Notre Seigneur Jésus explique que la pratique de la communion dans la main est à laisser définitivement

Exposé de la Sainte Ecriture, du Magistère et des révélations privées

 

Selon le Saint Evangile de Jean, le Christ notre Dieu a donné la bouchée à Judas, donc à fortiori à tous Ses Apôtres de la même façon

 

 

Le Pape François ne veut pas de la communion dans la main

1. Rappel du texte biblique

C'est en Jn 13,21-30, que le terme de "bouchée" est employé, et ce, à 4 reprises, en rappelant que la Sainte Écriture a une valeur dogmatique pour tous les catholiques.

Voici la péricope en question de la traduction de la Bible de Jérusalem :

21 Ayant dit cela, Jésus fut troublé en son esprit et il attesta :  "En vérité, en vérité, je vous le dis, l'un de vous me livrera".

22 Les disciples se regardaient les uns les autres, ne sachant de qui il parlait.  

23 Un de ses disciples, celui que Jésus aimait, se trouvait à table tout contre Jésus.  

24 Simon-Pierre lui fait signe et lui dit : "Demande quel est celui dont il parle."  

25 Celui-ci, se penchant alors vers la poitrine de Jésus, lui dit : "Seigneur, qui est-ce ?" 26 Jésus répond : "C'est celui à qui je donnerai la bouchée que je vais tremper." Trempant alors la bouchée, il la prend et la donne à Judas, fils de Simon Iscariote. 27 Après la bouchée, alors Satan entra en lui. Jésus lui dit donc : "Ce que tu fais, fais-le vite."  28 Mais cela, aucun parmi les convives ne comprit pourquoi il le lui disait. 29 Comme Judas tenait la bourse, certains pensaient que Jésus voulait lui dire : "Achète ce dont nous avons besoin pour la fête", ou qu'il donnât quelque chose aux pauvres. 30 Aussitôt la bouchée prise, il sortit ; il faisait nuit.

Nous pouvons noter tout de suite, que si il en fut ainsi, pour le disciple qui allait trahir le Christ, on peut sans risque d'erreur penser que tous les disciples ont reçu la Très Sainte Communion de cette manière, même si cela n'est pas précisé. Il en effet impensable, que seul Judas l'ait reçu ainsi, surtout que dans cette courte péricope, le terme "bouchée" revient 4 fois, je me permets d'insister à nouveau.

 

2. Instruction « Memoriale Domini » de la Sacré Congrégation pour le Culte Divin

Source : https://www.ceremoniaire.net/depuis1969/docs/memoriale_domini.html#2

Sacré Congrégation pour le Culte Divin

29 mai 1969

Instruction « Memoriale Domini »

regardant l'autorisation de recevoir la Sainte Communion

dans la main, là où cet usage s'était déjà introduit ; suivie

de la lettre « En réponse à la demande », rédigée

en langue française et adressée aux Évêques de France.

 

I.  L'Instruction « Memoriale Domini »

En célébrant le mémorial du Seigneur, l'Église affirme par ce rite sa foi et l'adoration du Christ, présent dans le sacrifice et offert en nourriture à ceux qui participent à la table eucharistique.

C'est pourquoi elle tient beaucoup à ce que l'Eucharistie soit célébrée et qu'on y participe de la façon la plus digne et la plus fructueuse, en gardant dans toute sa pureté la tradition - parvenue jusqu'à nous avec un certain développement - dont les richesses sont passées dans les usages et la vie de l'Église. Les documents historiques nous montrent en effet que l'Eucharistie a été célébrée et distribuée de multiples façons. Et de nos jours des changements importants et nombreux ont été introduits dans le rite de la célébration de l'Eucharistie, afin qu'il réponde mieux aux besoins spirituels et psychologiques des hommes d'aujourd'hui. De plus, dans la discipline relative au mode de participation des fidèles au divin sacrement a été rétabli, dans certaines circonstances, l'usage de la communion sous les deux espèces du pain et du vin, qui était autrefois commun, également dans le rite latin, et qui ensuite est progressivement tombé en désuétude. L'état de choses ainsi instauré s'était déjà généralisé au moment du Concile de Trente, lequel le sanctionna et le défendit par une doctrine dogmatique, parce qu'il convenait à la situation de cette époque [1].

          Notes  1

Cf. Conc. Trid., Sess. XXI, Doctina de communione sub utraque specie et parvulorum : DS 1726-1727 (930) ; Sess. XXII, Decretum super petitionem concessionis calicis : DS 1760.

      

Par ces éléments de renouveau, le signe du banquet eucharistique et l'accomplissement fidèle du mandat du Christ sont devenus plus manifestes et vivants. Mais en même temps, ces dernières années, la participation plus complète à la célébration eucharistique, exprimée par la communion sacramentelle, a suscité çà et là le désir de revenir à l'ancien usage de déposer le Pain eucharistique dans la main du fidèle, lequel se communie lui-même en le portant à sa bouche.

Dans certains endroits et dans certaines communautés, cette façon de faire est pratiquée, bien que le Saint-Siège n'ait pas encore donné l'autorisation demandée et que parfois cette pratique ait été introduite sans que les fidèles y aient été préparés convenablement.

Il est certes vrai qu'en vertu d'un usage ancien, les fidèles ont pu autrefois recevoir cet aliment divin dans la main et le porter eux-mêmes à la bouche. Il est également vrai que, dans des temps très anciens, ils ont pu emporter le Saint Sacrement avec eux, depuis l'endroit où était célébré le Saint Sacrifice, avant tout pour s'en servir comme viatique dans le cas où ils auraient à affronter la mort pour confesser leur foi.

Cependant, les prescriptions de l'Église et les textes des Pères attestent abondamment le très profond respect et les très grandes précautions qui entouraient la Sainte Eucharistie. Ainsi, « que personne... ne mange cette chair s'il ne l'a auparavant adorée » [2], et à quiconque la mange est adressé cet avertissement : « ... reçois ceci, en veillant à n'en rien perdre » [3] : « C'est en effet le Corps du Christ » [4].

      2

Augustinus, Enarrationes in Psalmos 98, 9 : PL 37, 1264.

3

Cyrillus Hieros., Catecheses Mystagogicæ 5, 21 : PG 33, 1126.

4

Hippolytus, Traditio Apostolica 37 : ed. B. Botte, 1963, p. 84.

De plus, le soin et le ministère du Corps et du Sang du Christ étaient confiés d'une façon toute spéciale aux ministres sacrés ou aux hommes désignés à cet effet : « Après que celui qui préside a récité les prières et que le peuple tout entier a acclamé, ceux que nous appelons les diacres distribuent â tous ceux qui sont présents, et portent aux absents, le pain, le vin et l'eau sur lesquels ont été données les grâces » [5].

5

Iustinus, Apologia I, 65 : PG 6, 427.

Aussi, la fonction de porter la Sainte Eucharistie aux absents ne tarda-t-elle pas à être confiée uniquement aux ministres sacrés, afin de mieux assurer le respect dû au Corps du Christ, et en même temps de mieux répondre aux besoins des fidèles. Par la suite, lorsque la vérité et l'efficacité du mystère eucharistique, ainsi que la présence du Christ en lui, ont été plus approfondies, on a mieux ressenti le respect dû à ce Très Saint Sacrement et l'humilité avec laquelle il doit être reçu, et la coutume s'est établie que ce soit le ministre lui-même qui dépose sur la langue du communiant une parcelle de Pain consacré.

Compte tenu de la situation actuelle de l'Église dans le monde entier, cette façon de distribuer la Sainte Communion doit être conservée, non seulement parce qu'elle a derrière elle une tradition multiséculaire, mais surtout parce qu'elle exprime le respect des fidèles envers l'Eucharistie.

Par ailleurs, cet usage ne blesse en rien la dignité personnelle de ceux qui s'approchent de ce sacrement si élevé, et il fait partie de la préparation requise pour recevoir le Corps du Seigneur d'une façon très fructueuse [6]. Ce respect exprime bien qu'il s'agit non pas « d'un pain et d'une boisson ordinaires » [7], mais du Corps et du Sang du Seigneur, par lesquels « le peuple de Dieu participe aux biens du sacrifice pascal, réactualise l'alliance nouvelle scellée une fois pour toutes par Dieu avec les hommes dans le Sang du Christ, et dans la foi et l'espérance préfigure et anticipe le banquet eschatologique dans le Royaume du Père » [8].

6

Cf. Augustinus, Enarrationes in Psalmos 98, 9 : PL 37, 1264-1265.

7

Cf. Augustinus, Apologia I, 66 : PG 6, 427 ; cf. Irenæus, Adversus Hæreses I. 4, c. 18, n. 5 : PG 7, 1028-1029.

8

Sacra Congregatio Rituum, Instr. Eucharisticum mysterium, n. 3a : AAS 59 (1967) 541.

De plus, cette façon de faire, qui doit déjà être considérée comme traditionnelle, assure plus efficacement que la Sainte Communion soit distribuée avec le respect, le décorum et la dignité qui lui conviennent ; que soit écarté tout danger de profanation des espèces eucharistiques, dans lesquelles, « d'une façon unique, totalement et intégralement le Christ, Dieu et homme, se trouve présent substantiellement et sous un mode permanent » [9] ; et qu'enfin soit attentivement respecté le soin que l'Église a toujours recommande à l'égard des fragments de Pain consacré : « Ce que tu as laissé tomber, considère que c'est comme une partie de tes membres qui vient à te manquer » [10].

9

Cf. ibid., n. 9 : p. 547.

10

Cyrillus Hieros., Catecheses Mystagogicæ 5, 21 PG 33, 1126.

Aussi, devant les demandes formulées par un petit nombre de Conférences épiscopales, et certains évêques à titre individuel, pour que sur leur territoire soit admis l'usage de déposer le Pain consacré dans les mains des fidèles, le Souverain Pontife a-t-il décidé de demander à tous les évêques de l'Église latine ce qu'ils pensent de l'opportunité d'introduire ce rite. En effet, des changements apportés dans une question si importante, qui correspond à une tradition très ancienne et vénérable, non seulement touchent la discipline, mais peuvent aussi comporter des dangers qui, comme on le craint, naîtraient éventuellement de cette nouvelle manière de distribuer la Sainte Communion, c'est-à-dire : un moindre respect pour l'auguste sacrement de l'autel ; une profanation de ce sacrement ; ou une altération de la vraie doctrine.

C'est pourquoi trois questions ont été posées aux évêques, dont les réponses s'établissent ainsi à la date du 12 mars dernier :

1.

Pensez-vous qu'il faille exaucer le voeu que, outre la manière traditionnelle, soit également autorisé le rite de la réception de la Communion dans la main ?

Placet : 567

Non placet : 1 233

Placet juxta modum : 315

Réponses non valides : 20.

2.

Aimeriez-vous que ce nouveau rite soit expérimenté d'abord dans de petites communautés, avec l'autorisation de l'Ordinaire du lieu ?

Placet : 751

Non placet : 1 215

Réponses non valides 70.

3.

Pensez-vous qu'après une bonne préparation catéchétique, les fidèles accepteraient volontiers ce nouveau rite ?

Placet : 835

Non placet : 1185

Réponses non valides : 128.

Ces réponses montrent donc qu'une forte majorité d'évêques estiment que rien ne doit être changé à la discipline actuelle et que si on la changeait cela offenserait le sentiment et la sensibilité spirituelle de ces évêques et de nombreux fidèles.

C'est pourquoi, compte-tenu des remarques et des conseils de ceux que « l'Esprit-Saint a constitués intendants pour gouverner » les Églises [11], eu égard à la gravité du sujet et à la valeur des arguments invoqués, le Souverain Pontife n'a pas pensé devoir changer la façon traditionnelle de distribuer la Sainte Communion aux fidèles.

11

Cf. Act. 20, 28.

Aussi, le Saint-Siège exhorte-t-il vivement les évêques, les prêtres et les fidèles à respecter attentivement la loi toujours en vigueur et qui se trouve confirmée de nouveau, en prenant en considération tant le jugement émis par la majorité de l'épiscopat catholique que la forme utilisée actuellement dans la sainte liturgie, et enfin le bien commun de l'Église.

Mais là où s'est déjà introduit un usage différent - celui de déposer la Sainte Communion dans la main - le Saint-Siège, afin d'aider les Conférences épiscopales à accomplir leur tâche pastorale, devenue souvent plus difficile dans les circonstances actuelles, confie à ces mêmes Conférences la charge et le devoir de peser avec soin les circonstances particulières qui pourraient exister, à condition cependant d'écarter tout risque de manque de respect ou d'opinions fausses qui pourraient s'insinuer dans les esprits au sujet de la Très Sainte Eucharistie, et d'éviter soigneusement tous autres inconvénients.

De plus, en pareils cas, pour que cet usage s'établisse comme il faut, les Conférences épiscopales prendront, après prudent examen, les décisions opportunes, par vote secret et à la majorité des deux tiers. Ces décisions seront ensuite soumises au Saint-Siège, pour en recevoir la nécessaire confirmation [12], accompagnées d'un exposé précis des causes qui les ont motivées. Le Saint-Siège examinera chaque cas attentivement, en tenant compte des liens existant entre les différentes églises locales, ainsi qu'entre chacune d'elles et l'Église universelle, afin de promouvoir le bien commun et l'édification commune, et afin que l'exemple mutuel accroisse la foi et la piété.

12

Cf. Conc. oec. Vat II, Decr. Christus Dominos, n. 38, 4 : AAS 58 (1966) 693.

Cette instruction, rédigée par mandat spécial du Souverain Pontife Paul VI, a été approuvée par lui-même, en vertu de son autorité apostolique, le 28 mai 1969, et il a décidé qu'elle soit portée à la connaissance des évêques par l'intermédiaire des présidents des Conférences épiscopales.

Nonobstant toutes dispositions contraires.

À Rome, le 29 mai 1969.

Benno, Card. Gut, Préfet

A. Bugnini, Secrétaire

 

  • Le 6 juin suivant, une lettre du Cardinal Gut, Préfet de la Sacrée Congrégation pour le Culte divin, répondait à la demande présentée par la Conférence épiscopale de France.

II.  La Lettre de la Sacrée Congrégation pour le Culte divin

En réponse à la demande présentée par Votre Conférence Épiscopale sur la permission de distribuer la Communion en déposant l'Hostie dans la main des fidèles, je suis en mesure de vous transmettre la communication suivante :

Tout en rappelant ce qui fait l'objet de l'Instruction ci-jointe, en date du 29 mai 1969, sur le maintien en vigueur de l'usage traditionnel, le Saint-Père a pris en considération les motifs invoqués à l'appui de Votre demande et les résultats du vote qui est intervenu à ce sujet. Il accorde que, sur le territoire de Votre Conférence Épiscopale, chaque Évêque, selon sa prudence et sa conscience, puisse autoriser dans son diocèse l'introduction du nouveau rite pour distribuer la Communion, à condition que soient évités toute occasion de surprise de la part des fidèles et tout danger d'irrévérence envers l'Eucharistie.

Pour cela, on tiendra compte des normes suivantes :

1.

La nouvelle manière de communier ne devra pas être imposée d'une manière qui exclurait l'usage traditionnel. Il importe notamment que chaque fidèle ait la possibilité de recevoir la Communion sur la langue, là où sera concédé légitimement le nouvel usage et lorsque viendront communier en même temps d'autres personnes qui recevront l'Hostie dans la main. En effet, les deux manières de communier peuvent coexister sans difficulté dans la même action liturgique. Cela, pour que personne ne trouve dans le nouveau rite une cause de trouble à sa propre sensibilité spirituelle envers l'Eucharistie et pour que ce Sacrement, de sa nature source et cause d'unité, ne devienne pas une occasion de désaccord entre les fidèles.

2.

Le rite de la Communion donnée dans la main du fidèle ne doit pas être appliqué sans discrétion. En effet, puisqu'il s'agit d'une attitude humaine, elle est liée à la sensibilité et à la préparation de celui qui la prend. Il convient donc de l'introduire graduellement, en commençant par des groupes et des milieux qualifiés et plus préparés. Il est nécessaire surtout de faire précéder cette introduction par une catéchèse adéquate, afin que les fidèles comprennent exactement la signification du geste et accomplissent celui-ci avec le respect dû au Sacrement. Le résultat de cette catéchèse doit être d'exclure quelque apparence que ce soit de fléchissement dans la conscience de l'Église sur la foi en la présence eucharistique, et aussi quelque danger que ce soit ou simplement apparence de danger de profanation.

3.

La possibilité offerte au fidèle de recevoir dans la main et de porter à la bouche le Pain eucharistique ne doit pas lui offrir l'occasion de le considérer comme un pain ordinaire ou une chose sacrée quelconque ; elle doit, au contraire, augmenter en lui le sens de sa dignité de membre du Corps Mystique du Christ, dans lequel il est inséré par le Baptême et par la grâce de l'Eucharistie, et aussi accroître sa foi en la grande réalité du Corps et du Sang du Seigneur qu'il touche de ses mains. Son attitude de respect sera proportionnée à ce qu'il accomplit.

4.

Quant à la manière de faire, on pourra suivre les indications de la tradition ancienne, qui mettait en relief la fonction ministérielle du prêtre et du diacre, en faisant déposer l'Hostie par ceux-ci dans la main du communiant. On pourra cependant adopter aussi une manière plus simple, en laissant le fidèle prendre directement l'Hostie dans le vase sacré [NOTA]. En tout cas, le fidèle devra consommer l'Hostie avant de retourner à sa place, et l'assistance du ministre sera soulignée par la formule habituelle : « Le Corps du Christ », à laquelle le fidèle répondra : « Amen ».

NOTA.  On remarquera utilement que :

    a)

cette phrase : « On pourra cependant adopter aussi une manière plus simple, en laissant le fidèle prendre directement l'Hostie dans le vase sacré » est omise au n. 21 de De sacra Communione et de cultu mysteria eucharistici extra Missam (21 juin 1973) ;

b)

cette pratique est formellement interdite dans l'édition 2002 de Missale Romanum, au n. 160 de la Présentation générale;

c)

cette interdiction est rappelée le 25 mars 2004 au n. 94 de Redemptionis Sacramentum [Nouvelle fenêtre].

5.

Quelle que soit la forme adoptée, qu'on fasse attention à ne pas laisser tomber ni se disperser des fragments du Pain eucharistique, comme aussi à la propreté convenable des mains et à la bonne tenue des gestes selon les usages des divers peuples.

6.

Dans le cas de la Communion sous les deux espèces distribuée par intinction, il n'est jamais permis de déposer dans la main du fidèle l'Hostie trempée dans le Sang du Seigneur.

7.

Les Évêques qui auront permis l'introduction du nouveau mode de communion sont priés d'envoyer à cette Sacrée Congrégation, d'ici six mois, un rapport sur le résultat de cette concession.

 

3. Benoît XVI

Source : https://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/homilies/2008/documents/hf_ben-xvi_hom_20080522_corpus-domini.html

MESSE ET PROCESSION EUCHARISTIQUE
À LA BASILIQUE DE SAINTE MARIE MAJEURE
EN LA SOLENNITÉ DE CORPUS DOMINI

HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI

Parvis de la Basilique Saint-Jean-de-Latran
Jeudi 22 mai 2008
 

« Chers frères et sœurs !

Après le temps fort de l'année liturgique, qui s'est centré sur Pâques et se déroule sur trois mois - d'abord les quarante jours du Carême, puis les cinquante jours du temps pascal -, la liturgie nous fait célébrer trois fêtes qui ont plutôt un caractère "synthétique":  la Très Sainte Trinité, puis le Corpus Domini, et enfin le Sacré Cœur de Jésus. Quel est le sens exact de la solennité d'aujourd'hui, du Corps et du Sang  du  Christ ? La célébration elle-même que nous accomplissons nous le dit dans le déroulement de ses gestes fondamentaux:  avant tout, nous sommes rassemblés autour de l'autel du Seigneur, pour être ensemble en sa présence; en deuxième lieu, il y a aura la procession, c'est-à-dire le cheminement avec le Seigneur; et enfin l'agenouillement devant le Seigneur, l'adoration, qui débute lors de la messe et accompagne toute la procession, mais culmine dans le moment final de la bénédiction eucharistique, quand nous nous prosternerons devant Celui qui s'est abaissé jusqu'à nous et a donné sa vie pour nous. Arrêtons-nous sur ces trois attitudes, pour qu'elles soient vraiment des expressions de notre foi et de notre vie.

La première action, donc, est celle du rassemblement en présence du Seigneur. C'est ce qu'anciennement on appelait "statio". Imaginons un instant que dans tout Rome, il n'y ait que ce seul autel, et que tous les chrétiens de la ville soient invités à se rassembler ici pour célébrer le Sauveur mort et ressuscité. Cela nous donne l'idée de ce que la célébration eucharistique pouvait être aux origines, à Rome et dans beaucoup d'autres villes touchées par le message évangélique :  dans chaque Eglise particulière il n'y avait qu'un seul évêque et autour de lui, autour de l'Eucharistie qu'il célébrait, se constituait la communauté, unique parce qu'il n'y a qu'un Calice béni et qu'un pain rompu, comme nous l'avons écouté dans les paroles de l'apôtre Paul dans la deuxième lecture (cf. 1 Co 10,16-17). Une autre et célèbre expression paulinienne nous vient en mémoire :  "Il n'y a ni Juif ni Grec, il n'y a ni esclave ni homme libre, il n'y a ni homme ni femme; car tous vous ne faites qu'un dans le Christ Jésus" (Ga 3,28). "Tous vous ne faites qu'un" ! Dans ces paroles on sent la vérité et la force de la révolution chrétienne, la révolution plus profonde de l'histoire humaine, qu'on expérimente justement autour de l'Eucharistie:  ici se rassemblent en présence du Seigneur des personnes différentes par leur âge, leur sexe, leur condition sociale, leurs idées politiques. L'Eucharistie ne peut jamais être un fait privé, réservé à des personnes qui se sont choisies par affinité ou amitié. L'Eucharistie est un culte public, qui n'a rien d'ésotérique, d'exclusif. Même ici, aujourd'hui, nous n'avons pas choisi nous-mêmes qui nous rencontrerons, nous sommes venus et nous nous trouvons les uns aux côtés des autres, réunis par la foi et appelés à devenir un corps unique en partageant le seul pain qui est le Christ. Nous sommes unis au delà de nos différences de nationalité, de profession, de classe sociale, d'idées politiques : nous nous ouvrons les uns aux autres pour devenir un à partir de Lui. Et cela, depuis les origines, a été une caractéristique du christianisme réalisée de manière visible autour de l'Eucharistie, et il faut toujours être attentif afin que les tentations récurrentes de particularisme, même si elles sont de bonne foi, n'aillent pas de fait dans un sens contraire. Le Corpus Domini nous rappelle donc avant tout ceci : qu'être chrétien veut dire se réunir de partout pour être en présence de l'unique Seigneur et devenir un avec Lui et en Lui.

Le deuxième aspect constitutif est le cheminement avec le Seigneur. C'est la réalité manifestée par la procession, que nous vivrons ensemble après la messe, presque comme son prolongement naturel, en nous déplaçant derrière Celui qui est la Voie, le Chemin. Par le don de Lui-même dans l'Eucharistie, le Seigneur Jésus nous libère de nos "paralysies", nous fait nous relever et nous fait "procéder", nous fait donc faire un pas en avant, et puis un autre pas, et ainsi nous nous mettons en chemin, avec la force de ce Pain de la vie. Comme cela arrive au prophète Elie, qui s'était réfugié dans le désert par peur de ses ennemis, et avait décidé de se laisser mourir (cf. 1 R 19, 1-4). Mais Dieu le tira de son sommeil et lui fit trouver près de lui une galette qui venait d'être cuite :  "Lève-toi et mange - lui dit-il - autrement le chemin sera trop long pour toi" (1 R 19, 5-7). La procession du Corpus Domini nous enseigne que l'Eucharistie veut nous libérer de tout abattement et de tout inconfort, il veut nous relever, pour que nous puissions reprendre le chemin avec la force que Dieu nous donne à travers Jésus Christ. C'est l'expérience du peuple d'Israël dans l'exode hors d'Egypte, la longue pérégrination à travers le désert, dont a parlé la première lecture. Une expérience qui est constitutive pour Israël, mais demeure exemplaire pour toute l'humanité. En effet, l'expression "l'homme ne vit pas seulement de pain, mais (...) de tout ce qui sort de la bouche de Yahvé" (Dt 8, 3) est une affirmation universelle, qui se réfère à tout homme en tant qu'homme. Chacun peut trouver sa propre voie, s'il rencontre Celui qui est Parole et Pain de vie et se laisse guider par sa présence amicale. Sans le Dieu-avec-nous, le Dieu proche, comment pouvons-nous soutenir le pèlerinage de notre existence, aussi bien individuellement que dans la société et la famille des peuples? L'Eucharistie est le Sacrement du Dieu qui ne nous laisse pas seul sur le chemin, mais se place à nos côtés et nous indique la direction. En effet, il ne suffit pas de marcher devant soi, il faut voir où l'on va ! Le "progrès" ne suffit pas, s'il n'y a pas de critères de référence. Et même, si on court en dehors de la route, on risque de finir dans un précipice, ou du moins de s'éloigner plus rapidement du but. Dieu nous a créés libres, mais ne nous a pas laissés seuls :  il s'est fait Lui-même "voie" et est venu pour marcher avec nous, pour que notre liberté ait aussi le critère pour discerner la route juste et la parcourir.

A ce point, on ne peut manquer de penser au début du "décalogue", les dix commandements, où il est écrit : "Je suis Yahvé, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Egypte, de la maison de servitude. Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi" (Ex 20,2-3). Nous trouvons ici le sens du troisième élément constitutif du Corpus Domini :  s'agenouiller en adoration devant le Seigneur. Adorer le Dieu de Jésus Christ, qui s'est fait pain rompu par amour, est le remède le plus valable et radical contre les idolâtries  d'hier  et d'aujourd'hui. S'agenouiller devant l'Eucharistie est une profession de liberté : celui qui s'incline devant Jésus ne peut et ne doit se prosterner devant aucun pouvoir terrestre, aussi fort soit-il. Nous les chrétiens nous ne nous agenouillons que devant Dieu, devant le Très Saint Sacrement, parce qu'en lui nous savons et nous croyons qu'est présent le seul Dieu véritable, qui a créé le monde et l'a tant aimé au point de lui donner son Fils unique (cf. Jn 3, 16). Nous nous prosternons devant un Dieu qui s'est d'abord penché vers l'homme, comme un Bon Samaritain, pour le secourir et lui redonner vie, et il s'est agenouillé devant nous pour laver nos pieds sales. Adorer le Corps du Christ veut dire croire que là, dans ce morceau de pain, se trouve réellement le Christ, qui donne son vrai sens à la vie, à l'univers immense comme à la plus petite créature, à toute l'histoire humaine comme à l'existence la plus courte. L'adoration est une prière qui prolonge la célébration et la communion eucharistique et dans laquelle l'âme continue à se nourrir :  elle se nourrit d'amour, de vérité, de paix ; elle se nourrit d'espérance, parce que Celui devant lequel nous nous prosternons ne nous juge pas, ne nous écrase pas, mais nous libère et nous transforme.

Voilà pourquoi se rassembler, cheminer, adorer nous remplit de joie. En faisant nôtre l'attitude d'adoration de Marie, dont nous faisons mémoire de manière particulière en ce mois de mai, prions pour nous et pour tous; prions pour toutes les personnes qui vivent dans cette ville, pour qu'elles puissent Te connaître, ô Père, et Celui que Tu  as  envoyé, Jésus Christ. Et avoir ainsi la vie en abondance. Amen ».

 

Benoît XVI et la communion dans la bouche, l'héroïcité du courage d'un grand Pape

Source : http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=0502094_communion

Le 5 février 2009 -  Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Depuis plusieurs mois, Benoît XVI ne distribue plus la communion que sur la langue des fidèles agenouillés. Quel sens donner à ce geste ? L'ouvrage récent d'un évêque permet de mieux comprendre les enjeux (1). Explications.

Par l'abbé Christian Gouyaud

Benoît XVI a réintroduit, pour ce qui le concerne, la distribution de la communion sur la langue des fidèles agenouillés. Cette manière de procéder est tout à fait caractéristique du pape qui prêche pédagogiquement par l'exemple et n'impose pas brutalement par décret. Mgr Ranjith estime que « le moment est arrivé de bien évaluer cette pratique, de revoir et, si nécessaire, d'abandonner la pratique actuelle » de la communion reçue debout et dans la main. L'actuel Secrétaire de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements s'exprime ainsi dans une préface à un remarquable opuscule de Mgr A. Schneider, évêque au Kazakhstan, intitulé Dominus est. La question du mode de distribution de la communion est sans doute l'une des plus exemplaires de l'affaiblissement du gouvernement ecclésiastique dans les années 1970. En voulant avaliser pour canaliser, les responsables sciaient la branche sur laquelle ils étaient assis. En cédant aux pratiques de désobéissance objective émanant de lobbies progressistes, l'autorité sapait le principe même d'autorité.

Rappelons que ni le Concile Vatican II, ni le Novus Ordo Missae promulgué par Paul VI ne prévoyaient que la communion fût reçue debout et dans la main. Consultés par une Lettre émanant du président et du secrétaire du Consilium pour l'exécution de la Constitution sur la liturgie en date du 29 octobre 1968, près des deux tiers des évêques latins du monde s'opposèrent à l'introduction de cette manière de communier. Comment une minorité agissante put-elle alors imposer une telle pratique ?

L'Instruction Memoriale Domini, publiée par la Congrégation pour le Culte Divin le 29 mai 1969, était précisément consacrée à « la façon de distribuer la communion ». Elle prenait acte de ce que, « dans certains endroits », l'autorisation de distribuer la communion dans la main avait été présumée ! Le document commençait par énumérer les avantages de la communion sur la langue pour aboutir à la conclusion suivante : « Compte tenu de la situation actuelle de l'Église dans le monde entier, cette façon de distribuer la sainte communion [sur la langue] doit être conservée, non seulement parce qu'elle a derrière elle une tradition multiséculaire, mais surtout parce qu'elle exprime le respect des fidèles envers l'Eucharistie. [...] De plus, cette façon de faire, qui doit déjà être considérée comme traditionnelle, assure plus efficacement que la sainte communion soit distribuée avec le respect, le décorum et la dignité qui lui conviennent [...] C'est pourquoi, le Souverain Pontife n'a pas pensé devoir changer la façon traditionnelle de distribuer la sainte communion aux fidèles. Aussi, le Saint-Siège exhorte-t-il vivement les évêques, les prêtres et les fidèles à respecter attentivement la loi toujours en vigueur et qui se trouve confirmée de nouveau ». Cette décision devait cependant être inopérante par le fameux renvoi à la compétence des Conférences épiscopales qui généraliseront la communion dans la main. De plus, une Lettre pastorale accompagnait l'Instruction Memoriale Domini, qui donnait le mode d'emploi d'une pratique que l'Instruction réprouvait.

Une autorité impuissante ?

A relire ce document quarante ans après, on a vraiment le sentiment d'une autorité impuissante qui assortit la nouvelle manière de communier de conditions idéales qui sont autant de vœux pieux! Par exemple, « qu'on fasse attention à ne pas laisser tomber ni se disperser des fragments de pain eucharistique, comme aussi à la propreté convenable des mains et à la bonne tenue des gestes selon les usages des divers peuples » ! Allait-on instaurer pour les fidèles un rite de purification (avant la communion) puis d'ablution des mains (après) ? De plus, l'Instruction octroyait l'induit pour entériner des situations de fait tandis que la Lettre abondait dans le sens d'une initiation et, par conséquent, d'une incitation progressive: « II convient donc de l'introduire graduellement, en commençant par des groupes et des milieux qualifiés et plus préparés ».

L'argument de fond pour introduire la nouvelle manière de communier avait été avancé dans la Lettre du 29 octobre 1968 : « La manière traditionnelle de recevoir la communion sur la langue apparaît de plus en plus à nos contemporains comme un geste infantile; il rappelle trop la manière de nourrir les petits enfants incapables de manger seuls. Beaucoup d'adultes ressentent de la gêne à faire en public un acte qui n'a aucune beauté extérieure et qui les rabaisse à la petite enfance. » En d'autres termes: le chrétien moderne est un chrétien adulte qui se tient debout face à son Seigneur et qui se communie lui-même car l'eucharistie est un droit de l'homme! Dans son excellent Dominus est qui reprend toute cette question, Mgr Schneider cite, au contraire, un grand nombre de Pères de l'Église et de saints qui présentent l'eucharistie comme le Don ineffable qu'on ne reçoit qu'en devenant comme de petits enfants! Il évoque aussi le risque objectif de profanation des parcelles quand celles-ci ne sont pas recueillies. Il reste enfin la question lancinante de savoir si, quarante ans après, le fait de se communier soi-même debout, joint à la grave désaffection du sacrement de la réconciliation, a apporté une valeur ajoutée au respect du sacré ?

En 1980, Jean-Paul II confessa franchement ne pas être favorable à cette pratique de la communion debout et dans la main et ne pas la recommander. Ce n'est qu'avec réticence qu'il adopta finalement la praxis en vigueur. On mesure aujourd'hui l'héroïcité du courage de Benoît XVI qui cherche à inverser ce processus.

(1) Mgr A. Schneider: Dominas est. Pour comprendre le rite de communion pratiqué par Benoît XVI, Tem-pora, 2008, 80 pages, 12 €.

 

4. Notre Seigneur Jésus à Monique Marie

Du septième cahier d'Amour donné à Monique Marie :

Ce sera votre humilité, et seulement elle, qui attirera le Verbe de Dieu à vous ! Préparez-vous à ce cataclysme intérieur !

- message du 16 juillet 2014, fête de Notre-Dame du Mont Carmel, page 118 :

« C'est parce que l'autel est retourné vers les fidèles que beaucoup de Mes prêtres fervents n'osent pas y monter les mains jointes. S'ils célébraient Mon Saint Sacrifice en regardant Mes autels, en Me regardant, en ne voyant plus que Moi, leur doux Jésus, ils n'auraient plus cette gêne, qui les empêche de joindre les Mains ! Oh ! Comme il est beau celui qui avance vers Moi les mains jointes, envers et contre tout, uniquement pour Moi, Son Sauveur !

Pour la Sainte Communion

La Sainte Communion dans la main rend très difficile l'agenouillement du fidèle ! En effet si celui qui reçoit habituellement la Sainte Communion dans la main désire un jour s'agenouiller, il verra que le geste de tendre la main en l'élevant au-dessus de lui est de cette façon tout à fait inconfortable !

Ce qui vous montre clairement que cette pratique est à laisser définitivement ! Comment ne pas M'adorer en Me recevant, comment ne pas M'adorer en recevant Mon Corps et Mon Sang ? Comment ne pas désirer s'agenouiller pour goûter Mon Amour ?

C'est parce que vous n'avez pas médité suffisamment Ma Sainte Passion Mes petits. Oh méditez Mes souffrances et vous vous agenouillerez ! Et vous recevrez alors la Sainte Communion sur vos lèvres, de Mes Mains et votre joie, nul ne vous l'enlèvera !

Votre Jésus qui souffre ».

 

5. Notre Dame des Roses à Rosa Quattrini (devenue Mamma Rosa) à San Damiano

Source : http://madonedesroses.canalblog.com/archives/2011/01/22/20191972.html

Message du dimanche 9 novembre 1969

Mamma Rosa :

« La Maman est arrivée au poirier, toute vêtue de rouge dans une lumière si grande qu’elle resplendit sur le monde entier avec tous les Anges et les Saints martyrs qui ont donné leur vie pour Jésus ».

La Maman Céleste :

« Je viens en ce lieu mes enfants, pour vous enrichir de grâces, vous enrichir d’amour, de foi et de grande miséricorde parce que je suis la Mère de tous. Je viens vous appeler nuit et jour en ce lieu mais peu d’entre vous m’écoutent, beaucoup se moquent, beaucoup plaisantent, beaucoup m’insultent mais quand vous verrez l’heure triste, qu’en sera-t-il de vous ? Le Père Eternel veut faire justice !

Voici déjà cinq ans que je vous appelle pour vous sauver. Cinq ans que je vous demande votre cœur pour le garder en mon cœur, pour l’enflammer d’amour pour Jésus dans la Sainte Eucharistie parce que Jésus est le fort, le soutien de tous les éprouvés, de ceux qui pleurent, qui gémissent et des agonisants qui à tout instant, doivent partir. Le viatique est le réconfort de cette terre et le réconfort pour le ciel mais peu le veulent, ils le piétinent, surtout au jour d’aujourd’hui. Ils reçoivent Jésus dans les mains. Quelle douleur pour mon Fils et pour moi !

Quand ils consacrent leur fils, quel soin prennent les évêques, quel soin prend le Saint Père Paul VI, pour consacrer leurs mains, pour les rendre purs, pour les rendre saints, pour les faire apôtres de mon fils et les miens.

La Sainte Eucharistie est foulée aux pieds. Mes enfants le prennent dans les mains, mon Fils Jésus. Sacrilèges sur sacrilèges ! Quelle condamnation sera la vôtre lorsque vous vous présenterez au Tribunal de Dieu ? Quel châtiment aurez-vous ? Le Père Eternel est lassé, je vous le répète : il est lassé ! Pensez-y, faites un examen de conscience, demandez pardon et ne le faites plus. Faites la communion spirituelle plutôt que de faire un sacrilège, plutôt que d’offenser et piétiner mon Fils Jésus de toutes manières ! Jésus est prisonnier dans les tabernacles mais il a autour de lui, tous les Anges et Saints du ciel qui l’adorent et il appelle ceux de mes enfants qui peuvent l’entourer d’amour. Il veut purifier tous les cœurs de mes enfants, les sanctifier ici-bas, pour le ciel.

Mes enfants, je viens vous appeler. Je suis ici nuit et jour pour vous appeler parce que je suis la Mère de tous. Aide des chrétiens, Secours des pauvres, des besogneux, des éprouvés. Je viens pour vous consoler. Je suis Avocate, je suis Dispensatrice des grâces. Ne demandez pas autre chose que foi et prière. Avec la foi et la prière, vous vaincrez tout et aurez tout car la Miséricorde de Dieu vous couvrira et vous sauvera. En avant mes enfants ! Ecoutez-moi tant qu’il en est encore temps, écoutez-moi car les heures tristes s’approchent. Priez, priez, ayez confiance en moi qui suis Maman de tous mes enfants du monde, qui ai laissé mourir mon Fils Jésus pour vous sauver. Quand je viendrai avec mon triomphe, quand vous verrez ma splendeur, qu’en sera-t-il de vous ? Car j’ai reçu tant d’insultes ! Moi, je pardonne tout : je vous veux tous sauvés mes enfants, les bons comme les méchants. Je vous veux sauvés parce que je suis Maman et je comprends mes enfants mais vous, pensez et réfléchissez. Je dispense en ce lieu tant de grâces, tant de conversions de tous ordres et nombreuses sont les âmes qui ne parlent pas des grâces qu’elles ont reçues de moi. Elles ont peur, elles ont du respect humain mais ce respect humain, qu’en restera t-il quand vous serez devant Dieu ? Vous aurez grands remords à votre heure dernière.

Lancez-vous dans le monde, aidez-vous les uns les autres, pardonnez-vous, aimez-vous, priez et chez vous, soyez unis dans la prière et le sacrifice pour le salut de tous.

Priez pour le Saint Père Paul VI, qu’il soit fort dans les batailles  et soit victorieux en tout et partout. Qu’il devienne un grand et Saint apôtre, martyr aussi pour l’Eglise. Que l’Esprit Saint soit toujours en lui et lui donne la force de porter cette grande croix que Jésus lui a donnée. Priez pour tous mes consacrés, que tous puissent me comprendre, que tous puissent m’aimer, que tous puissent revenir repentis entre mes bras de Mère car je suis la Reine des apôtres, la Mère de l’Eglise, qui vous aime tant, tant ! Je vous veux tous saints, grands saints, vite saints car grande est votre mission. Si vous êtes saints, toutes les âmes vous suivront sur la voie du calvaire pour ressusciter un jour avec Jésus et avec moi.

Au Nom du Père Eternel, je vous envoie une forte bénédiction qui vous assistera dans la vie et dans la mort. Pensez-y, pensez-y, réfléchissez ! Faites un examen de conscience et votre Maman vous donnera l’amour, vous donnera la force, pour vaincre les tentations, les obstacles qui viendront.

Au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit ! Amen ! ».

Mamma Rosa prie prie pour le Saint Père, les consacrés, les malades, etc.

Puis la Maman Céleste ajoute :

« Je viendrai trois fois vêtue de rouge comme aujourd’hui. Après ces trois fois, le Père Eternel fera justice si vous ne demandez pas pardon, si vous ne vous amendez pas de tous ces péchés et sacrilèges. Jésus est tout miséricorde. Le Père Eternel pardonne tout si vous demandez pardon, je vous le répète, et vous, faites ! Si vous écoutez mon invitation de Mère ».

 

6. Notre Seigneur Jésus à Léandre Lachance

Source : http://www.fcdj.org/file/book/Book_PBM3_fr_web.pdf

Du tome 3 de l'oeuvre « Pour le bonheur des miens, mes choisis, Jésus », numéro 59, pages 101 et 102 :

« Mon tout-petit, heureux êtes-vous d’être à l’école de l’Amour, car c’est uniquement l’Amour qui peut vous conduire, dans la vérité, vers un monde de lumière.
Vous vivez dans un monde où, sous les apparences de la vertu, des faussetés, souvent difficiles à déceler, se sont introduites. C’est uniquement dans la prière et par de longs moments d’intimité avec Moi que ces faussetés peuvent vous être révélées. Dans l’Église Nouvelle, aucune fausseté ne pourra circuler.

Plusieurs grands courants d’opinions qui circulent présentement auraient avantage à être remis en question afin de vérifier s’ils sont conformes à la Parole de Dieu et si leur application respecte bien l’enseignement doctrinal de l’Église.


Prenons, comme exemple, la belle vertu d’obéissance de l’homme à Dieu et dont l’application passe généralement par des personnes en autorité dans l’Église. Certaines de ces personnes, avides de pouvoir, se servent de cette belle vertu pour y introduire des directives qui s’avèrent contraires à la Parole de Dieu et à l’enseignement doctrinal de l’Église, en imposant l’obéissance.

Mes premiers apôtres ont été confrontés à cette situation par les grands prêtres du temps ; ils vous ont tracé le chemin en disant qu’ils préféraient obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes.

Plus que jamais, dans les temps que vous vivez, il est nécessaire de demander à Dieu la sagesse et le discernement afin de pouvoir reconnaître ce qui vient de Dieu et ce qui est contraire à la Volonté de Dieu, bien que présenté sous l’aspect du bien.

En accueillant Mon Amour et en devenant des intimes avec Moi, votre Dieu, vous n’avez rien à craindre.
Les lumières vous seront données à temps pour découvrir les faussetés qui se présentent à vous sous des apparences de vérité ou de vertu.
Heureux et heureuses êtes-vous d’être sur le chemin qui vous conduit à la plénitude de l’Amour.
Divinement, Je vous aime. Divinement, Je t’aime
».

 

7. La Très Sainte Vierge Marie à Giuliana Buttini

De l'ouvrage « Ma vie à Nazareth » :

- message donné le 3 mars 1998, page 583 :

« Il y avait du soleil, tout brillait, c'était le mois de mai.

Jésus m'a dit : "Immi [Ma Mère], un jour lointain, Tu répandras des larmes de sang. Mon Sang !"

Alors, Je n'avais pas compris ; maintenant Je sais que le sang de mes larmes est le Sien. J'ai pleuré non pour annoncer des cataclysmes, des guerres ou des tragédies, mais pour bien plus grave.

J'ai exprimé ma douleur (maintenant Je ne peux plus souffrir, c'est encore une des douleurs éprouvées au pied de la Croix) pour le manque de foi, de moralité et surtout parce qu'on n'accorde plus d'importance à l'Eucharistie.

Le Sang de Mon Fils doit être touché par des mains consacrées.

Des mains non consacrées ne doivent pas prendre l'Hostie comme si c'était une chose quelconque.

J'ai donc pleuré des larmes du Sang de Jésus : l'Hostie !

La divine Hostie doit être adorée.

Adorez-La avec Moi, aimez avec Moi, Mon Fils !

La foi ?

Il y a beaucoup d'indifférence et la morale n'existe plus.

Tout est permis, même ce qui dans le temps était sujet de scandale.

Aimez Jésus, aimez votre prochain, en réparation pour ces péchés.

"Immi, de belles fleurs sont sur le point de s'épanouir".

Vos pensées, vos bonnes actions, vos prières.

Pour Jésus et pour Moi, merci ! ».

En ce sens rappelons-nous que le Christ Notre Maître et Seigneur n'est pas venu apporter la paix mais le glaive (Mt 10,34-36), car Sa Sainte Parole impose toujours un positionnement clair et précis, pour ou contre la Très Sainte Volonté de Dieu qui par nature est tranchante :

Source : http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2004/04-128.htm#PasApporterLaPaix

« Ne pensez pas que je sois venu établir la concorde sur la terre et à travers la terre. Ma Paix est plus élevée que les paix faites par calcul pour se tirer d'affaire jour après jour. Je ne suis pas venu apporter la paix mais le glaive. Le glaive tranchant pour couper les lianes qui retiennent dans la boue et ouvrir les chemins aux vols du surnaturel.    

Je suis donc venu séparer le fils du père, la fille de la mère, la bru de la belle-mère. Car je suis celui qui règne et qui a tous les droits sur ses sujets. Car personne n'est plus grand que Moi quand il s'agit des droits sur les affections. Car c'est en Moi que tous les amours se centralisent et se subliment : Moi je suis Père, Mère, Époux, Frère, Ami et je vous aime comme tel, et comme tel je dois être aimé. Et quand je dis : "Je veux", il n'y a pas de lien qui puisse résister et la créature est mienne. C'est Moi qui l'ai créée avec le Père, c'est par Moi-même que je la sauve et Moi j'ai le droit de la posséder.

En vérité, les ennemis de l'homme ce sont les hommes, en plus des démons ; et les ennemis de l'homme, du chrétien, ce seront ceux de sa famille par leurs lamentations, leurs menaces ou leurs supplications. Qui donc désormais aimera son père et sa mère plus que Moi, n'est pas digne de Moi, qui aime son fils ou sa fille plus que Moi, n'est pas digne de Moi. Celui qui ne prend pas sa croix quotidienne, complexe, faite de résignation, de renoncement, d'obéissance, d'héroïsme, de douleurs, de maladies, de luttes, de tout ce que manifeste la volonté de Dieu ou une épreuve qui vient de l'homme, et ne me suit pas avec elle, n'est pas digne de Moi. Celui qui tient compte de la vie de la terre plus que de la vie spirituelle, perdra la vraie Vie. Celui qui aura perdu la vie de la terre par amour pour Moi la retrouvera, éternelle et bienheureuse.            

Celui qui vous reçoit, Me reçoit. Celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m'a envoyé. Celui qui reçoit un prophète en tant que prophète, recevra une récompense proportionnée à la charité qu'il donne au prophète. Celui qui reçoit un juste en tant que juste, recevra une récompense proportionnée à la charité qu'il donne au juste. Et cela parce que celui qui, dans un prophète reconnaît un prophète, c'est signe qu'il est prophète lui aussi, c'est-à-dire très saint, parce que l'Esprit de Dieu le tient dans ses bras; et celui qui aura reconnu un juste comme juste, prouve que lui-même est juste, car les âmes qui se ressemblent se reconnaissent. À chacun donc il sera donné selon sa justice.  

Mais à qui aura donné même un seul calice d'eau pure à un de mes serviteurs, fût-il même le plus petit - et sont des serviteurs de Jésus tous ceux qui le prêchent par une vie sainte, et peuvent l'être les rois comme les mendiants, les sages comme ceux qui ne savent rien, les vieillards comme les tout petits, car à tous les âges et dans toutes les classes on peut être mes disciples - qui donc aura donné à un de mes disciples ne serait ce qu'un calice d'eau en mon nom et parce que c'est mon disciple, en vérité je vous dis qu'il ne perdra pas sa récompense.  

J'ai parlé. Maintenant prions et allons à la maison. Vous partirez à l'aube et ainsi : Simon de Jonas avec Jean, Simon le Zélote avec Judas Iscariote, André avec Mathieu, Jacques d'Alphée avec Thomas, Philippe avec Jacques de Zébédée, Jude, mon frère, avec Barthélemy. Ainsi pour cette semaine. Puis je vous donnerai un nouvel ordre. Prions."

Et ils prient à haute voix...
»
.

 

8. Maria Simma

De l'ouvrage « Les âmes du Purgatoire m'ont dit... », pages 86 et 87 :

Recevoir la communion dans des mains non consacrées

« Un prêtre est venu chez moi et m’a dit : "Prie pour moi, j’endure de grandes souffrances". Et il a disparu sans pouvoir m’en dire plus. Dans la suite, une autre âme du Purgatoire m’a éclairée sur ce cas. "Il a beaucoup à souffrir parce qu’il a introduit la communion dans la main et a fait enlever les tables de communion. Ce qu’on pourrait faire de plus efficace pour le soulager, ce serait de remettre les tables saintes là où il les a fait enlever, et que ceux qu’il a ainsi entraînés à le faire ne communient plus dans la main". J’ai dit la chose au doyen que cela concernait. Il s’est montré compréhensif, et m’a dit : "Je n’ai pas introduit la communion dans la main. Pour ce qui est des tables de communion, tout ce que je puis faire, c’est d’essayer d’obtenir qu’on se conforme à ce désir ; mais sur ce point, je dois laisser décider le curé de l’endroit". Deux fois déjà un prêtre est venu se plaindre. À la troisième rencontre il se plaint d’avoir durement à souffrir parce qu’il a enlevé la table de communion de l’église, et forcé le peuple à recevoir la communion debout. Il y a là, nous le voyons, quelque chose qui n’est pas en règle. Le Pape a bien permis que l’on reçoive la communion debout, mais quiconque voudrait communier à genoux doit avoir la possibilité de recevoir la Sainte Communion à genoux à la table sainte. C’est cela que veut le Pape, et nous pouvons le demander de tout prêtre. Si un prêtre ou un évêque savait quelle responsabilité il encourt en introduisant la communion dans la main, il n’y aurait, sur-le-champ, plus de communion donnée ou reçue dans la main. Voici maintenant une question que l’on me pose partout. La chose est claire, mais en cette époque moderne, les commandements de Dieu ne se laissent pas moderniser. Ces commandements sont une partie intégrante de l’enseignement de la religion. Qu’on rejette donc ce "catéchisme hollandais", qui met en question ou passe sous silence d’importantes vérités de foi, et qu’on achète l’ancien catéchisme, comme en Suisse, où l’on en fait imprimer des milliers, pour qu’on puisse de nouveau instruire les enfants d’une manière juste et sûre. Si le prêtre ou le catéchiste ne le fait pas, que les parents le fassent ».

Du « Quatrième Cahier de Maria Simma - Les victoires de Satan - Comment le combattre », page 23 :

« Vous savez vous-même par expérience que recevoir la Sainte Communion debout et dans la main a été la cause de bien des discordes et parfois même de querelles dans de bonnes familles catholiques. Pensez-y réellement ! Cette détresse et ce manque de respect viennent-ils de Dieu ou de Satan ? Oui recevoir la communion debout et dans la main est l'oeuvre de Satan, et il y a pour cela bien des preuves ! Celui qui ne le voit pas est frappé d'aveuglement.

On prend alors excuse qu'il faudrait s'y soumettre par amour fraternel. Non, ce qui contredit l'amour de Dieu ne devrait pas être fait par amour du prochain ! L'amour du prochain ne peut pas aller jusqu'à insulter Dieu ».

De l'ouvrage « Derniers témoignages de Maria Simma », page 126 :

Question : Combien de prêtres et d'évêques avez-vous pu délivrer du Purgatoire depuis Vatican II par vos prières, vos messes ou vos souffrances ?

Réponse : « Eh bien, je ne pourrais pas vous dire exactement combien, mais je suis certaine que c'est entre quarante et cinquante ».

Question : Et de ce nombre, combien étaient au Purgatoire à cause de leur modernisation de la Messe ?

Réponse : « Presque tous. Et la majorité pour avoir préconisé la communion dans la main ».

 

9. Notre Seigneur Jésus à Luisa Piccarreta

Ce qui suit de la part de Notre Seigneur concerne, en 1921, spécialement les prêtres (car la communion dans la main n'existait pas encore), et à fortiori de nos jours chaque fidèle qui reçoit la Sainte Eucharistie.

Du tome 13 de l'oeuvre « Le Livre du Ciel » :

- extrait du message donné le 29 octobre 1921, page 47 :

« [...] Parfois dans l'hostie sacrée, je sens le contact de langues indignes, la puanteur de mains envenimées et corrompues et l'absence de mains pures qui me touchent et me parfument de leur amour ».

 

Conclusion générale et rappel historique

La communion dans la main a été imposée au Pape Saint Pape Paul VI contre son autorité suprême et c'est la Franc-maçonnerie ecclésiastique qui a fait cela, c'est à dire Satan, par l'intermédiaire de la signature de certains textes par Annibale Bugnini, secrétaire à la Sacrée Congrégation pour le culte divin (exilé par le Pape lorsque ses méfaits furent mis à jour), qui sont contre la Très Sainte Volonté de Dieu, c'est la raison pour laquelle le Pape Saint Paul VI a dit que la "fumée de Satan est entrée dans le Peuple de Dieu". Elle n'a donc jamais été légitime, se situant en complète désobéissance au Vicaire du Christ.

La raison de toute la débâcle et du départ de nombreux prêtres et laïcs de la Sainte Église après le Concile Vatican II afin d'en pervertir les fruits, est bien l'introduction par les ennemis de Dieu de la communion dans la main qui était préparée depuis 1925 (comme l'affirme la mystique Maria Simma) par la Franc-maçonnerie qui est finalement arrivée à ses fins en infiltrant peu à peu la hiérarchie.

Telle est la véritable origine diabolique de la communion dans la main, c'est la triste réalité, bien que cela soit généralement largement méconnu. Après, les Papes successifs ont du faire avec, mais aucun n'a jamais été favorable à la communion dans la main.

Par conséquent, dire que la Sainte Église est d'accord avec cette pratique, quels que soient les textes qui ont existés par la suite, ampute de son aspect central la vérité historique des faits.