Ce que dit vraiment le Saint-Père François et non ce qu'on voudrait lui faire dire

 

 

 

Que penser de Medjugorje ?

 

Ajoutée le 6 juin 2015

La réponse du Pape François à une question posée par un journaliste Croate, à bord du vol papal de retour de Sarajevo, sur le phénomène de Medjugorje.
Le Pape François à Sarajevo du 07/06/2015.

 

Source 1 : http://chere-gospa.eklablog.com/le-pape-francois-et-medjugorje-ce-que-la-voyante-marija-dirait-au-pape-a92226683

Source 2 : http://marie-oasis.eklablog.com/le-pape-francois-et-medjugorje-archives-1-a112575190

"LE PAPE FRANCOIS ET MEDJUGORJE" (ARCHIVES 1)

Par RV. dans Rubriques Medjugorje le 22 Septembre 2014 à 01:00

Pape

LA VIERGE N'EST PAS UNE POSTIERE... (le Pape François ne visait pas Medjugorje) (19/12/15)

Nous nous souvenons de cette phrase que le Pape François a prononcée quelques mois après son élection, dans une homélie, lors de la Messe du matin : "La Vierge n’est pas le chef d'un bureau de poste qui enverrait des messages tous les jours".

Les opposants à Medjugorje se sont alors emparés de cette phrase pour dire que le Pape visait Medjugorje.
Le 22 novembre 2015, le Père Michel Barone (un prêtre italien qui connaît très bien Medjugorje) a présenté son nouveau livre : "A Medjugorje avec Marie", un livre qui a été écrit en étroite collaboration avec la voyante Vicka.
Depuis plusieurs semaines, des extraits de ce livre circulent sur les sites Italiens. On peut lire notamment ces mots du Père Barone (au sujet de la phrase du Pape François) :

"Le Saint-Père m'a expliqué qu'il ne faisait pas référence à Medjugorje, mais à deux autres cas en Irlande et à Buenos Aires".

Marija

CE QUE LA VOYANTE MARIJA DIRAIT AU PAPE FRANCOIS SI ELLE POUVAIT LUI PARLER (03/11/15)

Le 25 octobre 2015, sur Radio Maria, le Père Livio Fanzaga a demandé à la voyante Marija Pavlovic-Lunetti ce qu'elle dirait au Pape si elle pouvait lui parler.
Marija a répondu ceci : "Que nous l'aimons et que nous prions pour lui, et de tenir bon parce que le Paradis nous attend".

Vatican

LA VOYANTE MARIJA A RECU UN ROSAIRE DU PAPE FRANCOIS (09/09/15)

Voici un article qui est paru le 8 septembre 2015 sur le site du "Medjugorje Movement UK" (traduit par mes soins à partir de la version anglaise).

Nous avons interrogé la voyante Marija Pavlovic-Lunetti au sujet des informations qui sont publiées de manière récurrente dans les médias, et qui prétendent que le rapport du Vatican sur le phénomène Medjugorje est négatif et que le Pape François est contre les apparitions.
"Ce sont des inventions et des rumeurs qui viennent des médias", a démenti Marija. "L'autre semaine, j'ai reçu un rosaire du Pape François".
Marija a expliqué qu'un prêtre du Vatican, qui était venu à Medjugorje directement après une rencontre avec le Pape François, s'était vu remettre un rosaire par Sa Sainteté et qu'il lui avait demandé : "Saint Père, je me rends à Medjugorje et je vais rencontrer Marija, l'une des voyantes. Puis-je lui remettre cela de votre part ?" Et le Pape a répondu : "Oui, vous le pouvez". Après quoi le prêtre est arrivé à Medjugorje et a donné le rosaire à Marija, l'informant de la rencontre avec le Saint Père.
Marija nous a ensuite montré le rosaire, avec l'emblème du Pape. Elle l'avait mis avec d'autres rosaires, dont l'un reçu du Pape Jean-Paul II et un autre du Pape Benoît XVI, nous a-t-elle dit.

Vatican

UN PETIT MOT DU PAPE FRANCOIS SUR MEDJUGORJE (18/08/15)

Voici une info qui est parue dans la lettre mensuelle de sœur Emmanuel du 18 août 2015 :

Le mercredi 17 juin dernier, Douglas, un vieil ami pèlerin de Medjugorje, a rencontré le Pape au cours de l'Audience générale qui suivit sa catéchèse sur la famille, inspirée ce jour-là par l'évangile du jeune homme qui était transporté au cimetière et dont la mère était veuve (Lc 7, 11-15). Il lui a dit : "Très saint Père, c'est exactement ce qui se passe à Medjugorje : quelques prêtres arrivent morts intérieurement. Et là-bas, Jésus les ressuscite et les rend à Sa Mère !" Le Pape a répondu d'un ton convaincu : "Je sais, je sais !"

Ivan

LE CARDINAL BERGOGLIO ET LA RENCONTRE AVEC IVAN AU "LUNA PARK STADIUM" DE BUENOS AIRES EN MARS 2013 (21/06/15)

Récemment, le site "Medjugorje Brasil" a publié un extrait d'un livre du Père Alexandre Awi Mello intitulé : Elle est ma mère (2014).
Dans ce livre, il est dit qu'en mars 2013, le Cardinal Bergoglio n'a pas autorisé le voyant Ivan à donner son témoignage dans une église de Buenos Aires. Nous savons par contre (et ce par sœur Emmanuel) que le futur Pape François a donné son autorisation pour que la rencontre ait lieu au "Luna Park Stadium" (voir la lettre de sœur Emmanuel du 15 mars 2013).
Cette info a créé une petite polémique, sur Internet, ces derniers jours, aussi aimerais-je vous donner mon explication personnelle : je pense que le fait que la rencontre ait eu lieu au "Luna Park Stadium" est quelque chose qui vient de l'Esprit Saint. En effet, ce stade (qui a accueilli de très nombreuses personnalités internationales, dont le Pape Jean-Paul II) contient plus de 9 300 places (ce qui, je pense, n'est pas le cas des églises de Buenos Aires !).
Or, le stade était comble pour la venue d'Ivan, nous a dit sœur Emmanuel dans la version anglaise de sa lettre ("Luna Park was packed" >>). Il est donc clair que ce lieu convenait mieux qu'une église !

Vatican

LE PAPE FRANCOIS : "NOUS SOMMES LA POUR PRENDRE DES DECISIONS" (07/06/15)

Dans l'avion qui le ramenait à Rome après sa visite à Sarajevo, le 6 juin 2015, le Pape François a été interrogé sur Medjugorje (info : Vatican Insider) :
Question : Le phénomène des apparitions de Medjugorje suscite un grand intérêt. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?
Pape François : Pour le problème de Medjugorje, le Pape Benoît XVI, à son époque, a constitué une commission présidée par le Cardinal Camillo Ruini. Il y avait d'autres Cardinaux et des théologiens, des spécialistes. Ils ont mené une enquête et le Cardinal Ruini est venu me remettre l'enquête, après de nombreuses années, je ne sais pas, environ trois ou quatre ans. Ils ont fait du bon travail, du bon travail. Le Cardinal Müller m'a dit qu'il ferait une feria quarta en ce moment (ndlr : une réunion de son dicastère). Je pense qu'elle a eu lieu mercredi, le dernier mercredi du mois, mais je ne suis pas sûr. Mais on est là pour prendre des décisions. Puis, on les communiquera. On donne juste certaines directions aux évêques, la bonne direction à prendre. Merci.
La vidéo ici (sous-titrée en français) >>

Vatican

LE PAPE FRANCOIS PARLE DU PROJET DE PAOLO BROSIO DE CONSTRUIRE UN HÔPITAL A MEDJUGORJE (18/04/15)

Voici une info qui est parue aujourd'hui sur la page FaceBook du site "Medjugorje et la Gospa" :

Le journaliste italien Paolo Brosio a atterri hier à l'aéroport de Mostar. Il est venu en Bosnie pour présenter son dernier livre : "Les mystères de Marie".
A cette occasion, Ivo Jerkic, le maire de Citluk, était présent et Paolo Brosio lui a remis une brique qui symbolise l'hôpital qui sera construit à Medjugorje grâce à l'opération de collecte de fonds : "Brique du cœur".
L'hôpital sera destiné aux orphelins, aux personnes âgées et abandonnées ainsi qu'aux pauvres et aux étudiants.
Lors de sa rencontre avec Paolo Brosio le 9 avril 2015, le Saint-Père a dit que l'hôpital devait être construit dès que possible et qu'il devait être au service de tous les croyants de toutes les religions et aider à soulager les souffrances, a indiqué le communiqué.

Vatican

LE PAPE FRANCOIS A PAOLO BROSIO : "ALLEZ A MEDJUGORJE..." (17/04/15)

Paolo Brosio vient de rapporter au magazine italien "Chi" cette phrase que le Pape François lui a dite lors de leur rencontre du 9 avril 2015 : "Allez à Medjugorje et dites à tout le monde que vous avez parlé au vrai Pape" (en référence au canular dont Paolo Brosio a été victime il y a deux ans. Un imitateur connu lui avait téléphoné en se faisant passer pour le Pape François).

Vatican

LE PAPE FRANCOIS INVITE PAOLO BROSIO AU VATICAN (16/04/15)

Le jeudi 9 avril 2015, Paolo Brosio a été invité au Vatican par le Pape François (le célèbre journaliste italien s'est converti à Medjugorje en 2009 et, depuis, il donne beaucoup de témoignages sur les apparitions de la Vierge). Il était accompagné de sa maman, Anna, qui est aujourd'hui âgée de 94 ans. Elle a beaucoup prié pour la conversion de son fils.
Paolo Brosio est resté avec le Saint Père pendant une cinquantaine de minutes. Il lui a raconté son histoire et le Pape François lui a dit que c'était vraiment "l'oeuvre de la Sainte Vierge".
A la fin de la rencontre, Paolo Brosio a offert au Pape un exemplaire des livres qu'il a écrits sur Medjugorje ainsi qu'un tee-shirt de l'association qu'il a créée et qui a pour but de construire un hôpital à Medjugorje. Le Pape a reçu ces cadeaux avec joie et il a bénit le projet de Paolo Brosio.
Par la suite, Paolo Brosio a confié au site italien Intelligonews :  Medjugorje n'est pas un problème pour l'Église, c'est une grande opportunité. Je ne vois pas comment ce Pape pourrait représenter un obstacle. Au contraire : je pense qu'il sera la personne qui trouvera la manière de régler le cas de Medjugorje (note : l'interview complète de Paolo Brosio se trouve sur le site italien Intelligonews).

Citation

LA VOYANTE VICKA DIT QUE LE PAPE FRANCOIS EST BON ET SAINT (18/03/15)

Le mardi 3 mars 2015, à Medjugorje, le site italien Guarda Con Me a pu poser quelques questions à Vicka sur le Pape François (traduit par mes soins à partir de la version anglaise) :
GCM : Que penses-tu du Pape François et que peux-tu nous dire de lui ?
VICKA : Nous en pensons du bien. La Vierge a dit : "Priez pour le Saint Père" et nous restons donc toujours unis dans la prière. Il est certain que la Vierge l'aime !
GCM : Il y a des gens qui disent du mal du Pape François et qui le critiquent.
VICKA : Ecoutez, je voudrais dire que ceux qui prient ne critiquent pas ! La Vierge veut simplement que nous priions pour notre Saint Père et également pour toute l'Eglise qui a seulement besoin de nos prières.
GCM : Unis dans la prière ?
VICKA : Bien sûr ! C'est la seule chose qui apporte seulement la prière. Soyez certains que notre Saint Père est bon et saint. Et je l'aime tellement, tellement !
    
Citation

LA VOYANTE MARIJA PARLE DU PAPE FRANCOIS ET DE LA VIERGE MARIE (04/03/15)

Le 25 février 2015, la voyante Marija a transmis le message mensuel de la Vierge sur Radio Maria. Elle a également répondu aux questions du Père Livio Fanzaga. Voici un court extrait de l'interview (source : site Cœur Immaculé de Marie) :
Père Livio : Durant ce temps de Carême, nous nous préparons aussi à la confession; le Pape aussi insiste beaucoup là-dessus.
Marija : Tant de fois le Pape et la Vierge ont le même langage d’amour, de miséricorde ! 
    
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MGR LEONARD PARLE DU PAPE FRANCOIS (04/03/15)
Voici une petite phrase que Mgr Leonard a prononcée en mars 2014 (source : Le Vif/L'Express) : Je nage dans les paroles du Pape François comme un poisson dans l'eau bénite. Son invitation à aller vers la "périphérie" est une idée géniale. Il est habité par un feu qui concrétise l'option préférentielle de l'Eglise pour les pauvres.

Citation

LA VOYANTE VICKA PARLE DES PAPES JEAN-PAUL II, BENOÎT XVI ET FRANCOIS (01/02/15) 
Voici une info qui a été transmise par le site "Medjugorje et la Gospa" : 
Le 29 janvier 2015, la voyante Vicka a accordé une interview au journal Glas Brotnja.
Elle a dit notamment : "Chaque temps est différent. Le Pape Jean-Paul II, le Pape Benoît XVI et le Pape François sont tous les trois différents. Le Seigneur envoie des personnes avec un caractère particulier qui est pour ce temps-là. Le Pape François est vraiment bon et spécial, et nous avons besoin de beaucoup prier pour lui. Si nous prions, il aura plus de puissance et de grâces, et il sera en mesure d'aller de l'avant".

Vatican

LE PAPE FRANCOIS BENIT UNE STATUE DE LA VIERGE DE MEDJUGORJE AU VATICAN LE 17 SEPTEMBRE 2014 (20/09/14)
Le mercredi 17 septembre, sur la place Saint-Pierre, au Vatican, le Pape François a béni une statue de la Vierge de Medjugorje. Il semblerait que ce soit une Vierge pèlerine. Quelques photos ici >>
    
Vatican

LE PAPE FRANCOIS RECOIT AVEC UNE GRANDE JOIE UN CADEAU DE LA VOYANTE VICKA (05/09/14)
Le 27 août 2014, à Rome, Charbel Maroun (le président du Mouvement Marial en Galilée) a remis au Pape François une statue de la Vierge de Medjugorje de la part de la voyante Vicka.
Charbel Maroun raconte ce moment (traduit par mes soins à partir de la version anglaise publiée sur le site Medjugorje Today) :
J'ai dit au Saint Père que j'arrivais directement de Medjugorje. Et je lui ai dit que ceci était un cadeau de la voyante Vicka de Medjugorje. Il m'a regardé avec un grand sourire. Puis il a regardé la statue et l'a prise. Puis il m'a dit avec une grande joie : "Merci beaucoup !" Il était enchanté et m'a beaucoup remercié pour ce cadeau. Le Pape m'a béni et il connaissait notre mission. Il m'a dit : "Je te bénis ainsi que ta mission en Terre Sainte".


Vatican

LE CARDINAL SCHÖNBORN PARLE DES RAPPORTS ENTRE LE PAPE FRANCOIS ET MEDJUGORJE (29/08/14)

A découvrir ici >>

Medjugorje

LA SAINTE VIERGE PARLE DU PAPE FRANCOIS (18/08/14) 

Voici un message qui a été reçu par le voyant Ivan le 17 août 2014 (source : Medjugorje Today / traduit par mes soins à partir de la version anglaise) :
Chers enfants, aujourd'hui encore je vous appelle d'une manière spéciale: priez pour la paix. Ouvrez-vous à l'Esprit Saint, chers enfants. Que l'Esprit Saint vous guide. Durant ce temps, chers enfants, priez particulièrement pour mon bien-aimé Saint-Père. Pour sa mission, la mission de paix. La Mère prie pour vous tous et intercède devant son Fils pour chacun d'entre vous. Merci, chers enfants, d'avoir répondu à mon appel aujourd'hui encore.
    
Actualité

LE PAPE FRANCOIS APPORTE UN BOUQUET DE FLEURS A LA BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEURE (23/03/13)

Le lendemain de son élection (le 14 mars 2013), le Pape François a apporté un bouquet de fleurs à la Basilique Sainte Marie Majeure. Cette basilique est le plus grand monument et la plus ancienne église romaine consacrée à la Vierge Marie. Une internaute de "Chère Gospa" signale que l'Eglise fait mémoire de la dédicace de cette basilique le 5 août (qui est le jour de l'anniversaire de la Vierge, ainsi que Marie elle-même l'a dit à Medjugorje).

Témoignage

LE PERE BERISLAV OSTOJIC PARLE DU NOUVEAU PAPE (19/03/13)

Depuis trois ans, le Père Berislav Ostojic était le confesseur du cardinal Bergoglio, en Argentine (voir le message du 15 mars, un peu plus bas). Voici quelques infos complémentaires qui ont été publiées sur le site Crown of Stars :

Le Père Berislav exerce son ministère à Buenos Aires avec son frère, le Père Jordan Ostojic. Tous les deux appartiennent à la Province franciscaine de Saint Jerôme, à Zadar (en Bosnie Herzégovine).

Le Père Berislav décrit le nouveau Pape comme "un saint homme, très très intelligent. Un homme calme et proche du peuple, spécialement des pauvres. Ils aiment les orphelins. Il est toujours accueilli avec beaucoup d'amour".

Témoignage

LE PERE JOZO ZOVKO PARLE DU NOUVEAU PAPE (18/03/13)

A la fin des années 90, le Père Jozo Zovko s'est rendu en Argentine pour parler de Medjugorje. C'est Mgr Bergoglio qui l'a reçu. Récemment, lors d'une interview accordée au journal croate Slobodna Dalmacija, le Père Jozo a parlé de celui qui est devenu aujourd'hui le nouveau Pape (traduit par mes soins à partir de la version anglaise) :

Nous avons passé beaucoup de temps ensemble et nous avons parlé de tout, à Buenos Aires. Il était curieux de tout. Nous avons prié ensemble et, à la fin, il m'a demandé une bénédiction. J'ai senti un homme beau et bon. C'est un bon choix pour l'Eglise, qui va mieux, et personne n'est meilleur que François quand il s'agit de reconstruire l'Eglise. Le don du Pape François à l'Eglise est le fruit de la grâce de ce temps. Il ose parler de nos défaillances.

Medjugorje

TROIS INFOS DONNEES PAR SOEUR EMMANUEL (16/03/13)

Voici trois infos qui ont été données par sœur Emmanuel dans sa lettre mensuelle du 15 mars 2013, au sujet du Cardinal Bergoglio (notre nouveau Pape) :

1)-C'est lui qui a accueilli le père Jozo Zovko lors de sa mission en Argentine.

2)-C'est lui qui a accueilli le père Danko, l'an dernier, lors de sa mission en Argentine (le père Danko est un franciscain de la paroisse de Medjugorje, bien connu des pèlerins).

3)-C'est lui qui a sauvé la situation au début du mois de mars 2013, permettant à Ivan de maintenir ses rencontres de prière à Buenos Aires.

Rosaire

LE PAPE PRIE LE ROSAIRE COMPLET TOUS LES JOURS (16/03/13)

Voici un extrait d'un article qui est paru dans 30 days Magazine en 2005, peu de temps après la mort du Pape Jean-Paul II. Le cardinal Bergoglio (le futur Pape François) parle de Jean-Paul II (traduit par mes soins à partir de la version anglaise) :

J'ai senti que cet homme, choisi pour guider l'Eglise, suivait un chemin qui conduisait jusqu'à sa Mère du Ciel, un chemin suivi depuis son enfance. Et je suis devenu conscient de la densité des mots de Notre-Dame de Guadalupe à Saint Juan Diego : "N'aie pas peur. Ne suis-je pas là, moi qui suis ta Mère ?" J'ai compris la présence de Marie dans la vie du Pape. Ce témoignage n'a pas été oublié à l'instant même. Depuis cette époque, je récite les 15 mystères du Rosaire chaque jour.

Confesseur

LE CONFESSEUR DU PAPE EN ARGENTINE ETAIT UN PRETRE CROATE (15/03/13)

Voici une info très intéressante qui est parue sur le site croate Bitno.net :

Depuis trois ans, le confesseur du Pape François (quand ce dernier était encore le Cardinal Bergoglio, en Argentine) était le Père Berislav Ostojic, un prêtre franciscain originaire de Citluk (un village qui est situé juste à côté de Medjugorje).

Témoignage

LA VISITE DUN EVEQUE ARGENTIN A MEDJUGORJE EN MAI 2006 (14/03/13)

Voici une info qui est parue sur le site officiel de Medjugorje en juin 2006:

Du 25 au 31 mai 2006, Mgr Emilio Ognenovich (un archevêque Argentin) s'est rendu en pèlerinage à Medjugorje. Lors de sa visite dans le sanctuaire, il a dit ceci (mentionnant celui qui allait devenir le futur Pape) : Je vais partager ma conviction personnelle avec mes confrères évêques de la Conférence Episcopale d'Argentine, et aussi avec notre Cardinal, Mgr Bergoglio, qui a été très heureux quand je lui ai dit que j'allais à Medjugorje.

 

 

Mariage : vérité et compréhension pour les faiblesses

 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=gRKFZ1kQDSw&index=1&list=UUQxVySG5g2aC-Uz9NhpyiFg

 

Ajoutée le 23 mai 2016

D’un côté une vérité non négociable, de l’autre une compréhension pour la faiblesse humaine. Voici les deux aspects que le pape François a mis en avant en commentant, dans l’homélie de la messe à la Maison Sainte-Marthe, le passage de l’Evangile dans lequel Jésus parle avec les pharisiens de l’adultère et du mariage. Le Christ dépasse la vision humaine qui voudrait réduire la vision de Dieu à une « équation casistique », et surtout elle ne tombe pas dans les pièges des docteurs de la loi lorsqu’ils demandent s’il est permis répudier sa femme, mais elle regarde au-delà, à la plénitude d’un sacrement voulu par Dieu, pour que l’homme et la femme soient une seule chair.

 

Source : http://www.zenit.org/fr/articles/ce-qui-s-est-vraiment-passe-au-synode-d-octobre-2014

Ce qui s'est vraiment passé au synode d'octobre 2014

Catéchèse du 10 décembre 2014 (texte intégral)

Rome, 11 décembre 2014

« Aujourd’hui je voudrais raconter ce qui s’est vraiment passé durant ce synode » : c'est en ces termes que le pape François a inauguré un nouveau cycle de catéchèses sur la famille, lors de l'audience générale du mercredi 10 décembre 2014.

Le Pape a dédié sa première catéchèse à l'assemblée extraordinaire du synode des évêques qui a eu lieu du 5 au 19 octobre 2014 au Vatican. Il a livré une chronique de l'événement, soulignant la « grande liberté » de parole et rappelant qu'« aucune intervention n’a remis en question les vérités fondamentales du sacrement du mariage ».

A.K.

Catéchèse du Pape François

Chers frères et sœurs, bonjour,

Nous avons conclu un cycle de catéchèses sur l’Église. Remercions le Seigneur qui nous a fait faire ce chemin, nous permettant de redécouvrir la beauté et la responsabilité d’appartenir à l’Église, d’être Église… de l’être tous !

Nous ouvrons maintenant une nouvelle étape, un nouveau cycle, et le thème sera la famille ; un thème qui s’inscrit dans une période intermédiaire entre deux assemblées du synode consacrées à cette réalité si importante. C’est pourquoi, avant d’entrer dans les divers aspects de la vie familiale, je souhaite partir de l’assemblée synodale d’octobre dernier dont le thème était: « Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de la nouvelle évangélisation ». Il est important de rappeler comment cette assemblée s’est déroulée et ce qu’elle a produit, comment ça s’est passé et ce qu’il en ressort.

Durant le Synode, les médias ont fait leur travail – il y avait beaucoup d’attente, une très grande attention – et nous les en remercions car ils l’ont fait également avec abondance. Tant de nouvelles, vraiment beaucoup ! Et tout cela grâce à la Salle de presse qui faisait chaque jour un briefing. Mais la vision des médias était souvent un peu dans le style des chroniques sportives, ou politiques : on parlait souvent de deux équipes, pour et contre, conservateurs et progressistes, etc. Aujourd’hui je voudrais raconter ce qui s’est vraiment passé durant ce synode.

Tout d’abord j’ai demandé aux pères synodaux de parler avec franchise et courage et d’écouter avec humilité, de dire avec courage tout ce qu’ils avaient dans le cœur. Au synode il n’y a pas eu de censure préalable, chacun pouvait – voire plus encore… devait – dire ce qu’il avait dans le cœur, ce qu’il pensait sincèrement. « Mais cela fera discuter ». C’est vrai, nous avons entendu comment les apôtres discutaient. Le texte dit : une vive discussion s’éleva. Les apôtres se chamaillaient entre eux, cherchant à savoir quelle était la volonté de Dieu sur les païens, si ces derniers pouvaient entrer dans l’Église ou pas. C’était quelque chose de nouveau. Quand on cherche à faire la volonté de Dieu dans une assemblée synodale, il y a toujours des discussions et tant de points de vue différents qui s’expriment, ce qui n’est pas une mauvaise chose ! Pourvu que cela se fasse avec humilité et dans un esprit de service envers les frères de cette assemblée. Une censure préalable aurait été une mauvaise chose. Non, non, chacun devait dire ce qu’il pensait. Après l’intervention initiale du cardinal Erdő, il y a eu un premier moment fondamental, au cours duquel tous les Pères ont pu parler, et tous ont écouté. Cette attitude d’écoute des Pères était édifiante. Un moment de grande liberté, où chacun a pu exposer sa propre pensée avec parrhèsia et confiance. L’«  Instrument de travail » constituait le socle des interventions, fruit de la précédente consultation de toute l’Église. Et nous devons, ici, remercier le secrétariat du synode pour tout le travail qu’il a fourni avant et durant l’assemblée. Ils ont vraiment fait du bon travail.

Aucune intervention n’a remis en question les vérités fondamentales du sacrement du mariage, c’est-à-dire: l’indissolubilité, l’unité, la fidélité et l’ouverture à la vie (cf. Conc. Oecum. Vat. II, Gaudium et spes, 48; Code de Droit Canon, 1055-1056). Tout cela n’a pas été touché.

Toutes les interventions ont été rassemblées et l’on est passé à la seconde phase, soit à l’élaboration d’un brouillon que l’on appelle Rapport après discussion. C’est le cardinal Erdő, encore une fois, qui en était chargé. Ce rapport s’articulait en trois points: écoute du contexte et des défis de la famille ; regard fixé sur le Christ et l’Évangile de la famille ; échanges sur les perspectives pastorales.

Cette première proposition de synthèse a été suivie d’une discussion en groupes, qui fut le troisième moment. Les groupes, comme toujours, étaient répartis selon les langues, car c’est mieux comme ça, on communique mieux : italien, anglais, espagnol et français. Chaque groupe à la fin de son travail a présenté un rapport, et tous les rapports des groupes ont été aussitôt publiés. Tout a été donné, par souci de transparence, pour que l’on sache ce qui se passait.

A ce moment-là – c’est la quatrième phase – une commission a examiné toutes les suggestions fournies par les groupes linguistiques et procédé à la rédaction du Rapport final, qui a conservé le schéma précédent – écoute de la réalité, regard sur l’Évangile et engagement pastoral – mais en essayant de tirer le suc des discussions de chaque groupe. Comme toujours, un Message final du synode a été approuvé, plus court et plus accessible que le rapport.

Voilà comment s’est passée l’assemblée synodale. Certains d’entre vous peuvent me demander : «  Les pères se sont-ils disputés ? ». Mais, je ne sais pas s’ils se sont disputés, mais qu’ils ont parlé fort, ça oui, vraiment. C’est cela être libre, et c’est la liberté que l’on trouve dans l’Église. Tout s’est passé « cum Petro et sub Petro », c’est-à-dire en présence du pape, qui est une garantie de liberté et de confiance pour tous, une garantie d’orthodoxie. Et à la fin, je suis intervenu, pour lire une brève synthèse sur cette expérience synodale.

Donc, on compte trois documents officiels sortis du synode: le Message final, le rapport final et le discours final du pape. Il n’y en a pas d’autres.

Le rapport final, qui a été le point d’arrivée de toute la réflexion des diocèses jusqu’à ce moment, a été publié hier et envoyé aux conférences épiscopales, qui pourront en discuter dans l’optique de la prochaine assemblée, l’assemblée ordinaire, en octobre 2015. Je dis que ce rapport a été publié hier – même s’il a déjà été publié avant – car hier il a été envoyé avec les questions adressées aux conférences épiscopales, devenant ainsi les Lineamenta du prochain Synode.

Il faut savoir que le synode n’est pas un parlement, où le représentant de cette Église, de cette Église, de cette Église, vient… Oui le représentant vient, mais la structure n’est pas parlementaire, elle est totalement différente. Le synode est un espace protégé afin que l’Esprit Saint puisse agir; il n’y a pas eu d’affrontements entre factions comme dans un parlement, mais des échanges entre évêques, après un long travail de préparation, qui se poursuivront pour le bien des familles, de l’Église et de la société. C’est tout un processus, le parcours normal d’un synode. A présent cette Relatio repart dans les Églises particulières qui poursuivront ce travail de prière, de réflexion et de discussion fraternelle de manière à préparer la prochaine assemblée. C’est cela le synode des évêques. Nous le confions à la protection de la Vierge notre Mère. Qu’Elle nous aide à faire la volonté de Dieu en prenant les décisions pastorales qui aideront davantage et mieux la famille. Je vous demande d’accompagner par la prière ce parcours synodal jusqu’au prochain synode. Que le Seigneur nous éclaire, qu’Il nous conduise vers la maturité de ce que, comme Synode, nous devons dire à toutes les Églises. Et sur ce point votre prière est importante.

© Traduction de Zenit

(11 décembre 2014) © Innovative Media Inc.

 

Source : http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Le-pape-demande-la-fidelite-au-mariage-et-a-la-pretrise

Le Pape demande la fidélité au mariage et à la prêtrise

Article rédigé par Denis Lensel, le 13 novembre 2014

 

Le pape demande la fidélité au mariage et à la prêtrise

 

Alors que des rumeurs les plus fantaisistes circulent sur un changement possible de la doctrine catholique sur le mariage, le Pape François a soutenu  d’une façon très vigoureuse l’engagement fidèle dans le sacrement du mariage comme dans le sacerdoce des prêtres : "La famille chrétienne, le mariage, n'ont jamais été aussi attaqués qu'en ce moment", a-t-il déploré. C'était lors d’une rencontre à Rome avec 7500 pèlerins du Mouvement apostolique de Schönstatt qui fêtait son centième anniversaire.

« DIRE LES CHOSES CLAIREMENT » et « accompagner » les couples et en particulier les futurs époux par une sérieuse préparation au mariage, telles sont les deux pistes que le Saint-Père a indiquées en ce qui concerne la défense de la famille. Il a lancé à ce sujet ce cri d’alarme : « La famille chrétienne, la famille, le mariage, n’ont jamais été aussi attaqués qu’en ce moment ». En tant que pasteur de l’Église catholique, il a observé avec gravité : « Combien de familles sont blessées, combien de mariages cassés, que de relativisme dans la conception du sacrement du mariage ». Et il a remarqué « une crise de la famille » où elle « prend des coups qui la blessent de tous les côtés ».

Ne pas oublier l’engagement « pour toujours »

Quant à la préparation des fiancés au mariage, le Pape François a signalé qu’elle ne peut pas s’effectuer seulement « avec deux rencontres et deux conférences », car en ce cas, « c’est un péché d’omission de notre part, de la part des prêtres et des laïcs qui tiennent en principe à sauver la famille »… Et il a rappelé qu’il faut « faire comprendre » aux futurs époux « ce qu’ils sont en train de faire », de façon à ce qu’ils évitent de se marier « sans savoir ce que signifient les choses qu’ils se promettent », mais au contraire qu’ils puissent prendre conscience que c’est « pour toujours ».

D’une manière comparable, le Saint-Père a souligné la nécessité absolue d’éviter la désastreuse « culture du provisoire » constatée parfois même chez certains prêtres ou futurs prêtres aujourd’hui. Il a observé que des jeunes déclarent aujourd’hui à des évêques vouloir devenir prêtres « seulement pour dix ans ». Le Pape François regrette profondément qu’à l’heure actuelle, beaucoup de choses se déroulent « comme si on avait oublié le "pour toujours" »

Le témoignage suprême de ceux qui ont donné leur vie

Le Pape François s’exprimait ainsi devant des milliers de représentants de l’admirable mouvement spirituel marial allemand de Schönstatt : ce mouvement fondé en 1914 a donné plusieurs martyrs à l’Église catholique et au monde à l’époque du nazisme néo-païen.

Parmi eux, le bienheureux Karl Leisner, séminariste du diocèse de Münster déporté à Dachau pour son opposition à Hitler et secrètement ordonné prêtre par un évêque français compagnon de détention, Mgr Piguet, ou bien le père Heinz Dresbach, le bienheureux Gerhard Hirschfelder et le père Heinrich König, tous trois morts à Dachau, ce camp de concentration nazi où la Gestapo envoyait la plupart des prêtres qui résistaient à l’idéologie du paganisme d’alors.

Ou encore l’abbé Franz Reinisch, un autre prêtre allemand décapité par le régime hitlérien en 1942.

Il n’est pas indifférent de constater que c’est devant les héritiers de ces résistants spirituels, de ces héros et des ces martyrs que le pape François a lancé cet appel vital à défendre la famille, le mariage et le sacerdoce, menacés par une offensive mondiale d’une violence délétère sans précédent.

Denis Lensel

 

En savoir plus :
http://www.news.va/fr/news/le-pape-recommande-au-mouvement-de-schonstatt-acco

 

Discours de clôture du Synode des évêques sur la famille par le Pape François

Source : http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2014/october/documents/papa-francesco_20141018_conclusione-sinodo-dei-vescovi.html

http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2014/october/documents/papa-francesco_20141018_conclusione-sinodo-dei-vescovi.pdf

 

DISCOURS DU PAPE FRANÇOIS
À LA 15e CONGRÉGATION GÉNÉRALE

Salle du Synode
Samedi 18 octobre 2014

 

Eminences, Béatitudes, Excellences, frères et sœurs,

Le cœur empli de reconnaissance et de gratitude je voudrais rendre grâce, avec vous, au Seigneur qui nous a accompagnés et nous a guidés ces derniers jours, avec la lumière de l’Esprit Saint!

Je remercie de tout cœur Monsieur le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du synode, S.Exc. Mgr Fabio Fabene, sous-secrétaire, et avec eux je remercie le rapporteur, le cardinal Péter Erdő, qui a énormément travaillé, même lors des jours de deuil en famille, et le secrétaire spécial S.Exc. Mgr Bruno Forte, les trois présidents-délégués, les greffiers, les consulteurs, les traducteurs et les anonymes, tous ceux qui ont œuvré avec une vraie fidélité dans les coulisses et un dévouement total à l’Eglise et sans trêve: merci beaucoup !

Je vous remercie également tous, chers pères synodaux, délégués fraternels, auditeurs, auditrices et assesseurs pour votre participation active et fructueuse. Vous serez  dans mes prières, et je demanderai au Seigneur de vous récompenser par l’abondance de ses dons de grâce!

Je pourrais dire sereinement que — avec un esprit de collégialité et de synodalité — nous avons vécu véritablement une expérience de « synode », un parcours solidaire, un « chemin ensemble ». Et cela ayant été « un chemin », comme sur tout chemin, il y a eu des moments de courses rapides, comme à vouloir gagner contre le temps et atteindre au plus vite l’objectif; d’autres moments de lassitude, comme à vouloir dire assez; d’autres moments d’enthousiasme et d’ardeur. Il y a eu des moments de profond réconfort en écoutant le témoignage des vrais pasteurs (cf. Jn 10 et Cann. 375,386,387) qui portent dans le cœur sagement les joies et les larmes de leurs fidèles. Des moments de consolation et de grâce et de réconfort en écoutant les témoignages des familles qui ont participé au synode et ont partagé avec nous la beauté et la joie de leur vie matrimoniale. Un chemin où le plus fort s’est senti en devoir d’aider le moins fort, où le plus expert s’est mis au service  des autres, même à travers les confrontations. Et comme c’est un chemin d’hommes, avec les réconforts il y a eu aussi des moments de désolation, de tension, et de tentations, dont on pourrait mentionner quelques possibilités:

- une : la tentation du raidissement hostile, c’est-à-dire vouloir s’enfermer dans ce qui est écrit (la lettre) et ne pas se laisser surprendre par Dieu, par le Dieu des surprises (l’esprit); à l’intérieur de la loi, de la certitude de ce que nous connaissons et non pas de ce que nous devons encore apprendre et atteindre. Depuis l’époque de Jésus c’est la tentation des zélés, des scrupuleux, des attentifs et de ceux qu’on appelle — aujourd’hui « traditionalistes » et aussi des intellectualistes.

- La tentation de l’angélisme destructeur, qui au nom d’une miséricorde trompeuse bande les blessures sans d’abord les soigner ni les traiter; qui s’attaque aux  symptômes et pas aux causes et aux racines. C’est la tentation des « bien-pensants », des timorés et aussi de ceux qu’on appelle «progressistes et libéralistes».

- La tentation de transformer la pierre en pain pour rompre le jeûne long, lourd et douloureux (cf. Lc 4,1-4) et aussi de transformer le pain en pierre et de la jeter contre les pécheurs, les faibles et les malades (cf. Jn 8,7) c’est-à-dire de le transformer en « fardeaux insupportables » (Lc 10,27).

- La tentation de descendre de la croix, pour faire plaisir aux gens, et ne pas y rester, pour accomplir la volonté du Père; de se plier à l’esprit mondain au lieu de le purifier et de le plier à l’Esprit de Dieu.

- La tentation de négliger le « depositum fidei », de se considérer non pas des gardiens mais des propriétaires et des maîtres ou, dans l’autre sens, la tentation de négliger la réalité en utilisant une langue précieuse et un langage élevé pour dire tant de choses et ne rien dire ! On les appelait des « byzantinismes », je crois, ces choses-là...

Chers frères et sœurs, les tentations ne doivent ni nous effrayer ni nous déconcerter ni non plus nous décourager, parce qu’aucun disciple n’est plus grand que son maître ; donc si Jésus a été tenté — et même appelé Béelzéboul (cf. Mt 12,24) — ses disciples ne doivent pas s’attendre à un meilleur traitement.

 Personnellement, je me serais beaucoup inquiété et attristé s’il n’y avait pas eu  ces tentations et ces discussions animées; ce mouvement des esprits, comme l’appelait saint Ignace (EE,6) si tout le monde avait été d’accord ou taciturne dans une paix fausse et quiétiste. En revanche j’ai vu et j’ai écouté — avec joie et reconnaissance — des discours et des interventions pleines de foi, de zèle pastoral et doctrinal, de sagesse, de franchise, de courage et de  parrhésie. Et j’ai entendu qu’a été mis devant les yeux de chacun le bien de l’Eglise, des familles et la « suprema lex », la « salus animarum » (cf. Can. 1752). Et ce toujours — nous l’avons dit ici, dans cette salle — sans jamais mettre en discussion les vérités fondamentales du sacrement du mariage : l’indissolubilité, l’unité, la fidélité et la procréation, c’est-à-dire l’ouverture à la vie (cf. Cann. 1055, 1056 et Gaudium et Spes, n. 48).

Et c’est cela l’Eglise, la vigne du Seigneur, la Mère fertile et la Maîtresse attentive, qui n’a pas peur de se retrousser les manches pour verser l’huile et le vin sur les blessures des hommes (cf. Lc 10, 25-37); qui ne regarde par l’humanité depuis un château de verre pour juger ou étiqueter les personnes. C’est cela l’Eglise une, sainte, catholique, apostolique et composée de pécheurs, qui ont besoin de sa miséricorde. C’est cela l’Eglise, la véritable épouse du Christ, qui cherche à être fidèle à son Epoux et à sa doctrine. C’est l’Eglise qui n’a pas peur de manger et de boire avec les prostituées et les publicains (cf. Lc 15). L’Eglise qui a les portes grandes ouvertes pour recevoir ceux qui sont dans le besoin, les repentis et pas seulement les justes ou ceux qui croient être parfaits ! L’Eglise qui n’a pas honte de son frère qui a chuté et ne fait pas semblant de ne pas le voir, mais se sent au contraire impliquée et presque obligée de le relever et de l’encourager à reprendre son chemin et l’accompagne vers la rencontre définitive, avec son Epoux, dans la Jérusalem céleste.

C’est cela l’Eglise, notre mère ! Et quand l’Eglise, dans la variété de ses charismes, s’exprime en communion, elle ne peut pas se tromper : c’est la beauté et la force du sensus fidei, de ce sens surnaturel de la foi qui est donné par l’Esprit Saint afin qu’ensemble, nous puissions tous entrer dans le cœur de l’Evangile et apprendre à suivre Jésus dans notre vie, et cela ne doit pas être vu comme un motif de confusion et de malaise.

Beaucoup de commentateurs, ou des gens qui parlent, ont imaginé voir une Eglise en litige où une partie s’oppose à l’autre, en allant même jusqu’à douter de l’Esprit Saint, le vrai promoteur et garant de l’unité et de l’harmonie dans l’Eglise. L’Esprit Saint qui tout au long de l’histoire a toujours conduit  la barque, à travers ses ministres, même lorsque la mer était contraire et agitée et les ministres infidèles et pécheurs.

Et, comme j’ai osé vous le dire au début, il était nécessaire de vivre tout cela avec tranquillité, avec une paix intérieure également parce que le synode se déroule cum Petro et sub Petro, et la présence du Pape est une garantie pour tous.

Parlons un peu du Pape, à présent, en relation avec les évêques... Donc, la tâche du Pape est de garantir l’unité de l’Eglise ; elle est de rappeler aux pasteurs que leur premier devoir est de nourrir le troupeau — nourrir le troupeau — que le Seigneur leur a confié et chercher à accueillir — avec paternité et miséricorde et sans fausses craintes — les brebis égarées. Je me suis trompé ici. J’ai dit accueillir : aller les chercher.

Sa tâche est de rappeler à tous que l’autorité dans l’Eglise est service (cf. Mc 9,33-35) comme l’a expliqué avec clarté le Pape Benoît XVI, avec des mots que je cite textuellement: « L’Eglise est appelée et s’engage à exercer ce type d’autorité qui est service, et elle l’exerce non à son propre titre, mais au nom de Jésus Christ... A travers les pasteurs de l’Eglise, en effet, le Christ paît son troupeau: c’est Lui qui le guide, le protège, le corrige, parce qu’il l’aime profondément. Mais le Seigneur Jésus, Pasteur suprême de nos âmes, a voulu que le collège apostolique, aujourd’hui les évêques, en communion avec le Successeur de Pierre... participent à sa mission de prendre soin du Peuple de Dieu, d’être des éducateurs dans la foi, en orientant, en animant et en soutenant la communauté chrétienne, ou comme le dit le Concile, en veillant “à ce que chaque chrétien parvienne, dans le Saint-Esprit, à l’épanouissement de sa vocation personnelle selon l’Evangile, à une charité sincère et active et à la liberté par laquelle le Christ nous a libérés” (Presbyterorum Ordinis, n. 6)... c’est par notre intermédiaire — continue le Pape Benoît — que le Seigneur atteint les âmes, les instruit, les protège, les guide. Saint Augustin, dans son Commentaire à l’Evangile de saint Jean dit: “Que paître le troupeau du Seigneur soit donc un engagement d’amour” (123, 5); telle est la règle de conduite suprême des ministres de Dieu, un amour inconditionnel, comme celui du Bon Pasteur, empli de joie, ouvert à tous, attentif au prochain et plein d’attention pour ceux qui sont loin (cf. Saint Augustin, Discours 340, 1; Discours 46, 15), délicat envers les plus faibles, les petits, les simples, les pécheurs, pour manifester l’infinie miséricorde de Dieu avec les paroles rassurantes de l’espérance (cf. ibid., Lettre 95,1) » (Benoît XVI, Audience générale, mercredi 26 mai 2010).

Donc l’Eglise est du Christ — elle est son Epouse — et tous les évêques, en communion avec le Successeur de Pierre, ont la tâche et le devoir de la protéger et la servir, non pas en  maîtres mais en serviteurs. Le Pape, dans ce contexte, n’est pas le seigneur suprême mais plutôt le suprême serviteur — le « servus servorum Dei »; le garant de l’obéissance et de la conformité de l’Eglise à la volonté de Dieu, à l’Evangile du Christ et à la Tradition de l’Eglise, en mettant de côté tout arbitraire personnel, tout en étant — par la volonté du Christ lui-même — le « Pasteur et Docteur suprême de tous les fidèles » (Can. 749) et bien que possédant  « dans l’Eglise le  pouvoir ordinaire, suprême, plénier, immédiat et universel » (cf. Cann. 331-334).

Chers frères et sœurs, nous avons encore à présent une année pour mûrir, avec un vrai discernement spirituel, les idées proposées et trouver des solutions concrètes aux nombreuses difficultés et innombrables défis que les familles doivent affronter ; à apporter des réponses aux nombreux découragements qui assiègent et étouffent les familles.

Une année pour travailler sur la « Relatio synodi » qui est le résumé fidèle et clair de tout ce qui a été dit et discuté dans cette salle et au sein des carrefours. Et elle est présentée aux Conférences épiscopales comme « Lineamenta ».

Que le Seigneur nous accompagne, nous guide sur ce parcours à la gloire de Son nom avec l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie et de Saint Joseph ! Et s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi !

 

Source : http://www.riposte-catholique.fr/riposte-catholique-blog/breves/le-rappel-du-pape-francois-sur-le-mariage

Le rappel du Pape François sur le mariage

29 septembre 2014

Lors d’un discours tenu devant les évêques espagnols qui lui rendaient la traditionnelle visite ad limina, le Pape, en plein pendant la tourmente autour de la question des divorcés remariés, et alors que le synode approche à grands pas, a affirmé : « une personne qui s’est mariée à l’église puis qui divorce et se remarie civilement ne peut en aucun cas recevoir la communion eucharistique. Ainsi en a décidé Jésus et aucun pape n’a le pouvoir de modifier cet enseignement ». Il faut à nouveau constater qu’il y a de grandes chances pour que le souverain Pontife ne soit pas le progressiste révolutionnaire que les médias  ne cessent de célébrer.

Source: proliturgia.org