle de Paris en 1937, qui deviendra Pavillon Marial l'année suivante en souvenir du 300 ième anniversaire de la consécration de la France à Marie par Louis XIII.

Lors de sa démolition, le 2 novembre 1938, le journal La Croix rapporte que le Cardinal Verdier, archevêque de Paris, formula le voeu que la statue lumineuse, que "Notre-Dame de France", qui a si magnifiquement couronné le Pavillon Pontifical devenu Pavillon Marial, ne disparaisse pas, mais qu'elle soit érigée sur une colline proche de Paris ... pour faire pendant au Sacré-Coeur de Montmartre !

Le Cardinal prend son voeu au sérieux et lance une souscription pour cela, mais la guerre de 1939, et sa mort en 1940, font tomber ce projet dans l'oubli. 50 ans plus tard cependant, au terme d'une aventure étonnante et assez providentielle, Edmond Fricoteaux, notaire à Saint Denis, parviendra à installer la statue à Baillet-en France, à 18 km au nord de Paris, en rassemblant 52.000 personnes, 25.000 souscripteurs, 7 évêques, le Nonce et le Cardinal Lustiger le 15 octobre 1988 pour la bénédiction de la statue, 50 ans presque jour pour jour après le voeur du Cardinal Verdier » (source : http://www.mariedenazareth.com, une minute avec Marie du 15 octobre 2008).

6.8.11 Les apparitions de Versailles

 

Apparition du 8 septembre 1914

 

Du livret « Les apparitions de Versailles », pages 5 à 12 :

« Les apparitions de versailles vont-elles tomber dans l’oubli ? Un simple tableau, asez délabré, dans la chapelle de Notre-dame des Armées, à Versailles, en rapelle un peu le souvenir.

Et pourtant jamais, ailleurs, Notre-Dame n’est apparue comme ‘Reine de France’. Notre Seigneur ne s’est jamais manifesté comme ‘Roi de France. Et cela dasn un temps où le pays était en grand péril, pendant les horreurs de la Grande Guerre de 1914-1918.

Le Christ, Créateur, Rédempteur et Juge du monde, est Roi de tout l’univers, de tous les peuples. Cependant, juridiquement, Jésus et Marie ont des droits très spéciaux sur la France. Des études très sérieuses l’ont prouvé (voir les ouvrages du Père Memius, de Monseigneur Delassus, dePierre Virion, du marquis de la Franquerie…les biographies de la bienheureuse Marie de Jésus Crucifié, de Jeanne Vergne, des écrits de sœur Marie-Angélique Millet, etc.).

La très humble voyante voulut rester ignorée. Ella laissa à sa Supérieure le soin de tout faire conanaître et sœur Marguerite-Marie faisait cette déposition :

Marie aime et protège toujours la France ; Elle en a donné une nouvelle et solennelle preuve le 8 septembre 1914, à l’heure où nos vaillants soldats repoussaient l’ennemi qui s’approchait des murs de la capitale.

Il était 10 heures du matin, une enfant de Marie était en prière dans une chapelle de la ville de Versailles, lorsque cette bonne Mère du Ciel lui apparut, non comme à La Salette pour faire des menaces, ni même à Pontmain en 1871, avec des habits de deuil en Reine toute puissante et toute bonne pour lui faire entendre des paroles d’éspérance et d’amour

Marie n’a pas oublié le vœu du Roi qui lui a consacré son Royaume, aussi est-ce en Reine de France qu’Elle s’est montrée : Elle avait une robe d’un blanc ivoiré ; un manteau bleu de roi bordé de cygne avec un col médicis ; sur la tête un voile blanc et une couronne d’or ornée de trois fleurs de lis, symbole de la royauté, celle du milieu un peu plus élévée que les autres ; sur la poitrine une petite croix d’or ornée de diamants et de rubis, mais sa ceinture, au lieu d’être bleu de ciel comme celle de Notre-dame de Lourdes, était tricolore : le bleu entourait sa taille et retombait un peu de façon à former avec le blanc et le rouge les couleurs du drapeau français. Elle était montée sur une demi-sphère sur laquelle était écrit, un peu à gauche, le mot France pour signifier que la France est bien son apenage, et Elle écrasait de son pied virginal un hideux serpent, donnant à entendre que le monstre s’épuiserait en efforts inutiles contre cette nation tant qu’elle en serait la Reine ; mais malgré ses magnifiques habits son visage et tout son maintien respiraient la plus grande bonté ; elle était encore ‘plus Mère que Reine’…

La Céleste Apparition se montra d’abord à son Enfant environnée de nuages, puis l’Immaculée Marie étendit les mains et ouvrit son manteau de manière à rappeler la première phase de la médaille miraculeuse, laissant voir à ses yeux émerveillés la ceinture tricolore gage de son amour pour la France, et, joignant la parole au geste, Elle lui dit [dans ce message du 8 septembre 1914] :

"Si, en union avec mon Divin Fils, j’aime toutes les nations qu’Il a rachetées de son Sang, vois comme je chéris tout particulièrement ta chère patrie

Mon Fils désire que l’on fase des images et des statues me représentant ainsi et que l’on m’invoque sous le vocable de Notre-Dame de France. Si l’on répond à ce nouveau désir de son Divin Cœur, la France reviendra tout particulièrement mienne, je la prendrai à jamais sous ma maternelle protection et mon Fils se plaira à répandre sur elle d’abondantes bénédictions".

Puis cette divine Reine, levant les yeux et les mains vers le ciel, dans l’attitude de Notre-dame de Lourdes, dit encore à son heureux Enfant : ‘Prions pour la France’, et toutes deux prièrent pour la fille aînée de l’Eglise si cruellement éprouvée.

Marie disparue ensuite, la laissant inondée d’une joie que la terre ne saurait comprendre et qui est comme le prélude des joies éternelles.

La Très Sainte Vierge révéla plus tard à cette Enfant de Marie, confidente de l’apparition, quelle fut cette prière ; la voici : ‘Mon Fils, pardonnez-lui, elle vous aime toujours puisqu’elle n’a jamais cessé de m’aimer…’ et lui a demandé de graver des divines paroles sur l’image la représentant dans la deuxième phase de l’apparition ; pour la première phase, elle désire qu’on grave ces autres paroles : ‘Vois comme je chéris mon peuple’. De plus, cette divine Mère lui a révélé une prière à réciter devant la statue de Notre-dame de France lorsqu’elle serait érigée, la voici : O Marie conçue sans péché, notre bonne Mère qui avez voulu que nous vous invoquions sous le vocable, si consolant à nos cœurs, de Reine de France, voyez prosternés à vos pieds vos sujets malheureux. Ayez pitié de nous, soyez notre Avocate auprès de votre Divin Fils, notre Roi bien-aimé. Nous savons que nous l’avons grandement offensé, outragé même, que nous avons méprisé ses commandements, foulé aux pieds les saintes lois de son Eglise ; mais nous savons aussi, ô notre aimable Souveraine, que vous êtes toute puissante sur le Cœur de ce Roi d’amour qui ne demande lui-même qu’à pardonner ; obtenez-nous donc cette paix nationale et individuelle tant désirée de tous pour la plus grande gloire de votre cher fils. Ainsi soit-il !

Marie s’est de nouveau montrée à la première enfant de Marie le 8 octobre 1916, comme pour confirmer la première apparition.

La prière de la Reine de France

C’est après la grande crise religieuse de 1880 à 1914 : la séparation de l’Eglise et de l’Etat, les inventaires, les fondations spoliées, les religieux et religieuses chassées de France, les crucifix arrachés des écoles, des tribunaux…La France officielle devenue une république athée, laïque, reniant son passé de ‘fille aînée de l’Eglise’…et cependant Marie prie : ‘

Mon Fils, pardonnez-lui, elle vous aime toujours puisqu’elle n’a cessé de m’aimer’.

Il y a la France profonde, les petits, les humbles, les ignorés, qui prient, qui souffrent, qui réparent les blasphèmes officiels, qui sont fidèles à Marie. Il y a les ‘âmes victimes’ qui s’offrent volontairement en réparation. Qui dira la puissance des chapelets qui montent des chaumières, des maisons souvent très pauvres où Marie est toujours aimée ? Car Jésus aime sa Mère, il l’aime en Dieu, c'est-à-dire d’un amour infini, et voir Marie toujours aimée par son petit peuple lui cause une joie extrême. La Vierge ne dira-t-elle pas à     Trois-Fontaines, à Rome, le 12 avril 1947 : ‘Les Ave Maria, que vous dites avec foi et amour, sont autant de flèches d’or qui rejoignent le Cœur de Jésus’ et le 18 mai 1944, à Bonate : ‘La prière qui m’est le plus agréable est l’Ave Maria’.

Et maintenant ?

Une crise de civilisation sans précédent menace la France et le monde. La criminimalité ne cesse de s’accroître, la société sombre dans l’anarchie, une immoralité attisée par la presse, le cinéma, s’étale partout…Les divisions dans l’Eglise, les vocations qui se raréfient, la confusion qui s’étend, l’apostasie qui se généralise…Voulons-nous que notre Reine plaide pour nous ? Que ceux qui le peuvent soient fidèles au Rosaire. Que le chapelet quotidien en famille soit de nouveau en honneur. Au cours des journées, participons, par des Ave isolés mais fervents, à la ‘louange perpétuelle’. Que ceux qui souffrent d’insomnies prient la nuit. Organisons des groupes de prières dans les églises, dans les maisons, faisons prier les petits enfants, organisons des chapelets d’enfants…alors…alors la Reine de France pourra encore dire :

Mon Fils, pardonnez-lui, elle vous aime toujours puisqu’elle n’a jamais cessé de m’aimer’ ».

 

     

Apparition du 8 octobre 1916

6.8.12 Notre Seigneur Jésus à Françoise

Du tome 1 de l’œuvre « Messages de conversion des cœurs » :

- extraits du message donné le 3 juin 1996, pages 210 et 211 :

« Sens Ma douleur, peuple choisi de France, et comprends combien tu offenses ton Dieu. Que ce soit vers Moi que tu tournes ton regard, à présent, afin d’implorer Mon pardon pour tant de méfaits que tu as commis. Mon peuple, Je t’ai donné une reine, Marie Ma Sainte Mère, et toi tu l’as écartée et t’es éloignée de Moi. Mais Marie garde ses enfants de France ; elle les sauvera et Me les ramènera. Ouvrez vos yeux, enfants, et voyez comment Marie sillonne déjà la France afin de venir vous chercher et vous ramener tendrement, vers La lumière [par l’intermédiaire des vierges pélerines, comme le précise la suite du message]. Dans peu de jours, Je serai à nouveau parmi vous : Je vous illuminerai de Ma radieuse Présence, et pénétrerai dans vos cœurs préparés par Ma Mère bien-aimée. D’ici peu, vous saurez alors qui Je suis et combien vous M’avez fait mal, vous qui avez repoussé votre Maman Céleste […]. Marie ne laisse jamais ses enfants ; c’est pourquoi elle vient parmi vous aujourd’hui – les vierges pélerines – déversant ses grâces sans nombre et attendrissant vos cœurs. Mais J’ai besoin de votre regard d’amour, de l’éveil de votre cœur, et cela, afin de vous purifier, de vous montrer combien Je vous aime. J’ai besoin que vous compreniez combien vous M’offensez journellement, vous vautrant dans la boue du péché et sombrat à l’état de larves esclaves de Satan […].Revenez à Moi, Me demandant pardon de tant de méchanceté à Mon égard : Je vous pardonnerai, vous serrerai contre Mon Sacré-Cœur, vous délivrearai du mal qui vous tient prisonniers. Je veux que la France connaisse la tendresse de son Dieu ; pour cela, faites-vous tout-petits, pendant qu’il est encore tempsJe vous aime et vous bénis, vous qui accueillez Mon Message ».

Du tome 9 de l’œuvre « Message de conversion des Cœurs » :

- extrait du message « Prière communautaire » donné le 21 novembre 2006, page 19 :

« Offrez votre prière communautaire par l’intercession de Marie, votre Mère, qui est gardienne de la France. Offrez votre amour, durant ce temps passé sous Mon Regard, pour aider votre pays à être relevé ».

De l’ouvrage « Le Cœur de Tendresse de Jésus-Christ » :

- extrait du message du 28 novembre 2006, page 81 :

« Marie, Reine de ton pays, va œuvrer pour le sauver de tant de souffrances…Et pourtant, la purification est nécessaire, voulue par tant d’âmes qui ont amoncelé péché sur péché ». 

6.8.13 Notre Seigneur Jésus à Jnsr

De l’ouvrage « Messages de vie » :

- extrait du message « Voici le Temps où Je t'implique, O france » donné le 25 août 1992 (fête de Saint-Louis, Roi de France), pages 189 et 190 :

« Voici le Temps où Je t'implique, ô France, dans Mon Dessein de Me présenter à toutes les nations. Je suis ton Dieu Sauveur, ton Dieu qui t'a façonné pour porter le poids de Ma Sainte Croix. Car tes assises, c'est Moi qui les ai construites : elles sont établies sur Mon Saint Coeur, et tu doutes ?

Que te faut-il encore, ô Peuple inconstant et tant aimé par ton Dieu, Peuple où Ma Sainte Grâce S'est manifestée tant et tant de fois. J'ai marché à côté de toi dans toutes tes batailles pour la Foi et Je t'ai soutenue avec les Prêtres et les Fidèles, avec tous Mes Martyrs morts pour Mon Saint Nom. Je t'ai donné un sol où fleurit l'abondance, et un coeur où fleurissent les Saints.

O France, si tu es debout aujourd'hui encore malgré ton ingratitude, c'est que tu as devant toi un Dieu Fidèle à Sa Parole.

Tu devras plier ton front et tu le feras devant ton Dieu. Je vais te prouver Mon Amour malgré tes turbulences, et tu verras, toi Mon Fleuron, refleurir ta terre avec tes Enfants tous rassemblés derrière la Bannière de Mon Divin Sacré Coeur Uni à Celui de Votre Précieuse Reine, Ma Très Sainte Mère, Patronne Bien-Aimée de ce Pays; à Qui tu dois encore ta vie. Si tu respires et si ton coeur bat encore, tu le dois à la Bonté de Ma Sainte Mère à ton égard : Elle t'a préservée pour que Mon Règne vienne et qu'il arrive sur votre terre choisie. Le Jour des Epousailles vient de sonner ».

De l’ouvrage « Vivez, avec Moi, les Merveilles de la Nouvelle Création du Père » :

- extrait du message « Le Seigneur S'adresse à Son Eglise » donné le 9 avril 1997, pages 251 et 252 :

« La France, que J'ai choisie pour que Mon Règne arrive sur la Terre; la France, qui reçoit l'Honneur d'accueillir son Roi et devenir, par Mon choix, la Souveraine des Nations après avoir reçu le titre de Fille Aînée de l'Eglise;

le Pays qui reçut la Grâce d'avoir pour Patronne principale Ma Très Sainte Mère ;

la France de Marie ne pourra même plus être consolée par la douce Mère de Dieu, car l'offense au Père Eternel va fermer les Cieux et priver les Peuples de Sa Grâce;

et à la France en incombe toute la responsabilité, et c'est pour cela qu'elle va souffrir la première. Malheureusement, tout le Mal se retournera contre celle qui a reçu tant de Grâces de la part de Dieu ».

- extrait du message « Français, aide-Moi à réparer Mon Eglise » donné le 6 octobre 1997, pages 373 et 374 :

« Si toi, France, Pays choisi par Ma Sainte Mère dont tu as fait ta Sainte Protectrice, tu crois être meilleure que le Pays qui tombe à côté de toi sans que tu sois touchée [le 26 septembre 1997, jour véritable de la mort de Saint François une partie de la Basilique d’Assise s’écroulait suite à un tremblement de terre ainsi qu’une deuxième fois le 3 octobre 1997, veille de la fête de Saint François d’Assise, aussi fort que le premier], tu te trompes ; car un Père qui a plusieurs enfants, ne saurait réprimander une partie de sa progéniture lorsque celle-ci commet une faute, et laisser l’autre partie vivre à sa fantaisie sans qu’Il ne se manifeste à celle-ci par une même réprimande. Un vrai père n’a aucune préférence et chacun de ses enfants reçoit la même part de son Amour.

Votre Père des Cieux vous aime, chacun du même Amour. Vous le constaterez le jour où Dieu vous donnera Son Royaume Eernel de Gloire ; sur la Terre comme au Ciel, chaque enfant est roi. Votre Père est le Roi de tout l’Univers […].

France, as-tu oublié la promesse de ton Baptême ? Toi, Fille aînée de l’Eglise, tu es concernée aujourd’hui avec tous tes enfants, les Français, les François [à savoir respectivement la France et l’Italie]. Dans tous les Pays, les âmes ont besoin de vous voir à l’œuvre pour commencer à croire que Dieu veut être le Premier Servi. Ne passez plus à côté de Sa Sainte Croix sans la voir. Si elle vous interroge encore, laissez-vous pénétrer de son Message d’Amour, car vous serez sauvés que par Ma Croix. Français, ne te couche pas, comme Jonas sous le ricin, pour attendre que Je ne te parle plus de Ma Croix, car J’écarterai de toi tout appui qui te soutient encore ; tu te verras tomber et tu entraîneras avec toi une multitude. Par Ma Sainte Croix, Je sauverai le Monde qui s’écroule. François, aidez votre Sauveur, Amen ».

Du cinquième fascicule des « Messages depuis le Secret de Marie » :

- extrait du message « Totus Tus » donné le 1 er janvier 2006, page 52 :

« Le Monde commencera à se réveiller par la France, dont Marie Très Sainte est la Reine et Patronne ».