Le vitrail de la Divine Immaculée Conception à Lourdes et analyse critique des écrits de la mystique catholique liés à ce mystère

 

 

 

Texte de Monsieur Paul Petit en dernière page (au verso de la couverture ou se trouve l'image ci-dessus) de l'ouvrage de Jnsr « Témoignage de Dieu à Ses petites âmes - 1 ° partie » :

 

Le vitrail de la Divine Immaculée Conception de Marie à Lourdes [dans la Basilique supérieure, au dessus de la Basilique du Rosaire]

« Il faut rappeler qu'en hébreu chaque lettre de l'alphabet est à la fois lettre au sens littéral et nombre, celui de son rang ordinal (exemple : A = 1, B = 2, etc.). Ce codage, inspiré par Dieu aux scribes et aux prophètes (dont Esdras qui est appelé le second Moïse) tisse comme une trame nombrée sous-jacente au texte sacré dans le but d'en éclairer la signification et d'éviter ainsi toute interprétation fausse : un genre de balise en quelque sorte.

Ceci dit, examinons attentivement le tableau. Il se subdivise en trois panneaux :

- le premier montre, au plus haut du Ciel, un triangle équilatéral (la Trinité) nimbé de rayons lumineux et en plein milieu de la Nuée Divine si souvent présente dans l'Ecriture.

Trois Anges (ou les trois Archanges, Gabriel, Miche et Raphaël), rappel de la Trinité, à l'entour. Au centre du triangle, la Colombe de l'Esprit Saint, dont la tête est entourée d'une Croix auréolée (rappel du Fils) darde de son bec un rayon puissant et plus lumineux que les autres, qui traverse la Nuée en s'évasant suivant trois pinceaux de lumière pour en souligner la Source Trinitaire. Il se détache des 8 rayons qui l'entourent de part et d'autre, à la base du triangle. Or le "8" est le nombre-symbole de l'Amour de Dieu pour Sa Créature et c'est aussi celui de la Vie surnaturelle où l'on n'entre qu'après le Passage hors de l'espace-temps qui est le nôtre.

- le panneau intermédiaire occupe le bas du Ciel, de dessous la Nuée jusqu'à la banderole. Il montre, arrivant, deux Anges dont les mains sont glissés sous les épaules de Marie, comme pour La présenter ; petite créature emmaillotée, toute environnée de Gloire Divine matérialisée par les mêmes rayons lumineux que ceux du triangle, avec, tout autour de la tête, une auréole de blanche Pureté ; l'ensemble étant serti dans une mandorle - qu'on appelle aussi amande - laquelle désigne spécifiquement la Gloire, en forme d'amande, où apparaît le Christ Triomphant. Tout cela souligne la Grâce inouïe dont Marie est comblée et, à celle-ci s'ajoute la permanente Lumière de l'Esprit Saint qui L'accompagne, comme on pousse un esquif, jusqu'au terme de son voyage où l'accueillent déjà les premières corolles d'un lys en terre qu'effleurent ses petits pieds.

- le panneau inférieur montre Sainte Anne et Saint Joachim, âgés et comme priant en extase, debout de chaque côté du lys royal grimpant sur sa tige jusqu'au sommet de la Porte Dorée du Temple, et déployant 5 corolles juste sous les pieds de Marie (5 est le nombre du "H", lettre-symbole de l'Esprit Saint dans le Nom YHWH de Dieu) et 6 autres sous la banderole (6 étant le nombre de "W", lettre-symbole de la Nature Divine du Christ dans le Nom de YHWH ».

 

Analyse critique des écrits de la mystique catholique liés au mystère de la Divine Immaculée Conception

En construction, suite à venir prochainement, selon les deux principaux axes évoqués ci-dessous.

- Anne-Catherine Emmerich (qui corrobore parfaitement ce qui a été exprimé ci-dessus ainsi que la rencontre des deux époux Sainte Anne et Saint Joachim sous la Porte Dorée du Temple, sous la mouvance de l'Esprit-Saint : c'est l'auteur qui semble le plus exact).

- Maria Valtorta (divergence fondamentale, où il est précisé dans les Cahiers que la Toute pure et Toute Sainte Vierge Marie dans Son Immaculée Conception a été conçue comme toutes les filles des hommes, ce qui sous entend une union charnelle entre Sainte Anne et Saint Joachim précisément sous la Porte Dorée du Temple, ce qui est totalement à proscrire, car invraisemblable).

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