Prophéties pour la France de Sainte Marie de Jésus Crucifié

 

 

Source : http://www.touteslespropheties.net/mariam-de-bethleem/

Dans les notes prises au jour le jour par les Carmélites de Pau et de Bethléem, on recueillerait sans peine des centaines de prophéties réalisées.

La petite Sœur aimait la France avec tendresse, dans ses visions, la France est le rosier et l’Eglise est l’Olivier.

« Le rosier est malade, mais il n’est point mort. 

Le Jardinier s’apprête à l’émonder vigoureusement pour lui communiquer une vie nouvelle, et elle voyait déjà le rosier s’épanouir en une multitude de belles roses parfumées… ».

La vision du 26 mai 1873 :

« J’ai vu la France comme un champ arrosé par la pluie, éclairé et échauffé par le soleil.

Mais la terre était couverte de mauvaise herbe, parmi lesquelles, pourtant, il y en avait quelques unes de bonnes.

J’ai dit à Jésus « Seigneur, pourquoi faites-vous ces mauvaises herbes ? »

« Je les laisse, m’a répondu le divin Maître, parce que les bonnes sont encore trop faibles.

Elles ont leurs racines liées avec les mauvaises.

Si J’arrache les mauvaises, les bonnes seront endommagées et elles se flétriront.

Quand les bonnes seront plus fortes, J’arracherai tout ce qu’il y a de mauvais. (…)

Maintenant, c’est la paix bâtie sur le sable.

Plus tard, J’établirai la paix bâtie sur le rocher ferme et rien ne pourra l’ébranler. La France est le centre de mon Cœur ».

Le 16 Février 1874 :

« Hier, Je me sentais devant Dieu, et je priai pour notre Mère la Sainte Eglise et pour la France ».

 Mariam entend :

« Oui, Je ferai mes délices dans le sein de la France ; elle sera encore la reine de tous les royaumes.

 Mais avant, il faut que la France soit tout à fait rien que Je sois à la tête des armées, afin que toutes les nations disent entre elles, de génération en génération :

 ‘’Vraiment, c’est le Très Haut qui est à la tête de la France". Toutes les nations le crieront d’une même bouche, d’une même voix, sur le même ton, même les impies ».

Toutes ses prophéties développent sur une même ligne : d’abord l’épreuve par des guerres sanglantes, puis la victoire et les suites du triomphe.

Elle fut le témoin de guerres épouvantables qui bouleversaient tous les Etats ; et elle disait que lorsque les guerres seraient terminées et après les « trois jours de ténèbres », ténèbres pestilentielles durant lesquelles, les hommes adonnés au vice mourront, de sorte qu’il ne restera debout que le quart des hommes, les autres ayant péri dans la lutte.

« Petits agneaux, n’ayez pas peur de Dieu.

Il va frapper la terre, il y aura des tremblements de terre ; ne craignez rien ; recourez à Dieu seul, restez en lui, confiez-vous en Lui et ne craignez rien ; sa miséricorde est immense.

Il voudra la répandre sur les hommes mais la justice bouche la miséricorde… ».

A plusieurs reprises, depuis 1873, elle annonça une guerre qui ferait verser des « fleuves de sang » :

Elle demandait dans une extase du mois de mai 1873 : « Quand finira cette guerre ? ».

 Après un temps de silence, elle transmettait la terrible réponse :

« Ah ! Elle sera longue, parce qu’il faut que tout le monde y passe, petits et grands : nous sommes tous corrompus ! ».

 Cette extase particulièrement douloureuse semblait lui mettre sous les yeux les efforts de deux armées immenses s’acharnant l’une contre l’autre.

Elle voyait deux citernes, l’une déjà remplie de sang, l’autre encore vide, mais si grande que le sang des trois quart des hommes ne paraissait pas pouvoir la remplir, et la voix lui disait : « Vous voyez, il faut que cette citerne soit remplie pour calmer la justice de Dieu…».

Le 14 août 1874 :

« Ce sera un massacre terrible. On marchera dans le sang jusqu’aux genoux.

 Je pense que, dans cette grande guerre qui va venir, on prendra tous les prêtres pour combattre

 Je ne sais si c’est de cette manière que les prêtres périront, car il doit en rester très peu après l’Epreuve, et il me semble qu’on les mettra devant, au plus gros du danger ».

En 1878, Mariam dit au père Prosper Chirou :

« Il y aura un mauvais gouvernement en France. Les religieux seront chassés.

 Il faudra faire des lieues pour se confesser.

Les Allemands reviendront en France, mais ils seront écrasés.

On sera forcé de dire « le doigt de Dieu est là.

Oui, Oui, bientôt la France triomphera, bientôt, elle sera la reine des royaumes.

Elle a fait trop de bien dans les missions pour que Dieu l’abandonne ».

Le 16 Juillet 1876 :

« Ô cher rosier, tu fais la joie de mon cœur ! On y bâtira un grand salon pour le Maître, et le Seigneur dit : "Je viendrais y habiter avec ma lumière, avec le soleil en plein jour" ; mais avant, on brûlera les épines ; Oh ! Qu’il est beau le rosier !

On sème sur la terre du rosier beaucoup d’épines, parce qu’il y a beaucoup de petits vers qui mangent le suc des bonnes plantes.

Et le Seigneur nous a dit : « S’il y a de bonnes plantes, mettez-les dans un trou et cachez les.

Plantez des arbres épineux ; comme il y a beaucoup de moucherons, ils viendront se cacher dans les épines.

Alors on y mettra le feu, et les voilà tous brûlés.

Et le cher beau rosier qui semblait sur le point de mourir ! Attendez encore un peu, et vous verrez comme il sera beau !

Mais ce sera long : il faut encore un peu de temps… ».

Le 4 Juillet 1875 :

« Consolez-vous, viendra un temps à venir, c’est loin d’ici, où la France deviendra reine.

Mais avant, il faut qu’elle subisse beaucoup d’humiliations, plus encore qu’elle n’en a jamais eue.

Après le Seigneur triomphera et sera à la tête du royaume.

Viendra un temps, qui parait loin, très loin aux yeux de l’homme, mais aux yeux de Dieu ce n’est pas loin, où la France sera Reine aussi.

Elle gouvernera la Syrie… ».

Le 5 Juillet, joyeuse, Mariam dit : « Oh ce qui réjouit mon cœur, c’est que la Syrie appartiendra à la France » cet événement ne doit avoir lieu que lorsque « la France sera Reine».

Le 25 Mai 1876 :

« le Seigneur m’a fait beaucoup de promesses : mon âme est contente, mon cœur fond. On ne sait que faire pour le contenter… Le Seigneur m’a promis : il ne nous arrivera rien à nous ». 

« Ou sera ton corps, tout sera gardé : la maison mère (Carmel de Béthléem) sera gardée ».

 Le 31 août 1876 :

« Je vis des nuages, des tempêtes, des pluies de toutes choses, tomber sur la terre, et rien n’arrivait à cette maison ».

« Toutes les nations seront secouées par la guerre et la révolution.

Au cours des ténèbres, durant trois jours, les disciples du mal seront annihilés, si bien qu’un quart de l’humanité seulement survivra.

A cette époque, le clergé sera bien diminué, car la plupart des prêtres seront morts pour la défense de la foi ou pour leur patrie.

La cause des terribles désastres qui vont fondre sur la France, la voici : on commettra des péchés et des outrages envers le Saint Sacrement, et l’Incarnation sera considérée comme une fable ».

« La puissance de l’ennemi ne durera pas toujours. L’église revivra et fleurira éternellement »

 « Heureux l’homme qui persévère malgré tout ! Et malheur à celui qui faiblit au premier obstacle ! »

 « Petit troupeau, ne craignez rien, soyez petit. Ne craignez ni le tonnerre, ni la pluie, ni les montagnes, rien ne pourra toucher aux élus du Seigneur !

« Marchez sous terre. Si vous voulez être grands, soyez petits.

Ne cherchez pas la grandeur de la créature ; celui qui vous élève aujourd’hui vous abaissera demain ».

Le 2 décembre 1877 :

« Le Seigneur m’a montré tout ! J’ai vu la colombe de feu ! Adressez vous à la colombe de feu, à l’Esprit-Saint qui inspire tout.

 On m’a dit : « Suis-moi ». J’ai vu tous les arbres et les montagnes tressaillir. La paix est mon partage.

 La paix et la croix sont mon partage, mais la croix et le découragement sont le partage de l’ennemi et de ceux qui écoutent l’ennemi ».

 

Sources :  

« Mariam, la petite arabe », Amédée Brunot Paris, Salvator, 1981 (1re édition), 2000 (8e édition)

« A Strange destiny », Sister M. Carol AC, Bangalore, 1989.

« Recueil de pensées de la Bienheureuse Marie de Jésus crucifié », Éditions du Serviteur, Ourscamp, 1993.

« Mariam sainte palestinienne, ou la vie de Marie de Jésus crucifié », Père Estrate, Téqui, 1999, 2005.

« Homélie pour la béatification de la carmélite Mariam Baouardy (13 novembre) » prononcé par Jean Paul II, La documentation catholique, 1983, vol. 80, n°1864, Discours du Pape pour la béatification

« Prier 15 jours avec Marie Jésus Crucifié, Mariam « la petite arabe », William Marie Merchat, Edition Nouvelle Cité

  « Encyclopédie des phénomènes extraordinaires dans la vie mystique », Joachim Boufflet, Le Jardin des Livres, 2003
« Lettres de la bienheureuse Marie de Jésus Crucifié », 215 lettres dictées par Mariam Baouardy, Edition du Carmel, Collection Carmel Vivant, mars 2011

 

"Le monde de demain, vu par les prophètes d'aujourd'hui", Albert Marty, Nouvelles Editions Latines, 1962