Voyage au Paradis, Purgatoire et Enfer par Vicka de Medjugorje

 

 

De l'ouvrage « A Medjugorje avec Marie » Vicka avec Don Michele Barone :

Chapitre 28 « Voyage au Paradis, Purgatoire et Enfer », page 113 à 117 :

« Cet événement a été un grand don pour moi et il a beaucoup marqué ma vie. Il a eu lieu vers la fin de 1982. Je venais de revenir de Citluk avec Jakov, et nous sommes allés dans sa maison, qui se trouve dans la même rue et en face de la maison où aujourd’hui habite aussi Mirjana ; il était environ 15 h 20.

Nous sommes donc passés chez lui et sa maman nous a dit : “Avant d’aller à l’église, je vais vous chercher quelque chose et je vous prépare à manger”. Nous avons répondu que c’était bien.

Tous les deux, nous étions au premier étage, où se trouvait la salle à manger, tandis que sa mère était à l’étage en-dessous, dans la cuisine. En attendant, nous nous sommes mis à regarder un album de photos quand, à l’improviste, j’ai vu que Jakov s’est agenouillé et j’ai compris que la Sainte Vierge était arrivée. Pour moi, ça a été une surprise, parce que nous n’attendions pas sa venue.

La Vierge nous a dit : “Toi, Vicka, et toi, Jakov, maintenant venez avec moi pour voir le paradis, le purgatoire et l’enfer”. Moi, aussitôt, je me suis dit intérieurement : « C’est bien, si la Sainte Vierge le veut ainsi ». Jakov, au contraire, s’est effrayé et lui a répondu : “Ma petite Sainte Vierge, toi, emmène Vicka, parce que dans sa famille il y a tant de frères et sours. Ne m’emmène pas, moi, parce que je suis fils unique !”.

Il parlait ainsi parce qu’il ne voulait pas faire ce voyage, il pensait que nous serions allés dans l’autre vie et que nous ne serions plus revenus. Moi, au contraire, je n’ai rien dit et j’ai pensé : “Qui sait combien d’heures, combien de jours nous allons mettre pour aller là-haut et puis [revenir] ici-bas…”.

En un instant, le toit de la maison s’est ouvert et la Sainte Vierge m’a prise par la main droite, Jakov par la main gauche, et nous avons commencé à voler. Nous avons entrepris ce voyage non seulement avec l’esprit, mais aussi avec le corps. Tandis que nous commencions notre montée vers le ciel, nous nous sommes retournés et, en regardant vers le bas, nous avons vu les maisons qui devenaient toujours plus petites.

Cela s’est produit comme quand on prend un avion, et tandis qu’on s’élève les choses de la terre deviennent minuscules.

Après quelques secondes, nous nous sommes retrouvés devant l’entrée du paradis, où nous avons vu qu’il y avait une grande porte de bois qui était fermée, mais qui s’est ouverte toute seule quand nous sommes arrivés. A côté de cette entrée il y avait un homme petit, un peu trapu, avec des cheveux et la barbe, et j’ai compris tout de suite que c’était saint Pierre, parce qu’il portait des clefs dans les mains.

Nous sommes entrés, après quelques mètres nous nous sommes arrêtés, et la Sainte Vierge a commencé ses explications. Devant nos yeux, il y avait un espace énorme qui était enveloppé d’une lumière particulière, une lumière qui n’existe pas ici sur la terre. Un lieu très beau, plein de tant de fleurs colorées.

A ce moment-là, nous avons vu les personnes toutes pareilles, aucune maigre ou grosse, mais toutes de la même taille, vêtues avec des habits de diverses couleurs : gris, jaune et rouge ; elles portaient toutes une tunique longue identique. Toutes se promenaient, chantaient et priaient, tandis qu’autour d’elles volaient de très nombreux petits anges avec un visage de petit enfant qui portaient des tuniques courtes jusqu’aux genoux, d’où dépassaient leurs jambes.

La Gospa nous a dit : “Regardez combien sont heureuses et contentes ces personnes qui sont ici en Paradis !”. Cette joie ne peut pas se décrire, parce qu’ici sur terre elle n’existe pas !

Puis elle nous a pris de nouveau par la main et nous avons volé jusqu’au Purgatoire. Lui aussi, comme le paradis, est formé d’un grand espace, enveloppé cependant d’un grand brouillard. Là on ne voit personne, mais on entend divers bruits et lamentations, on comprend qu’ici les âmes souffrent. Leur douleur vient du fait qu’elles perçoivent la présence de Dieu, mais malheureusement elles ne parviennent pas à le voir.

La Sainte Vierge nous a dit que les personnes au purgatoire attendent nos prières pour aller au paradis. Par conséquent, nous devons toujours prier pour elles, afin qu’elles soient libérées au plus vite et qu’ainsi elles puissent parvenir au ciel. Notre prière pour elles est très importante.

Enfin, elle nous a conduit dans l’Enfer. Là, nous avons vu un grand feu en son centre, où les défunts entrent normaux, et quand ils sortent ils sont transformés en une quantité d’animaux avec des cornes. Leur corps devient moitié animal et moitié humain. On entend une multitude de cris, mais surtout des blasphèmes.

La Vierge nous a dit : “Les personnes qui se trouvent ici y sont allées par leur propre volonté. Et il y a un enfer aussi [dès ici-bas] pour ceux qui vivent sur la terre et agissent contre Dieu. Cette condition continue après la mort”.

Cela signifie que le Seigneur n’envoie personne en enfer, mais c’est nous qui décidons où nous voulons aller, d’après la manière dont nous nous comportons dans notre vie [ici-bas sur la terre].

La Sainte Vierge nous a aussi confié : “Ils sont tellement nombreux ceux qui vivent ici sur la terre et qui pensent qu’après la mort tout finit, mais il n’en est pas ainsi. C’est une grande erreur, parce qu’ici-bas nous sommes seulement de passage, mais ensuite la vie continue dans l’au-delà”.

La condition des âmes qui se trouvent en ce lieu est différente de celle de ceux qui sont au purgatoire. En effet, Marie nous a dit : “Pour celles-ci, vous ne devez pas prier, parce qu’on ne peut plus rien faire !”. L’enfer est éternel.

Pendant que nous nous trouvions avec la Sainte Vierge dans ces lieux, la maman de Jakov est venue [dans la salle à manger] nous appeler pour nous dire que tout était prêt, et elle ne nous a pas trouvés. Elle est sortie, s’est assise sous un arbre et est restée quelques instants là, pour voir si nous allions rentrer. Ne nous voyant pas, elle a décidé d’aller chez moi pour demander si nous y étions. Ma maman lui a dit : “Vicka est allée chez vous !”. Et elle a répondu : “Mais elle n’y est pas. Même Jakov a disparu”. Ainsi, après vingt minutes, la maman de Jakov est revenue chez elle et nous a retrouvés là où elle nous avait laissés.
Elle s’est un peu mise en colère et a demandé: “Mais où étiez-vous allés vous fourrer ? Je ne réussissais plus à vous trouver, je me tracassais aussi, et je suis allée à la maison de Vicka”.

Alors Jakov a répondu : “Je te demande pardon, maman, mais ce n’est pas notre faute, la Sainte Vierge est venue et elle nous a emmenés voir le Paradis”. En entendant ces mots, elle est restée vraiment stupéfaite *.

Je crois que la Vierge nous a fait visiter ces lieux, afin que nous puissions raconter aux autres tout ce que nous avons vu, pour ensuite les inviter à se convertir, à commencer une vie nouvelle.

Chaque jour nous devons tous nous confier à la Gospa et au Seigneur, faire pénitence et vivre dans l’espérance, parce que c’est seulement ainsi que nous pouvons nous sauver de la damnation éternelle. C’est la réalité, je l’ai vue et elle existe ! ».

* Ce récit est d'un intérêt exceptionnel. Les deux enfants étaient au premier étage, la mère de Jakov au rez-de-chaussée (là où en principe se trouve la porte de la maison !) ; elle monte, et elle ne trouve pas leurs corps : ils ne sont ni en extase, ni endormis, ni en catalepsie, non, ils ont disparu. Ils n'y sont pas allés simplement en vision. Et personne, parmi les proches des voyants, n'a jamais mis en doute les témoignages de ce genre, ce qui souligne la vérité de ces révélations du Ciel.