Luisa Piccarreta (1865-1947) et la vie dans la Divine Volonté
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Les enfants de la Divine Volonté
(où l'on peut notamment écouter les 36 volumes de l'oeuvre du Livre du Ciel en audio donnée par Notre Seigneur Jésus)
Luisa Piccarreta est née un dimanche peu après Pâques, dans le village de Corato, en Italie, le 23 avril 1865. Elle fut baptisée le même jour. Elle a vécu toute sa vie à cet endroit, sauf les mois où chaque année, au temps où elle était jeune, sa famille vivait à la ferme. Luisa est décédé en odeur de Sainteté peu avant d'atteindre ses 82 ans, le 4 mars 1947 ; après une vie tout à fait extraordinaire.
Luisa n'avait pas de frère, mais quatre soeurs. Son père se nommait Vito Nicola Piccarreta et sa mère Rosa Tarantini, tous deux de Corato. Très jeune, Luisa était timide et très peureuse. Ella avait souvent des cauchemars qui la rendaient très craintive du démon. Et souvent, dans ses rêves, elle voyait la Vierge Marie chasser le démon loin d'elle.
A ce sujet, Jésus a précisé à Luisa que le démon avait discerné que Dieu avait des vues très spéciale sur elle, qu'elle apporterait une très grande gloire à Dieu, et qu'elle serait une importante cause de défaite pour lui. Quelle que soit la façon dont il s'y prit , il ne parvint jamais à faire pénétrer en elle des affections ou des pensées impures, parce que Jésus y avait fermé toutes les portes à Satan. C'est pour cela qu'il était si furieux et essayait de la térifier par des rêves effrayants, cherchant par tous les moyens à lui faire du mal.
A l'âge de 9 ans, elle fit sa première communion et, le même jour, reçut le sacrement de confirmation. L'Eucharistie devint sa passion prédominate ; elle y concentrait toutes ses affections. Dès cet âge, elle pouvait rester dans l'église, agenouillée et immobile, pendant quatre heures, dans la contemplation.
A 11 ans, elle devint "fille de Marie". A 12 ans, elle cormmença à entendre intérieurement la voix de Jésus, tout particulièrement quand elle communiait. Jésus devint son précepteur sur les choses de Dieu, la corrigeant et lui apprenant la manière de méditer. Et il lui donnait des leçons au sujet de la Croix, de la douceur, de l'obéissance et de sa vie cachée sur la terre. Cette voix intérieure amena Luisa au détachement d'elle-même et de toute chose.
Un jour à l'âge de 13 ans, durant qu'elle travaillait dans sa maison et réfléchissait sur la plus triste partie de la Passion de Jésus, elle devint tellement accablée qu'elle était sur le point de perdre le souffle. Elle se rendit alors sur le balcon du deuxième étage de la maison. Comme elle regardait en bas, elle vit au milieu de la rue une foule immense conduisant le doux Jésus avec sa Croix sur l'épaule, le tirant d'un côté et de l'autre. Jésus avait le visage tout ensanglanté et se débattait pour respirer. Il faisait pitié à ramollir les pierres. Alors, levant les yeux vers elle, Jésus lui dit : "âme, aide-moi !" . Il est impossible de décrire la tristesse qu'elle ressentit et l'impression déchirante que cette scène produisit en elle. Elle retourna rapidement à sa chambre, complètement sidérée, ne sachant plus où elle se trouvait, le coeur brisé de tristesse. Elle y pleura à torrents sur les grandes souffrances de Jésus.
A partir de ce moment, elle fut profondément inclinée à souffrir par amour pour Jésus. Vers cette époque aussi, commencèrent ses premières souffrances physiques, quoique cachées, ainsi que de grandes souffrances morales et spirituelles. Au bout de 3 ans, les assauts diaboliques tirèrent à leur fin. Quand elle eut 16 ans, alors qu'elle était à la ferme, les démons lui donnèrent un dernier assaut, si violent et pénible qu'elle en perdit l'usage des sens. Dans cet état, elle eut une nouvelle vision de Jésus souffrant. Mue intérieurement par de douces et amoureuses invitations de la grâce, Luisa s'abandonna totalement à la Divine Volonté et accepta le rôle de victime, pour lequel Jésus et la Douloureuse Mère la conviaient.
A l'âge de 17 ans, Luisa commença à vomir sa nourriture et fut obligée de garder le lit par intermittence. Tout ceci était inexplicable pour sa famille, les prêtres et les médecins. Plus tard, après beaucoup de souffrances morales venant de sa famille et des prêtres, on réalisa que son état résultait d'une maladie mystique correspondant à sa situation de victime volontaire en regard de la mission à laquelle Dieu l'avait appelée. A partir de cette époque et jusqu'à sa mort, quelque 65 années plus tard, Luisa vécut sans nourriture et sans eau. Sa nourriture consistait en la Divine Volonté et en la Sainte Communion.
A partir de 22 ans, elle dut garder le lit en permanence. Le 16 octobre 1888, à l'âge de 23 ans, Luisa fut unie à Jésus par les "épousailles mystiques". 11 mois plus tard, en présence de la Très Sainte Trinité et de toute la Cour céleste, son union avec Jésus fut ratifiée ; elle fut liée à Lui par le "mariage mystique".
En cette journée bénie, se produisit aussi le "prodige des prodiges" : Luisa, qui avait alors 24 ans, reçut le Cadeau de la Divine Volonté ! C'est le plus grand cadeau que Dieu puisse offrir à une créature, la grâce des grâces, beaucoup plus encore que le mariage mystique. A ce moment, le Troisième Fiat de Dieu (celui de la Sanctification) prenait forme sur la terre. Il se développera silencieusement, petit à petit, dans les âmes préparées par Marie, la Mère et Reine de la Divine Volonté.
En février 1899, par obéissance à son Seigneur et à son confesseur, Luisa commençait à écrire. Elle le fera durant 40 ans, mettant sur papier les plus sublimes secrets du mystère de la Divine Volonté. Le reste de sa vie fut un mélange de joies et de souffrances, d'écriture, de couture, d'obéissance, de prières, et d'aide aux autres avec beaucoup de sagesse et de tendres conseils. Jésus, le seul en qui elle pouvait avoir confiance, était sa seule consolation. Quand elle était privée de sa présence sensible, ses agonies pour les âmes étaient si profondes qu'elles surpassaient parfois les souffrances du Purgatoire.
Luisa fut admise de façon permanente dans les splendeurs éternelles le 4 mars 1947. Il y eut une incertitude au sujet du moment de sa mort durant 4 jours, vu que son corps n'était pas soumis à la rigidité habituelle. Cependant, il fut impossible de redresser son dos. Et ont dut fabriquer une tombe spéciale lui permettant d'y garder la position assise, la même qu'elle avait gardée pendant ses 64 années d'alitement.
47 ans plus tard, au début de 1994, le Vatican demanda à l'Archevêque de son diocèse natal de mettre en marche le processus pour sa béatification. Sa cause fut officiellement introduite le jour de la fête du Christ Roi, le 20 novembre 1994.
Source : http://spiritualitechretienne.blog4ever.xyz/la-servante-de-dieu-luisa-piccarreta
La servante de Dieu Luisa Piccarreta
La Servante de Dieu Luisa Piccareta
"Fille de la Divine Volonté"
1865-1947
La vie de Luisa Piccareta
Naissance
Luisa Piccarreta est née dans une famille pauvre à Corato près de Bari dans le Sud de l'Italie, le 23 avril 1865, soit le Dimanche après Pâques. À l'occasion de la canonisation de Soeur Faustine Kowalska, le 30 avril 2000, le Pape Jean-Paul II a nommé officiellement en Église, ce Dimanche après Pâques, « le dimanche de la Miséricorde », selon les désirs de Jésus exprimés à soeur Faustine. Jésus voulait ainsi souligner que Luisa était celle choisie par Dieu de toute éternité pour nous apporter ce Don de la Divine Volonté, fruit par excellence de sa Divine Miséricorde.
Sa famille
Les deux parents de Luisa étaient de Corato. La famille comptait cinq filles et ils vivaient de l'agriculture. Tous les deux, son père et sa mère sont décédés en mars 1907, à dix jours d'intervalle. Luisa était alors âgée de 42 ans. Luisa décrit ses parents comme étant des anges de pureté; ils faisaient bien attention à ne pas laisser leurs enfants entendre n'importe quoi. Le mensonge, l'hypocrisie, la fausseté n'avaient pas de place en leur foyer. Les parents étaient vigilants envers leurs enfants et ne les présentaient jamais à qui que ce soit, gardant toujours la famille ensemble.
Amour jaloux pour Jésus
Jésus, dans son amour jaloux, expliqua par la suite à Luisa, qu'Il l'avait dotée d'une grande timidité et l'avait gardée à l'écart d'autrui, ne voulant que rien ne la touche, ni les choses, ni les personnes. Jésus la voulait étrangère à tout et à tous et n'ayant de plaisir qu'en Lui-même.
Baptême
Luisa fut baptisée l'après-midi même de sa naissance.
Première Communion, Confirmation
À l'âge de neuf ans, Luisa fait sa première Communion ainsi que sa Confirmation le Dimanche après Pâques, soit le Dimanche de la Miséricorde. Dès son jeune âge, elle nourrit un grand amour pour l'Eucharistie et passe des heures à l'église, agenouillée et immobile, toute absorbée, en contemplation devant le Très Saint Sacrement.
Voix intérieure de Jésus
Peu après sa première Communion, Luisa commence à entendre la voix de Jésus à l'intérieur de son âme. Jésus lui enseignait des méditations sur la Croix, l'obéissance, Sa Vie cachée à Nazareth, les vertus et plusieurs autres sujets, la dirigeant et la corrigeant quand il le jugeait nécessaire.
Détachement total
Graduellement, Jésus l'amena à un détachement d'elle-même et de tout. Dès son plus jeune âge Jésus lui enseigna l'immense valeur de la souffrance acceptée volontairement et celle de la prière d'intercession pour autrui.
Luisa console Jésus
Luisa aimait vénérer les Plaies de Jésus et désirait souffrir pour Lui. Il lui arrivait de baiser les Saintes Plaies de Ses pieds, de Ses mains, de Son Côté et alors les Plaies disparaissaient; de cette manière Jésus lui faisait part du soulagement et du réconfort qu'elle pouvait lui procurer face à Ses souffrances.
Fille de Marie
Durant son enfance, Luisa était plutôt gênée et peureuse, mais aussi vive et joyeuse. A l'âge de onze ans, elle est reçue « Enfant de Marie ». Plus tard, Luisa demeurera petite de taille et toujours sereine avec de grands yeux pénétrants et animés.
Première vision
Un jour, à peine âgée de treize ans, Luisa travaillait chez elle tout en méditant intérieurement sur la Passion de Jésus. Soudainement, elle devint oppressée et sortit sur le balcon au deuxième étage de la maison pour prendre un peu d'air. C'est alors qu'elle eut une première vision en regardant en bas dans la rue; elle vit une foule immense et, au milieu de la foule, Jésus transportant péniblement Sa Croix. La foule le poussait et le maltraitait de tous côtés. Jésus aussi cherchait son souffle, Il avait le visage tout couvert de sang, dans une attitude qui faisait pitié à voir.
"Ame, aide-Moi!"
Soudainement, Jésus la regarda et lui dit: « Âme, aide-Moi ». C'est alors que l'âme de Luisa fut remplie de compassion pour Jésus. Elle revint à sa chambre et pleura abondamment. Elle dit alors à Jésus qu'elle voulait souffrir Ses peines afin de Le soulager parce que ce n'était pas juste que Jésus souffrit autant par amour pour elle, pauvre pécheresse et qu'elle ne souffre rien pour l'amour de Lui.
Bataille féroce contre les Démons
Alors commencèrent ses premières souffrances physiques de la Passion de Jésus, quoique cachées. De treize ans à seize ans, Luisa livra une bataille féroce contre les démons, luttant contre leurs suggestions infernales, leurs railleries, leurs tentations... Luisa résista vaillamment à leurs attaques. Malgré leurs bruits effrayants, elle réussit à ignorer toutes ses peurs en gardant son regard fixé sur Jésus comme la Vierge Marie le lui avait appris.
L'assaut final des Démons
De santé fragile, Luisa passait ses étés à la ferme familiale nommée « Desperate Tower » à quelques vingt sept kilomètres de Corato.
Deuxième vision
C'est là que Luisa souffrit l'assaut final des démons à l'âge de seize ans. L'attaque fut si violente qu'elle en perdit connaissance. C'est alors qu'elle eut une seconde vision de Jésus souffrant qui lui dit : « Viens avec Moi et offre-toi à Moi. Viens devant la Justice Divine comme "victime de réparation" » pour les nombreux péchés commis contre Elle, en sorte que Mon Père puisse être apaisé et qu'Il puisse accorder la conversion aux pécheurs ».
Un choix
Et Jésus ajouta ceci : "Deux choix s'offrent à toi : Des souffrances sévères ou des souffrances plus légères. Si tu refuses la forme sévère, tu ne pourras participer aux grâces pour lesquelles tu as combattu si bravement. Mais, si tu acceptes, Je ne te laisserai jamais seule et Je viendrai vivre en toi pour souffrir tous les outrages commis contre Moi par les hommes. Ceci est une grâce très particulière qui n'est donnée qu'à quelques personnes parce que la majeure partie n'est pas préparée à entrer dans le champs de la souffrance. Deuxièmement, Je te permets de t'élever à autant de gloire que de souffrances communiquées à toi, à travers Moi. Et enfin, Je te donnerai l'assistance, le soutien et le réconfort de ma Très Sainte Mère, à qui fut accordé le privilège de te prodiguer toutes les grâces nécessaires selon ta docilité et ta réciprocité".
Victime de réparation
Alors Luisa s'offrit généreusement à Jésus et à Notre-Dame des Douleurs, prête à se soumettre à tout ce qu'Ils voudraient d'elle.
Couronne d'épines
Quelques jours plus tard, Luisa reçu de Jésus la couronne d'épines qui lui causa des spasmes douloureux, l'empêchant de prendre et d'avaler toute nourriture.
Abstinence de nourriture
Dès lors, Luisa vécut dans une abstinence presque totale de nourriture jusqu'à sa mort, ne se nourrissant que de l'Eucharistie et de la Volonté Divine.
Persécutions
Luisa dut subir beaucoup d'incompréhension et de persécutions de la part de sa famille et de nombreux prêtres.
Mort apparente
À cause des souffrances de plus en plus fortes de la Passion de Jésus, Luisa perdait souvent conscience. Son corps devenait rigide, quelquefois durant plusieurs jours jusqu'à ce qu'un prêtre la ramène de son état de mort apparente.
La sainte obéissance
Par la bénédiction du prêtre et au nom de la Sainte Obéissance, Luisa revenait à elle.
Tertiaire Dominicaine
À l'âge de dix-huit ans, Luisa devint Tertiaire Dominicaine et prit le nom de Soeur Madeleine.
Souffrances continuelles
À vingt-deux ans, Jésus lui dit: « Bien-aimée de Mon Coeur, si tu acceptes de souffrir, non plus par intervalles comme dans le passé, mais continuellement, J'épargnerai l'humanité . Je te placerai entre Ma Justice et l'iniquité des humains. Quand J'exercerai, Ma Justice, en envoyant une multitude de catastrophes sur eux, te trouvant au milieu, c'est toi qui sera touchée et eux seront épargnés. Autrement, Je ne pourrai pas retenir le bras e la Justice de Dieu plus longtemps ».
Clouée au lit pendant plus de 64 ans
Luisa accepta et c'est ainsi qu'elle fut alitée pour le reste de sa vie, soit plus de soixante-quatre ans. C'est sa soeur cadette Angela demeurée célibataire, qui prit soin de Luisa durant toute sa vie.
Vomissements répétés
À cette époque, Luisa prenait encore un peu de nourriture qu'elle vomissait aussitôt. Mais, chose extraordinaire, la nourriture réapparaissait toute entière dans l'assiette et plus belle qu'auparavant.
Douleurs spirituelles indescriptibles
Luisa souffrit également des douleurs spirituelles indescriptibles, surtout l'absence de Jésus qu'elle ressentait péniblement.
Aucune escarre durant 64 ans
Son cinquième et dernier confesseur, Don Benedetto Calvi certifie un autre phénomène extraordinaire: « Durant les soixante-quatre ans qu'elle fut alitée, jamais elle n'eut d'escarre ».
Mariage mystique
Luisa ne s'est jamais mariée. A vingt-trois ans, elle reçut la grâce du Mariage Mystique le 16 octobre 1888. Épouse crucifiée, Luisa ne devint jamais religieuse comme elle le désirait, mais Jésus lui dit qu'elle était « la vraie religieuse de Son Coeur ».
Don de la Divine Volonté
Le 8 septembre 1889, onze mois plus tard, ce Mariage fut renouvelé au Ciel en présence de la Très Sainte Trinité. C'est à cette occasion que Luisa reçut pour la première fois le Don de la Divine Volonté.
Mariage de la Croix
Peu de temps après avoir rencontré Luisa, le Bienheureux Annibale Di Francia, son confesseur extraordinaire et censeur de ses travaux, écrivit à son sujet: « Même si elle ne possède aucune science humaine, (Luisa savait à peine lire et écrire) elle est dotée de beaucoup de sagesse entièrement céleste, et de la science des Saints. Sa façon de parler irradie la lumière et console; ingénieuse de nature, les études formelles qu'elle a effectuées dans sa jeunesse se limitent à une première année ».
Seule, cachée, inconnue
Parmi ses traits de caractère, il faut noter que Luisa aimait la discrétion et l'effacement et possédait une grande prédisposition à l'obéissance.
Le Bienheureux Annibale Di Francia ajoute: « Elle veut être seule, cachée, inconnue. Pour rien au monde Luisa n'aurait voulu que son intimité et ses communications avec le Seigneur Jésus soient révélées publiquement, surtout de son vivant. Si Jésus Lui-même ne l'avait exigé. Elle a toujours fait preuve de la plus grande obéissance, d'abord à Jésus et ensuite à l'égard de ses confesseurs que Jésus Lui-même lui assignaient. » Cette disposition lui fit traverser des périodes pénibles au cours desquelles elle sentait cruellement le conflit entre son inclination naturelle et les exigences de sa mission, telle que voulue par Jésus. On peut dire que pendant quarante ans, elle s'est fait violence sur ce point, tout en partageant les souffrances de Jésus pour sauver des âmes, faisant preuve d'une générosité exceptionnelle, presqu'inhumaine, à tout le moins incompréhensible. Il est difficile de concevoir un oubli de soi poussé plus loin que celui de Luisa.
Cinq confesseurs
Dès son adolescence et tout au long de sa vie, Luisa se vit assigner cinq confesseurs nommés par différents Archevêques de son diocèse et qui se succédèrent auprès d'elle jusqu'à sa mort. Don Gennaro Di Gennaro, Curé de la paroisse Saint Joseph fut son troisième confesseur de l898 à l922. C'est lui qui lui ordonna, par obéissance d'écrire au fil des jours, tout ce qui se passait entre Jésus et elle. Chaque jour, la Messe était célébrée dans la chambre de Luisa, ce qui était vraiment exceptionnel à cette époque. C'est le Pape Pie X qui lui octroya cette permission. Les rideaux restaient fermés autour de son lit durant plus de deux heures après la communion, alors qu'elle accomplissait son Action de grâces.
Mort de Luisa
Luisa rentra à la Maison du Père à l'âge de 81 ans, le 4 mars 1947, suite à une pneumonie qui dura quinze jours. Ce fut la seule maladie dont elle souffrit durant sa longue vie. Sa mort fut marquée de phénomènes extraordinaires. A cause des si nombreuses expériences de sorties hors-corps de son âme durant toute sa vie, les médecins mirent quatre jours avant de la déclarer réellement décédée. Comme à l'ordinaire Luisa était assise droite dans son lit avec quatre oreillers derrière elle. Luisa ne s'appuyait jamais sur ceux-ci parce qu'elle n'avait pas besoin de sommeil. Il fut impossible de l'allonger même avec l'aide de plusieurs personnes; seule sa colonne vertébrale était rigide. Il fallut donc construire une tombe spéciale en forme de "L". Contrairement à la rigidité habituelle de son corps lorsqu'elle voyageait la nuit avec Jésus à travers le monde et les siècles, voilà que maintenant son corps était flexible. Les médecins pouvaient bouger sa tête dans toutes les directions sans aucun effort, lever ses bras, plier ses poignets et ses doigts demeurés souples. Ils levaient ses paupières et constataient que ses yeux étaient toujours brillants et non voilés. Luisa semblait encore en vie ou simplement endormie. Après de nombreux examens, les médecins finirent par constater son décès. Elle demeura ainsi durant quatre jours sur son lit de mort sans aucun signe de décomposition bien qu'elle n'ait été aucunement embaumée. Nous pourrions ajouter beaucoup d'autres faits extraordinaires qui ont caractérisé la vie de Luisa Piccarreta et qui confirment d'une façon éloquente les nombreuses grâces spéciales qu'elle a reçues pour accomplir sa mission unique et exceptionnelle, dépassant l'entendement humain.
Fiat !
Historique des écrits de Luisa Piccareta
Don Gennaro Di Gennaro, troisième confesseur de Luisa Piccarreta resta vingt -quatre ans à son service. Percevant les merveilles du Seigneur sur son âme, il ordonna à Luisa de mettre par écrit tout ce que la grâce de Dieu opérait en elle. Toutes les raisons d'échapper à cette obligation d'écrire furent vaines pour Luisa; même ses capacités littéraires limitées ne furent pas un motif suffisant pour la dispenser d'écrire. C'est ainsi que le 28 février de l'année 1899, Luisa commença à rédiger son journal. Le dernier cahier fut achevé le 28 décembre 1938. date à laquelle son cinquième et dernier confesseur, Don Benedetto Calvi lui ordonna de cesser d'écrire. Pendant quarante ans, Luisa écrivit en tout trente six volumes qui constituent fondamentalement son journal autobiographique, dont le titre fut donné par Jésus Lui-même:
"Le Royaume du Fiat au milieu des créatures, Le Livre du Ciel"
Et, Jésus ajouta un sous-titre en disant au confesseur extraordinaire de Luisa, le Bienheureux Annibale Di Francia: « Mon fils, le titre que tu donneras au livre que tu feras imprimer concernant Ma Volonté Divine sera: "Le rappel des créatures à l'ordre, au rang et au but pour lesquels elles ont été créées par Dieu." »
Ces trente-six volumes constituent un enseignement complet sur la Divine Volonté, nous révélant la vie intérieure de Jésus dans Son Humanité, le but de la création, le rôle de la Rédemption, le retour de l'homme à son état originel et l'Amour infini de Dieu envers ses créatures... Ces écrits constituent de véritables catéchèses mystiques et acétiques conformes au Magistère de l'Eglise. Ces enseignements explicitent et éclairent d'une lumière nouvelle le contenu des Évangiles sans en modifier le sens profond. Le pilier central sur lequel ils reposent est le "NOTRE PÈRE ... que Ton Règne vienne, que Ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel" tel que Jésus l'a enseigné. Le premier volume raconte la vie de Luisa jusqu'au moment où elle reçut l'ordre d'écrire. Il fut complété en 1926 par « Notes des souvenirs de son enfance. » De plus, Luisa écrivit un très grand nombre de prières, neuvaines selon l'enseignement reçu de Jésus pour nous apprendre à prier dans la Divine Volonté, c'est-à-dire en laissant Jésus prier en nous comme Il le faisait dans Son Humanité. À la demande du Bienheureux Annibale Di Francia vers l'année 1913 ou bien 1914, elle écrivit les "Heures de la Passion" auxquelles elle ajouta des réflexions pratiques quelques années plus tard. Ces heures furent publiées une première fois en 1915. Il y eut six éditions publiées en Italien qui reçurent l'Imprimatur. Luisa écrivit aussi trente-une méditations pour le mois de mai ayant pour titre: "La Vierge Marie dans le Royaume de la Divine Volonté". Elle compléta ces méditations le 6 mai 1930. Cet ouvrage parut en Italien sous le titre de: "La Regina Del Cielo Nel Regne Della Divina Volontà: Meditazioni da farsi, nel mese di maggio. per la Casa della Divina Volontà." Luisa écrivit également plusieurs lettres et elle entretint surtout dans les dernières années de sa vie, une importante correspondance avec des âmes pieuses qui profitèrent de ses conseils et des lumières qu'elle avaient reçues de Jésus pour apprendre la façon de vivre et de prier dans la Divine Volonté. En 1926, les dix-neuf premiers volumes (seuls écrits disponibles à ce moment-là) reçurent l'Imprimatur de l'Archevêque Mgr. Guiseppe Leo et le "Nihil Obstat" du Bienheureux Annibale Di Francia, Censeur Ecclésiastique nommé par l'Archevêque de Trani; en d'autres termes, les écrits sont considérés par l'Eglise comme étant exempts d'erreurs concernant la foi et la morale telles qu'interprétées par l'Eglise Catholique. Après la mort de Luisa, le 4 mars 1947, il s'écoula une vingtaine d'années durant lesquelles ses écrits rencontrèrent peu d'intérêt et furent mis en veilleuse. Cependant, les témoins qui l'avait connue personnellement et avaient été touchés par les écrits, ne perdaient pas leur ferveur. Ils attestèrent avec conviction comment leur vie fut changée par les écrits et la vie exemplaire de Luisa. Une nouvelle montée d'intérêt commença à poindre vers la fin des années 1960. Bien que le Bienheureux Annibale Di Francia, fondateur des Pères Rogationnistes du Sacré-Coeur et des Filles du Divin Zèle, voulait publier les dix-neuf premiers volumes du "Livre du Ciel", il mourut avant d'avoir accompli ce travail. C'est l'Association de la Divine Volonté à Milan, Italie qui en fit la publication dans les années 1970. Par la suite, ils furent traduits en Espagnol , certains en Anglais et en d'autres langues. Une version française pro-manuscrite (non officielle) de certains volumes existe présentement au Québec depuis 1999. En 1994 , avant l'ouverture du procès de béatification de Luisa Piccarreta, un tribunal fut établi pour investiguer sur sa vie et une équipe de théologiens pour scruter ses écrits. Les « avocats du Diable » dont la tâche est de présenter des arguments contre la personne en cause de béatification ont été incapables d'évoquer une seule objection contre Luisa et ses écrits. Le 28 mars 1994 , les écrits reçurent le "Non Obstare" du Cardinal Ratzinger, Préfet de la Congrégation de la Doctrine de la Foi. De plus, le Cardinal Angelo Felici, Préfet de la Sacré Congrégation de la Cause des Saints, donna également le "Non Obstare". Il signa une lettre Historique (officielle) envoyée à l'Archevêque Carmelo Cassatio de l'Archidiocèse de Trani où Luisa vivait, lui précisant qu'il était heureux de lui faire part qu'il n'y avait aucune objection de la part du Vatican pour l'ouverture officielle de la Cause de béatification de Luisa Piccarreta et par conséquent de commencer les procédures. Le 20 novembre 1994, en la fête du Christ-Roi, l'Archevêque Carmelo Cassatio ouvrit donc officiellement le procès de béatification. Le 8 juin 1995, la première version anglaise des dix-neuf premiers volumes, (écrite aux États-Unis par Thomas Fahy, Président du Centre de la Divine Volonté à Jacksonville, Floride), reçue l'équivalent d'un imprimatur de Mgr. Guiseppe Carata (Trani, Italie). En Janvier 1996, le Cardinal Ratzinger fit sortir les trente-quatre volumes du "Livre du Ciel" qui était retenu aux Archives du Vatican depuis cinquante-huit ans et, des photocopies furent remises à l'Archevêque Carmelo Cassatio de l'Archidiocèse de Trani et Président du Tribunal pour la Cause de béatification de Luisa Piccarreta. Les volumes trente-cinq et trente-six (écrits plus tard) lui furent également remis. En 1997, à l'intérieur du procès de béatification en cours, deux théologiens hautement qualifiés, nommés par l'Eglise pour la révision des écrits de Luisa ont soumis leurs rapports attestant qu'ils n'avaient trouvé en ces écrits rien qui fut contraire à la foi et la morale catholique. En résumé, le dossier complet concernant les écrits de Luisa Piccarreta est manifestement net de tout soupçon. N'importe qui peut les livre avec une conscience claire et demeurer en paix. Que Dieu reçoive toute la Gloire qui Lui revient, qu'Il a prévu recevoir de toute sa Création, sujet qui nous est superbement révélé dans le "Livre du Ciel". Suite au Congrès international de Corato en octobre 2002, la Postulation pour la Cause de Béatification de Luisa a formé un comité d'assistance à la Cause, principalement dans le but d'aider la Postulation à produire la version officielle et autorisée des écrits de Luisa en anglais et en espagnol et pour produire des notes théologiques explicatives dans ces deux langues ainsi qu'en italien. Ce comité spécial qui a une très grande responsabilité inclus le Père Pablo Martin, le Père Carlos Massieu, Marianela Perez, Alejandra Acuña (pour la version espagnole), M. Stephen Patton (expert théologien), M. Thomas Fahy (pour la version anglaise). Ce travail gigantesque est présentement en cours.
Source : http://spiritualitechretienne.blog4ever.xyz/la-servante-de-dieu-luisa-piccarreta-suite
La servante de Dieu Luisa Piccarreta, suite
La servante de Dieu Luisa Piccarreta, suite et fin
La Cause de Béatification de Luisa
Déjà de son vivant Luisa était connue comme "La Santa". Quelques années avant sa mort, le Bienheureux Annibale Di Francia écrivit ce bel éloge sur Luisa : «Il semble que Notre-Seigneur Jésus-Christ, Lui qui multiplie toujours plus les merveilles de son Amour ait voulu former en cette vierge (dont Il disait qu'elle était la plus petite qu'Il ait pu trouver sur cette terre, dépourvue de toute instruction ) , un instrument adapté pour accomplir une mission si unique et si sublime qu'elle ne peut être comparée à aucune autre, à savoir le Règne de la Divine Volonté sur la terre comme au ciel. »
C'est Jésus Lui-même qui l'affirma par ces Paroles: "Ta mission est grande, parce qu'il ne s'agit pas seulement de ta sainteté personnelle, mais d'embrasser tous et tout afin d'étendre le Royaume de Ma Volonté à toutes les générations." Luisa était donc la première nouvelle née de la Divine Volonté, le Chef de file de la "seconde génération des enfants de la Lumière: les fils et filles de la Divine Volonté", la maîtresse de la science la plus sublime qui soit: la Divine Volonté, la secrétaire et l'écrivaine de Jésus. Elle-même signait ses lettres : "la petite fille de la Divine Volonté", titre qui est inscrit sur sa tombe dans la Paroisse Santa Maria Grecia à Corato. La mission de Luisa sur la terre fut toujours subordonnée à l'Église officielle. Un grand nombre de témoignages très fiables ont été rendus concernant Luisa. On compte parmi ces personnes des religieux et des prêtres, des théologiens, des professeurs, quelques futurs Évêques et Cardinaux et même un Bienheureux dont nous avons déjà fait mention le Père Annibale Di Francia.
Funérailles
Le 7 mars 1947, trois jours après sa mort, sa dépouille mortelle fut exposée pendant encore quatre jours à la vénération des fidèles venus de partout à travers le monde par milliers rendre un dernier hommage à Luisa "La Santa", Ses funérailles furent un vrai triomphe; tout le Clergé séculier et religieux accompagna sa dépouille jusqu'en l'église-mère où la Liturgie funèbre fut célébrée. Dans l'après-midi Luisa fut enterrée dans la chapelle de la noble famille des Calvi. Le 3 juillet 1963 sa dépouille fut transférée à l'église Santa Maria Grecia de Corato.
Association Luisa Piccarreta
En 1980, l'Archevêque Giuseppe Carata et Soeur Assunta Marigliano fondèrent l'Association Luisa Piccarreta à Corato, Italie avec le Siège Social dans le même édifice où Luisa avait vécu une bonne partie de sa vie. L'Archevêque écrivit fréquemment et fit plusieurs voyages au Vatican pour plaider la cause des écrits et de Luisa. Son successeur l'Archevêque Carmelo Cassati qui devint responsable de l'Archidiocèse où Luisa avait vécu, poursuivit ces efforts auprès de Rome ainsi que dans son diocèse.
Une année sainte
En 1993, à la fête du Christ-Roi, il inaugura une année sainte de prières pour la venue du Royaume de la Divine Volonté. A cette occasion une messe solennelle fut célébrée dans la chapelle de l'Association située au premier étage du Siège Social International près du Centre de Corato.
Ouverture de la Cause de Béatification
Le 28 mars 1994, l'Église, après des réunions au plus haut niveau , ordonna au Cardinal Felici, Préfet de la Congrégation Sacrée sur les Causes des Saints, d'envoyer une lettre officielle à son Excellence l'Archevêque Carmelo Cassatio déclarant que, de la part de Rome, il n'y avait aucun obstacle à l'ouverture de la Cause de la Béatification de Luisa Piccarreta et par conséquent de commencer les procédures. En mai 1994, suivant le protocole requis, l'Association Luisa Piccarreta avec la signature de Soeur Assunta Marigliano demanda par une pétition à l'Archevêque Carmelo Cassatio de commencer la Cause de Béatification de Luisa. Un postulant et des vice-postulants pour la Cause furent choisis pour former une Commission Officielle sous l'autorité de l'Église. Les remarques de l'Archevêque concernant Luisa indiquaient qu'elle avait été victime de l'Amour, victime de l'Obéissance avec pour seule préoccupation le Règne de la Volonté Divine. Le postulant, Msgr. Felice Posa est un avocat de Droit Canon hautement qualifié dans le domaine de la Loi Canonique. Des visiteurs de plusieurs pays assistèrent à la Messe d'ouverture de la Cause et à la mise en place du Tribunal officiel. Environ soixante personnes venues des États-Unis, deux de Costa Rica, d'autres du Mexique, de l'Équateur, d'Espagne, d'Italie et du Japon assistèrent à cette Messe d'ouverture de la Cause ainsi que plusieurs prêtres bien informés sur la spiritualité du Don de la Divine Volonté. Notons parmi eux la présence des Pères John Brown, Carlos Masseu, Thomas Celso et Michaël Adams et certaines personnes qui avaient connu Luisa de son vivant.Des descendants de la soeur de Luisa étaient également présents à la Messe. L'église était complètement remplie. Le 20 novembre 1994, la Messe fut célébrée dans l'ancienne église mère de Corato en la fête du Christ-Roi.
Tribunal officiel
L'Archevêque Carmelo Cassatio, à la tête du Tribunal, procéda à l'assermentation officielle et l'installation des six membres du Tribunal : l'Archevêque Cassatio, Msgr. Felice Posa, Msgr. Pietro Ciraselli, Padre G. Bernardino Bucci, le Père John Brown et Mr. Cataldo Lurillo. En mars 1997, à l'occasion du cinquantième anniversaire de la mort de Luisa, il fut annoncé publiquement que le Tribunal responsable de la Cause de Luisa avait déterminé unanimement qu'elle avait vécu une vie d'héroïque vertu et que ses expériences mystiques étaient authentiques. Le 2 février 1998, Mgr. Carmelo Cassatio a établi la Commission Diocésaine "La servante du Seigneur Luisa Piccarretta" et l'Office diocésain pour la Cause de Béatification de la servante du Seigneur Luisa Piccarreta dont les tâches sont décrites dans les statuts appropriés et qui ont aidé à faire avancer la Cause de Béatification et la Version Officielle des écrits de Luisa Piccarreta. Cette Commission Diocésaine a été dissoute lors de la fermeture de la Cause de Béatification au niveau diocésain.
Transfert de la cause de Béatification à Rome
Du 27 au 29 0ctobre 2005 s'est tenu à Corato le 3ième Congrès International sur la Divine Volonté au cours duquel a eu lieu la fermeture de la Cause de Béatification de Luisa Piccarreta au niveau de l'Archidiocèse de Trani-Barletta-Bisceglie et le transfert de sa Cause de Béatification à Rome. Durant ce Congrès, le Maire de la ville de Corato fit une cérémonie solennelle pour changer le nom de la rue où Luisa vécut la majeure partie de sa vie. Le nom de la rue qui portait antérieurement le nom de « Via N. Suaro » fut changé pour : « Via Luisa Piccarreta, Serva de Dio (Servante de Dieu) ». La cérémonie de clôture eut lieu en l'Église Mère de Corato là où Luisa avait été baptisée le dimanche 23 avril 1865. L'Archevêque Pichierri était le célébrant principal de la Messe solennelle après laquelle il présida à l'application officielle des sceaux sur les boîtes de bois contenant les documents concernant la Cause de Béatification et les écrits de Luisa et qui devaient être envoyés à Rome. Quelques jours plus tard, suite à l'arrivée à Rome de ces boîtes scellées, un nouveau postulateur pour la Cause de Béatification fut nommé. Il s'agit d'une femme Madame Silvia Monica Corrales, née en Argentine. Il n'y a désormais plus aucun tribunal pour la Cause de Luisa dans son Diocèse. Tout ce qui concerne la Cause de Béatification de Luisa relève maintenant de Rome et sa Cause est tout particulièrement dans les mains de Dieu qui désire plus que tout que le Royaume de sa Divine Volonté règne enfin sur la terre comme au Ciel comme c'était le cas à l'origine dans le Jardin d'Éden. Prions avec ferveur et persévérance pour la Béatification de Luisa ce qui ouvrirait grandes les portes de l'Église pour que ce Don de la Vie dans la Divine Volonté soit reconnu et enseigné au sein même de l'Église par ses pasteurs et ainsi hâterait la venue de ce Royaume de la Divine Volonté sur notre terre, un Royaume de Paix, de Sagesse, de Lumière et d'Unité.
Assistance de Luisa
Depuis l'ouverture de sa Cause de Béatification, Luisa donne tous les signes de son assistance sur la terre. On rapporte plusieurs miracles survenus grâce à son intercession dans plusieurs pays et qui ont été soumis au Tribunal pour investigation. Un choix de prières pour faire une neuvaine à Luisa Piccarreta en vue d'obtenir une faveur particulière est inclus ci-après. Pour toute faveur obtenue par l'intercession de Luisa, veuillez aviser l'Association Franco-Canadienne Luisa Piccarreta dont les coordonnées sont inscrites sous le thème : Association Franco-Canadienne Luisa Piccarreta.
Il est demandé par les responsables de la Cause à Rome de ne pas écrire de lettres au Vatican pour montrer votre support à la Cause de Béatification de Luisa. Toute lettre ne ferait que retarder le processus de la Cause de Béatification et ne serait d'aucune influence sur le Vatican parce que le Vatican a ses propres critères et procédures déjà établis et inchangeables et que par politesse les responsables doivent répondre à toutes ces lettres ce qui enlève du temps précieux pour l'avancement de la Cause. L'unique critère par lequel l'Église juge en fin de compte les mérites d'un candidat à la sainteté est celui qui se réfère aux deux « I ». Le premier « I » est l'imitation de Jésus-Christ et le second « I » est l'intercession. Cela signifie que l'Église regarde les preuves de la puissante intercession de cette âme après sa mort. Les autres critères tels les stigmates, la bilocation, la lecture dans les âmes et d'autres phénomènes mystiques ne font pas partie du critère pour la sainteté.
Pèlerinages
De plus en plus de personnes viennent visiter le Siège Social de l'Association Luisa Piccarreta qui se trouve dans la maison où Luisa vécue et où commença sur la terre le troisième Fiat de Dieu, le Fiat de la Sanctification.
Prière pour obtenir une faveur et implorer la Béatification de
Luisa Piccarreta
Ô Coeur Sacré de mon Jésus, qui a choisi ton humble servante Luisa comme messagère du règne de la Volonté Divine et comme ange de réparation pour les innombrables fautes qui affligent ton Divin Coeur, je te prie humblement de m'accorder la grâce que j'implore de ta Miséricorde par son intercession, afin qu'elle soit glorifiée sur la terre comme tu l'as déjà récompensée au Ciel, Amen.
Pater, Ave, Gloria
Ô Coeur Divin de mon Jésus, qui a donné à ton humble servante Luisa, victime de ton Amour, la force de souffrir pendant toute sa vie les affres de ta douloureuse Passion, fais en sorte que, pour ta plus grande gloire, resplendisse bientôt sur son front l'auréole des bienheureux. Et, par son intercession, accorde-moi la grâce qu'humblement je te demande.
Pater, Ave, Gloria
Ô Cœur Miséricordieux de mon Jésus qui, pour le salut et la sanctification de tant d'âmes, a daigné garder sur la terre pendant de longues années ton humble servante Luisa,la Petite Fille de la Divine Volonté, exauce ma priêre : qu'elle soit bientôt glorifiée par ta Sainte Église et, par son intercession, accorde-moi la grâce qu'humblement je te demande.
Pater, Ave, Gloria.
Ô Très Sainte Trinité, Notre Seigneur Jésus-Christ nous a enseigné que, lorsque nous prions, nous devons demander que le nom de notre Père du Ciel soit toujours glorifié, que sa Volonté soit faite sur la terre et que son Royaume vienne parmi nous. Dans notre grand désir de faire connaître son Royaume d'Amour, de Justice et de Paix, nous vous demandons humblement de glorifier votre servante Luisa, la Petite Fille de la Volonté Divine qui, par ses prières constantes et ses grandes souffrances, a ardemment intercédé au salut des âmes et de la venue du Royaume de Dieu en ce monde. À son exemple, nous vous prions, Père, Fils et Esprit Saint, de nous aider à embrasser joyeusement nos croix sur cette terre de telle manière que, nous aussi, nous glorifiions le Nom de notre Père du ciel et entrions dans le Royaume de la Volonté Divine. Amen.
Pater, Ave, Gloria.
Nulla osta pour l'impression, Trani, 27 novembre 1948
Fr. Reginaldo ADDAZI O.P. Archevêque
Texte extrait du site www.luisapiccarreta.ca
Saint Jean-Paul II avait annoncé le déploiement de la Sainteté dans la Divine Volonté pour notre temps
Source : http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/en/letters/1997/documents/hf_jp-ii_let_19970516_rogazionisti.html
Dieu Lui-même avait prévu de provoquer cette “nouvelle et divine” sainteté avec laquelle l'Esprit Saint désire enrichir les Chrétiens à l'aube du troisième millénaire, dans le dessein de “faire du Christ le coeur du monde”
Extrait du § 6 du message aux Pères Rogationistes à l'occasion du premier centenaire de la fondation de la Congrégation des Pères Rogationistes du Coeur de Jésus (1897-1997)
Source : http://sainterosedelima.com/le-royaume-de-la-divine-volonte/#benoit-xvi-et-la-volonte-de-dieu
Benoît XVI et la Volonté de Dieu
« L’amitié n’est pas seulement connaissance, elle est surtout communion du vouloir. Elle signifie que ma volonté grandit vers le « oui » de l’adhésion à la sienne. Sa volonté, en effet, n’est pas pour moi une volonté externe et étrangère, à laquelle je me plie plus ou moins volontiers, ou à laquelle je ne me plie pas. Non, dans l’amitié, ma volonté en grandissant s’unit à la sienne, sa volonté devient la mienne et ainsi, je deviens vraiment moi-même » (BENOÎT XVI 29 juin 2011) « Là où se fait la Volonté de Dieu se trouve le ciel, parce que l’essence du ciel c’est de ne faire plus qu’une seule chose avec la Volonté de Dieu » (Jésus de Nazareth).
« Il y a la troisième expression de la prière de Jésus et c’est elle qui est décisive, là où la volonté humaine adhère pleinement à la volonté divine. Jésus, en effet, conclut en disant avec force : « Cependant, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux ! » (Mc 14, 36c). Dans l’unité de la personne divine du Fils, la volonté humaine trouve sa pleine réalisation dans l’abandon total du Moi au Toi du Père, appelé Abba. Saint Maxime le Confesseur affirme qu’à partir du moment de la création de l’homme et de la femme, la volonté humaine est orientée par la volonté divine et c’est précisément dans le « oui » à Dieu que la volonté humaine est pleinement libre et trouve sa réalisation. Malheureusement, à cause du péché, ce « oui » à Dieu s’est transformé en opposition : Adam et Eve ont pensé que le « non » à Dieu était le sommet de la liberté, signifiait être pleinement soi-même. Jésus sur le Mont des Oliviers ramène la volonté humaine au « oui » total à Dieu ; en Lui la volonté naturelle est pleinement intégrée dans l’orientation que lui donne la Personne Divine. Jésus vit son existence selon le centre de sa Personne : le fait d’être Fils de Dieu. Sa volonté humaine est attirée dans le Moi du Fils, qui s’abandonne totalement au Père. Ainsi, Jésus nous dit que ce n’est que dans la conformation de sa propre volonté à celle de Dieu, que l’être humain arrive à sa hauteur véritable, devient « divin » ; ce n’est qu’en sortant de lui, ce n’est que dans le « oui » à Dieu que se réalise le désir d’Adam, de nous tous, celui d’être complètement libres. C’est ce que Jésus accomplit au Gethsémani : en transférant la volonté humaine dans la volonté divine naît l’homme véritable, et nous sommes rachetés » (Audience générale du 1 février 2012).
La Divine Volonté dans la liturgie de la Sainte Eglise
Nous pouvons lire à l'oraison des vêpres du samedi de la première semaine de l'Avent, (semaine I du psautier), le 7 décembre 2019, jour où nous fêtions Saint Ambroise, évêque et docteur de l'Eglise :
« Seigneur tout-puissant et miséricordieux, ne laisse pas le souci de nos tâches présentes entraver notre marche à la rencontre de ton Fils ; mais éveille en nous cette intelligence du coeur qui nous prépare à l'accueillir et nous fait entrer dans sa propre vie ».
Consécration à la Divine Volonté de Luisa
« Ô adorable et Divine Volonté, me voici devant l’immensité de ta Lumière. Que ton éternelle Bonté m’ouvre les portes et me fasse entrer en Toi pour y vivre ma vie. Ô adorable Volonté, je me prosterne devant ta Lumière, moi, la dernière de toutes les créatures, pour que Tu me places toi-même dans le petit groupe des filles et des fils de ton suprême Fiat.
Ô Divine Volonté, prosternée dans mon néant, je demande tes Lumières et Te supplie de me plonger en Toi et d’écarter de moi tout ce qui n’est pas de Toi. Tu seras ma vie, le centre de mon intelligence, le ravissement de mon cœur et de tout mon être.
Je ne veux plus que la volonté humaine vive dans mon cœur. Je vais la rejeter loin de moi et ainsi construire en moi le nouveau Paradis de paix, de bonheur et d’amour. Là, je serai toujours joyeuse. J’aurai une force singulière et une sainteté qui sanctifiera toutes choses et les amènera à Toi.
Prosternée devant Toi, ô Divine Volonté, je demande l’aide de la très Sainte Trinité afin que je puisse vivre dans ton cloître d’Amour et que soit rétablie en moi l’ordre premier de la Création, comme à l’origine, Ô Maman céleste, Reine du Royaume du Divin Fiat, prends ma main et introduis-moi dans la Lumière de la Divine Volonté. Ma très tendre Maman, tu seras mon guide et tu m’enseigneras comment vivre dans cette Volonté, et comment y demeurer à tout jamais.
Céleste Maman, je me consacre entièrement à ton Cœur Immaculé, Tu m’enseigneras la doctrine de la Volonté Divine et j’écouterai très attentivement tes enseignements. Tu me couvriras de ton manteau afin que le serpent infernal n’ose pas pénétrer dans cet Éden sacré pour m’entraîner et me ramener dans le labyrinthe de la volonté humaine.
Jésus, Cœur de la très Sainte et Divine Volonté, Tu me donneras ton Feu pour qu’il me brûle, me consume, me nourrisse, et que soit consolidée en moi la Vie dans la Divine Volonté. Saint Joseph, tu seras mon protecteur, le gardien de mon cœur, et tu conserveras dans tes mains les clés de ma volonté. Tu garderas mon cœur jalousement et ne me le remettras plus jamais afin que je ne puisse jamais quitter la Divine Volonté. Mon Ange Gardien garde-moi, défends-moi et aide-moi en tout afin que mon éden puisse fleurir et attirer tous les hommes dans le Royaume de la Divine Volonté. Amen. Fiat ».
TOURNEE DE LA CREATION
Dans la Sainte Divine Volonté, j'entre en vous Seigneur Jésus et je me transforme en vous Seigneur Jésus. Pendant cette fusion, j'entre dans la vie de chaque homme, d'Adam jusqu'au dernier, et je lie ma prière à chacun d'eux. Je lie aussi ma prière à tout ce qui suit :
1. Au soleil et à tous les corps célestes de l'univers.
2. A chaque photon d'énergie et de lumière de tous les soleils de l'univers qui ont existé, existent ou existeront.
3. A chaque plante qui a existé, existe ou existera.
4. A chaque fleur qui a existé, existe ou existera.
5. A chaque brin d'herbe et à chaque feuille qui ont existé, existent ou existeront.
6. A chaque goutte d'eau qui a existé, existe ou existera.
7. A chaque molécule d'air qui a existé, existe ou existera.
8. A chaque animal, oiseau, poisson et insecte qui ont existé, existent ou existeront.
9. A chaque mouvement de chaque créature qui a existé, existe ou existera.
10. Au son fait par chaque créature qui a existé, existe ou existera.
11. A chaque molécule de la Création qui a existé, existe ou existera.
12. A chaque respiration de chaque créature qui a existé, existe ou existera.
13. A chaque battement de coeur de chaque créature qui a existé, existe ou existera.
14. A chaque ouvrage de chaque créature qui a existé, existe ou existera.
15. A chaque pensée de chaque créature qui a existé, existe ou existera.
16. A chaque pas de chaque créature qui a existé, existe ou existera.
17. A chaque prière qui a été dite, est dite ou sera dite.
18. Aux réparations liées à tout ce qui est mentionné ci-dessus.
19. Au Fiat de Dieu à tout ce qui est mentionné ci-dessus.
20. Au fiat de Luisa à tout ce qui est mentionné ci-dessus.
De plus, ô Père :
21. Je joins un je t'aime avec ta Volonté à chaque chose mentionnée ci-dessus.
22. Je joins une prière de contrition à chaque chose mentionnée ci-dessus.
23. Je joins une prière d'intercession pour la conversion des pécheurs à chaque chose mentionnée ci-dessus.
24. A chaque chose mentionnée ci-dessus, je joins le voeu que se manifeste tout ce qui manque à la gloire de Dieu à cause de la volonté humaine.
25. J'offre tous mes battements de coeur et respirations d'aujourd'hui pour le salut des âmes.
26. Je lie ma prière à chaque proton, neutron et électron de la Création.
27. Je lie ma prière au vent qui souffle et répand la divine fraîcheur.
TOURNEE DE LA REDEMPTION
Dans la Sainte Divine Volonté, j'entre en vous Seigneur Jésus et je me trnasforme en vous Seigneur Jésus. Pendant cette fusion, j'entre dans la vie de chaque homme, d'Adam jusqu'au dernier, et je lie ma prière à chacun d'eux. Je lie aussi ma prière à tout ce qui suit :
1. Aux respirations de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.
2. Aux soupirs de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.
3. Aux pas de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.
4. Aux regards de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.
5. Aux battements de coeur de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.
6. Aux larmes de joie de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.
7. Aux larmes d'amertume de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.
8. Aux prières de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.
9. Aux pensées de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.
10. Aux souffrances de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.
11. A chaque molécule de chair de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.
12. A chaque parole de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.
13. A chaque languissement de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.
14. A chaque particule de nourriture consommée par Notre-Seigneur, Notre-Dame et Saint Joseph sur la terre.
15. A toutes les souffrances de Notre-Seigneur, Notre-Dame pendant que Notre-Seigneur était dans le sein de sa Mère.
16. A chaque acte de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.
17. A tous les échanges faits par Notre-Seigneur, Notre-Dame et Saint Joseph durant leur vie terrestre.
18. A chaque acte divin accompli par Notre-Seigneur et Notre-Dame durant leur vie terrestre.
19. A chaque acte maternel accompli par Notre-Dame durant sa vie terrestre.
20. A chaque molécule de sang et de chair répandue par Notre-Seigneur Jésus-Christ pendant sa Passion.
21. Aux fruits de la Résurrection, de l'Ascension et de la Pentecôte pour les chrétiens.
22. A la gloire attachée à la vie publique de Notre-Seigneur.
23. A toutes les souffrances cachées de la Passion de Notre-Seigneur.
24. A tous les actes intérieurs de la vie cachée de Notre-Seigneur.
25. A toutes les communications effectuées entre Jésus et les hommes.
26. Aux réactions émotives à la Passion vécues par les créatures depuis Adam jusqu'au dernier homme.
27. Aux réactions émotives à la Passion vécues par les créatures célestes.
28. Aux réparations pour les méfaits des ennemis de Notre-Seigneur sur la terre.
29. A chaque son de voix émis par Notre-Seigneur, Notre-Dame et Saint Joseph sur la terre.
30. Aux réparations des temps passés, présents et futurs pour les moqueries subies par Notre-Seigneur Jésus-Christ.
31. Au Fiat de Marie associé à tout ce qui est mentionné ci-dessus.
32. Au Fiat de Luisa associé à tout ce qui est mentionné ci-dessus.
33. Aux fruits des prières de Notre-Seigneur pendant ses nuits terrestres.
34. Aux prières de toutes les créatures vivant dans la Divine Volonté qui ont été, sont ou seront.
35. A tous les actes humains tranformés en actes divins dans la Divine Volonté.
36. A chaque mort mystique vécue par Notre-Seigneur durant sa vie cachée.
37. A chaque goutte de sang versée par Notre-Seigneur quand il fut circoncis.
38. A chaque larme versée par Notre-Seigneur, Notre-Dame et Saint Joseph pendant la ciconcision.
39. A toutes les vies divines formées par les actes de Notre-Dame durant sa vie terrestre.
40. A toutes les vies divines formées par les actes des enfants de la Divine Volonté qui ont été, sont ou seront.
Ô Seigneur Jésus :
41. Je vous dis un je vous aime avec votre Volonté pour chaque chose mentionnée ci-dessus.
42. Je greffe une prière de contrition à chaque chose mentionnée ci-dessus.
43. Je vous rends grâce pour votre Fiat prononcé en faveur des hommes.
44. Je vous offre réparation pour le rejet de votre Volonté par les hommes qui agissent avec leur propre volonté.
45. Je réclame une âme à chacun des battements de mon coeur et à chacune de mes respirations de ce jour.
46. Que cette prière répare pour tous les péchés commis contre vous.
47. Honneur et gloire à la Divine Volonté pour chaque chose mentionnée ci-dessus.
« Oh ! la fécondité de tous ces actes ! Pas même la créature qui les fait peut l'évaluer »
(Notre-Seigneur Jésus à Luisa, le 25 avril 1922)
TOURNEE DE LA SANCTIFICATION
Dans la Sainte Divine Volonté, j'entre en vous Seigneur Jésus et je me trnasforme en vous Seigneur Jésus. Pendant cette fusion, j'entre dans la vie de chaque homme, d'Adam jusqu'au dernier, et je lie ma prière à chacun d'eux. Je lie aussi ma prière à tout ce qui suit :
1. Au sacrement du Baptême et aux saintes pratiques s'y rattachant qui auraient dû être observées, l'ont été, le sont ou le seront.
2. Au sacrement de la Confirmation et aux saintes pratiques s'y rattachant qui auraient dû être observées, l'ont été, le sont ou le seront.
3. Au sacrement du Mariage et aux saintes pratiques s'y rattachant qui auraient dû être observées, l'ont été, le sont ou le seront.
4. Au sacrement de l'Eucharistie et aux saintes pratiques s'y rattachant qui auraient dû être observées, l'ont été, le sont ou le seront.
5. Au sacrement de l'Ordre et aux saintes pratiques s'y rattachant qui auraient dû être observées, l'ont été, le sont ou le seront.
6. Au sacrement de la Réconciliation et aux saintes pratiques s'y rattachant qui auraient dû être observées, l'ont été, le sont ou le seront.
7. Au sacrement des malades et aux saintes pratiques s'y rattachant qui auraient dû être observées, l'ont été, le sont ou le seront.
8. Aux interventions passées, présentes ou futures de l'Esprit Saint.
9. A chaque mot de chaque messe qui aurait dû être dite, l'a été, l'est actuellement ou le sera.
10. Au Fiat de Marie relié à tout ce qui est mentionné ci-dessus.
11. Au Fiat de Luisa relié à tout ce qui est mentionné ci-dessus.
Ô Seigneur Jésus :
12. J'associe un je vous aime avec votre Volonté pour chaque chose mentionnée ci-dessus.
13. J'associe une prière de contrition à chaque chose mentionnée ci-dessus.
14. Honneur et gloire à la Divine Volonté pour chaque chose mentionnée ci-dessus.
15. Je fais une prière de réparation et de contrition pour chaque avortement qui a été, est ou sera perpétré.
16. Je réclame des âmes à chacun des battements de mon coeur et à chacune de mes respirations de ce jour.
Je répare pour :
17. Les abus reliés au sacrement du Baptême qui ont été commis, sont commis actuellement ou le seront.
18. Les abus reliés au sacrement de la Confirmation qui ont été commis, sont commis actuellement ou le seront.
19. Les abus reliés au sacrement du Mariage qui ont été commis, sont commis actuellement ou le seront.
20. Les abus reliés au sacrement de l'Eucharistie qui ont été commis, sont commis actuellement ou le seront.
21. Les abus reliés au sacrement de l'Ordre qui ont été commis, sont commis actuellement ou le seront.
22. Les abus reliés au sacrement de la Réconciliation qui ont été commis, sont commis actuellement ou le seront.
23. Les abus reliés au sacrement des malades qui ont été commis, sont commis actuellement ou le seront.
24. Les fautes contre les dix commandements de Dieu qui ont été commises, sont commises actuellement ou le seront.
Révélations de Notre Seigneur Jésus sur Sa Sainte Humanité
Notre Seigneur Jésus n'avait ni la foi ni l'espérance, mais seulement l'Amour
« Je n'avais ni la foi ni l'espérance parce que j'étais Dieu ; Je n'avais que l'Amour » (6 novembre 1906, tome 7, page 53).
La souffrance infinie de l'Homme-Dieu
« Regarde en moi combien de millions de croix contient mon Humanité. Ainsi, les croix reçues de ma Volonté furent incalculables, ma souffrance était infinie , je gémissais sous le poids d'une souffrance infinie. Cette souffrance infinie avait un tel pouvoir qu'elle me donnait la mort à tous les instants en me donnant une croix pour chaque acte de la volonté humaine opposée à la Volonté Divine.
La croix provenant par ma Volonté n'est pas faite de bois, laquelle ne nous fait ressentir que son poids et sa souffrance, elle est plutôt une croix de lumière et de feu, qui brûle, consume et s'implante de telle manière à ne former qu'un avec celui qui la reçoit » (28 novembre 1923, tome 16, pages 64 et 65).
Notre Seigneur Jésus à la servante de Dieu Luisa Piccarreta, dont les écrits reçurent le « Non Obstare » (ne pas empêcher) du Cardinal Ratzinger (devenu le Pape Benoît XVI), alors Préfet de la Congrégation de la Doctrine de la Foi le 28 mars 1994 :
Le grand bien que le Royaume du divin Fiat apportera. Comment il sera le préservateur de tous les maux, de toute maladie.
Les corps ne seront plus sujets à la décomposition, mais resteront composés dans leur sépulcre.
Tout comme la Vierge, qui n’a accompli aucun miracle, a fait le grand miracle de donner un Dieu aux créatures, celle qui doit faire connaître le Royaume accomplira le grand miracle de donner une Divine Volonté
(22 octobre 1926)
Je pensais au saint et divin Vouloir, et je me disais : « Mais, quel sera le grand bien de ce Royaume du Fiat suprême ? » Et Jésus, interrompant ma pensée, bougea rapidement en moi et me dit :
Ma fille, quel sera le grand bien ? ! Quel sera le grand bien ? ! Le Royaume de mon Fiat contiendra tous les biens, tous les miracles, tous les prodiges les plus sensationnels ; plus encore, il les surpassera tous ensemble. Et si un miracle signifie rendre la vue à un aveugle, redresser un infirme, guérir un malade, ressusciter un mort, etc., le Royaume de ma Volonté aura l’aliment préservateur, et pour toutes les créatures qui y entreront, il n’y aura aucun risque de devenir aveugle, infirme ou malade. La mort n’aura plus aucun pouvoir sur l’âme ; et si elle l’aura encore sur le corps, ce ne sera plus une mort, mais un passage. Sans la nourriture du péché et une volonté humaine dégradée qui produisaient la corruption, et, avec l’aliment préservateur de ma Volonté, les corps ne seront plus sujets à la décomposition et à devenir horriblement corrompus au point de semer la peur, même parmi les plus forts, comme c’est maintenant le cas ; mais ils resteront composés dans leur sépulcre en attendant le jour de la résurrection de tous. Crois-tu que c’est un plus grand miracle de donner la vue à un aveugle, de redresser un infirme, de guérir un malade, ou bien d’avoir un moyen de préservation de sorte que l’œil ne puisse jamais perdre la vue, qu’on puisse toujours marcher bien droit, être toujours en bonne santé ? Je crois que le miracle de préservation est plus grand que le miracle qui survient après un malheur.
Voilà la grande différence entre le Royaume de Rédemption et le Royaume du Fiat suprême : dans le premier, le miracle était pour les pauvres créatures à qui, comme aujourd’hui, il arrive un malheur ou un autre ; et c’est pourquoi j’ai donné l’exemple, extérieurement, d’opérer différentes sortes de guérisons qui étaient un symbole des guérisons que je donnais aux âmes, lesquelles retourneront facilement à leur infirmité. Le second sera un miracle de préservation, parce que ma Volonté possède le pouvoir miraculeux, et celles qui se laissent dominer par lui ne seront plus sujettes au mal. Par conséquent, il ne sera pas nécessaire de faire des miracles parce que toutes seront toujours gardées en bonne santé, belles et saintes – dignes de cette beauté sortie de nos mains créatrices en créant la créature.
Le Royaume du divin Fiat fera le grand miracle du bannissement de tous les maux, de toutes les misères, de toutes les peurs, parce qu’il n’accomplira pas un miracle selon le temps et les circonstances, mais gardera les enfants de son Royaume en lui-même avec un acte de miracle continuel, et pour les préserver de tous les maux en faisant d’eux les enfants de son Royaume. Cela, dans les âmes ; mais il y aura aussi de nombreuses modifications dans les corps, parce que c’est toujours le péché qui est la nourriture de tous les maux. Le péché enlevé, il n’y aura plus d’aliment pour le mal ; de plus, comme ma Volonté et le péché ne peuvent coexister, la nature humaine aura également ses effets bénéfiques.
Ma fille, ayant à préparer le grand miracle du Royaume du Fiat suprême, je fais avec toi, fille première-née de ma Volonté, ce que j’ai fait avec la Reine souveraine, ma Maman, quand j’ai dû préparer le Royaume de Rédemption. Je l’ai attirée tout près de moi. Je l’ai gardée si occupée dans son intérieur afin de pouvoir former avec elle le miracle de la Rédemption pour lequel il y avait un si grand besoin. Il y avait tant de choses que nous devions faire, refaire, et compléter ensemble, que j’ai dû cacher dans son apparence extérieure tout ce qui pourrait être appelé miracle, à l’exception de sa parfaite vertu. En cela, je l’ai rendue plus libre afin de lui laisser traverser la mer infinie du Fiat éternel, et qu’elle puisse avoir accès à la divine Majesté pour obtenir le Royaume de Rédemption.
Qu’est-ce qui serait le plus grand : que la céleste Reine eût rendu la vue aux aveugles, la parole aux muets, et ainsi de suite, ou est-ce le miracle de faire descendre le Verbe éternel sur la terre ? Les premiers auraient été des miracles accidentels, passagers et individuels ; le second est un miracle permanent – il est là pour toutes celles qui le veulent. Par conséquent, les premiers auraient été comme des riens par rapport au second. Elle était le vrai soleil, celui qui, éclipsant toutes choses, éclipsant le Verbe même du Père en elle-même, tous les biens, tous les effets et les miracles que la Rédemption a produits, a fait germer d’elle la lumière. Mais, comme le soleil, elle produisit des biens et des miracles sans se laisser voir elle-même ni désigner comme la cause première de toute chose. En fait, tout le bien que j’ai fait sur la terre, je l’ai fait parce que l’Impératrice du ciel est parvenue au point d’avoir son empire dans la Divinité ; et par son empire, elle m’attira du ciel pour me donner aux créatures. Je fais maintenant la même chose avec toi pour préparer le Royaume du Fiat suprême.
Je te garde avec moi, je te fais traverser sa mer infinie pour te donner accès au Père céleste afin que tu puisses le prier, le conquérir, avoir sur lui son empire pour obtenir le Fiat de mon Royaume. Et afin de remplir et de consumer en toi toute la puissance miraculeuse nécessaire pour former un Royaume si saint, je te garde continuellement occupée dans ton intérieur par l’œuvre de mon Royaume ; je t’envoie continuellement faire des rondes afin de refaire, de compléter tout ce qui est nécessaire, et que toutes devraient faire pour former le grand miracle de mon Royaume. Extérieurement, je ne laisse rien de miraculeux apparaître en toi, sinon la lumière de ma Volonté. Certains pourraient dire : ‘Comment cela se peut-il ? Jésus béni manifeste tant de prodiges à cette créature concernant son Royaume du divin Fiat, et les biens qu’il apportera surpasseront la Création et la Rédemption, mieux encore, ce sera la couronne de l’un et de l’autre ; mais malgré un si grand bien, rien de miraculeux ne peut se voir en elle, extérieurement, en confirmation du grand bien de ce Royaume du Fiat éternel, alors que les autres saints, sans le prodige de ce grand bien, ont fait des miracles à tous les pas.’ Mais s’ils considèrent ma chère Maman, la plus sainte de toutes les créatures, et le grand bien qu’elle avait en elle à apporter aux créatures, personne ne peut se comparer à elle qui opéra le grand miracle de concevoir en elle le Verbe divin, et le prodige de donner Dieu à chaque créature.
Et devant ce grand prodige jamais encore ni vu ni entendu, de pouvoir donner le Verbe éternel aux créatures, tous les autres miracles mis ensemble sont comme de petites flammes devant le soleil. Celui qui peut le plus, peut le moins. De la même manière, face au miracle du Royaume de ma Volonté restauré chez les créatures, tous les autres miracles seront de petites flammes devant le grand Soleil de ma Volonté. Toute parole, vérité et manifestation sur ce Royaume est un miracle sorti de ma Volonté en préservateur de tous les maux ; c’est comme attacher les créatures à un bien infini, à une très grande gloire et à une nouvelle beauté – pleinement divins.
Chaque vérité sur mon Fiat éternel contient plus de puissance et de prodigieuse vertu que si un mort était ressuscité, un lépreux guéri, un aveugle recouvrait la vue ou un muet pouvait parler. En fait, mes paroles sur la sainteté et la puissance de mon Fiat vont faire revenir les âmes à leur origine ; elles les guériront de la lèpre de la volonté humaine. Elles leur donneront la vue pour voir les biens du Royaume de ma Volonté, car jusqu’à maintenant, elles étaient aveugles. Elles rendront la parole à beaucoup de créatures muettes qui, si elles pouvaient dire beaucoup d’autres choses, étaient comme beaucoup sans paroles seulement pour ma Volonté ; et elles opéreront le grand miracle de pouvoir donner à chaque créature une Divine Volonté qui contient tous les biens. Que ne leur donnera pas ma Volonté lorsqu’elle sera en possession de tous les enfants de son Royaume ? C’est pourquoi je veux que tu continues à œuvrer en vue de mon Royaume – et il y a beaucoup à faire pour préparer le grand miracle que ce Royaume du Fiat soit connu et possédé. Par conséquent, sois attentive en traversant la mer infinie de ma Volonté, afin que soit établi l’ordre entre le Créateur et la créature ; ainsi, à travers toi, je serai capable de faire le grand miracle du retour vers moi de l’homme – vers son origine.’
Je pensais alors à ce qui est écrit ci-dessus, spécialement que chaque parole et manifestation sur la suprême Volonté est un miracle. Et Jésus, pour me confirmer dans ce qu’il avait dit, ajouta : Ma fille, quel est selon toi le plus grand miracle lorsque je suis venu sur terre : ma parole, l’Évangile que j’ai annoncé, ou le fait que j’aie rendu la vie aux morts, la vue aux aveugles, l’ouïe aux sourds, etc. ? Ah ! ma fille, ma parole, mon Évangile, fut un plus grand miracle ; d’autant plus que les miracles eux-mêmes sont sortis de ma parole. Le fondement, la substance de tous les miracles sortit de ma parole créatrice. Les Sacrements, la Création elle-même, miracles permanents, avaient la vie de ma parole ; et mon Église elle-même a ma parole, mon Évangile, comme régime et comme fondement.
Ainsi, ma parole, mon Évangile, était un plus grand miracle que les miracles eux-mêmes qui n’avaient la vie qu’à cause de ma parole miraculeuse. Par conséquent, sois certaine que la parole de ton Jésus est le plus grand miracle. Ma parole est comme un vent puissant qui court, martèle l’ouïe, entre dans les cœurs, réchauffe, purifie, illumine, passe de nation à nation ; il couvre le monde entier et parcourt tous les siècles.
Qui pourrait tuer et enterrer une seule de mes paroles ? Personne. Et s’il semble parfois que ma parole soit silencieuse et comme cachée, elle ne perd jamais la vie. Lorsqu’on s’y attend le moins, elle sort et se fait entendre partout. Des siècles vont passer durant lesquels tout – les hommes et les choses – sera englouti et disparaîtra, mais ma parole ne passera jamais parce qu’elle contient la Vie – le pouvoir miraculeux de Celui d’où elle est sortie. Par conséquent, je confirme que chaque parole et manifestation que tu reçois sur mon Fiat éternel est le plus grand des miracles qui servira le Royaume de ma Volonté. Et c’est pourquoi je te presse tellement et que je tiens tant à ce que chacune de mes paroles soit manifestée et écrite – parce que j’y vois un miracle qui me revient et qui apportera tant de bien aux enfants du Royaume du Fiat suprême.
Au moment du passage dans l'éternité, Dieu fait une dernière surprise d'Amour au moment de la mort, en donnant une heure de Vérité afin que l'âme fasse au moins un mouvement de contrition pour être sauvée
Notre Seigneur Jésus à Luisa Piccarreta le 22 mars 1938, volume 36
« Notre Bonté et notre Amour sont si grands que Nous utilisons tous les moyens pour sortir la créature de son péché – pour la sauver ; et si Nous ne réussissons pas durant sa vie, Nous faisons une dernière Surprise d’Amour au moment de sa mort. Tu dois savoir qu’à ce moment, Nous donnons le dernier signe d’Amour à la créature en lui accordant avec nos Grâces, Amour et Bonté, en témoignant des Tendresses d’amour propres à adoucir et à gagner les cœurs les plus durs. Lorsque la créature se trouve entre la vie et la mort – entre le temps qui est sur le point de finir et l’Éternité qui est sur le point de commencer – presque dans l’acte de quitter son corps, ton Jésus se fait voir avec une Amabilité qui ravit, avec une Douceur qui enchaîne et adoucit les amertumes de la vie, spécialement en ce moment extrême. Puis, il y a Mon regard... Je la regarde avec tant d’Amour pour faire sortir de la créature un acte de contrition – un acte d’amour, un acte d’adhésion à ma Volonté.
En ce moment de désillusions, en voyant – en touchant de ses mains combien Nous l’aimions et l’aimons encore, la créature ressent une si grande souffrance qu’elle se repent de ne pas Nous avoir aimés; elle reconnaît notre Volonté comme principe et accomplissement de sa vie et, en satisfaction, elle accepte sa mort pour accomplir un acte de notre Volonté. Car tu dois savoir que si la créature n’accomplissait pas même un seul acte de la Volonté de Dieu, les portes du Ciel ne s’ouvriraient pas; elles ne seraient pas reconnues comme héritière de la Patrie Céleste et les Anges et les Saints ne pourraient pas l’admettre parmi eux – et elle-même ne voudrait pas entrer, étant consciente que cela ne lui appartient pas. Sans notre Volonté, il n’y a ni Sainteté ni Salut. Combien de créatures sont sauvées en vertu de ce signe de notre Amour, à l’exception des plus perverties et des plus obstinées ; même si suivre le long chemin du Purgatoire serait plus convenable pour elles. Le moment de la mort est Notre prise quotidienne – la découverte de l’homme perdu.
Puis Il ajouta : Ma fille, le moment de la mort est le temps de la désillusion. À ce moment, toutes les choses se présentent les unes après les autres pour dire : « Adieu, la terre est finie pour toi ; maintenant commence l’Éternité. » C’est pour la créature comme si elle était enfermée dans une chambre et que quelqu’un lui dise : « Derrière cette porte, il y a une autre chambre dans laquelle se trouvent Dieu, le Ciel, le Purgatoire, l’Enfer ; en somme, l’Éternité » Mais la créature ne peut voir aucune de ces choses. Elle les entend affirmer par d’autres ; et ceux qui les lui disent ne peuvent pas les voir non plus, de sorte qu’ils parlent presque sans même trop y croire ; sans accorder beaucoup d’importance au fait de donner à leurs paroles le ton de la réalité – comme quelque chose de certain.
Alors, un jour, les murs tombent et la créature peut voir de ses propres yeux ce qu’on lui avait dit avant. Elle voit son Dieu et son Père qui l’aimait d’un grand Amour; elle voit les dons qu’Il lui a faits, un par un ; et tous les droits d’amour qu’elle lui devait et qui ont été brisés. Elle voit que sa vie appartenait à Dieu, et non à elle-même. Tout passe devant elle : Éternité, Paradis, Purgatoire, et Enfer – la terre qui s’en va; les plaisirs qui lui tournent le dos. Tout disparaît; la seule chose qui lui reste présente dans cette pièce aux murs abattus : l’Éternité. Quel changement pour la pauvre créature !
Ma Bonté est si grande, voulant sauver tout le monde, que Je permets la chute de ces murs lorsque les créatures se trouvent entre la vie et la mort – au moment où l’âme quitte le corps pour entrer dans l’Éternité – afin qu’elles puissent faire au moins un acte de contrition et d’amour pour Moi, en reconnaissant sur elles mon Adorable Volonté. Je peux dire que Je leur donne une heure de Vérité afin de les sauver. Oh! Si toutes connaissaient les industries d’amour que j’utilise au dernier moment de leur vie pour les empêcher d’échapper à Mes mains plus que paternelles – elles n’attendraient pas ce moment, elles m’aimeraient toute leur vie ».
Indications et moyens donnés par Notre Seigneur Jésus à Luisa pour grandir dans la vie spirituelle ou en repérer les écueils, afin de vivre dans la Divine Volonté
Sur l'humilité
- La croix seule est nourriture pour l'humilité (24 juin 1900, tome 3, page 86),
L'âme craintive ou l'âme qui n'a peur de rien
- Si l'âme est craintive, c'est un signe qu'elle se fie beaucoup à elle-même. Ne trouvant en elle que faiblesses et misères, alors, naturellement et justement, elle craint. Si, d'autre part, l'âme n'a peur de rien, c'est un signe qu'elle met toute sa confiance en Dieu. Ses misères et faiblesses se perdent en Dieu ; elle se sent revêtue de l'Etre divin. Ce n'est plus l'âme qui travaille, mais Dieu dans l'âme. Que peut-elle craindre ? La vraie confiance en Dieu reproduit la Vie divine en l'âme (3 janvier 1907, tome 7, page 61).
Sur le trouble
- Etre affecté par quelque trouble, est le signe que l'on s'éloigne quelque peu de Dieu, parce que se mouvoir en lui et ne pas avoir une paix parfaite est impossible (17 juin 1900, tome 3, page 83),
- Pour ne pas être troublée, l'âme doit se trouver bien en Dieu, elle doit tendre totalement vers lui comme vers un point unique et elle doit regarder toute autre chose d'un oeil indifférent. Si elle fait autrement, dans chaque chose qu'elle fait, voit ou entend, elle est investie d'une inquiétude comme une fièvre lente qui la rend épuisée et troublée, incapable de se comprendre (23 mai 1905, tome 6, page 85).
- Dans le trouble, c'est l'amour propre qui veut se manifester pour régner ou c'est l'ennemi qui veut nuire (22 juillet 1905, tome 6, page 91),
- Si l'âme se trouble à tout propos, c'est signe qu'elle est rempli d'elle-même. Si elle se trouble pour une chose et non pour une autre, c'est signe qu'elle a quelque chose de Dieu, mais qu'elle a beaucoup de vide à combler. Si rien ne la trouble, c'est signe qu'elle est totalement remplie de Dieu (9 août 1905, tome 6, page 92),
- Celui qui n'aime pas la vérité est troublé et tourmenté par elle (16 janvier 1906, tome 6, page 109).
Sans les signatures de la résignation de l'humilité et de l'obéissance, l'âme sera contrainte à rester dans l'inquiétude, la peur et les dangers et aura comme Dieu son propre ego en étant courtisée par l'orgueil et la rébellion
- Sans l'obéissance, la résignation et l'humilité sont sujettes à l'instabilité. D'où la stricte nécessité de la signature de l'obéissance pour que soit validé le passeport permettant de passer dans le royaume de la félicité spirituelle dont l'âme peut jouir ici-bas.
Sans les signatures de la résignation, de l'humilité et de l'obéissance, le passeport sera sans valeur et l'âme sera toujours éloignée du royaume de la félicité ; elle sera contrainte à rester dans l'inquiétude, la peur et les dangers. Pour sa propre disgrâce, elle aura comme dieu son propre ego et elle sera courtisée par l'orgueil et la rébellion (16 avril 1900, tome 3, page 63).
Penser à soi-même
- Penser à soi-même, c'est comme sortir de Dieu et revenir en soi. Penser à soi-même n'est jamais une vertu, mais toujours un vice, même si cela revêt l'aspect du bien (23 août 1905, tome 6, page 94).
Se préoccuper de se sanctifier
- L'âme qui se préoccupe surtout de se sanctifier vit aux dépens de sa propre sainteté, de sa propre force et de son propre amour (15 novembre 1918, tome 12, page 71).
Perdre humainement pour gagner divinement
- Ma Fille, qui perd gagne et qui gagne perd (16 octobre 1918, tome 12, page 68).
Sur la Confession
- La chose principale qui renouvelle l'homme et en fait un vrai catholique est la confession (14 mars 1900, tome 3, page 55).
Qui parle beaucoup est vide de Dieu
- Si quelqu'un parle beaucoup, c'est signe qu'il est vide dans son intérieur, tandis que celui qui est rempli de Dieu, trouvant plus de plaisir dans son intérieur, ne veut pas perdre ce plaisir et ne parle que par nécessité. Et même quand il parle, il ne quitte jamais son intérieur et tente, en ce qui le concerne, de graver dans les autres ce qu'il ressent en lui. Par contre, celui qui parle beaucoup est non seulement vide de Dieu mais, par ses nombreuses paroles, il tente de vider les autres de Dieu (8 mai 1909, tome 9, page 7).
Voici comment reconnaître que l'on vit pleinement dans la Divine Volonté à partir des précisions données par Notre Seigneur Jésus à Luisa
En fait, il ne faut plus rien en l'âme qui soit de l'ordre de l'humain, c'est à dire tout ce que connaît l'être humain dès sa naissance intérieurement. Il faut mourir à tout en nous. Pour cela, nous avons seulement à donner notre Oui à l'Amour et c'est Dieu qui fait le reste, en demandant d'échanger notre volonté humaine par la Volonté Divine.
Voici détaillé par Notre Seigneur Jésus-Christ Lui-même les caractéristiques propres liées à la vie dans la Divine Volonté, avec la mention de la date du message et la référence dans l'oeuvre du Livre du Ciel :
- union de la volonté de la créature à celle du Créateur, dissolution dans la Volonté éternelle (26 décembre 1919, tome 12, page 134), ainsi aucune possibilité de choix n'est possible, surtout pas de choisir quelque chose de négatif, de commettre un péché intérieurement, puisqu'il n'y a plus de volonté humaine, il n'y a plus de mal en l'âme,
- inexistence de tout désir et affection (20 mai 1918, tome 12, page 53),
- tout doit être silencieux dans l'âme : l'estime des autres, la gloire, les plaisirs, les honneurs, les grandeurs, la volonté propre, les créatures, etc. (2 janvier 1919, tome 12, page 76),
- la souffrance de privation de la présence de Jésus - afin que soit procuré aux âmes la lumière et la vie divine - (4 janvier 1919, tome 12, page 77), est "une mort impitoyable" qui "tue" Luisa, qui dit que toutes les "autres souffrances ne sont que des sourires et des baisers de Jésus" en comparaison (24 mai 1919, tome 12, page 121),
Jésus rajoute en expliquant la raison de cette privation : "chaque fois que tu es privée de moi, c'est une mort que tu ressens et tu répares ainsi les morts que les âmes me donnent par leur péchés" (16 juin 1919, tome 12, pages 123 et 124). Le Ciel semble fermé pour Luisa et inexistence du contact avec la terre en elle (3 novembre 1919, tome 12, page 130),
- absence de la crainte, du doute et de la peur, notamment de l'Enfer avec le bienfait majeur de la sécurité (15 octobre 1919, tome 12, page 130),
- perte de son propre ressenti (19 janvier 1912, tome 10, page 57),
- dépouillement des goûts matériels et spirituels (6 décembre 1904, tome 6, page 73),
- privation de tout moyen humain, où dans cet état, la personne ne peut ni se plaindre, ni se défendre, ni se libérer de ce qui est pour elle une infortune (24 juin 1900, tome 3, page 85),
- mort à sa propre vie, plus de désir, d'affection, ni d'amour, tout dans l'intérieur est comme mort, et le signe le plus sûr que les enseignements de Jésus ont porté du fruit dans l'âme est que l'on ne sent plus rien de soi-même, sachant que la vie dans la Divine Volonté consiste à se dissoudre en Jésus (13 septembre 1919, tome 12, page 128),
Caractéristiques et conséquences de la vie dans la Divine Volonté
- Vivre dans la Divine Volonté est une communion éternelle, ce qui est plus grand que de recevoir la communion sacramentelle (23 mars 1910, tome 9, page 32),
- La vraie sainteté consiste à vivre dans la Divine Volonté, sachant que cette sainteté a des racines tellement profondes qu'il n'y a aucun danger qu'elle vacille. L'âme qui a cette sainteté est ferme, non sujette aux inconstances et aux défauts volontaires. Elle est attentive à ses devoirs. Elle est sacrifiée et détachéee de tout et de tous, même des directeurs spirituels. Elle grandit au point que ses fleurs et ses fruits atteignent le Ciel ! Elle est si cachée en Dieu que la terre ne voit que peu ou rien d'elle. La Divine Volonté l'a absorbée. Jésus est sa vie, l'artisan de son âme et son modèle. Elle n'a rien en propre, tout étant en commun avec Jésus (14 août 1917, tome 12, page 28),
- La sainteté dans la Divine Volonté n'est pas une sainteté humaine mais Divine.
- Vivre dans la Divine Volonté conduit à la plus grande sainteté à laquelle la créature puisse aspirer (20 janvier 1907, tome 7, page 64),
- Qui vit dans la Divine Volonté est toujours en paix, en parfait contentement et ne s'inquiète de rien du tout (24 mai 1910, tome 9, page 34),
- L'âme qui vit dans la Divine Volonté fait ce que Dieu veut et Dieu fait ce qu'elle veut, au point que cette âme atteint le point d'affaiblir et de désarmer Dieu comme il lui plaît par cette union suprême (1 er novembre 1910, tome 9, page 51),
- L'âme qui vit dans la Divine Volonté est le Paradis de Notre Seigneur Jésus sur la terre (3 novembre 1910, tome 9, page 52), la Volonté de Dieu est le paradis de l'âme sur la terre et l'âme qui vit dans la Divine Volonté est le Paradis de Dieu (3 juillet 1910, tome 7, page 29),
- En vivant dans la Divine Volonté, l'âme acquiert l'amour le plus parfait ; elle réussit à aimer Jésus avec Son propre Amour ; elle devient tout amour ; elle est en contact continuel avec Jésus (6 novembre 1906, tome 7, page 53),
- La vie dans la Divine Volonté implique que l'âme soit toute spiritualisée, et en venir à être comme un pur esprit, comme si la matière n'existait plus en elle, ainsi les volontés (humaine et Divine) peuvent parfaitement ne faire qu'un (21 mai 1900, tome 3, page 73),
- Agir en Dieu et rester dans la paix, c'est la même chose. En Dieu, tout est paix (17 juin 1900, tome 3, page 83), la paix est le signe le plus sûr qu'on souffre et travaille pour moi, elle est un avant-goût de la paix dont mes enfants jouiront avec moi au Ciel (29 juillet 1909, tome 9, page 13),
La vie dans la Divine Volonté et les trois puissances de l'âme : l'intelligence, la mémoire et la volonté
Du tome 12 de l'oeuvre « Le Livre du Ciel », extrait du message donné le 8 mai 1919, page 116 :
C'est dans l'intelligence, la mémoire et la volonté (les 3 puissances de l'âme), partie la plus noble de l'être, qu'est imprimé l'image divine.
La douleur qui affligea le plus Notre Seigneur Jésus au cours de Sa Passion fut l'hypocrisie des pharisiens
Du tome 13 de l'oeuvre « Le Livre du Ciel », message donné le 22 novembre 1921, pages 60 et 61 :
« Ma fille, la douleur qui m'affligea le plus au cours de ma Passion fut l'hypocrisie des pharisiens ; ils feignaient la justice alors qu'ils étaient les plus injustes. Ils simulaient la sainteté, la rectitude et l'ordre, alors qu'ils étaient les plus pervertis, en dehors de toute règle et dans un total désordre. Pendant qu'ils feignaient d'honorer Dieu, ils s'honoraient eux-mêmes, soignaient leurs propres intérêts, leur propre confort.
La lumière ne pouvait entrer en eux, car leur hypocrisie avait fermé toutes les portes. Leur vanité était la clé qui, à double tour, les enfermait dans leur mort et arrêtait même toute faible lumière. Même l'idolâtre Pilate a trouvé plus de lumière que les pharisiens, car tout ce qu'il a fait et dit découlait non d'une prétention, mais de la peur.
Je me sens plus attiré par le pécheur, même le plus pervers, s'il n'est pas fourbe, que par ceux qui sont meilleurs mais hypocrites. Oh ! Comme me dégoûte celui qui fait le bien en surface, prétend être bon, prie, mais en qui le mal et l'intérêt égoïste sont camouflés ; pendant que ses lèvres prient, son coeur est loin de moi. Au moment où il fait le bien, il pense à satisfaire ses passions brutales. En dépit du bien qu'il accomplit en apparence et des paroles qu'il prononce, l'homme hypocrite ne peut pas apporter la lumière aux autres parce qu'il en a verrouillé les portes.
Il agit comme un démon incarné qui, sous le déguisement du bien, tente les créatures. Voyant quelque chose de bon, l'homme est attiré. Mais lorsqu'il est au plus beau du chemin, il se voit entraîné dans les péchés les plus graves. Oh ! Combien les tentations qui se présentent sous l'apparence du péché sont moins dangereuses que celles qui se présentent sous l'apparence du bien ! Il est moins dangereux de traiter avec des personnes perverses qu'avec celles qui semblent bonnes mais sont hypocrites. Que de poisons ces dernières cachent ! Combien d'âmes n'ont-ils pas empoisonnées ?
Si ce n'était pas de ces simulations et si tous me connaissaient pour ce que je suis, les racines du mal seraient enlevées de la surface de la terre et tous seraient détrompés ».
Celui qui vit dans la Divine Volonté ne peut aller au Purgatoire
Du tome 11 de l'oeuvre « Le Livre du Ciel », extrait du message donné le 8 mars 1914, page 73 :
« Ma fille, l'âme qui vit dans ma Volonté ne peut aller au purgatoire, cet endroit où les âmes sont purifiées de tout.
Après l'avoir gardée jalousement dans ma Volonté pendant sa vie, comment pourrais-je permettre au feu du purgatoire de la toucher ?
Au plus, il lui manquera quelques vêtements, mais ma Volonté la vêtira de tout ce qu'il faut avant de lui dévoiler la Divinité.
Ensuite, je me révélerai moi-même ».
Petit nombre des saints de la Divine Volonté car il faut se dépouiller de tout
Du tome 12 de l'oeuvre « Le Livre du Ciel », extraits du message donné le 15 avril 1919, pages 112 et 113 :
« Ma fille, seulement ma Volonté apporte le vrai bonheur. Elle seule procure tous les biens à l'âme, la faisant reine du vrai bonheur. Seules les âmes qui auront vécu dans ma Volonté seront reines auprès de mon trône parce qu'elles seront nées de ma Volonté. Je dois te signaler que les personnes de mon entourage n'étaient généralement pas heureuses [...].
Les saints dans ma Volonté, symbolisés par mon Humanité ressuscitée, seront peu nombreux [...].
La sainteté dans ma volonté n'a rien qui soit propre à l'âme, mais tout lui vient de Dieu.
Etre disposé à se dépouiller de tout est très exigeant ; en conséquence, il n'y aura pas beaucoup d'âmes qui y parviendront. Toi tu es du côté du petit nombre ».
L'âme doit mourir à sa propre vie pour pouvoir vivre de la vie même de Jésus
Du tome 12 de l'oeuvre « Le Livre du Ciel », message donné le 13 septembre 1919, page 128 :
« Mon amertume augmentait et je me plaignais à mon toujours aimable Jésus en lui disant : "Pitié, mon Amour, pitié ! Ne vois-tu pas à quel point je suis anéantie ? Je me sens comme si je n'avais plus de vie, ni de désir, ni d'affection, ni d'amour ; tout dans mon intérieur est comme mort. Ah ! Jésus ! Où sont en moi les fruits de tous tes enseignements ?". Pendant que je disais cela, j'ai senti Jésus tout près de moi qui m'attachait et me rattachait avec de fortes chaînes. Il me dit :
"Ma fille, le signe le plus sûr que mes enseignements ont produit du fruit en toi est que tu ne sens plus rien de toi-même. La vie dans ma Volonté ne consiste-t-elle pas à se dissoudre en moi ? Pourquoi cherches-tu donc tes désirs, tes affections, etc. si tu les as dissous dans ma Volonté ? Ma Volonté est immense et ça demande trop d'effort pour la cerner. Pour vivre en moi, il vaut mieux ne plus vivre de sa propre vie ; autrement, on montre qu'on n'est pas heureux de vivre de ma vie et d'être complètement dissous en moi ».
Pour que l'âme ne se reconnaisse qu'en Dieu, tout ce qu'elle tient d'elle même doit être réduit à néant
Du tome 3 de l'oeuvre « Le Livre du Ciel », message donné le 27 juin 1900, pages 87 et 88 :
« Ma fille, ce que je veux de toi, c'est que tu te reconnaisses en moi, et non en toi-même. Ainsi, tu ne te souviendras plus de toi, mais de moi seul.
T'ignorant toi-même, tu ne reconnaîtras que moi. Dans la mesure où tu t'oublieras et te détruiras toi-même, tu avanceras dans ma connaissance, tu te reconnaîtras uniquement en moi.
Quand tu feras ainsi, tu ne penseras plus avec ton cerveau, mais avec le mien. Tu ne regarderas plus avec tes yeux, tu ne parleras plus avec ta bouche, les battements de ton coeur ne seront plus les tiens, tu ne travailleras plus avec tes mains, tu ne marcheras plus avec tes pieds. Tu regarderas avec mes Yeux, tu parleras avec ma Bouche, tes battements de coeur seront les miens, tu travailleras avec mes mains, tumarcheras avec mes Pieds.
Et pour que cela se produise, c'est à dire que l'âme ne se reconnaisse qu'en Dieu, elle doit retourner à ses origines, c'est à dire à Dieu, de qui elle vient. Elle doit se conformer entièrement à son créateur ; tout ce qu'elle tient d'elle-même et qui n'est pas en conformité avec ses origines, elle doit le réduire à néant.
De cette manière seulement, nue et dépouillée, elle pourra retourner à ses origines, se reconnaître uniquement en Dieu et travailler en accord avec la fin pour laquelle elle a été créée. Pour se conformer complètement à moi, l'âme doit devenir invisible comme moi ».
Le Royaume du Divin Fiat chez les créatures
LE LIVRE DU CIEL
Appel des créatures à revenir
à la place, au rang et au but
pour lesquels elles ont été créées par Dieu
Luisa Piccarreta
La Petite Fille de la Divine Volonté
Traduction
Jean-Claude Lemyze
Tomes 20 à 36
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