A nos Frères-aînés dans la foi

Au Dieu d'Abraham d'Isaac et de Jacob

A Celui qui Est qui Etait et qui vient

(Ex 3,14)

 

 

 

La Nouvelle Jérusalem

 

 

 

 

LA CONVERSION DU PEUPLE ELU A LA FIN DU TEMPS OU ISRAEL EST DISPERSE PARMI LES NATIONS PAIENNES DANS LES SAINTES ECRITURES ET LA TRADITION

 

 

Le Saint Père François fait l'éloge du rabbin Toaff, homme de paix et de dialogue

 

 

Une exposition dédiée à l’amitié entre Jean-Paul II et les juifs

 

Source : http://www.news.va/fr/news/entre-juifs-et-catholiques-de-lindifference-a-lami

Entre juifs et catholiques, de l'indifférence à l'amitié

2015-07-29 Radio Vatican

(RV) Mardi a été inaugurée au Vatican dans le bras de Charlemagne, place Saint-Pierre, une exposition dédiée à l’amitié entre Jean-Paul II et les juifs. Cette initiative née aux Etats-Unis intervient cinquante ans après la promulgation de la déclaration conciliaire Nostra aetate. A cette occasion, le cardinal Kurt Koch, le président du Conseil pontifical pour la Promotion de l’Unité des chrétiens, est intervenu dans une conférence promue par l’International Council of Christians and Jews à Rome. Les précisions de Marie Duhamel

« Il n’est pas possible de s’arrêter aux paroles, aux rencontres, aux conférences, parce que le patrimoine spirituel commun aux juifs et aux catholiques est tellement grand qu’il ne peut pas être exprimé seulement avec des mots bien formulés mais qu’il doit déboucher sur des actions concrètes ». Le cardinal Koch prend alors un exemple, celui d’une réunion en 2004 à Buenos Aires entre catholiques et juifs sur les activités socio-caritatives menées par les deux communautés. « Nous ne nous sommes pas limités à parler. Nous sommes parvenus à récolter des fonds d’organisations internationales qui ont été mis à disposition de la Caritas pour des projets d’aide aux pauvres et aux personnes dans le besoin ». Cet exemple n’en est qu’un parmi tant d’autres, souligne le président du Conseil pontifical pour la Promotion de l’Unité des chrétiens.

« De très nombreuses institutions et organisations d’aide aux personnes nécessiteuses peuvent collaborer ensemble à l’avenir de manière encore plus intensive ». Cette aide envers celles et ceux qui en ont le plus besoin trouve ses racines jusque dans l’Ancien Testament. C’est donc « un terrain profitable d’entente et de collaboration que le dialogue judéo-chrétien doit toujours avoir à l’esprit ». Cinquante ans après Nostra aetate, a reconnu le cardinal Koch, un petit miracle s’est produit dans les relations entre juifs et catholiques : « l’indifférence et l’opposition se sont transformés en collaboration et en bienveillance. D’ennemis et d’étrangers, nous sommes devenus amis et frères ». 

(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)

 

Source : http://www.news.va/fr/news/le-pape-et-les-rabbins-europeens-condamnent-la-vio

2015-04-20 Radio Vatican

(RV) C’est un nouveau grand pas historique dans les rapports entre juifs et catholiques : une délégation de la Conférence des Rabbins européens, la CER, considérée comme l’une des principales voix du judaïsme sur le Vieux Continent, a été reçue au Vatican pour la première fois depuis sa création en 1956. Cette visite intervient dans le cadre du cinquantenaire de la déclaration conciliaire Nostra Aetate, sur les relations de l’Eglise avec les religions non-chrétiennes, qui sera célébré le 28 octobre prochain ; un texte qui reste une référence en matière de dialogue interreligieux, notamment judéo-chrétien.

Selon le communiqué final, la liberté religieuse a été au cœur des entretiens, ainsi que l’avenir des religions en Europe. Après les récentes attaques contre les communautés juives de Bruxelles, Paris et Copenhague, le Saint-Père a exprimé sa préoccupation face aux tendances antisémites et aux actes de haine et de violence constatés actuellement en Europe. "Les chrétiens, a-t-il martelé, ne peuvent que déplorer fermement toutes les formes d’antisémitisme et manifester leur solidarité avec peuple juif". Le Pape François a par ailleurs évoqué le 70° anniversaire de la libération du camp de concentration d’Auschwitz où s’est consumée la grande tragédie de la Shoah. "La mémoire de ce qui qui s’est passé au cœur de l’Europe, a-t-il dit, doit servir d’avertissement pour les générations présentes et futures". Mais le Souverain Pontife a tenu aussi à souligner que toutes les manifestation de haine et de violence contre les chrétiens et contre des fidèles d’autres religions devaient être également condamnées toujours et partout. Le chef de la délégation juive a, pour sa part, chaleureusement remercié le Saint-Siège et les catholiques d’Europe pour leur engagement en faveur de la liberté religieuse et de la lutte contre l’islamisme radical qui menace le monde entier.

La menace de l'athéisme

Dans son discours, le Souverain Pontife n’a pas manqué de se féliciter des progrès accomplis en l’espace d’un demi-siècle et de l’amitié qui n’a cessé de grandir entre l’Eglise catholique et les Communautés juives. Il a par ailleurs insisté sur l’urgence aujourd’hui en Europe, de mettre en valeur la dimension spirituelle et religieuse de la vie humaine dans une société sécularisée et menacée par l’athéisme. L’homme est souvent tenté de se mettre à la place de Dieu, de se considérer comme le seul critère, de croire qu’il peut contrôler toute chose, de se sentir autorisé à utiliser à sa convenance toute ce qui l’entoure. Il est important au contraire de se souvenir que la vie est un don de Dieu. Juifs et chrétiens en sont eux aussi responsables.

Le Pape François a saisi l’occasion de cette visite pour évoquer le décès de l’ancien Grand Rabbin de Rome, Elio Toaff, survenu dimanche soir et pour présenter ses condoléances au Grand Rabbin Riccardo di Segni et à toute la communauté juive de Rome. Le Saint-Père a rendu hommage à cette homme de paix et de dialogue qui a accueilli Jean-Paul II lors de sa visite historique à la Synagogue de Rome.

Une nouvelle relation de travail sur la défense des valeurs communes

Composée d’une trentaine de personnes, la délégation juive était conduite par le grand rabbin de Moscou Pinchas Goldshmidt, président de la CER, et son directeur exécutif Moché Lewin, rabbin au Raincy, près de Paris. La CER compte 600 rabbins dans une quarantaine de pays parmi lesquels le grand rabbin de France Haïme Korsia qui avait déjà exprimé le désir de rencontrer le Pape François peu après son élection en juin 2014. Avec un demi-million de membres, la communauté juive de France est la première en Europe, la troisième dans le monde après Israël et les Etats Unis.

Evoquant la position délicate de la Russie le Grand rabbin de Moscou a demandé au Pape François de contribuer à construire des ponts entre l’Est et l’Ouest de l’Europe pour un continent apaisé. De son côté, le directeur exécutif de la CER, Moché Lewin, a estimé que cette visite marquait une évolution importante des rapports entre le Vatican et la communauté juive et qu’elle permettra aussi de mesurer le chemin parcouru depuis Nostra Aetate. Les deux parties espèrent que cette rencontre soit le début d’une nouvelle relation de travail entre les deux communautés pour la défense de leurs valeurs partagées et le renforcement du dialogue interreligieux, 50 ans après Nostra Aetate.

(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)

 

Source : http://www.zenit.org/fr/articles/le-grand-rabbin-cite-dans-le-testament-de-jean-paul-ii-s-est-eteint?utm_campaign=francaishtml&utm_medium=email&utm_source=dispatch

Le Grand rabbin cité dans le Testament de Jean-Paul II s'est éteint

Un homme de paix et de dialogue: hommage du pape François

Rome, 20 avril 2015 (Zenit.org) Anita Bourdin

L’ancien Grand rabbin de Rome Elio Toaff (1915-2015) s’est éteint dimanche à Rome à l’âge de 99 ans : il est cité par Jean-Paul II dans son Testament. Il l’avait reçu à la Grande synagogue de Rome, le 13 avril 1986

"Comment ne pas rappeler également les nombreux Frères chrétiens - non catholiques! Et le Rabbin de Rome, ainsi que de nombreux représentants des religions non chrétiennes! ", écrit Jean-Paul II, dans l'action de grâce pour toutes les belles rencontres de sa vie.

Le pape François lui a rendu hommage comme à un « un homme de paix et de dialogue » en recevant une délégation de la Conférence des rabbins d’Europe ce 20 avril : « C’est avec gratitude que nous nous souvenons de cet homme de paix et de dialogue qui avait reçu le pape Jean-Paul II lors de sa visite historique à la Grande synagogue de Rome. »

Le pape a également présenté ses condoléances à l’actuel Grand rabbin Riccardo di Segni et à la communauté juive de Rome.

Le rabbin Elio Toaff « a marqué pendant des décennies l’histoire du judaïsme et de l’Italie. Il a su se faire estimer et apprécier par son autorité morale et sa profonde humanité », écrit notamment le pape dans son télégramme.

Il évoque l’engagement d’Elio Toaff en faveur de « la promotion du dialogue » et de l’établissement de « relations fraternelles » entre juifs et catholiques.

Né le 30 avril 1915 à Livourne, où il a été inhumé, il a été considéré comme la plus haute autorité spirituelle et morale juive en Italie pendant 50 ans.

Il était entré dans la Résistance au moment de l’invasion de l’Italie par le IIIe Reich. Il a ensuite conduit la communauté juive de Rome de 1951 à 2001.

(20 avril 2015) © Innovative Media Inc.

 

Le « grand miracle » du dialogue entre juifs et chrétiens

Et sa responsabilité particulière pour la paix

ROME, jeudi 19 janvier 2012 (ZENIT.org) – Le dialogue entre juifs et catholiques est « un grand miracle » : il engage la responsabilité particulière des deux partis, « depuis toujours dépendants l’un de l’autre », pour promouvoir la paix en ce monde, estime le P. Hofman.

A l’occasion de la « Journée du judaïsme », célébrée par l’Eglsie catholique en Italie le 17 janvier, le P. Norbert Hofmann, secrétaire de la Commission pontificale pour le dialogue religieux avec le judaïsme, publie un bilan plein d’espérance dans L'Osservatore Romano des 16-17 janvier 2012.

Pour le P. Hofmann, cette journée est l’occasion de se remémorer « les racines juives de la foi chrétienne », et de « considérer avec reconnaissance le dialogue en cours avec le judaïsme depuis le concile Vatican II » afin de « le promouvoir par des actions concrètes ».

Un grand miracle

Le dialogue entre juifs et catholiques a fêté ses 40 ans en 2011. Pour cet anniversaire, la 21e réunion du Comité international de liaison catholique-juif a donc été une session commémorative, à Paris, du 27 février au 2 mars 2011 (cf Zenit du 3 mars 2011).

Durant cette session, rappelle le P. Hofmann, le cardinal Kurt Koch, président de la Commission du Vatican, avait qualifié le dialogue entre juifs et chrétiens de « grand miracle »: « les relations ont changé de façon irréversible non seulement pour notre avantage réciproque mais également— ceci est important — pour le bien de tous ceux qui sont engagés dans la promotion du dialogue interreligieux. »

« J’ai l’impression qu’en quarante ans, avait ajouté le cardinal, beaucoup de vieux préjugés et d’inimitiés ont été dépassés, la réconciliation et la collaboration ont grandies et l’amitié personnelle s’est approfondie.»

C’est pourquoi, souligne le P. Hofmann, au cours de cette réunion, « la première expression de reconnaissance avait été adressée à Dieu, tout-puissant et éternel, qui lève sa main protectrice et pleine de bénédictions sur ce dialogue et l’accompagne avec son Esprit, le conduisant vers un futur riche d’espérance. »

Un engagement pour la paix particulier

Du point de vue théologique, poursuit le P. Hofmann, juifs et chrétiens doivent puiser dans leur « riche patrimoine commun », pour « promouvoir des valeurs communes dans la société, s’engager en faveur des droits de l’homme et collaborer dans le domaine social et humanitaire ».

Si le dialogue avec les autres religions a pour but de « maintenir et répandre la paix, promouvoir la justice et préserver la création dans un engagement commun », en revanche le dialogue entre judaïsme et christianisme est particulier : car tous deux ne recherchent « pas seulement la paix en ce monde » mais vivent aussi « dans l’espérance de la paix messianique ».

De ce point de vue, la paix est donc d’une part « promesse de la fin des temps ». Mais, ajoute le P. Hofmann, la paix est aussi un enjeu ici et maintenant : « Le judaïsme et le christianisme sont appelés de façon particulière à promouvoir la paix déjà en ce monde. Et ceci, ils doivent le faire ensemble, car ils sont depuis toujours dépendants l’un de l’autre. »

Le P. Hofmann cite à ce sujet le cardinal Joseph Ratzinger dans L’Osservatore Romano du 29 décembre 2000 : «Il est évident que notre dialogue de chrétiens avec les juifs se place sur un plan différent de celui des autres religions. La foi attestée dans la Bible des juifs, l’Ancien Testament des chrétiens, n’est pas une autre religion, pour nous, mais le fondement de notre foi».

Ce rapport particulier entre judaïsme et christianisme implique une « responsabilité particulière », insiste le P. Hofmann, qui est « l’engagement commun en faveur de la paix dans le monde, sans perdre de vue la promesse d’une paix qui nous sera donnée à la fin des temps. »

« Si juifs et chrétiens se font ensemble promoteurs de paix, conclut-il, alors ils deviendront une bénédiction pour le monde entier. »

Instituer des "Journées du judaïsme"

Le P. Hofmann revient par ailleurs sur le point de départ du dialogue entre juifs et chrétiens : la Déclaration conciliaire Nostra Aetate (promulguée le 28 octobre 1965), « document fondateur » de ce dialogue, qui « fournit encore une orientation indispensable pour chaque effort vers le rapprochement et la réconciliation entre juifs et chrétiens ».

A la suite de Nostra Aetate, en 1966, le pape Paul VI institua un bureau chargé de faire avancer le dialogue avec le judaïsme, au sein du Secrétariat pour la promotion de l’unité des chrétiens. Du côté juif, de nombreuses entités entrèrent en contact avec l’Eglise. Puis, à la suggestion du Saint-Siège, pour faciliter le dialogue, ces entités s’organisèrent en un unique organisme en 1970 : le Comité juif international pour les consultations interreligieuses (Ijcic).

A son tour, le Saint-Siège créa la Commission pour le dialogue religieux avec le judaïsme, le 22 octobre 1974. La première conférence internationale entre juifs et catholiques s’est tenue en 1971 à Paris.

La «Journée du judaïsme» est à ce jour suivie par les Conférences épiscopales d’Autriche, de Pologne, des Pays-Bas et de la Suisse. Le président de la Commission pour les rapports religieux avec le judaïsme, le cardinal Kurt Koch a demandé à certains pays, dans lesquels juifs et catholiques vivent côte à côte, de prendre en considération l’introduction d’une telle journée commémorative.

Anne Kurian

 

Source : http://www.eglise.catholique.fr/actualites-et-evenements/actualites/mgr-sankale-en-visite-a-la-grande-synagogue-de-nice-13386.html

12 janvier 2012

Mgr Sankalé en visite à la grande synagogue de Nice

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Dimanche 8 janvier 2012, Mgr Louis Sankalé, évêque de Nice, a été reçu à la grande synagogue de Nice. Il a remis le « rouleau d'Esther », un parchemin du XVIIIème siècle, conservé par le diocèse depuis 60 ans. Reportage sur le site diocésain.
C'est une première dans l'histoire du diocèse. Evêque de Nice, Mgr Louis Sankalé a été reçu par le président du consistoire israélite, M. Maurice Niddam, et par les rabbins Abittan et Teboul. La cérémonie rassemblait les vicaires généraux, les responsables des services diocésains et les représentants des religions monothéistes.

Mgr Sankalé a remis un parchemin du XVIIIème siècle, appelé « rouleau d'Esther ». Celui-ci relate l'histoire d'Esther, femme de l'Ancien Testament, honorée lors de la fête juive de « Pourim », pour sa piété, son courage, sa prudence et son sens du devoir. Ce rouleau avait été offert à Mgr Maximilien d'Oreye (1904 -1990), qui fut directeur des Oeuvres dans le diocèse de Nice et membre du « Réseau Marcel », par une famille juive en signe de reconnaissance pour son action, lors de la Seconde Guerre Mondiale, en faveur de nombreuses familles juives qu'il aida à fuir en Suisse.

Voir le reportage photos sur le site du diocèse de Nice

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Mgr Sankalé : « Souvenons-nous ! »

« Notre rencontre de ce soir prend place parmi les dates qui tissent la mémoire » a estimé Mgr Louis Sankalé, évêque de Nice. Après avoir évoqué l'histoire du rouleau d'Esther, il a rappelé la rencontre, en 1960, entre le pape Jean XXIII et l'historien français Jules Isaac (1877-1963), cofondateur de l'Amitié Judéo-Chrétienne, puis l'insistance de Jean-Paul II sur les liens au « niveau même de leur propre identité » entre l'Église et le peuple juif et enfin annoncé le 50ème anniversaire du concile Vatican II.

« Oui ! Relue à la lumière de la Révélation, l'Histoire montre qu'elle peut être changée. Oui, les différends entres les religions peuvent devenir différence mutuellement respectée. Oui ! Croyants ou non, agissant avec d'autres, chacun peut contribuer à transformer ce monde. « Espérant contre toute espérance », chaque être peut prendre sa part de l'impérieux et interminable labeur qui, jour après jour, fait droit à la Vie, à la Justice, à la Fraternité » a-t-il conclu.

 

LES JUIFS MESSIANIQUES DE CARPENTRAS

 

L'article de Wikipédia

http://fr.wikipedia.org/wiki/Synagogue_de_Carpentras

La synagogue de Carpentras, l’une des plus anciennes synagogues françaises, est édifiée par les Juifs comtadins de Carpentras en 1367.

Elle fut reconstruite au XVIIIe siècle : la population de la « carrière[1] » étant passée d’environ 500 personnes à la Renaissance à près de mille à la veille de la Révolution[2], on imagine que la communauté était à l’étroit et que la vieille synagogue médiévale nécessitait un agrandissement. Celui-ci est mené en deux étapes ; un premier chantier est mené par l’architecte Antoine d’Allemand entre 1741-1746, une seconde tranche de travaux, de 1774 à 1776, donne l’aspect actuel de la salle de prière du premier étage. Faute d’espace au sol, on a multiplié les tribunes. Le développement en hauteur est une solution fréquemment adoptée par les synagogues de la région comtadines qui comportent souvent deux salles de prière superposées, celle du bas réservée aux femmes, celle du haut aux hommes. La décoration intérieure est un chef d'œuvre de l’art religieux rococo du XVIIIe siècle avec ses ferronneries italianisantes.

La synagogue de Carpentras est un véritable lieu de vie communautaire. Outre la salle de prières, elle est dotée d’un mikvé (salle d’ablution rituelle), d’une boulangerie destinée à cuire le pain de shabbat, alors que la cour intérieure servait à abattage rituel.

La façade actuelle date de 1909.

Cette synagogue fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques[3] depuis 1924.

  1. Le nom comtadin du ghetto juif.
  2. The Synagogue in Carpentras, site de la ville de Carpentras [archive]
  3. Notice no PA00082014 [archive], sur la base Mérimée, ministère de la Culture

Bibliographie

 

Synagogue de Carpentras
Vue générale de la salle de prière
Vue générale de la salle de prière

Coordonnées Non renseigné
(Chercher ce lieu) 
Pays Drapeau : France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Vaucluse
Ville Carpentras
Culte juif
Type Synagogue
Début de la construction 1367
Protection  Classé MH (1924)

 

NB : C'est à la synagoque de Carpentras que se trouve le plus profond Mikvé d'Europe.

 

Annonce du Conseil des Chefs religieux et des dénominations religieuses

 

ROME, Lundi 29 novembre 2010 (ZENIT.org) - Les responsables religieux des différentes communautés d'Israël rendront visite à Benoît XVI le 13 janvier 2011 au Vatican.

L'annonce en a été faite au terme de la rencontre annuelle du Conseil des Chefs religieux et des dénominations religieuses en Israël, qui s'est tenu au Centre international Domus Galilaeae, près du Mont des Béatitudes, en Basse Galilée, le 25 novembre 2010.

Ce Conseil comprend les chefs des Eglises, les rabbins chefs d'Israël, le chef de la communauté Druze, le chef de la Cour d'appel islamique et les chefs d'autres communautés : Bahai, Ahmadiyya, Samaritains, Coptes, Ethiopiens et Assyriens.

« La conférence de cette année est particulièrement significative si l'on considère que les membres du Conseil rencontreront le pape Benoît XVI le 13 janvier 2011 au Vatican », souligne le communiqué envoyé à ZENIT par le Bureau du porte-parole du Ministère des Affaires étrangères.

« Cette rencontre historique reflète l'attitude positive du Vatican et du pape vis-à-vis du forum et l'importance qu'il revêt pour la conduite du dialogue et la gestion des relations entre les différentes communautés religieuses présentes en Israël », explique encore le communiqué.

Le thème de ce quatrième congrès du Conseil a été : « Liberté de religion et de culte en Israël ».

Durant la rencontre, le film « Faith » (foi) a été diffusé, qui traite de la liberté religieuse en Israël. Il a été suivi d'une discussion sur le rôle des responsables religieux.

 

La conversion du grand Rabbin de Rome Israël Zolli sous le pontificat du Saint Père Pie XII

Le Rabbin qui croyait au Christ

 

Eugenio Pio Zolli, né Israel Anton Zoller le 27 septembre 1881 à Brody, en Galicie, et décédé le 2 mars 1956 à Rome, est un ancien grand-rabbin de Rome, qui s'est converti au catholicisme en 1945.

 
Les vestiges de la synagogue de Brody
Trieste à la fin du XIXe siècle

Israel Zoller est né en 1881 à Brody, dans l'oblast de Lviv, en Galicie, dans une famille de rabbins. En 1920, il fut nommé rabbin dans la ville de Trieste, qui venait de se libérer de l'occupation austro-hongroise. Ce fut là que la famille Zoller italianisa son patronyme en « Zolli ».

La grande synagogue de Rome

En 1940, Israel Zolli devint grand rabbin de la ville de Rome. Selon sa biographe Judith Cabaud, en 1944, alors qu'il conduisait le service de Yom Kippour, il eut une vision mystique de Jésus-Christ[1].

Peu après la Libération, le rabbin Zolli, rejeté par une partie de la communauté juive de Rome, se convertit, avec son épouse, au catholicisme. Pour prénom de baptême, il choisit de s'appeler « Eugenio Pio », en hommage au pape Pie XII, né Eugenio Pacelli, en raison de son action pour les Juifs de Rome pendant la Seconde Guerre mondiale.

Myriam, la fille du rabbin Zolli, écrit : « Pacelli et mon père étaient des figures tragiques dans un monde où toute référence morale avait disparu. Le gouffre du mal s’était ouvert, mais personne ne le croyait, et les grands de ce monde - Roosevelt, Staline, de Gaulle - étaient silencieux. Pie XII avait compris que Hitler n’honorerait de pactes avec personne, que sa folie pouvait se diriger dans la direction des catholiques allemands ou du bombardement de Rome, et il agit en connaissance de cause. Le pape était comme quelqu’un contraint à agir seul parmi les fous d’un hôpital psychiatrique. Il a fait ce qu’il pouvait. Il faut comprendre son silence dans le cadre d’un tel contexte, non comme une lâcheté, mais comme un acte de prudence.[2] »

Devenu professeur à l'Institut biblique pontifical, Eugenio Zolli mourut à Rome en 1956, à l'âge de 74 ans. Son autobiographie publiée en 1954, Prima dell'alba, décrit les circonstances de sa conversion et explique les raisons de son admiration envers Pie XII. On y lit notamment : "La rayonnante charité du Pape, penché sur toutes les misères engendrées par la guerre, sa bonté pour mes coreligionnaires traqués, furent pour moi l'ouragan qui balaya mes scrupules à me faire catholique."[3]

Notes et références

  1. Cf. (en) Un entretien de Judith Cabaud sur le site catholicculture [archive]
  2. Judith Cabaud, « Eugenio Zolli et le pape Pie XII », Kephas, novembre 2006.[1] [archive]
  3. Monde et Vie, n°152, 18 mai 1995

Sources

Bibliographie

Œuvres d'Israel Zolli (Eugenio Zolli dans les éditions italiennes)
Biographie
Ouvrages généraux

Autres liens

 

Liens externes


Ce document provient de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Israel_Zolli ».

 

NB : Je n'ai pas encore vérifié la justesse de toutes les informations données en suivant ces liens.