7.2 Ce qui convient à Dieu par nature, convient à Marie par grâce

La clé compréhension de tout le mystère marial se trouve résumée au § 74 du « Traite de la vraie dévotion à la Sainte Vierge » de Saint Louis-Marie Grignon de Montfort, page 66 de mon édition :

« Ce que je dis absolument de Jésus-Christ, je le dis relativement de la Sainte Vierge, que Jésus-Christ, ayant choisie pour compagne indissoluble de sa vie, de sa mort, de sa gloire et de sa puissance au ciel et sur la terre, lui a donné par grâce, relativement à sa Majesté, tous les mêmes droits et privilèges qu'il possède par nature : Quidquid Deo convenit per naturam, Mariae convenit per gratiam : Tout ce qui convient à Dieu par nature, convient à Marie par grâce, disent les saints ; en sorte que, selon eux, n'ayant tous deux que la même volonté et la même puissance, ils ont tous deux les mêmes sujets, serviteurs et esclaves ».

Voilà tout est dit ! « Tout ce qui convient à Dieu par nature, convient à Marie par grâce ». Le « Tout » est très important, et implique des conséquences qui sont à la hauteur même de l’Etre infini de Dieu ! Cela est donc, pourrait-on dire, totalement inaccessible à notre intelligence et à notre compréhension humaine, en soi, bien limitée, il s’agit de bien avoir à l’esprit cet aspect.

Par cette affirmation de Saint Louis-Marie Grignon de Montfort nous pouvons aisément comprendre, que nous ne connaissons pour ainsi dire rien sur le Mystère de la Très Sainte Vierge Marie, lié au Mystère même de Dieu. Nous sommes bel et bien dans des catégories qui touchent l’infini ! Alors il s’agit d’être prudent, et humble lors de nos considérations, car nous ne pouvons que balbutier face à un si grand Mystère.