Actualité de la Sainte Eglise du Christ

 

 

Source : http://www.zenit.org/fr/articles/belgique-deces-de-gilberte-degeimbre-voyante-de-beauraing

Belgique : décès de Gilberte Degeimbre, voyante de Beauraing

Elle était la dernière des cinq voyants encore en vie

Rome, 13 février 2015 (Zenit.org)

Les Sanctuaires de Beauraing annoncent le décès de Mme Gilberte Degeimbre, dernière des 5 voyants des apparitions de Beauraing en Belgique, le 10 février 2015 à l'âge de 91 ans.

« Elle laisse de nombreux témoignages vidéo de ce qu’elle a vécu, publiés notamment sur YouTube », précise le sanctuaire dans un communiqué publié le 12 février.

« Une époque se termine à Beauraing, celle du temps des voyants. Une autre époque s’ouvre, durant laquelle il s’agira de relayer le témoignage des voyants, de le communiquer autrement », ajoute la note.

Les funérailles auront lieu demain, samedi 14 février à 10h30 aux Sanctuaires de Beauraing, dans la crypte du Rosaire.

La Vierge Marie est apparue à Beauraing à 33 reprises, du 29 novembre 1932 au 3 janvier 1933, à cinq enfants : Fernande, Gilberte et Albert Voisin, Andrée et Gilberte Degeimbre.

Mgr Charue, évêque de Namur, a reconnu le culte de Notre Dame de Beauraing le 2 février 1943, et, six ans plus tard, le 2 juillet 1949, le caractère surnaturel des faits.

Le premier message de la Vierge au Coeur d’or, c’est la prière : « Priez toujours ». La Vierge a également demandé une « chapelle ».

Et en quittant les enfants, la Vierge dira notamment : « Je convertirai les pécheurs. Adieu. Je suis la Mère de Dieu, la Reine des Cieux. Priez toujours. Adieu. »

(13 février 2015) © Innovative Media Inc.

 

Source : http://www.news.va/fr/news/le-sri-lanka-a-son-premier-saint-joseph-vaz

Le Sri Lanka a son premier saint, Joseph Vaz

2015-01-14 Radio Vatican

(RV) Colombo - Il est sept heures quarante-cinq du matin et déjà un grand soleil inonde le Galle Face Green, un parc longeant la mer, au nord de Colombo. Le Pape a traversé la foule en papamobile avant le début de la messe de canonisation du bienheureux  Joseph Vaz. On parle de plus de mille prêtres concélébrant la messe et de plus de 500 000 fidèles, dont un tiers qui a prié le rosaire avant de dormir sur place. Ceux qui se sont endormis sur le trajet de la papamobile ont été réveillés à 4heures du matin ! Parmi eux se trouvent de nombreux Indiens venus de Goa.

 

Un missionnaire clandestin

Né à dans cette ville du sud de l’Inde en 1651, Joseph Vaz est considéré par les catholiques comme « l’apôtre du pays ». Fondateur en 1684 d’une société de prêtre suivant l’Oratoire de saint Philippe de Neri, il prend la décision de se rendre au Sri Lanka, sous domination hollandaise et calviniste. L’Eglise y vit des heures sombre. Elle est privée de prêtre depuis trente ans. Joseph Vaz , à la peau sombre, rentre incognito au Sri Lanka en 1686, comme ouvrier mendiant. Il recherche de nuit les catholiques pour échapper à la surveillance des Hollandais. Pour leur échapper, il part vers le sud, dans le Royaume bouddhiste de Kandy. Il y sera emprisonné. On le prend pour un espion. Mais le détenu se comporte si bien qu’il impressionne ses gardiens, puis le Roi qui décide, finalement, de le libérer et lui permet de poursuivre sa mission. Le prêtre partagera sa vie entre le Royaume de Kandy et des excursions clandestine sur les côtes hollandaises. Il meurt exténué à l’âge de 49 ans. Joseph Vaz a également, avec un autre prêtre, traduit la Bible en langue cinghalaise.

Sauveur de la foi alors qu’elle était menacée dans le pays, l’Eglise srilankaise a demandé dès 1737 sa béatification, célébrée par saint Jean-Paul II, le 15 janvier 1995. Vingt ans plus tard, à un jour près, le Pape François a canonisé Joseph Vaz représenté ce mercredi par une statue de bois.  (le décret a été signé le 17 septembre dernier). L’autel est d’ailleurs le même que celui utilisé en 1995.

Des chanteurs venus de tous le pays

Ce mercredi, le Sri Lanka a son premier saint. La joie est immense, comme le prouve les 500 000 personnes rassemblées ce matin, dont des bouddhistes et des hindous. Une tristesse cependant, les catholiques n’ont pas de lieu où aller prier leur saint. Joseph Vaz serait enterré sous une station de police à Kandy.

Lors de cette messe, célébrée en anglais, cinghalais et tamoul, la richesse de la culture srilankaise était de nouveau à l’honneur. Le chœur et l’orchestre ont notamment fait résonner des mélodies qui ressemblaient peu à celle de la basilique Saint-Pierre. Il émane une grande douceur de l’interprétation de étudiants musiciens ou chanteurs. Venant de tous les diocèses du pays, ils ont fait des miracles après seulement deux jours de répétitions générales dans la capitale.

 

Source : http://www.news.va/fr/news/quinze-prelats-des-cinq-continents-crees-cardinaux

Quinze prélats des cinq continents créés cardinaux électeurs

2015-01-06 Radio Vatican

(RV) Le 14 février prochain, François créera vingt nouveaux cardinaux, dont quinze électeurs venant de quatorze pays et de tous les continents, manifestant « le lien indestructible entre l’Eglise de Rome et les églises particulières présentes dans le monde ». A l’issue de la prière de l’Angélus, le pape François a annoncé aux fidèles la tenue de deux jours de consistoire avec « tous les cardinaux » au Vatican, le 12 et 13 février, pour réfléchir aux orientations et propositions concernant la réforme de la Curie. Il a ensuite présenté la liste des futurs cardinaux.

François a légèrement dépassé le chiffre habituel de 120 cardinaux électeurs en décidant de créer quinze cardinaux pour douze postes vacants ou sur le point de l’être. Cinq viennent d’Europe, trois d’Asie, trois d’Amérique latine, deux d’Afrique et deux d’Océanie, signe manifeste de l’universalité de l’Eglise. Il n’y a aucune création en Amérique du Nord, le nombre de cardinaux étant consistant et resté stable par rapport à l’an passé.

 

Un seul des futurs cardinaux vient de la Curie romaine, Mgr Dominique Mamberti, et François n’a pas tenu compte de la tradition des « sièges cardinalices ». « Il ne s’y sent pas lié » affirme une note de la salle de presse du Saint-Siège.

Ainsi, certains des archevêques ou évêques qui recevront bientôt une barrette pourpre viennent de diocèse n’ayant jamais eu de cardinaux précédemment, comme à Moralia au Mexique, à Valladolid en Espagne, Agrigente en Italie ou David à Panama.

Certains pays, où l’Eglise catholique est une petite réalité ou en minorité, ont pour la première fois un cardinal, comme au Myanmar, aux îles Tonga ou au Cap Vert. Sur les quatorze pays représentés, six n’avaient pas, ou n’avaient jamais eu de cardinaux auparavant.

L’archevêque de Tonga, Monseigneur Mafi devient à 54 ans, le plus jeune électeur du collège cardinalice.

Ci-dessous, la liste des nouveaux cardinaux avec lesquels François célèbrera une messe à Saint-Pierre, au lendemain de leur création :

Mgr Dominique Mamberti, l’archevêque titulaire de Sagona, Préfet du Tribunal suprême de de Signature apostolique
Mgr Manuel José Macário do Nascimento Clemente, Patriarche de Lisbonne (Portugal) Mgr Berhaneyesus Demerew Souraphiel, C.M., Archevêque d’Addis Abeba (Ethiopie)
Mgr John Atcherley Dew, Archevêque de Wellington (Nouvelle-Zélande) Mgr Edoardo Menichelli, Archevêque d’Ancône-Osimo (Italie)
Mgr Pierre Nguyên Van Nhon, Archevêque de Hanoï (VietNam) Mgr Alberto Suárez Inda, Archevêque de Morelia (Mexique)
Mgr Charles Maung Bo, S.D.B., Archevêque de Yangon (Myanmar) Mgr Francis Xavier Kriengsak Kovithavanij, Archevêque de Bangkok (Thaïlande)
Mgr Francesco Montenegro, Archevêque d'Agrigente (Italie) Mgr Daniel Fernando Sturla Berhouet, S.D.B., Archevêque de Montevideo (Uruguay)
Mgr  Ricardo Blázquez Pérez, Archevêque di Valladolid (Espagne) Mgr José Luis Lacunza Maestrojuán, O.A.R., Evêque de David (Panamá)
Mgr Arlindo Gomes Furtado, Evêque de Santiago de Cabo Verde (Archipel du Cap Vert) Mgr Soane Patita Paini Mafi, Evêque de Tonga (Iles Tonga)

Cinq archevêques et évêques émérites rejoignent également le collège cardinalice. « Ils se sont distingués pour leur charité pastorale dans leur service auprès du Saint-Siège et de l'Eglise locale. Ils représentent tant d'évêques qui, avec la même sollicitude de pasteurs, ont donné un témoignage d'amour au Christ et au Peuple de Dieu au sein des Eglises particulières, de l'Eglise de Rome ou au sein du Service diplomatique du Saint-Siège » a affirmé le Pape à l'issue de la prière de l'Angélus. Il s'agit de : 

Mgr José de Jesús Pimiento Rodríguez, Archevêque émérite de Manizales (Colombie)

Mgr Luigi De Magistris, Archevêque titulaire de Nova, Pro-Pénitencier Majeur émérite.

Mgr Karl-Joseph Rauber, Archevêque titulaire de Giubalziana, Nonce apostolique

Mgr Luis Héctor Villalba, Archevêque émérite de Tucumán (Argentine)

Mgr Júlio Duarte Langa, Evêque émérite de di Xai-Xai (Mozambique)

 

Source : http://www.news.va/fr/news/le-pape-se-rendra-a-naples-et-pompei-le-21-mars-20

Le Pape se rendra à Naples et Pompéi le 21 mars 2015

2014-12-30 Radio Vatican

(RV) Le 21 mars prochain, le Pape François priera au sanctuaire marial de Pompéi, avant de se rendre à Naples. Il s’agira de son troisième voyage en Campanie, une région gangrénée par le crime organisé et la corruption, ainsi que par la pollution due à l’enfouissement illégal de déchets toxiques hautement nocifs. Des prêtres sont en première ligne dans la lutte pour la légalité.

Le Saint-Père a donc choisi de confier sa visite à Notre-Dame du Rosaire. Cette étape sanctuaire de Pompéi sera brève mais intense. « Un événement ecclésial extraordinaire », commente le délégué pontifical de Pompéi, Mgr Caputo. Fondé à la fin du 19° siècle à une vingtaine de kilomètres de Naples, ce sanctuaire est en effet engagé auprès des laissés-pour-compte et des nécessiteux. L’objectif de son fondateur, un laïc italien converti, le bienheureux Bartolo Longo, fut non seulement propager le culte de la Vierge et la prière du chapelet, mais aussi de venir en aide aux plus petits de la société, en particulier les enfants et adolescents orphelins et abandonnés. Aux nombreuses œuvres sociales s’est ajoutée, aujourd’hui,  la lutte pour la justice et le respect de la dignité des personnes.

Les responsables du sanctuaire attendent que le Pape François leur indique le chemin pour être toujours plus proches et solidaires de la population. En 1979, Jean-Paul II avait lui aussi choisi de passer par Pompéi en se rendant à Naples. Il y était retourné en 2003, pour la conclusion de l’Année du Rosaire qu’il avait lui-même convoquée. Benoît XVI a, quant à lui, visité ce sanctuaire très cher aux catholiques italiens le 19 octobre 2008.

 

Source : http://www.news.va/fr/news/ali-agca-en-visite-surprise-sur-la-tombe-de-jean-p

Ali Agça en visite-surprise sur la tombe de Jean-Paul II

2014-12-27 Radio Vatican

La visite avait été soigneusement préparée: Ali Agça avait appelé plusieurs médias pour annoncer sa venue. Depuis la place Saint-Pierre, il a annoncé sa volonté de se recueillir sur la tombe de Saint Jean-Paul II, puis est rentré dans la basilique et à brièvement déposé deux bouquets dans la chapelle où repose le pape polonais.

Le turc, qui avait tenté d’assassiner Jean-Paul II le 13 mai 1981 place Saint-Pierre, a choisi une date symbolique, puisque le 27 décembre 1983 marque l’anniversaire de la visite du pape polonais à Agça dans sa prison romaine de Rebibbia. Le souverain pontife avait lors pardonné à son agresseur et l’image de son entretien avec le détenu avait fait le tour du monde.

« La visite a été très brève » a confirmé le père Ciro Benedettini, vice-directeur de la salle de presse du Saint-Siège qui a expliqué que Agça avait pu rentrer dans la basilique « sans aucun problème, dans la mesure où il n’y a plus aucun contentieux avec le Vatican.»  

Certains, comme Mgr Bruno Forte, évêque de Rieti et proche du Pape François ont espéré que le geste d’Ali Agça ne soit pas simplement un coup médiatique mais s'inscrive dans une démarche sincère de repentir.

Surnommé « le loup gris » pour son appartenance à un groupe d’extrême droite turc, Mehmet Ali Aça avait été extradé en Turquie en 2000, puis libéré de prison en janvier 2010, après 29 ans passés derrière les barreaux. 

 

« Pour qu'ils soient un », la devise du voyage papal en Terre Sainte

2014-03-15 Radio Vatican

L’Assemblée des Ordinaires catholiques de Terre Sainte (AOCTS) a choisi la devise et le logo pour le prochain pèlerinage du pape en Terre Sainte lors de la réunion de l’Assemblée les 11 et 12 mars 2014 à Tibériade.
La devise pour le pèlerinage est « Pour qu’ils soient un ». Le Saint-Père a insisté pour que le centre de son pèlerinage soit la rencontre avec le patriarche grec orthodoxe Bartholomée de Constantinople et les chefs des Églises de Jérusalem. Le pèlerinage a pour but de commémorer et renouveler l’engagement à l’unité exprimé par le Pape Paul VI et le Patriarche Athénagoras de Constantinople, il ya 50 ans à Jérusalem.
Cela illustre la volonté du Seigneur lors de la dernière Cène : « Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi. Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes UN : moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. » (Jn 17, 20-23)
Le logo illustre également ce désir d’unité, représentant l’étreinte de saint Pierre et saint André, les deux premiers disciples appelés par Jésus en Galilée. Saint Pierre est le chef de l’Église de Rome et saint André est le chef de l’Église de Constantinople. À Jérusalem, dans l’Église-mère, ils s’embrassent. Les deux apôtres sont dans un bateau qui représente l’Église, dont le mât est la Croix du Seigneur. Les voiles du bateau sont gonflées de vent, le souffle de l’Esprit Saint, qui dirige le bateau alors qu’il navigue sur les eaux de ce monde.
L’unité des chrétiens est un message d’unité pour toute l’humanité, appelée à surmonter les divisions du passé et à cheminer ensemble vers un avenir de justice, de paix, de réconciliation, de pardon et d’amour fraternel.

 

"La sagesse de Benoît XVI est un don de Dieu"

Le Pape François plaide pour l'institution du "Pape émérite"

Rome, 5 mars 2014 (Zenit.org) Anne Kurian

La sagesse de Benoît XVI « est un don de Dieu », comme « les grands-parents qui par leur sagesse, leurs conseils, renforcent la famille », estime le Pape François.

Dans un entretien publié à la Une du quotidien italien Corriere della sera ce 5 mars 2014, le Pape plaide pour institutionnaliser le statut du « pape émérite » : « le pape émérite n'est pas une statue dans un musée. C'est une institution. Nous n'y étions pas habitués ».

Tout comme le statut d' « évêque émérite » qui n'existait pas avant le Concile Vatican II, le « Pape émérite » doit aussi devenir « une institution » : « Benoît est le premier et il y en aura peut-être d'autres. Nous ne le savons pas. »

Le pape François précise qu'il lui est arrivé de demander conseil à Benoît XVI : « Sa sagesse est un don de Dieu. Certains auraient voulu qu'il se retire dans une abbaye bénédictine loin du Vatican. J'ai pensé aux grands-parents qui par leur sagesse, leurs conseils, renforcent la famille et ne méritent pas de finir dans une maison de retraite. »

Benoît XVI « est discret, humble, il ne veut pas déranger », ajoute le Pape qui explique leur décision commune : « Nous en avons parlé et nous avons décidé ensemble qu'il serait mieux qu'il voie des gens, qu'il sorte et qu'il participe à la vie de l’Église. »

Ainsi, le pape émérite s’est joint à la bénédiction de la statue de Saint Michel Archange au Vatican (cf. Zenit du 5 juillet 2013), puis est venu déjeuner à Sainte-Marthe avec le Pape François, après Noël (cf. Zenit du 27 décembre).

« Je l'ai invité à participer au consistoire et il a accepté », poursuit le Pape. Benoît XVI était en effet présent au consistoire pour la création de 19 cardinaux, le 22 février dernier, où il a donné un témoignage fort : prenant place sur un siège semblable à ceux des autres cardinaux, le pape émérite a retiré sa calotte blanche pour saluer le Pape François venu à lui fraternellement, avant et après la célébration. Une façon de montrer son respect devant le seul Pape ‘régnant’ (cf. Zenit du 26 février 2014).

 

Mgr Brouwet encourage à jeûner pour la France

Posted on 8 février 2014 by in Culture de Vie, Diocèses, Eglise en France, En Une, Identité catholique, Perepiscopus avec 4 Commentaires
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Suite au combat mené pendant une semaine par Béatrice Bourges pour forcer les députés à s’emparer du sujet sur la destitution du président de la république (pour le moment, aucun député n’a cosigné la proposition de loi du député Jacques Bompard visant à rendre applicable la procédure de destitution du président de la République prévue par la Constitution), une initiative s’est montée afin de combattre le mal dont souffre notre pays par le jeûne.

« ce genre de démon n’est chassé que par la prière et le jeûne » Saint Matthieu 17,21.

Mgr Nicolas Brouwet, évêque de Tarbes et Lourdes, parraine cette initiative :

« Face à la crise profonde que nous traversons, face à la remise en cause de la famille et face aux atteintes à la vie humaine ; devant les projets de loi qui visent à bouleverser notre société et notre civilisation, il y a beaucoup à faire. Sur le plan de la réflexion et du dialogue d’abord. Sur le plan de l’éducation. A travers des œuvres sociales et par l’engagement politique.

Mais il est nécessaire de porter cette action par des moyens spirituels. Dans la tradition chrétienne, les deux moyens les plus courants et les plus certains sont la prière et le jeûne.

Par la prière nous demandons à Dieu de nous guider et de nous donner la force d’entreprendre ce que nous avons discerné dans la lumière du Saint Esprit. L’action prend alors sa source auprès de Dieu et non à partir de nos calculs, de nos intérêts personnels ou de notre mesure humaine.

Mais le jeûne complète la prière parce qu’il tient tout l’être, corps et âme, dans un état d’attente, de vigilance. L’homme satisfait, comblé, celui qui n’a plus faim, finit par n’avoir plus besoin de rien ni de personne. Il finit par n’avoir plus besoin de Dieu. Le manque que nous fait éprouver le jeûne nous rappelle que nous voulons rester en état de recevoir sa grâce, ses dons, ses bienfaits au temps qui lui conviendra.

Nous ne pouvons pas répondre à ces projets politiques dévastateurs par la seule colère, par le seul ressentiment, par la seule opposition ou par le désir d’en découdre.

Il nous faut construire en ayant en vue le bien commun, le bien de toute une société très diversifiée dans son histoire, ses modèles et ses aspirations.

Qui nous donnera la clarté nécessaire pour comprendre les enjeux de ces questions pour la personne et pour la société si ce n’est l’Esprit d’intelligence et de sagesse ?

Qui nous aidera à discerner ce qu’il convient de faire et de ne pas faire si ce n’est l’Esprit de lumière et de prudence ?

Qui nous donnera la force d’agir, de prendre des initiatives, de nous engager si ce n’est l’Esprit de force et de persévérance ?

La prière et le jeûne n’ont pas toujours une efficacité immédiate, visible, évidente. Ils sont d’abord un acte de foi et d’espérance dans le Seigneur et dans sa providence qui nous accompagne et qui nous délivre des impasses de la culture de mort.

Confions notre pays au Seigneur par la prière et la pratique du jeûne. Il est avec nous jusqu’à la fin des temps et il ne nous abandonne pas ».

 

France : le président Hollande au Vatican le 24 janvier

Première rencontre avec le pape François

Rédaction

ROME, 9 janvier 2014 (Zenit.org) - Le président de la République française, François Hollande, sera reçu par le pape François, le 24 janvier 2014 : ce sera le septième président français à se rendre au Vatican.

C’est ce que confirme le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, et un communiqué de l'Elysée, ce 9 janvier.

Ce sera la première entrevue entre le pape et le président français, depuis l’élection du cardinal Bergoglio, le 13 mars 2013. Selon l’AFP, la demande d’audience a été transmise par Nicolas Hulot, envoyé spécial du président de la République française pour la protection de la planète, qui était au Vatican en novembre dernier (cf. Zenit du 22 novembre 2013).

Parmi les sujets qui seront probablement à l’ordre du jour : les questions environnementales, avec la Conférence « Paris Climat » prévue en 2015, dont Nicolas Hulot s’est fait l’ambassadeur au Vatican, et la paix dans le monde.

Septième président français au Vatican

Par le passé, six présidents français sont venus en visite d'Etat au Vatican : René Coty (reçu par Pie XII en 1957), Charles de Gaulle (reçu par Jean XXIII en 1959 et par Paul VI en 1967), Valéry Giscard d'Estaing (reçu en 1975 par Paul VI), François Mitterrand (reçu par Jean-Paul II en 1982), Jacques Chirac (reçu par Jean-Paul II en 1996) et Nicolas Sarkozy (reçu par Benoît XVI en 2007 et en 2010).

Le président de la République française est chanoine d'honneur de la basilique du Latran, cathédrale du pape. Ce titre revient au seul chef de la France depuis Henri IV.

Le monarque conquit en effet le titre et le droit d'entrer à cheval dans la basilique du Latran en offrant au chapitre des chanoines, en 1604, les revenus de l'abbaye de Clairac, dans le Lot-et-Garonne.

Selon la tradition, chaque année au Latran, pour la sainte Luce, le 13 décembre, est célébrée une messe « pour le bonheur et la prospérité de la France », en présence des ambassadeurs près le Saint-Siège et de la communauté française de Rome. C’est le cardinal vicaire Agostino Vallini qui a célébré cette messe en 2013.

Les religions contribuent à la vie de la France

L'Osservatore Romano du 10 janvier mentionne le discours que François Hollande a prononcé lors de ses voeux aux représentants des religions, le 7 janvier à 18h : « Les représentants des religions contribuent à la vie spirituelle, sociale, morale de notre pays. L’Etat doit savoir ce que les religions ont à dire sur les grands sujets, qui peuvent être aussi des sujets économiques, sociaux et internationaux. »

Les responsables catholiques, orthodoxes, protestants, juifs, musulmans et bouddhistes du pays étaient présents.

Lors de cette rencontre, note le journal du Vatican, le chef de l'Etat a condamné toute intolérance antireligieuse et a redit l’importance de la laïcité, définie comme « un point de rassemblement, la règle commune qui permet de vivre ensemble » et qui « protège la liberté de croyance et de conscience ».

 

Le Pape en Terre Sainte du 24 au 26 mai 2014

Amman, Bethléem, Jérusalem

Anne Kurian

ROME, 5 janvier 2014 (Zenit.org) - Le pape François sera en Terre Sainte du 24 au 26 mai 2014. Les étapes du pèlerinage seront Amman, Bethléem et Jérusalem.

"Dans le climat de joie, particulier à ce temps de Noël, je désire annoncer que du 24 au 26 mai prochain, s'il plaît à Dieu, je serai en pèlerinage en Terre Sainte", a annoncé solennellement le pape, lors de l'angélus de ce 5 janvier 2014, place Saint-Pierre.

Le pape se rendra à Amman, Bethléem et Jérusalem.

Le dessein de ce voyage est de "commémorer la rencontre historique entre le pape Paul VI et le patriarche Athénagoras, qui a eu lieu le 5 janvier, il y a 50 ans", a-t-il précisé.

Le pape et le patriarche de Constantinople Bartholomaios, célébreront une rencontre oecuménique avec tous les représentants des Eglises chrétiennes de Jérusalem, au Saint-Sépulcre.

"Je vous demande de prier pour ce pèlerinage, qui sera un pèlerinage de prière", a conclu le pape, sous les applaudissements de la foule.

 

Le Pape François et Bartholomaios en Terre Sainte ensemble

Cinquante ans après Paul VI et Athénagoras

Anita Bourdin

ROME, 5 janvier 2014 (Zenit.org) - Le pape François annonce qu'il sera en Terre Sainte du samedi 24 au lundi 26 mai prochain. Il se rendra à Amman, Bethléem et Jérusalem, où il rencontrera le patriarche oecuménique de Constantinople Bartholomaios Ier, cinquante ans après la rencontre de Paul VI et d'Athénagoras, le 5 janvier 1964. Un geste lourd de signification oecuménique.

C'est justement aujourd'hui, en l'anniversaire de cette rencontre que le pape a tenu à faire lui-même - et non pas simplement la salle de presse - cette annonce, après la prière de l'angélus dominical, place Saint-Pierre.

Le patriarche latin de Jérusalem, Fouad Twal avait suggéré cette date le 19 décembre dernier, dans son message de Noël, et Zenit l'avait alors annoncé. Mais ce qui est nouveau dans l'annonce du pape, c'est le lien avec le voyage de Paul VI et le rassemblement des autres responsables chrétiens en la basilique de la résurrection.

Paul VI s'est rendu en Terre Sainte, du 4 au 6 janvier 1964, au coeur du concile Vatican II. C'était aussi le premier voyage d'un pape en avion à l’étranger.

Le pape François indique l'intention fondamentale du voyage: « commémorer la rencontre historique entre Paul VI et le patriarche Athénagoras ».

Concrètement, il annonce une « rencontre œcuménique au Saint Sépulcre », avec le patriarche oecuménique et les représentants des Eglises chrétiennes de Jérusalem.

Il a demandé la prière des baptisés spécialement à l'intention de ce second voyage en dehors de l'Italie, après Rio en juillet 2013.

En 1964, le patriarche Athénagoras et le pape Paul VI avaient signé une déclaration commune exprimant "leur décision d’enlever de la mémoire et du milieu de l’Église les sentences d’excommuni­cation de l’année 1054". Cette déclaration commune a été lue lors d'une session solennelle du IIème concile du Vatican par Mgr Jean Willebrands, à Saint-Pierre. Au même moment, elle a été lue  par le secrétaire du Saint Synode, en la cathédrale du Phanar, à Istanbul.

C'était, dit la déclaration, un "geste de justice et de pardon réciproque". Ils déploraient les événements de 1054: "Parmi les obstacles qui se trouvent sur le chemin du développement de ces rapports fraternels de confiance et d’estime, figure le souvenir des décisions, actes et incidents pénibles, qui ont abouti en 1054 à la sentence d’excommunication portée contre le patriarche Michel Cérulaire et deux autres personnalités par les légats du siège romain, conduits par le cardinal Humbert, légats qui furent eux-mêmes ensuite l’objet d’une sentence analogue de la part du patriarche et du synode constantinopolitain."

Voici le coeur de la déclaration, en trois points précis: "Le pape Paul VI et le patriarche Athénagoras Ier en son synode, certains d’exprimer le désir commun de justice et le sentiment unanime de charité de leurs fidèles et se rappelant le précepte du Seigneur: “Quand tu présentes ton offrande à l’autel, si là tu te souviens d’un grief que ton frère a contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel et va d’abord te réconcilier avec ton frère” (Mt 5, 23-24), déclarent d’un commun accord:

a) regretter les paroles offensantes, les reproches sans fondement, et les gestes condamnables qui, de part et d’autre, ont marqué ou accompagné les tristes événements de cette époque;

b) regretter également et enlever de la mémoire et du milieu de l’Église les sentences d’excommunication qui les ont suivis, et dont le souvenir opère jusqu’à nos jours comme un obstacle au rapprochement dans la charité, et les vouer à l’oubli;

c) déplorer, enfin, les fâcheux précédents et les événements ultérieurs qui, sous l’influence de divers facteurs, parmi lesquels l’incompréhension et la méfiance mutuelles, ont finalement conduit à la rupture effective de la communion ecclésiastique."

Cinquante ans après, c'est le moment de recueillir le fruit d'un demi-siècle de dialogue, de gestes, de rencontres qui sont devenues des rendez-vous réguliers, et de poursuivre la marche, marquée aussi par les pèlerinages de Jean-Paul II (rencontre avec le patriarche Dimitrios Ier, le 29 novembre 1979) et de Benoît XVI (rencontre avec Bartholomaios Ier 30 novembre 2006).  Le voyage ne manquera pas d'être une étape importante sur ce chemin, indiqué par Jean-Paul II et Benoît XVI comme "irréversible".

Le pape François pourrait évoquer de nouveau ce rendez-vous de mai lors de la prochaine semaine de prière pour l'unité des chrétiens, du 18 au 25 janvier.

 

Russie : espérance d'une rencontre entre le Pape François et le Patriarche Kirill

Le point de vue de Mgr Pezzi

Luca Marcolivio

ROME, 14 décembre 2013 (Zenit.org) - La communauté catholique de l'archidiocèse de la Mère de Dieu de Moscou et son archevêque, Mgr Pezzi, expriment « le désir et l’attente » d’une rencontre entre le pape François et le patriarche orthodoxe Kirill de Moscou et de Toute la Russie.

Mgr Paolo Pezzi, 53 ans, originaire d’Emilie Romagne en Italie, est à la tête du principal diocèse métropolitain de Russie depuis septembre 2007, après une longue expérience missionnaire dans le pays.

Membre de la Fraternité sacerdotale des missionnaires de Saint-Charles Borromée, Mgr Pezzi est citoyen russe, d'origine italienne. Il a été nommé archevêque par Benoît XVI en 2007: le patriarche lui avait adressé un message de bienvenue.

L’archevêque exprime aux lecteurs de Zenit toute sa confiance dans la poursuite du dialogue entre catholiques et orthodoxes.

Zenit - Qu’est-ce que le pontificat du pape François apporte pour le rapprochement avec les Eglises orthodoxes ?

Mgr Paolo Pezzi - Il me semble que le pontificat de François continue dans le sillage du chemin entrepris par Benoît XVI. L’Eglise orthodoxe est attentive aux points que souligne le pape François : par exemple l’attention à porter au peuple de Dieu dans son ensemble, son insistance à tout centrer sur l’annonce et la rencontre avec le Christ, et sur le soin des plus pauvres.

Y aurait-il selon vous uen possibilité de rencontre entre le pape François et le patriarche Kirill ?

De divers côtés, on souligne non plus seulement la possibilité, mais le désir et l’attente d’une telle rencontre. Nous ne pouvons que souhaiter une rencontre qui donnerait plus de vigueur à l’annonce du Christ, humble mais sûre, pour le monde.

La persécution des années communistes a-t-elle fortifié la fibre chrétienne des pays de l'Est de l'Europe ?

Si nous croyons ce que disait Tertullien, « le sang des martyrs » donne plus de vigueur au témoignage. Aujourd’hui nous avons besoin du témoignage du Christ, car le Christ répond au cœur de l’homme, à ses exigences les plus profondes à l’intérieur du tissu social des peuples.

Traduction d’Océane Le Gall

 

Un mariage, deux bienheureux : fête des Quattrocchi

Une première, leur béatification ensemble

Anita Bourdin

ROME, 25 novembre 2013 (Zenit.org) - Le martyrologe romain fait aujourd'hui mémoire des bienheureux époux italiens Louis et Marie Quattrocchi, fidèles laïcs dont c'est en effet aujourd'hui l'anniversaire de mariage.

Que des couples soient déclarés bienheureux ou saints, ce n'est pas nouveau. Il y a eu les bienheureux Marius et Marthe, martyrisés avec leurs enfants, Audifax et Abaque, au IIIe siècle, ou Fauste et Daphrose et leurs enfants, Bibiane et Démétria, au IVe siècle, martyrs de Chine ou du Japon...

Mais jusqu'ici il s'agissait de martyrs, béatifiés en tant que tels, souvent avec leurs enfants. Or, Louis et Marie Quattrocchi est le premier couple non-martyr à être béatifié ensemble par un pape. C'était le 21 octobre 2001 à Rome, par Jean-Paul II.

Mais attention, la sainteté est une question de liberté personnelle, pas de confusion ni de fusion de deux personnalités! Les décrets reconnaissant les "vertus héroïques" de ces deux baptisés sont par définition individuels.

Ce qui est commun, c'est qu'après la reconnaissance du fait qu'ils ont vécu les vertus humaines et chrétiennes de façon magnifique, ils ont été appelés au secours dans la prière, ensemble, c'est pourquoi le décret, en date du 7 juillet 2001, sur le miracle dû à leur prière d'intercession, le leur attribue à tous les deux. C'est une première.

Et pour mieux souligner cette lumière du mariage chrétien, la célébration de béatification a été organisée dans le cadre d’un rassemblement des familles pour le XXe  anniversaire de l’exhortation apostolique de Jean-Paul II sur la famille, "Familiaris consortio".

Généralement, la liturgie fête les bienheureux et les saints à la date de leur "dies natalis", le jour de leur mort, considéré comme le jour de leur naissance au ciel. Pour Louis (1880-1951), avocat, et Marie (1884-1965), c'est le jour anniversaire de leur mariage, célébré à Rome, à Sainte-Marie-Majeure, qui a été choisi. Ils ont eu quatre enfants, dont trois se sont consacrés à Dieu.

Depuis, les parents de Thérès de Lisieux, Louis et Zélie Marti,n ont aussi été béatifiés ensemble, le 19 ctobre 2008, à Lisieux. Leurs cinq filles sont devenues religieuses.

 

Syrie : pour la fin des violences, l'aide humanitaire et la négociation

Visite du président Poutine au Vatican

Anita Bourdin

ROME, 25 novembre 2013 (Zenit.org) - Il est urgent d’arriver, en Syrie, à la fin des violences, à l’aide humanitaire et à la négociation de la paix : c’est l’un des points de convergence entre le Vatican et le président Poutine.

Le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, a en effet été reçu par le pape François au Vatican ce lundi 25 novembre, vers 17 h. C'était leur première rencontre. Le président russe a ensuite rencontré le secrétaire d’Etat, Mgr Pietro Parolin et le secrétaire pour les Relations avec les Etats, Mgr Dominique Mamberti. 

Les entretiens ont prêté une attention particulière, indique un communiqué du Saint-Siège, à la « recherche de la paix » au Moyen-Orient et  à la « grave situation » en Syrie.

A ce sujet, le président Poutine a remercié le pape François de sa lettre à l’occasion du G20 de Saint-Pétersbourg, dont nous avons publié une traduction intégrale le 5 septembre dernier.

« On a souligné l’urgence, indique la même source, de faire cesser les violences, et d'apporter l’assistance humanitaire nécessaire à la population, ainsi que de favoriser des initiatives concrètes pour une solution pacifique au conflit qui privilégie la voie de la négociation et implique les différentes composantes ethniques et religieuses, en en reconnaissant le rôle incontournable dans la société. »

Le communiqué fait état de « bons rapports bilatéraux ». Il a entre autres été également question « de la vie de la communauté catholique en Russie », et de la « contribution fondamentale du christianisme dans la société ».

Il a été aussi question « de la situation critique des chrétiens dans certaines régions du monde » et de la « défense » et de la « promotion des valeurs concernant la dignité de la personne, et la protection de la vie humaine et de la famille », ajoute le communiqué.

Dans sa lettre en date du 4 septembre, pour le G20, le pape avait plaidé pour la population de Syrie, demandant aux décideurs de sortir de ne pas demeurer « indifférents à la situation dramatique du cher peuple syrien, qui a duré beaucoup trop longtemps et risque même d'apporter des souffrances plus grandes à une région amèrement éprouvée par des conflits et qui a besoin de la paix ».

Il les incitait, à un moment dramatique à renoncer à une « solution militaire », les invitant à « chercher, avec courage et détermination, une solution pacifique à travers le dialogue et la négociation des parties, avec le soutien unanime de la communauté internationale ».

Il plaidait aussi déjà pour une aide humanitaire pour « ceux qui souffrent du conflit, à la fois à l'intérieur et au-delà des frontières du pays ».

C’était la quatrième fois que le président russe se rendait au Vatican, et la sixième fois qu’un chef d’Etat russe se rendait près du pape depuis le rétablissement des relations diplomatiques entre la Russie et le Saint-Siège, le 15 mars 1990.

Boris Eltsine s’est rendu deux fois au Vatican, le 20 novembre 1991 et le 2 février 1998. Vladimir Poutine est venu rencontrer Jean-Paul II le 5 juin 2000 et le 5 novembre 2003, à un moment de tensions entre l’Eglise catholique et le Patriarcat de Moscou. Le 13 mars 2007, il est venu rencontrer Benoît XVI, à un moment d’apaisement. Benoît XVI a également reçu le président Dimitri Medvedev, aujourd’hui Premier ministre, le 3 mars 2009. 

 

Les reliques de saint Pierre exposées pour la première fois

Pour la clôture de l'Année de la foi

Anne Kurian

ROME, 14 novembre 2013 (Zenit.org) - Pour la clôture de l'Année de la foi (24 novembre 2013), les reliques de Saint-Pierre seront exposées au public pour la première fois depuis qu'elles ont été découvertes dans les années 1940.

Pour célébrer « l'épilogue d'une année riche de grâce », marquée par « la profession de foi de milliers de pèlerins sur la tombe de saint Pierre », Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, annonce en effet cet événement dans L'Osservatore Romano du 9 novembre.

L'exposition des reliques, outre que de susciter le recueillement et la prière, sera une expression de « la foi de saint Pierre », qui « confirme que la porte de la rencontre avec le Christ est toujours ouverte » et qui invite à franchir cette porte « avec le même enthousiasme que les premiers croyants », précise l'archevêque.

Les ossements de Pierre ont été trouvés lors de fouilles entreprises en 1940, sous le pontificat de Pie XII, dans une nécropole située sous la basilique Saint-Pierre.

Radio Vatican rappelle que des tests scientifiques avaient conclu à une grande "probabilité" que les reliques soient celles de l'apôtre.

Selon la tradition, saint Pierre fut crucifié dans les années 60 après Jésus-Christ, sur le terrain actuellement occupé par les jardins du Vatican.

 

Deux initiatives du Saint Père Benoît XVI pendant le temps de Noël

Déjeuner avec les pauvres, visite aux enfants malades

ROME, Mardi 14 décembre 2010 (ZENIT.org) - Pendant le temps de Noël, Benoît XVI déjeunera avec des personnes assistées par les Missionnaires de la Charité et il rencontrera des enfants hospitalisés à l'hôpital Gemelli, annonce la salle de presse du Saint-Siège.

Dimanche 26 décembre, à 13h, dans l'Atrium de la salle Paul VI, le pape participera au déjeuner qu'il offre aux personnes assistées par les nombreuses communautés romaines des Missionnaires de la Charité, à l'occasion du 100e anniversaire de la naissance de Mère Teresa de Calcutta.

Mercredi 5 janvier, à la veille de l'Épiphanie, à 17h, le pape rencontrera les enfants hospitalisés dans les départements de pédiatrie de l'hôpital romain « Policlinico Gemelli ».

Benoît XVI bénira un centre de soins pour enfants atteints de spina bifida. Il participera ensuite à la distribution de cadeaux aux enfants.

Anita S. Bourdin

 

Un jésuite italien reçoit la « médaille des Justes » de Yad VaShem

Le « Père Cubbe », salué à titre posthume

ROME, Mardi 14 décembre 2010 (ZENIT.org) - La médaille de « Juste parmi les Nations » a été remise ce matin à Rome par M. Mordechay Lewy, ambassadeur d'Israël près le Saint-Siège à titre posthume au père jésuite italien Raffaele de Ghantuz Cubbe : c'est son petit neveu, M. Francesco de Ghantuz Cubbe, qui a reçu la médaille. Le président de la Communauté juive de Rome a souhaité à cette occasion la création d'une « Association des Enfants des Justes ».

La cérémonie a eu lieu, en présence de survivants de la Shoah et de leurs familles, dans un salon de la librairie de « L'Apostolat de la prière », derrière l'église du « Gesù », au centre de Rome, en dépit des manifestations qui ont paralysé une bonne partie de la ville.

Pendant l'occupation nazie de Rome, le P . Cubbe a pu, avec l'aide de ses confrères, et en mettant sa vie en danger, cacher trois enfants juifs au milieu des élèves de Mondragone, un collège huppé de Frascati : Marco Pavoncello, et deux frères, ses cousins, Mario et Graziano Sonnino. Il ne tenta jamais de leur faire embrasser le catholicisme. Mais la guerre finie, ils restèrent au collège pour achever leurs études.

Marco Pavoncello et Graziano Sonnino ont participé à la cérémonie de ce mardi matin, alors que Mario Sonnino s'est éteint en juillet dernier, ainsi que sa sœur, Virginia, à un mois de distance. Leurs enfants et petits enfants étaient présents, ainsi que leurs neveux et nièces.

La famille Sonnino comptait deux filles et trois garçons : Virginia, Mario, Graziano, Rosalba et Sergio. Ils ont été aidés pendant l'Occupation par des familles et des religieuses.

L'atmosphère s'est chargée d'émotion, spécialement lors de la projection de la vidéo réalisée par ses enfants Livia et Nello, présentant le témoignage de Mario Sonnino.

Le dossier de demande de reconnaissance a été promu, à partir de 2004, par Mme Celeste Pavoncello, qui a réalisé un livret historique pour l'occasion. C'est à une exposition au monument Victor Emmanuel de Rome, sur les lois anti-juives et la Shoah, qu'elle découvrit une photo de son père, Marco Pavoncello, sur un document d'archives privées de Berlin !

Lorsqu'en 2010, Mme Pavoncello annonça à Mme Giovanna de Ghantuz Cubbe que son oncle allait recevoir la médaille des Justes de l'Institut Yad VaShem de Jérusalem, celle-ci découvrit une histoire jusqu'ici ignorée, comme c'est souvent le cas. Les « sauveteurs » pensaient n'avoir fait que leur devoir, ou ils estimaient que leur main droite ne devait pas savoir ce que faisait la gauche, comme le dit Mme de Ghantuz Cubbe en citant l'Evangile, et les temps de persécution sont des temps de clandestinité, où il ne fait pas bon accumuler la documentation.

De fait, deux ou trois personnes seulement savaient la vraie identité des trois étudiants, qui ne l'annoncèrent à leur camarades qu'après la libération.

Ils durent en effet changer de nom, et reçurent celui de Sbardella, un nom du Sud, de la région de Cassino, alors bombardée par les alliés : on n'aurait pas pu vérifier leur identité. Ils eurent en quelque sorte une vie « normale » d'étudiants, à une époque de terreur. Leurs parents, et leurs autres frères et sœurs, cachés dans des familles et chez des religieuses, venaient parfois leur rendre visite.

La récompense a été remise par M. Lewy, en présence notamment de Mme Livia Link, conseiller pour les Affaires publiques et politiques de l'ambassade d'Israël en Italie, et du président de la Communauté juive de Rome, M. Riccardo Pacifici, qui a rappelé que son père et son oncle ont aussi été sauvés grâce à des prêtres catholiques. Mais d'autres membres de sa famille ont péri à Auschwitz, comme un tiers de la communauté juive d'Italie, soit 8000 personnes.

Il a rappelé que le Mémorial de Yad VaShem a reconnu quelque 28.000 « Justes », dont 487 en Italie. Il a même évoqué une vraie « chasse aux Justes » pour retrouver les traces des ces « héros » et honorer leur mémoire: une volonté qui est, dit-il, dans l'ADN d'Israël. Il a suggéré la création d'une association des « Enfants des Justes ».

Le P. Raffaele de Ghantuz Cubbe, « Padre Cubbe » est né en Italie, à Orciano Pisano en 1904 et il est mort à Rome en 1983.

C'était le quatrième enfant d'une famille profondément chrétienne. Son père, le marquis Riccardo fut chambellan secret du pape de Benoît XV à Pie XII. La famille était liée d'amitié avec le salésien don Michele Rua (aujourd'hui bienheureux), qui eut la prémonition de la vocation religieuse de Raffaele qui entra très jeune dans la Compagnie de Jésus.

Il devint recteur (1942-1947) du prestigieux Collège de Mondragone, près de Frascati, au Sud de Rome, et vice-président de l'Œuvre d'Assistance pontificale (POA) voulue par Pie XII pour soutenir les victimes de la seconde guerre mondiale. Il a laissé avant tout le souvenir de son courage et de sa bonté, comme l'ont rappelé Graziano Sonnino et Marco Pavoncello.

Anita S. Bourdin

 

Causes des saints : le Saint-Père approuve la promulgation de 16 décrets

ROME, Vendredi 10 décembre 2010 (ZENIT.org) - Benoît XVI a reçu ce vendredi en audience privée le cardinal Angelo Amato, S.D.B., préfet de la Congrégation pour les causes des saints, autorisant cette dernière à promulguer les décrets concernant les miracles, les martyres et les vertus héroïques d'un bienheureux et de 15 serviteurs de Dieu. Parmi eux, on compte 8 Espagnols, 4 Italiens, 1 Brésilienne, 1 Portugaise, 1 Allemand et 1 Libanais. En voici la liste :

Miracles

- Un miracle attribué à l'intercession du bienheureux Guido Maria Conforti, archevêque de Parme et fondateur de la Pieuse Société de saint François-Xavier pour les Missions étrangères ; né à Ravadese (Italie) le 30 mars 1865 et mort à Parme (Italie) le 5 novembre 1931;

- Un miracle attribué à l'intercession du vénérable serviteur de Dieu Francesco Paleari, prêtre de l'Institut Cottolengo ; né à Pogliano Milanese (Italie) le 22 octobre 1863 et mort à Turin (Italie) le 7 mai 1939 ;

- Un miracle attribué à l'intercession de la vénérable servante de Dieu Anna Maria Janer Anglarill, fondatrice de l'Institut des Sœurs de la Sainte Famille d'Urgell ; née à Cervera (Espagne) le 18 décembre 1800 et morte à Talarn (Espagne) le 11 janvier 1885 ;

- Un miracle attribué à l'intercession de la vénérable servante de Dieu Maria Chiara de l'Enfant Jésus (au siècle : Libânia do Carmo Galvão Meixa De Moura Telles e Albuquerque), fondatrice de la Congrégation des sœurs franciscaines hospitalières de l'Immaculée Conception ; née à Amadora (Portugal) le 15 juin 1843 et morte à Lisbonne (Portugal) le 1er décembre 1899 ;

- Un miracle attribué à l'intercession de la vénérable servante de Dieu Dulce (au siècle : Maria Rita Lopes Pontes), sœur professe de la Congrégation des Sœurs missionnaires de l'Immaculée Conception de la Mère de Dieu ; née à São Salvador de Bahia (Brésil) le 26 mai 1914 et morte au même endroit le 13 mars 1992 ;

Martyres

- Le martyre du serviteur de Dieu Luigi Andritzki, prêtre diocésain, né à Radibor (Allemagne) le 2 juillet 1914 et mort au camp de concentration de Dachau (Allemagne) le 3 février 1943 ;

- Le martyre des serviteurs de Dieu Giuseppe Nadal y Guiu, né à Bell-lloc (Espagne) le 25 juillet 1911, et Giuseppe Jordán y Blecua, né à Azlor (Espagne) le 27 mai 1906, prêtre diocésain ; tués à Monzón, en haine de la Foi, durant la persécution religieuse en Espagne le 12 août 1936 ;

- Le martyre des serviteurs de Dieu Antonio (au siècle : Michele Faúndez López), prêtre profès de l'ordre des Frères mineurs, né à La Hiniesta (Espagne) le 23 juillet 1907, et Bonaventura (au siècle : Baltasar Mariano Muñoz Martínez), clerc de l'ordre des Frères mineurs, né dans le district de Santa Cruz (Espagne) le 7 décembre 1912, ainsi que Pietro Sanchez Barba, né à Llano de Brujas (Espagne) le 1er juillet 1895, et Fulgenzio Martínez García, né à Ribera de Molina le 14 août 1911, prêtre du Tiers Ordre séculier de saint François d'Assise, curés, tués en haine de la foi durant la persécution religieuse en Espagne en 1936 ;

Vertus héroïques

- Les vertus héroïques du serviteur de Dieu Antonio Palladino, prêtre diocésain et fondateur de la Congrégation des sœurs dominicaines du Saint-Sacrement ; né à Cerignola (Italie) le 10 novembre 1881 et mort au même endroit le 15 mai 1926;

- Les vertus héroïques du serviteur de Dieu Béchara (au siècle : Sélim Abou-Mourad), prêtre profès de l'ordre basilien du Saint Sauveur des Melchites ; né à Zahlé (Liban) le 19 mai 1853 et mort à Saïda (Liban) le 22 février 1930;

- Les vertus héroïques de la servante de Dieu Maria Elisa Andreoli, fondatrice de la Congrégation des Servantes de Marie réparatrices ; née à Agugliaro (Italie) le 10 juillet 1861 et morte à Rovigo (Italie) le 1er décembre 1935;

- Les vertus héroïques de la servante de Dieu Maria Pilar du Sacré-Cœur (au siècle : Maria Pilar Solsona Lambán), religieuse professe de l'Institut des Filles de Marie religieuses des écoles pieuses ; née à Zaragoza (Espagne) le 22 décembre 1881 et morte à Logroño (Espagne) le 20 novembre 1966.

Marine Soreau

 

Prière du Pape pour les victimes de l’incendie du Mont Carmel

Rencontre de la Commission bilatérale Saint-Siège/Israël.

ROME, Vendredi 10 décembre 2010 (ZENIT.org) - Benoît XVI a fait part de ses prières et de sa solidarité envers les victimes du grave incendie qui a récemment dévasté le nord d'Israël.

Un télégramme du pape a été lu au début de la réunion plénière de la Commission bilatérale de travail entre le Saint-Siège et l'Etat d'Israël, le 9 décembre dernier au ministère des affaires étrangères d'Israël.

Selon un communiqué publié par la Salle de presse du Saint-Siège, dans ce télégramme envoyé par le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d'Etat, à Benyamin Netanyahu, Premier Ministre de l'Etat d'Israël, le pape transmettait l'assurance de ses prières et de sa solidarité « pour les familles de ceux qui ont perdu la vie, pour les blessés et pour tous ceux qui ont été touchés par les récents incendies de forêt dans le nord d'Israël ».

Benoît XVI saluait aussi « les efforts accomplis par les secours qui ont été menés avec dévouement » et ses prières « pour que ceux qui ont perdu leurs maisons dans cette tragédie puissent rapidement être en mesure de reconstruire leurs vies ».

Le communiqué revient également sur la réunion de la Commission plénière qui « a eu lieu dans une atmosphère bonne et ouverte ».

La délégation du Saint-Siège était guidée par Mgr Ettore Balestrero, sous-secrétaire pour les rapports avec les Etats et la délégation de l'Etat d'Israël était guidée par Mr Danny Ayalon, M.K., vice-ministre des Affaires étrangères.

Cette réunion a permis d'évoquer les prochaines étapes en vue de la conclusion de l'Accord juridico-financier entre les deux Etats.

La prochaine réunion de la plénière se tiendra le 16 juin 2011 au Vatican. Le prochain groupe de travail aura lieu le 3 février 2011.

Marine Soreau

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La famille au cœur de la visite du président lituanien au Vatican

Audience de Benoît XVI à Dalia Grybauskaite

ROME, Vendredi 10 décembre 2010 (ZENIT.org) - La famille et les jeunes ont été au cœur de la rencontre au Vatican, ce vendredi, entre Benoît XVI et le président de la République de Lituanie, Mme Dalia Grybauskaite.

Le président de Lituanie a été reçu en audience par Benoît XVI avant de s'entretenir avec le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d'Etat, accompagné de Mgr Dominique Mamberti, secrétaire pour les rapports avec les Etats.

Au cours de cette entrevue, un « échange profitable de point de vue » a été exprimé sur « le rôle de la Lituanie qui s'apprête à assumer la présidence de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), ainsi que sur la conjoncture économique et sociale actuelle, avec une attention particulière aux familles et aux jeunes ».

Il a par ailleurs été question de la « présence positive de l'Eglise catholique dans l'histoire et dans la vie du pays », selon un communiqué diffusé ce vendredi par la Salle de presse du Saint-Siège. « La volonté commune de renforcer les bonnes relations bilatérales existantes a été exprimée ».

Peuplée de 3,5 millions d'habitants, la Lituanie est un pays catholique à 79 %.

Marine Soreau

 

Le recours à la torture aujourd'hui dans le monde

Premier rapport annuel mondial de l’ACAT

ROME, Vendredi 10 décembre 2010 (ZENIT.org) - « Plus de la moitié des Etats membres de l'ONU recourent à la torture », dénonce l'ONG, Action des chrétiens contre la torture (ACAT), dans son tout premier rapport annuel mondial, publié jeudi, qui montre aussi du doigt certaines démocraties occidentales.

« Du supplice américain de la baignoire (waterboarding) aux coups de bâton sur la plante des pieds (falaqa) dans les pays arabes, la torture est une pratique endémique et régulière dans le monde, relève l'ACAT dans son rapport.

Dans son étude intitulée « Un monde tortionnaire », où 22 pays des cinq continents sont passés en revue, l'ACAT décrit les méthodes de torture comme celles « de l'Érythrée où se pratique le supplice de la crucifixion, désigné sous l'appellation ‘Jésus Christ', à l'Ouzbékistan où est diffuse la nouvelle méthode de lavement forcé à l'eau et au piment ».

Et si les situations de torture les plus médiatisées concernent journalistes, syndicalistes ou défenseurs des droits de l'homme, il est avéré, selon Anne-Cécile Antoni, présidente d'ACAT-France, que « la majorité des victimes est formée de suspects ordinaires et de détenus de droit commun, qui appartiennent aux catégories défavorisées et vulnérables de la population ».

Dans son rapport, l'ACAT rappelle la définition assez large de la torture que donnent les Nations unies : « Infliger une souffrance aiguë, physique ou mentale, de manière intentionnelle, à la recherche d'un but spécifique, avec l'intervention d'un agent représentant l'État ».

L'organisme donne des exemples en Afrique où « les régimes dictatoriaux ou à tendance dictatoriale, tels que la Mauritanie, le Soudan, le Zimbabwe, l'Éthiopie, l'Érythrée, la Guinée équatoriale et la République démocratique du Congo (RDC), érigent la torture en véritable système d'enquête et de répression au service de l'appareil sécuritaire ».

Et en Amérique latine où « le recours à des méthodes violentes et notamment à la torture demeure très répandu au sein des forces de l'ordre ».

Enfin, l'association relève aussi le danger de certaines législations anti-terroristes qui couvrent une recrudescence de l'usage de la torture : « Le cas de la Tunisie est à cet égard emblématique », souligne-t-elle, alors qu'en Chine, comme en Iran, la torture a souvent pour objectif d'obtenir des aveux en vue d'un procès.

Mais certaines démocraties occidentales sont également montrées du doigt comme l'Espagne où l'ACAT déplore un régime de détention « incommunicado » (lorsqu'un prisonnier n'est pas autorisé à communiquer avec des personnes extérieures à son lieu de détention), qui entraîne un risque de mauvais traitements ; et la France pour sa « politique pénale privilégiant l'adoption de lois répressives » et la surpopulation carcérale.

L'ACAT, créée en 1974, apporte son soutien aux victimes de la torture et sensibilise l'opinion publique sur la torture, la peine de mort et les droits de l'homme. Elle revendique 10 000 adhérents et 40 000 sympathisants.

Pour plus de détails sur le rapport d'ACAT : http://www.acatfrance.fr