La Très Sainte Vierge Marie savait depuis le début...

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, dans « Le Secret Admirable du Très Saint Rosaire pour se convertir et se sauver », Mystères douloureux, 3 ième dizaine, § 72 :

« La Très Sainte Mère du Sauveur ne s'est occupée toute sa vie qu'à méditer sur les vertus et les souffrances de son Fils.

Lorsqu'elle entendit les anges chanter à sa naissance leur cantique d'allégresse, lorsqu'elle vit les pasteurs l'adorer dans l'étable, son esprit fut rempli d'admiration et elle méditait toutes ces merveilles. Elle comparait les grandeurs du Verbe incarné à ses profonds abaissements ; la paille et la crèche, à son trône et au sein de son Père ; la puissance d'un Dieu, à la faiblesse d'un enfant ; sa sagesse, à sa simplicité.

La sainte Vierge dit un jour à Sainte Brigitte : "Lorsque je contemplais la beauté, la modestie, la sagesse de mon Fils, mon âme était transportée de joie, et lorsque je considérais ses mains et ses pieds qu'on percerait avec des clous, je versais un torrent de larmes, le cœur me fendait de tristesse et de douleur"
».