6.13 Prophéties liées au Grand Monarque et au Saint Pontife

6.13.1 Fondement biblique

Thème : Le Grand Monarque

D’après les propos du Page Grégoire IX, la « tribu de Juda était la figure anticipée du Royaume de France » (Cf. § 6.3.1). Par cette révélation prophétique nous pouvons rapprocher chaque passage de la Sainte Ecriture où la tribu de Juda est évoquée en lien avec le sceptre de David par analogie à celui de la France « Fille aînée de l’Eglise » dont tous les rois de France descendent saliquement du Roi David (Cf. 6.3.2).   

Is 32,1-5 :

« 1 Voici qu'un roi régnera avec justice et des princes gouverneront selon le droit. 2 Chacun sera comme un abri contre le vent, un refuge contre l'averse, comme des ruisseaux sur une terre aride, comme l'ombre d'une roche solide dans un pays désolé. 3 Les yeux des voyants ne seront plus englués, les oreilles des auditeurs seront attentives. 4 Le cœur des inconstants s'appliquera à comprendre, et la langue des bègues dira sans hésiter des paroles claires5 On ne donnera plus à l'insensé le titre de noble, ni au fourbe celui de grand ».

Jr 23,1-8 :

« 1 Malheur aux pasteurs qui perdent et dispersent les brebis de mon pâturage - oracle de Yahvé ! 2 C'est pourquoi ainsi parle Yahvé, le Dieu d'Israël, contre les pasteurs qui ont à paître mon peuple : vous avez dispersé mes brebis, vous les avez chassées et ne vous en êtes pas occupés. Eh bien ! Moi, je vais m'occuper de vous pour vos méfaits, oracle de Yahvé ! 3 Je rassemblerai moi-même le reste de mes brebis de tous les pays où je les aurai dispersées, et je les ramènerai dans leur prairie : elles seront fécondes et se multiplieront.     4 Je susciterai pour elles des pasteurs qui les feront paître ; elles n'auront plus crainte ni terreur ; aucune ne se perdra, oracle de Yahvé ! 5 Voici venir des jours - oracle de Yahvé -  où je susciterai à David un germe juste; un roi régnera et sera intelligent, exerçant dans le pays droit et justice. 6 En ses jours, Juda sera sauvé et Israël habitera en sécurité. Voici le nom dont on l’appellera : "Yahvé-notre-Justice." 7 Aussi voici venir des jours - oracle de Yahvé - où l'on ne dira plus : "Yahvé est vivant, qui a fait monter les Israélites du pays d'Egypte", 8 mais : "Yahvé est vivant, qui a fait monter et rentrer la race de la maison d'Israël du pays du Nord et de tous les pays où il les avait dispersés, pour qu'ils demeurent sur leur propre sol ».

Ez 37,21-28 :

« 21[…] Ainsi parle le Seigneur Yahvé. Voici que je vais prendre les Israélites parmi les nations où ils sont allés. Je vais les rassembler de tous côtés et les ramener sur leur sol. 22 J'en ferai une seule nation dans le pays, dans les montagnes d'Israël, et un seul roi sera leur roi à eux tous; ils ne formeront plus deux nations, ils ne seront plus divisés en deux royaumes. 23 Ils ne se souilleront plus avec leurs ordures, leurs horreurs et tous leurs crimes. Je les sauverai des infidélités qu'ils ont commises et je les purifierai, ils seront mon peuple et je serai leur Dieu. 24 Mon serviteur David régnera sur eux; il n'y aura qu'un seul pasteur pour eux tous; ils obéiront à mes coutumes, ils observeront mes lois et les mettront en pratique.25 Ils habiteront le pays que j'ai donné à mon serviteur Jacob, celui qu'ont habité vos pères. Ils l'habiteront, eux, leurs enfants et les enfants de leurs enfants, à jamais. David mon serviteur sera leur prince à jamais. 26 Je conclurai avec eux une alliance de paix, ce sera avec eux une alliance éternelle. Je les établirai, je les multiplierai et j'établirai mon sanctuaire au milieu d'eux à jamais.  27 Je ferai ma demeure au-dessus d'eux, je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. 28 Et les nations sauront que je suis Yahvé qui sanctifie Israël, lorsque mon sanctuaire sera au milieu d'eux à jamais ».

Mi 5,1-4a (traduction liturgique) :

« Toi, Bethléem Ephrata, le plus petit des clans de Juda, c'est de toi [de la France] que je ferai sortir celui [le grand Monarque] qui doit gouverner Israël [l’ensemble du Peuple de Dieu]. Ses origines remontent aux temps anciens, à l’aube des siècles [en référence à l’ascendance Davidique des Rois de France]. 2 Après un temps de délaissement [il s’agit de la France qui connaîtra une sombre période où Dieu lui paraîtra être absent], viendra un jour où enfantera celle qui doit enfanter, et ceux de ses frères qui resteront rejoindront les enfants d'Israël [c’est la France qui devra rassembler les nations qui monteront lors de l’apparition de la Croix Glorieuse dans le Ciel] 3 Il se dressera et il sera leur berger par la puissance du Seigneur, par la majesté du nom de son Dieu [le grand Monarque]. Ils vivront en sécurité [sous le règne du grand Monarque], car désormais sa puissance s’étendra jusqu’aux extrémités de la terre, 4 et lui-même il sera la paix ! ».

Ps 2,1-6 :

« 1 Pourquoi ces nations qui remuent, ces peuples qui murmurent en vain?Des rois de la terre s'insurgent, des princes conspirent contre Yahvé et contre son Messie : 3 "Faisons sauter leurs entraves, débarrassons-nous de leurs liens !" 4 Celui qui siège dans les cieux s'en amuse, Yahvé les tourne en dérision.5 Puis dans sa colère il leur parle, dans sa fureur il les épouvante : 6 "C'est moi qui ai sacré mon roi sur Sion, ma montagne sainte" ».

Thème : Le Saint Pontife

He 5,1-6 :

« 1 Tout grand prêtre, en effet, pris d'entre les hommes, est établi pour intervenir en faveur des hommes dans leurs relations avec Dieu, afin d'offrir dons et sacrifices pour les péchés2 Il peut ressentir de la commisération pour les ignorants et les égarés, puisqu'il est lui-même également enveloppé de faiblesse, 3 et qu'à cause d'elle, il doit offrir pour lui-même des sacrifices pour le péché, comme il le fait pour le peuple. 4 Nul ne s'arroge à soi-même cet honneur, on y est appelé par Dieu, absolument comme Aaron. 5 De même ce n'est pas le Christ qui s'est attribué à soi-même la gloire de devenir grand prêtre, mais il l'a reçue de celui qui lui a dit : Tu es mon fils, moi, aujourd'hui, je t'ai engendré ; 6 comme il dit encore ailleurs : Tu es prêtre pour l'éternité, selon l'ordre de Melchisédech ».

Thème : Le Grand Monarque et le Saint Pontife

Za 4,1-14 :

« 1 L'ange qui me parlait revint et me réveilla comme un homme qui est tiré de son sommeil.   2 Et il me dit : "Que vois-tu ?" Je répondis : "Je regarde, et voici : il y a un lampadaire tout en or, avec un réservoir à son sommet ; sept lampes sont sur le lampadaire ainsi que sept becs pour les lampes qui sont dessus. Près de lui sont deux oliviers, l'un à sa droite, l'autre à sa gauche." 4 Prenant la parole, je dis à l'ange qui me parlait : "Que signifient ces choses, mon Seigneur ?" 5 L'ange qui me parlait me répondit : "Ne sais-tu pas ce que signifient ces choses ?" Je dis : "Non, mon Seigneur." 6 Alors il me répondit en ces termes : Voici la parole de Yahvé touchant Zorobabel : Ce n'est pas par la puissance, ni par la force, mais par mon Esprit - dit Yahvé Sabaot. 7 Qu'es-tu, grande montagne ? Devant Zorobabel, deviens une plaine ! Il arrachera la pierre de faîte, tandis qu'on criera : "Bravo, bravo pour elle !" 8 La parole de Yahvé me fut adressée en ces termes : Les mains de Zorobabel ont fondé ce Temple : ses mains l'achèveront. (Et vous saurez que Yahvé Sabaot m'a envoyé vers vous.) 10 Car qui donc méprisait ce jour d'événements minimes ? On se réjouira en voyant la pierre choisie en la main de Zorobabel. "Ces sept-là sont les yeux de Yahvé, ils vont par toute la terre." 11 Je pris alors la parole et lui dis : "Que signifient ces deux oliviers, à droite du chandelier et à sa gauche ?" 12 (Je repris la parole et lui dis : "Que signifient les deux branches d'olivier qui, par les deux tuyaux d'or, dispensent l'huile" ?) 13 Il me répondit : "Ne sais-tu pas ce que signifient ces choses ?" Je dis : "Non, mon Seigneur". 14 Il dit : "Ce sont les deux Oints qui se tiennent devant le Seigneur de toute la terre ».

La référence à ces deux chandeliers est explicitement donnée dans le message du 16 mai 2009 à Jnsr « Le Plan de Dieu est parfait » (Cf. § 6.13.45 de cette section).

6.13.2 Saint Augustin (354-430)

Aux pages 30 et 31 de l’édition de 1831 du « Livre admirable » (Liber Mirabilis), nous est donnée la traduction française de l’édition originale de 1524 écrite en Latin et en Gaulois, du « Traité sur l’Antéchrist » par le « divin Aurélien Augustin, évêque d’Hippone ».
Le traducteur précise que ce passage se trouve au dernier feuillet du 9 ième livre du divin Augustin, Docteur de la Sainte Eglise :

« Le temps où viendra l’antéchrist, et où aura lieu le jugement, a été indiqué par Paul, dans l’épître aux Thessaloniens, dans laquelle il dit : la venue de Notre-Seigneur Jésus-Christ sera révélée aux hommes par la naissance et l’apparition de l’enfant du péché et de la perdition ; car nous savons que ce dernier paraîtra après le royaume des Grecs ou même des Perses, alors qu’un monarque, élevé, en son temps, par sa puissance et sa gloire, au-dessus tous, étendra au loin les limites de l’empire romain. Devant lui toutes les nations abaissées, tous les peuples tributaires, se courberont : et Rome sera à l’apogée de la puissance. Toutefois l’antéchrist, a dit l’apôtre Paul, ne viendra qu’au moment où il y aura une scission, c'est-à-dire où tous les peuples, naguère sous le joug de Rome, s’en seront affranchis et séparés.  Et bien que maintenant l’empire romain soit, en grande partie détruit, le temps n’est pas venu  encore, et n’arrivera pas, tant qu’existeront les rois des Français qui doivent régner sur Rome. La dignité romaine ne périra pas complètement, jusqu’au temps où un roi des Français gouvernera l’empire romain tout entier. Monarque le plus grand qui aura jamais existé, après un règne plein de bonheur, il viendra jusqu’à Jérusalem, et sur le mont Olive, déposera son sceptre et son diadème : ce sera la fin et la consommation des empires romain et chrétien ».   

6.13.3 Saint Césaire d’Arles (470-542)

Le texte de la prophétie suivante a été retrouvé parmi les documents personnels de Monseigneur Jean-Marie du Lau, béatifié par le Pape Pie XI le 17 octobre 1926. Dernier archevêque d’Arles et mort martyr sous la Révolution, il est l’une des premières victimes des massacres de septembre 1792.
La prophétie s’ouvre sur la prédiction de la peste qui sévît en Arles l’année 545 et couvre l’ensemble des siècles jusqu’à l’avènement du Grand monarque. Dans sa version latine, elle avait pour titre : « Magna sancti Caesarii Arelatensis archiepiscopi praedicto », à savoir, Grande prédiction de Saint Césaire, archevêque d’Arles.

En voici l’introduction comme nous pouvons la lire à la page 36 de l’ouvrage « Demain » :

« 1. Au Dieu Tout-Puissant tout seul il appartient de connaître d’avance les choses futures, et le fait salutaire des prophéties provient uniquement de ce Dieu aussi tendre que puissant. Donc, dit l’Apôtre, ne méprisez pas les prophéties. Mais, tandis que nous nous mouvons et nous vivons, le temps présent, ce ravageur infatigable nous absorbe. Ignorant l’avenir et très imprévoyants, nous consumons en vain le cours si restreint de notre existence. Malheur à celui qui ne songe plus à édifier dans son cœur une habitation éternelle ! Le Seigneur a réfléchi et il a accompli tout ce qu’il a annoncé. Vous êtes en effet le Seigneur, le seul Très-Haut, puissant, véridique et le Créateur fécond de toutes choses. A travers la succession des années innombrables qui s’accumulent avec une puissante impétuosité jusqu’au jugement dernier comme les vagues de la mer sur les sables des rivages, combien de graves évènements s’accompliront ! […]. 

et les passages relatifs à notre sujet, pages 41 et 42 :

31. Le fer et le feu enserrent la Babylone des Gaules [Paris] (1), qui tombe dans un grand incendie.
32. Puis la seconde ville du Royaume [Marseille] et une autre seront détruites (2).
33. Alors brille l’éclair de la Miséricorde Divine, car la Justice suprême a frappé tous les méchants.
Il arrive, le noble exilé, le donné de Dieu. Il monte sur le trône de ses ancêtres, d’où la malice des hommes dépravés l’avait chassé. Il recouvre la couronne de lys refleuris. Par son courage invincible, il détruit tous les fils de Brutus dont la mémoire sera à jamais anéantie. Après avoir posé son siège en la ville pontificale (3), le Roi de Blois relèvera la tiare royale sur la tête d’un Saint Pontife abreuvé de l’amertume des tribulations qui obligera le clergé à vivre selon la discipline des âges apostoliques. Tous les deux unis de cœur et d’âme ils feront triompher la reformation du monde. O très douce paix ! Vos fruits se développeront jusqu’à la fin des siècles ! Ainsi soit-il ! ».

Notes :

(1) : « Destruction de Paris, pendant une révolution et une guerre ».
(2) : « Marseille sera engloutie. La troisième ville pourrait être Bordeaux. Lyon devra son salut à Notre-Dame de Fourvière. Cependant, le quartier des Brotteaux, foyer d’abominations et de révolutions, sera englouti sous les eaux (Marie des Terreaux).
(3) : « La ville pontificale est probablement Avignon. Le précurseur et père du grand Monarque s’appelle le roi de Blois, parce qu’il mourra septuagénaire dans sa terre blésique ».

6.13.4 Saint Isidore de Séville (560-636)

De l’ouvrage « Demain », page 35 :

« Les prophéties de tous les peuples mentionnent le grand Monarque ; des recherches à ce sujet conduiraient à des résultats étonnants. Parmi les textes que l’Espagne peut fournir, nous avons noté le suivant, de Saint Isidore, archevêque de Séville. Il vécut au 7 ième siècle, bien avant que les deux généraux des Omiades, Tarif et Tarek, eussent songé à conquérir la péninsule. Ses vaticinations sur l’Espagne se sont toujours réalisées. Voici sa prophétie sur le grand Monarque : 

1. Dans les derniers jours, il règnera sur la grande Espagne un Roi doublement doué de piété.
2. Et il règnera par une femme dont le nom commence par Y et finira par L
3. Et ledit roi viendra des régions orientales et il régnera dans sa jeunesse.
4. Lui-même combattra les impuretés des Espagnes, et ce que le feu ne dévorera pas, le glaive le dévastera.
5. Il règnera sur la maison d’Agar [les musulmans] et obtiendra Jérusalem.
6. Il posera le signe de la croix sur le Saint Sépulcre et ce sera un très grand Monarque ».

6.13.5 Raban Maur, archevêque de Mayence (776-856)

« Élève d'Alcuin à Tours, écolâtre, puis chancelier en 812, et abbé (de 822 à 842) de la grande abbaye bénédictine de Fulda, enfin archevêque de Mayence de 847 à sa mort. Ami de Lothaire, attaché à l'idée impériale, Raban Maur est l'un des grands noms de la renaissance carolingienne (on l'a surnommé le « précepteur de la Germanie ») : missionnaire, il installe des paroisses et des fondations dans les contrées récemment évangélisées par Saint Boniface. Il fait de Fulda un centre intellectuel pour l'Occident, à l'usage principal des évêques, curés et missionnaires chargés d'instruire le peuple dans la foi » (sources : Encyclopédie Universalis).

De l’ouvrage « Les deux voix de Sainte Jeanne d’Arc », page 168 :

« Nos docteurs principaux s’accordent pour annoncer que, vers la Fin des temps, un descendant des Rois de France règnera sur toute l’antique Empire romain et qu’il sera le plus glorieux des Rois de France et le dernier de sa race. Après un règne des plus glorieux, il ira à Jérusalem sur le mont des oliviers déposer sa couronne et son sceptre ; c’est ainsi que finira le Saint Empire romain et chrétien ».

6.13.6 Hemeric Adson (992+)

Hemeric Adson fut abbé de Montier-en-Der (Haute-Marne) à partir de 968. Il mourut en 992 au cours d’un pèlerinage en Orient.

Traduction de la Patrologie latine de Migne, tome 40, colonne 1133. Traité d’Adson § 6    « De Antichristo » :

« Un Roi viendra dans les derniers temps du monde ; il sera le plus grand et le dernier de tous les rois. Après avoir heureusement gouverné son royaume, ce Monarque viendra à Jérusalem, et déposera sur le mont des Oliviers et son sceptre et sa couronne ».

6.13.7 Sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179)

En construction

6.13.8 Bienheureux Amédée, évêque de Lausanne (1110-1159)

Cette prophétie a été remis au Vatican par le Bienheureux Amédée afin d’éclairer les papes sur l’avenir. Voici deux versions extraites du livret « Prophétie pour la France », pages 33 à 35 et pages 50 à 52, substantiellement identiques à celle présentée dans le « Nouveau Liber Mirabilis » d’A. Péladan publiée en 1584 à Vienne, ainsi que celle retrouvée dans le « Vaticiniorum liber primus » de 1854 en version latine et traduite pour la première fois en 1872 :

Première version :

Révélation faite par l’Archange Saint Gabriel

« Un pasteur, aimé et élu de Dieu, entrera au temps donné, dans le temple [il sera élu Pape], et on en chassera les acheteurs et les vendeurs ; il renversera les tables des trafiquants et sanctifiera le temple. Il purgera et réformera l’Eglise, et tous admireront, stupéfaits. Il sera béni de la bénédiction de Jacob, parce qu’il sera véritablement le vicaire de l’Eglise de Jésus-Christ. Il imitera ce dernier en réalité, par la parole et l’exemple. Il purgera le monde d’une multitude d’erreurs. Il apprendra tous les secrets qui sont encore cachés : sur Dieu, sur les anges, et sur le monde universel. Alors s’accomplira cette parole de l’Apocalypse : j’ai vu la cité sainte nouvelle Jérusalem, descendant des cieux d’auprès de Dieu(Ap 21,2). Cette Jérusalem a été vue à Rome ; c’est en elle que Dieu a transféré son règne et son sacerdoce, par lequel Rome sera renouvelée en ces jours, et présidera alors au monde entier. Ce pasteur sera assimilé au Roi David ; car de même que ce dernier a transformé l’ancienne Jérusalem, celui-ci reformera la nouvelle, c'est-à-dire Rome et l’Eglise. Il sera le véritable fils de l’Eglise et le pasteur accepté de tous, de Dieu et des hommes. Le Seigneur lui donnera sa grâce et sa prudence ; il déliera ses lèvres et sa langue. Ce pasteur racontera ouvertement les magnificences de Dieu, manifestant à tous les mystères jusque là réservés ; et l’universalité des hommes écoutera se voixIl enverra ses apôtres dans tout l’univers pour avoir le soin des brebis du Seigneur et pour être tout entier aux choses divines. La paix universelle reviendra avec la réformation. Après avoir pacifié le monde, ce pasteur promulguera à tous la volonté de Dieu. Et les hommes vivront dans la vérité, la pureté de la foi et la crainte de Dieu…La foi du Seigneur sera dans tout le monde ».        

Deuxième version :

« Dieu choisira un homme selon son cœur et le chargera de paître le troupeau de son peuple. Et cet homme enseignera à toutes les nations le divin vouloir de son Seigneur qu’il aimera de tout son cœur. Sa miraculeuse élection remplira d’admiration et d’étonnement les brebis. Tous les rois viendront à lui et le vénèreront. Mais il y aura des hommes qui lui seront opposés et deviendront ses ennemis. Alors Dieu fera baisser leur tête et les abattra, afin qu’à l’Orient et à l’Occident, tous sachent que la main de ce même Dieu a fait cet ouvrage. Toutes les nations infidèles se convertiront à la vrai foi et obéiront à ce pasteur comme à leur père. Tous les hommes ne formeront plus qu’un seul troupeau sous un seul pasteur. Cet homme prédestiné observera les canons et les anciennes coutumes des Pères de l’Eglise, il extirpera les mauvaises, fera obéir aux bonnes et les établira solidement. Il aura bien plus le soin des âmes et des intérêts spirituels que celui des temporels. Il ne s’occupera de l’argent qu’autant qu’il le faudra pour les besoins de l’Eglise, des orphelins, des veuves et des autres pauvres. Le pasteur que Dieu aime et choisit entrera au temps marqué dans le temple ; il purgera et réformera l’Eglise, et tous admireront et seront stupéfaitsIl imitera le Seigneur en réalité par la parole et par l’exemple…Il enseignera tous les secrets qui sont encore cachés sur la création des anges, sur Dieu et sur l’univers. Rome sera renouvelée en ces jours et présidera au monde entier. Avec ce grand pasteur, surgira le grand roi…Les siècles finiront [est ici fait référence à la « fin des temps » que nous vivons, puisque la vie se poursuit, et non la « fin du monde »], la primitive unité sera rétablie, tous les membres dépendront du même chef et toutes les bergeries particulières [les chrétiens divisés et tous les peuples de la terre] feront partie de l’unique bercail du Christ ».

6.13.9 Saint Ange de Jérusalem (1185-1225)

De l’ouvrage « Demain », pages 48 et 49 :

« Saint Ange était fils de Juifs palestiniens convertis. Sa vie fut écrite par Enoch, témoin oculaire. Voici un extrait du chapitre 15, où Jésus répond au saint qui lui demande quand il délivrera Jérusalem du joug des Musulmans :

1. Un Roi s’élèvera finalement de l’antique race des rois de France, d’une insigne piété envers Dieu.
2. Il sera honoré par les princes chrétiens et dévoué à la foi orthodoxe ; il sera aimé d’eux, et sa puissance s’étendra au loin sur la terre et sur la mer.
3. Alors l’Eglise étant comme retirée d’une certaine destruction, ce roi s’unira au pontife romain et le soutiendra.
4. L’erreur sera détruite parmi les chrétiens.
5. L’Eglise sera rendue à l’état que les bons ont choisi pour elle.
6. Il enverra une armée à laquelle s’uniront spontanément de nombreux guerriers, s’élançant au combat pour l‘amour de mon Nom ; et l’amour de la croix, qui les transportera, leur obtiendra des trophées dont l’éclat s’élèvera jusqu’au ciel.
7. Le monarque, équipant bientôt une flotte, passera les mers et rendra à l’Eglise les contrées perdues. Il délivrera Jérusalem ».

Ayant ainsi parlé, Jésus-Christ disparut des yeux de Saint-Ange, au sein d’une nuée éblouissante ».      

6.13.10 L’Abbé Werdin d’Otrante (1279)

De l’ouvrage « Demain », pages 71 et 72 :

« Cette prophétie provient de l’Oracle pour 1840 et les années suivantes, par Henri Dujardin. La traduction du texte latin est du même auteur. La prédiction a été imprimée pour la première fois en 1600, sous le titre de Vaticinium memorabile.

1. Moi, abbé Werdin, d’Otrante [Otrante est une commune de la province de Lecce dans les Pouilles, en Italie], averti par mon Ange gardien que le temps de ma mort approchait, j’ai écrit sur ce parchemin les évènements qui m’ont été révélés et qui doivent arriver à l’ouverture du sixième sceau.
2. Et je les ai serrés dans cette petite cassette de marbre, recommandant, en vertu de la sainte obéissance, à Jacques d’Otrante et à Maur de Palerme, mes disciples chéris, de la déposer dans mon tombeau avec mon cadavre.
3. Lorsque sur la chaire de Pierre brillera une étoile éclatante, élue contre l’attente des hommes, au sein d’une grande lutte électorale, étoile dont la splendeur illuminera l’Eglise universelle, le tombeau qui renferme mon corps sera ouvert.
4. Ce bon pasteur, gardé par les anges (Pape angélique), réparera bien des choses.
5. Par son zèle et sa sollicitude, des autels seront construits et des églises détruites seront relevées.
6. Alors un gracieux jeune homme de la postérité de Pépin, se trouvant en pays étranger, viendra pour contempler la gloire de ce pasteur.
7. Lequel pasteur placera d’une manière admirable ce jeune homme sur le trône de France jusque-là vacant.
8. Il le couronnera et l’appellera lui-même en aide dans son propre gouvernement.
9. Après un petit nombre d’années, cette étoile s’éteindra et le deuil sera général ; car avec elle, en même temps, sera enseveli l’Aigle septuagénaire, qui laissera son aiglon à la garde des premiers de la nation ».

6.13.11 Saint Pierre Célestin, Pape Célestin V (1251-1296)

Du tome 2 de la série des ouvrages « Veillez et priez car l’Heure est proche », pages 523 et 524 :

« Né à Isernia (Campobasso), Pierre de Morrone devient moine bénédictin au monastère de Faifoli (province de Bénévent) ; il en sera l'abbé de 1276 à 1279. À plusieurs reprises, il fait de longues expériences de vie érémitique en plusieurs endroits, notamment sur le mont Morrone, dans les Pouilles, et sur le mont Maiella, près de Sulmona. Le 5 juillet 1294, il est élu pape pour succéder à Nicolas IV (mort le 4 avril 1292), après un conclave de plus de deux ans. Consacré à Aquila le 29 août 1294, il passe les quelques mois de son pontificat soit à Sulmona, son abbaye, soit à Capoue ou à Naples. Sa totale inexpérience et sa simplicité font le jeu de son entourage, particulièrement de Charles II, roi de Naples. Conscient de son incapacité, Célestin V démissionne le 13 décembre 1294. La possibilité d'un tel geste avait été auparavant fortement discutée ; mais, dans la décision finale, le pape engagea précisément toute l'autorité de son pouvoir personnel. Craignant peut-être que des doutes sur la validité de cette renonciation ne missent en cause sa propre légitimité, Boniface VIII, élu pape dès le 24 décembre 1294, ne cessa de faire surveiller son prédécesseur, qui mourut près d'Anagni le 19 mai 1296 » (sources : http://www.universalis.fr).

« Avant que l’Eglise soit renouvelée, Dieu permettra que le trône de Saint Pierre soit vacant. L’empereur d’Allemagne, plein de confiance en sa force, voudra bien instituer un pape de sa façon ; mais les membres du Sacré Collège, fort courroucés, s’y opposeront. Alors l’Aigle noir lèvera une grande armée, non seulement d’allemands, mais aussi d’étrangers, ses alliés. Cette armée ayant l’Aigle noir en tête, entrera dans Rome où elle s’installera et mettra en captivité un grand nombre de prélats et de religieux. Elle en fera mourir des foules par des tourments cruels et divers…Alors viendra un homme qui mettra la paix dans l’Eglise et la relèvera. Cet homme, de solitaire ermite qu’il était, sera élu pape ; et par lui, Dieu renouvellera le temps des miracles ».

6.13.12 Jacques Fournier, Pape Benoît XII (1285-1342)

« Né à Saverdun dans le comté de Foix près de Toulouse, moine cistercien à Boulbonne, puis maître en théologie, diplômé du collège Saint Bernard à Paris, Jacques Fournier devient supérieur de l’abbaye de Fontfroide en 1311, puis évêque de Pamiers en 1317, de Mirepoix en 1326, et cardinal en décembre 1327. Il se distingue par son implication dans les débats théologiques et son zèle à combattre les hérétiques, si bien que les cardinaux d’Avignon le choisissent le 20 décembre 1334 pour succéder au pape Jean XXII (1316-1334) ; il est intronisé le 8 janvier 1335 sous le nom de Benoît XII. Il mourra le 25 avril 1342 en Avignon » (sources : Encyclopédie Universalis).

Du tome 2 de la série des ouvrages « Veillez et priez car l’Heure est proche », page 529 :

« Un pasteur choisi montera sur le trône de PierreIl rétablira les affaires de l’Eglise dont il recouvrera le domaine temporel. Prodige de mansuétude, aidé par ses envoyés, il rétablira l’unité religieuse…Il réformera le siècle, et le trône de France sera rendu au souverain légitime…Uni avec le monarque fort, toutes les résistances contre la Vérité seront brisées ; et une félicité incomparable régnera parmi les hommes ».

6.13.13 Saint Vincent Ferrier (1350-1419)

« Dominicain espagnol qui eut un rôle religieux important à la période du schisme d'Avignon. Né à Valence (Espagne), Vincent Ferrier commence de brillantes études de philosophie et de théologie dans cette ville ; il entre chez les Frères prêcheurs en 1370 et est ordonné en 1378. Il obtient le doctorat en théologie à Lérida. Enseignement, prédication, politique seront les trois grandes activités de sa vie : théologal de la cathédrale de Valence, il quitte l'Espagne pour suivre en France le cardinal de Luna, dont il est un familier ; mais leurs caractères s'opposent, et Ferrier revient enseigner à Valence après une première brouille en 1393. Lorsque Luna, en 1394, est élu pape en Avignon sous le nom de Benoît XIII, il rappelle Ferrier, pour se fâcher de nouveau avec lui (1395-1398) ; Ferrier devient alors, après une vision des saints François et Dominique, un prédicateur errant qui connaît de grands succès parmi les foules à travers l'Europe et jusqu'en Irlande. Il est investi par Benoît XIII de pouvoirs extraordinaires et de la charge de « plénipotentiaire du Seigneur ». Vincent meurt à la tâche, à soixante dix ans, au cours d’une mission qu’il prêche dans les états de Bretagne,    à Vannes, à la demande du duc Jean V. Il est canonisé, pour sa fidélité à l’unité de l’Eglise et pour ses mérites de prédicateur, par Calixte III en 1455 » (sources : Encyclopédie Universalis).

Du livret « Prophéties pour la France », pages 47 et 48 :

« Le pape mourra au milieu de cette affliction et le Saint-Siège, à cause de ces malheurs, sera vacantEnsuite sera suscité le pasteur angélique. Ce saint pontife couronnera un roi de France en lui décernant le titre d’empereur. Le pape angélique, avec ce roi de France, réformera l’Eglise, beaucoup de chrétiens abandonneront leurs biens et, tous les ordres religieux étant supprimés, il fondera un seul ordre religieux qui l’emportera sur tous ceux qui l’auront précédé. Dans cet ordre, tous les pontifes entreront et l’on en choisira douze, en mémoire des douze apôtres, qui iront, dans l’éclat de leur sainteté, prêcher l’Evangile par toute la terre et ils convertiront le monde à la religion du Christ et aussi les juifsLe Seigneur alors donnera sa grâce aux infidèles qui se convertiront à la foi catholiqueLe roi de France, ce nouvel empereur, à son retour de Jérusalem, interdira partout l’usage des armes, et la paix et la tranquillité règneront dans le monde entier qui marchera dans les sentiers de la justice. Le clergé surtout imitera la vie des apôtres. Tout le monde sera soumis au Pontife romainCe saint et angélique pasteur sera gardé sur son trône par les angesIl rétablira toutes choses, il réprimera l’orgueil des clercs et tout prospèrera sous ses ordres parce que le divin médecin, Jésus Christ, appliquera le remède aux blessuresAu commencement de son pontificat, ce pape habitera la FranceAprès que ce pontife aura régné six ans et demi et gouverné le monde avec une grande sainteté, il rendra son âme à Dieu trois ans après son retour de Jérusalem ».

6.13.14 Saint François de Paule (1416-1507)

« Déjà âgés, Jacques Alexis dit Martolilla et Vienna di Fuscaldo, habitants de Paola, près de Cosenza en Calabre, eurent un fils auquel ils donnèrent le nom de François. Son enfance fut pieuse. À douze ans, il passa un an chez les Frères mineurs de San Marco Argentano. Malgré les instances des Frères, il ne voulut pas y rester. En 1429, il alla avec ses parents en pèlerinage au Mont-Cassin, à Lorette et à Rome. Étonné du luxe des cardinaux, il reprocha au cardinal Julien Cesarini de vivre à l'opposé de l'Évangile. Celui-ci lui répondit que sans ce luxe les dignitaires ecclésiastiques seraient méprisés. François se retira près de Paola pour mener la vie solitaire, à la manière des anciens ermites de Calabre. La sainteté de François et ses miracles attirèrent l'attention sur lui ; des disciples se présentèrent et, dès 1436, à vingt ans, il se trouva chef d'un couvent. Le nouvel ordre se développa dans l'Italie du Sud et en Sicile. Après de minutieuses enquêtes, le pape Sixte IX l'approuva le 27 mai 1474. Désignés d’abord sous le nom de Frères ermites de Saint François (d’Assise), ses religieux reçurent alors le nom de Minimes. François de Paule mourut le vendredi Saint 2 avril 1507 à Plessis-lès-Tours. Il fut canonisé en 1519, sa fête est inscrite au calendrier romain au 2 avril » (sources : Encyclopédie Universalis).

De l’ouvrage « Demain », pages 88 et 89 :

« Ses prévisions sont contenues dans ses lettres à Simon de Liména, seigneur de Montalte.

1. Dans tout l’univers, il n’y aura plus qu’un grand pontife et un grand roi.
2. L’empire du roi durera jusqu’à la fin des temps. Il n’y aura plus alors que douze rois, un empereur et un pape et un petit nombre de princes, et tous seront des saints.
3. Le roi sera le grand fondateur d’un nouvel ordre religieux, différent de tous les autres, et qui se subdivisant en trois : la chevalerie militaire, les religieux prêtres et les hospitaliers, rendra le plus de services à l’Eglise, en même temps qu’il sera le dernier de tous.
4. Avec son secours, ce Roi détruira complètement la secte de Mahomet,
5. extirpera toutes les hérétiques,
6. fera cesser toutes les tyrannies,
[7. et obtiendra la principauté sur l’univers].
8. De telle sorte qu’il n’y aura plus qu’un troupeau et un pasteur, et que le monde entier sera ramené aux saintes mœurs ! »

6.13.15 La prophétie de plaisance (15  ième  siècle)

Du livret « Prophéties pour la France », pages 47 (extraite du Liber Mirabilis) :

« Il y aura un pasteur, homme juste et équitable, né dans la terre de Galatie [la France]. La concorde surgira dans le monde entier et il n’y aura qu’une seule foi. Un seul Prince régnera sur toutes choses ».

6.13.16 Le Vénérable Bernardin de Bustis (15  ième  siècle)

« Bernardin de Bustis (ou Busto), est un religieux Milanais de l’Ordre des Frères Mineurs (capucins) qui vivait encore à la fin du 15 ième siècle (de façon certaine entre 1480 et 1497). D’une piété aussi vive qu’intelligente, c’était un des grands prédicateurs de son temps et se fit une grande réputation par ses Sermons. On peut en particulier retenir ceux qu’il écrivît sur toutes les fêtes de la Très Sainte Vierge Marie et tous les samedis de l’année, dont on a fait un recueil imprimé à Milan et à Strasbourg sous le nom de « Marial ». Il est également l’auteur d’un office de l’Immaculée Conception de la Vierge, dont le Pape Sixte IV avait autorisé la fête. C’est enfin, un des fondateurs de la fête du Saint Nom de Jésus, puisqu’il est l’auteur de l’Office du Saint Nom de Jésus dont se servaient les cordeliers (qui appartiennent  aujourd'hui, avec les frères franciscains et les frères capucins au Premier Ordre de la famille franciscaine. Leur nom officiel est celui de frères conventuels ou frères mineurs conventuels). L’ensemble de ses sermons et de ses œuvres n’a été imprimé qu’un siècle plus tard, à Cologne, en 1607 » (Sources : « Dictionnaire historique ou Biographie universelle », page 301 ; « Bibliothèque sacrée ou Dictionnaire universel », page 370).

A la page 82 de l’ouvrage « Demain », nous est précisé que cette prophétie « a été trouvée dans la série des prédications du Rosaire du bienheureux Bernard de Bustis ».

C’est une prophétie majeure pour l’ensemble de notre sujet, car en plus des précisions concernant le « Roi très chrétien » et le « Pape angélique », elle mentionne explicitement le schisme qui aura lieu lorsque la personne de l’Antéchrist tentera de s’asseoir sur le siège pontifical (Cf. § 3.4.8 sur l’Antéchrist).

Voici la partie principale que je retranscris des pages 82 et 83 de l’ouvrage « Demain » :

« […] Un certain roi des plus puissants de la chrétienté qui surgira en un temps rapproché de l’Antéchrist en viendra aux plus violents conflits avec l’Eglise romaine qu’il abreuvera de tribulations.
2. Et en ce temps il se produira un schisme (1) au sein de l’Eglise de Dieu à l’occasion de l’élection du pape, parce qu’il s’en créera plusieurs.
3. Dans ce nombre, il y en aura un qu’il fera nommer, mais ce ne sera pas le vrai pape.
4. Il en viendra à persécuter le vrai pape et tous ceux qui lui obéiront, de telle sorte que la majorité se déclarera plutôt pour l’antipape que pour le vrai pontife.
5. L’Eglise romaine sera également délivrée par le bras d’un roi très chrétien. Ce bon roi, réduit en captivité, se verra délivré par le secours de la Sainte Vierge Marie, et après bien des périls et des épreuves, finira par remporter la victoire.
6. Le pape angélique siègera alors, posera sur la tête de ce roi la couronne impériale.
7. Et, unis ensemble, ils reformeront l’Eglise du Christ, ramené à l’état de l’ancienne pauvreté évangélique,
8. En même temps que douze cardinaux qui en deviendront les colonnes (Ordres des Derniers Apôtres) seront appelés à prêcher cet état en donnant eux-mêmes, ainsi que d’autres hommes, tous parfaits, l’exemple de la vie évangélique.
9. Celui qui sera le vrai pontife au temps du schisme s’appellera Roboam, tandis que le faux pontife se nommera Jéroboam, et cela parce que le vrai pontife, dès le commencement du schisme, ne comptera dans son obéissance que les deux douzièmes des chrétiens, les dix autres douzièmes s’attachant au pseudo-pontife. Toutefois, les vrais cardinaux et gardiens de l’Eglise romaine suivront Roboam, les mauvais seulement, Jéroboam »

Note :

(1) : Au bas de la page 83 nous lisons : « Allusion au schisme qui éclata à la mort de Salomon. Dix tribus s’attachèrent à Jéroboam, deux seulement suivirent Roboam, héritier légitime (Cf. 1 R 11,26-40) ».

6.13.17 Bienheureuse Catherine de Racconigi (1486-1547)

De l’ouvrage « Demain », pages 103 et 104 :

« La vie de Catherine de Racconigi, béatifiée seulement en 1808, a été écrite par Pic de la Mirandole, et achevée par le P. Morelli, son confesseur. On y trouve, au milieu d’un très grand nombre de prédictions, les prophéties suivantes :

1. Vers 1533, Pic de la Mirandole disant à Catherine que sous peu il y aurait un Concile (celui de trente) reçut cette réponse : "Il n’y aura pas de Concile complet ou parfait avant le temps où viendra ce saint Pontife que l’on attend pour la rénovation future de la Sainte Eglise".
2. Les infidèles se convertiront alors avec une grande ferveur d’esprit à la sainte religion […].
7. Le fléau, qui atteindrait les clercs, serait le dernier, mais en même temps le plus terrible.
8. Elle vit souvent le spectacle des épreuves de la Barque sainte, dirigée par le Pape, ballotée par les vents contraires au milieu des écueils, mais toujours suivie et gardée par Saint Pierre […].
10. Après ces fléaux lui étaient montrés la paix et le calme futur de l’Eglise ». 

 6.13.18 Le Vénérable Barthélemy Holzhauser (1613-1658)

L’« Interprétation de l'Apocalypse » dont le titre original latin est « Commentarii in Apolcalysin plane admirabiles » que nous a laissé le Vénérable Barthélemy Holzhauser est un véritable chef-d’œuvre. L’auteur commente le Livre de l’Apocalypse de Saint Jean de ses débuts jusqu’au cinquième verset du chapitre 15 (Ap 15,5). Pour ce qui concerne directement notre sujet, et plus précisément nos temps actuels, nous nous reporterons seulement à deux sections de l’ouvrage intitulée « Du cinquième âge de l'Église militante, appelé âge d'affliction, commençant depuis Léon X et Charles-Quint, jusqu'au Pontife saint et au Monarque puissant ».
Il est frappant de constater l’actualité, la profondeur, et la clarté de vue du Vénérable Barthélemy Holzhauser, qui nous a laissé ce formidable texte, vraisemblablement écrit aux alentours de 1650. En soi, il dépasse largement le seul thème du grand Monarque et du grand Pape, mais s’inscrit merveilleusement dans l’ensemble de notre étude, c’est la raison pour laquelle j’en donnerai ici de longs passages.
Le texte en lui-même est certainement le plus sûr que nous ayons en notre possession aujourd’hui, et provient de la seconde édition française de 1857, parue aux Editions Vivès, avec la traduction du chanoine de Wuilleret faite en 1857 conforme aux originaux latins de l’époque conservés à Mayence.
Notre époque actuelle, la cinquième, est celle de l’Eglise de Sardes. C’est la période purgative, précédant la période de consolation que connaîtra l’Eglise de Philadelphie, qui débutera par le règne du Saint Pontife et du Grand Monarque, courte période avant l’ultime, celle de l’Eglise de Laodicée, temps de désolation durant lequel apparaîtra l’antéchrist (qui à la fin du monde ne sera autre que Satan lui-même) à la fin du millénaire de paix.

De « L’interprétation de l’Apocalypse » :

- extraits du tome 1, § 3, pages 183 à 200 :

Du sixième âge de l'Eglise, qui sera un âge de consolation, et qui commencera au Pontife saint et au Monarque puissant, et durera jusqu'à l'apparition de l'Antéchrist.

[Interprétation d’Ap 3,7-13]

Verset 7 - Écris aussi à l'ange de l'église de Philadelphie.

« Le sixième âge de l'Eglise commencera avec le Monarque puissant et le Pontife saint dont on a déjà parlé, et durera jusqu'à l'apparition de l'Antéchrist[qui n’est pas dans ce passage celui attendu pour la fin des temps, comme le montre la suite du texte, Cf. repère ® ci-après, car il est question de la personne qui viendra après le millénaire de paix]. Cet âge sera un âge de consolation (consolativus), dans lequel Dieu consolera Son Église sainte de l'affliction et des grandes tribulations qu'elle aura endurées dans le cinquième âge. Toutes les nations seront rendues à l'unité de la Foi catholique. Le sacerdoce fleurira plus que jamais, et les hommes chercheront le royaume de Dieu et sa justice en toute sollicitude. Le Seigneur donnera à l'Eglise de bons pasteurs.
Les hommes vivront en paix, chacun dans sa vigne et dans son champ. Cette paix leur sera accordée parce qu'ils se seront réconciliés avec Dieu même. Ils vivront à l'ombre des ailes du Monarque puissant et de ses successeurs. Nous trouvons le type de cet âge dans la sixième époque du monde, qui commença avec l'émancipation du peuple d'Israël, et la restauration du temple et de la ville de Jérusalem, et dura jusqu'à la venue de Jésus-Christ. Car, de même qu'à cette époque le peuple d'Israël fut consolé au plus haut degré par le Seigneur son Dieu, par la délivrance de sa captivité ; que Jérusalem et son temple furent restaurés ; que les royaumes, les nations et les peuples soumis à l'empire romain furent vaincus et subjugués par César Auguste, monarque très puissant et très distingué, qui les gouverna pendant 56 ans, rendit la paix à l'univers et régna seul jusqu'à la venue de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et même après ; ainsi, dans le sixième âge, Dieu réjouira Son Église par la prospérité la plus grande. Car bien que dans le cinquième âge nous ne voyions partout que les calamités les plus déplorables : tandis que tout est dévasté par la guerre ; que les catholiques sont opprimés par les hérétiques et les mauvais chrétiens ; que l'Eglise et ses ministres sont rendus tributaires ; que les principautés sont bouleversées ; que les monarques sont tués, que des sujets sont rejetés, et que tous les hommes conspirent à ériger des républiques, il se fait un changement étonnant par la main du Dieu tout-puissant, tel que personne ne peut humainement se l'imaginer. Car ce Monarque puissant, qui viendra comme envoyé de Dieu, détruira les républiques de fond en comble ; il soumettra tout à son pouvoir (sibi subjugabit omnia) et emploiera son zèle pour la vraie Église du Christ. Toutes les hérésies seront reléguées en enfer. L'empire des Turcs sera brisé, et ce Monarque régnera en Orient et en Occident. Toutes les nations viendront et adoreront le Seigneur leur Dieu dans la vraie foi catholique et romaine. Beaucoup de saints et de docteurs fleuriront sur la terre. Les hommes aimeront le jugement et la justice.
La paix régnera dans tout l'univers, parce que la puissance divine liera Satan pour plusieurs années, etc.; jusqu'à ce que vienne le fils de perdition ®, qui le déliera de nouveau, etc. C'est aussi à ce sixième âge, qu'en raison de la similitude de sa perfection se rapporte le sixième jour de la création, lorsque Dieu fit l'homme à Sa ressemblance, et lui soumit toutes les créatures du monde pour en être le seigneur et le maître. Or, c'est ainsi que dominera ce monarque sur toutes les bêtes de la terre ; c'est-à-dire, sur les nations barbares, sur les peuples rebelles, sur les républiques hérétiques, et sur tous les hommes qui seront dominés par leurs mauvaises passions. C'est encore à ce sixième âge que se rapporte le sixième esprit du Seigneur, savoir : l'esprit de sagesse, que Dieu répandra en abondance sur toute la surface du globe, en ce temps-là. Car les hommes craindront le Seigneur leur Dieu, ils observeront Sa loi et Le serviront de tout leur cœur. Les sciences seront multipliées et parfaites sur la terre. La sainte Écriture sera comprise unanimement, sans controverse et sans erreur des hérésies. Les hommes seront éclairés, tant dans les sciences naturelles que dans les sciences célestes. Enfin l'Eglise de Philadelphie est le type de ce sixième âge ; car Philadelphie signifie amour du frère (amor fratris salutans), et encore gardant l'héritage, dans l'union avec le Seigneur (hereditatem salvans adhærente Domino). Or, tous ces caractères conviennent parfaitement à ce sixième âge, dans lequel il y aura amour, concorde et paix parfaite, et dans lequel le Monarque puissant pourra considérer presque le monde entier comme son héritage. Il délivrera la terre, avec l'aide du Seigneur son Dieu, de tous ses ennemis, de ruines et de tout mal.

2. Voici ce que dit le Saint et le Véritable, qui a la clef de David, qui ouvre, et personne ne ferme ; qui ferme, et personne n'ouvre.
Comme il a l'habitude de le faire dans la description de chaque âge, Saint Jean désigne encore ici, par ces premières paroles, quelques insignes de Notre-Seigneur Jésus-Christ, insignes qu'il porte non seulement en Lui-même, mais qu'il fait aussi briller extérieurement dans Ses membres et dans Son corps, qui est l'Eglise, d'une manière particulière au sixième âge. Voici ce que dit le Saint des saints et le vrai Dieu et homme. C'est à cause de ces insignes infinis, qui sont la sainteté et la vérité, et qui appartiennent à Notre-Seigneur Jésus-Christ par l'hypostase divine, que tout genou doit fléchir devant Lui, dans le ciel, sur la terre et dans les enfers, etc. Il est aussi appelé ici Saint et Vrai, en qualité de chef de Ses membres et de Son corps, qui est l'Eglise, et aussi parce que Son Église sera particulièrement sainte et vraie dans le sixième âge. Elle sera sainte, parce que les hommes marcheront alors de tout leur coeur dans les voies du Seigneur, et qu'ils chercheront le royaume de Dieu en toute sollicitude. L'Eglise sera vraie, parce qu'après que toutes les sectes auront été reléguées en enfer, elle sera reconnue pour vraie sur toute la surface de la terre.
Qui a la clef de David. On entend par ces mots la puissance royale et universelle que possède le Christ sur Son Église, puissance qu'il conservera jusqu'à la consommation du siècle, en exécution de la volonté et des conseils de Dieu le Père. Matth., 28,18 : «Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre».
Voir là-dessus le livre 2, chap. 4. De plus, il est dit ici que le Christ a la clef de David, parce que David et son règne furent la figure de Jésus-Christ et de Son royaume, comme on le voit dans les livres des prophètes.
Qui ouvre et personne ne ferme ; qui ferme et personne n'ouvre. Ces paroles expriment quel est le pouvoir de cette clef du Christ. C'est un pouvoir illimité et constitué sur Sa seule puissance, pouvant distribuer les biens et les maux selon Sa volonté. C'est pourquoi il est dit : Qui ouvre la porte aux biens en les répandant, et qui ouvre la porte aux maux en les permettant. Et personne ne ferme, c'est-à-dire que personne ne peut empêcher que les décrets de Sa divine volonté ne s'accomplissent et dans le ciel, et sur la terre, et dans les enfers. Les méchants ne peuvent pas empêcher le bien, et les bons ne sauraient empêcher les maux. Car il est dit des méchants en Saint Matthieu, 16,18 : « Les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle». Et des justes dans Ezéchiel, 14,14 : « Que si ces trois hommes, Noé, Daniel et Job, se trouvent au milieu de ce pays-là (d'une nation qui aura péché contre le Seigneur), ils délivreront leurs âmes par leur propre justice, dit le Seigneur des armées, etc. ». Qui ferme et personne n'ouvre, c'est-à-dire que, par contre, Il fait disparaître en son temps les maux de Son Église et lui rend les biens. Ensuite Il permet de nouveau les châtiments, et il n'y a personne qui puisse les ôter de Sa main ou les empêcher, selon qu'il est écrit, Ps 103,28 :    « ...Quand Vous la leur donnez (la nourriture), ils recueillent aussitôt. Que Vous ouvriez Votre main, ils sont tous remplis de Vos biens. Mais si Vous détournez d'eux Votre face, ils seront troublés. Vous leur ôterez l'esprit, et ils tomberont dans la défaillance, et ils retourneront dans leur poussière. Vous enverrez Votre esprit, et ils seront créés, et Vous renouvellerez la face de la terre, etc.».
Je connais tes œuvres. Ces paroles sont une louange générale des œuvres du sixième âge, comme elles exprimaient plus haut un blâme sur les œuvres du cinquième. Je connais tes œuvres, qui sont toutes saintes, bonnes, parfaites et pleines de charité, comme la suite le fera voir.

Verset 8. - J'ai ouvert une porte devant toi, que personne ne peut fermer, parce que tu as peu de force; et cependant tu as gardé Ma parole, et tu n'as point renoncé à Mon nom, etc.
Ces paroles sont pleines de consolation ; elles décrivent la félicité à venir du sixième âge, félicité qui consistera :

dans l'interprétation vraie claire et unanime de la Sainte Écriture. Car alors les ténèbres des erreurs et les fausses doctrines des hérétiques, qui ne sont pas autre chose que la doctrine des démons, seront dissipées et disparaîtront. Les fidèles du Christ, répandus sur toute la surface du globe, seront attachés à l'Église de coeur et d'esprit, dans l'unité de la foi et dans l'observance des bonnes mœurs.
Voilà pourquoi il est dit : J'ai ouvert une porte devant toi, c'est-à-dire, l'intelligence claire et profonde de la Sainte Écriture. Que personne ne peut fermer, voulant dire, qu'aucun hérétique ne pourra plus pervertir le sens de la parole de Dieu, parce que dans ce sixième âge il y aura un concile œcuménique, le plus grand qui ait jamais eu lieu ; dans lequel, par une faveur particulière de Dieu, par la puissance du Monarque annoncé, par l'autorité du saint pontife et par l'unité des princes les plus pieux, toutes les hérésies et l'athéisme seront proscrits et bannis de la terre. On y déclarera le sens légitime de la sainte Écriture, qui sera crue et admise par tout le monde, parce que Dieu aura ouvert la porte de Sa grâce.

Cette félicité consistera dans un nombre immense de fidèles ; car en ce temps-là, tous les peuples et les nations afflueront vers une seule bergerie, et y entreront par la seule porte de la vraie foi. C'est ainsi que s'accomplira la prophétie de Saint Jean, 10,16 : «Il y aura un seul pasteur et un seul bercail». Et aussi cette autre de saint Matthieu, 24,14 : «Cet évangile du royaume sera prêché dans tout l'univers, comme un témoignage pour toutes les nations, et alors la fin arrivera ». Or, c'est aussi dans ce sens qu'il est dit ici : J'ai ouvert une porte devant toi, la porte de la foi et du salut des âmes, porte qui était fermée à une quantité innombrable d'hommes dans le cinquième âge, à cause des hérésies et des abominations des pécheurs. C'est pour cela qu'alors la bergerie était restreinte, avilie, humiliée et méprisée au plus haut degré. Mais maintenant, la porte est ouverte devant toi, elle est ouverte à tous, comme le grand portail d'un palais royal, lorsqu'il y a ni ennemis, ni sédition à redouter.

Cette félicité consistera dans la multitude des prédestinés. En effet, un grand nombre de fidèles seront sauvés dans ce temps-là, parce que la vraie foi éclatera de splendeur, et que la justice abondera. J'ai ouvert une porte devant toi, la porte du ciel, que personne ne peut fermer jusqu'au temps fixé. Le texte latin commence par la particule ecce, voici, parce que, comme on l'a déjà dit ailleurs, ce mot excite notre esprit à concevoir quelque chose de grand et d'admirable dans cette œuvre que Dieu opérera pour notre consolation, pour notre bonheur et notre joie spirituelle. Parce que tu as peu de force, et cependant tu as gardé Ma parole.
Ce passage indique trois causes ou trois mérites particuliers pour lesquels Dieu aura pitié de Son Église, et ouvrira la porte de Sa miséricorde dans ce sixième âge.

Le premier mérite est mis au présent : Parce que tu as peu de force. Ces paroles expriment l'industrie des serviteurs de Dieu qui emploieront avec prudence et avec zèle le peu de force qu'ils auront reçu de Lui, et obtiendront ainsi de très grands fruits par la conversion des pécheurs et des hérétiques. Et c'est ce grand effort qu'ils auront fait, surtout au commencement du sixième âge, pour opérer ces conversions, que Jésus-Christ récompensera par une grande prospérité.

Le second et le troisième mérites sont mis au passé : Tu as gardé Ma parole, et tu n'as point renié Ma foi. Par là il désigne la constance et la persévérance de Ses serviteurs dans Son amour et dans Sa foi. Car, vers la fin des temps du cinquième âge, ceux-ci, ayant peu de force, s'élèveront néanmoins contre les pécheurs qui auront nié la foi à cause des biens terrestres. Ils s'élèveront aussi contre certains prêtres qui, s'étant laissé séduire par la beauté et par les attraits des femmes, voudront abandonner le célibat. Or, au temps où le démon jouira d'une liberté presque absolue et universelle, et où la plus grande tribulation sévira sur la terre, ces serviteurs fidèles, unis entre eux par les liens les plus forts, protégeront le célibat en se conservant purs au milieu du siècle. Ils passeront pour vils aux yeux des hommes, et se verront méprisés et repoussés du monde, qui les tournera en ridicule. Mais le Sauveur Jésus-Christ, dans Sa bonté, regardera d'un oeil propice leur patience, leur industrie, leur constance et leur persévérance, et il les récompensera dans le sixième âge, en secondant et favorisant leurs efforts dans la conversion des pécheurs et des hérétiques. Parce que tu as peu de force, que tu es méconnu et sans puissance, sans richesses et sans gloire ; et parce que la grâce de Dieu ne t'a été donnée et distribuée qu'avec mesure ; néanmoins tu as fait les plus grands efforts dans ton zèle et ta charité ardente pour le saint nom de Jésus, pour Son Église et pour le salut des âmes. Voilà pourquoi le Christ, dans Sa miséricorde, viendra enfin à ton secours, et ouvrira la porte de la vraie foi et de la pénitence aux hérétiques et aux pécheurs. Et cependant tu as gardé Ma parole. La parole du Christ est prise ici pour la doctrine spéciale et la connaissance d'un précepte ou d'un conseil qui n'était pas contenu dans l'ancienne loi, et qui était tout-à-fait contraire au monde.
Or, l'Évangile contient trois paroles de ce genre : la première, c'est le précepte de l'amour des ennemis et de la charité fraternelle. Matth., 5. La seconde, c'est le conseil de la continence et du célibat. Matth.19,12 : « Il y en a qui se sont fait eunuques eux-mêmes ». La troisième parole, c'est la patience que nous devons pratiquer. Matth., 5,39 : «Si quelqu'un vous a frappé sur la joue droite, présentez-lui encore l'autre. Et à celui qui veut disputer en jugement avec vous et vous enlever votre tunique, abandonnez encore votre manteau». Or il est, dit dans le texte : Et cependant tu as gardé Ma parole, c'est-à-dire la parole de la charité fraternelle, du célibat, de la patience et de la douceur ; parole que Dieu a prononcée de Sa bouche bénie, et qu'Il a observée Lui-même. Et tu n'as point renoncé à Mon Nom. Le texte latin dit : Tu n'as point renié Ma foi.
Or on renie la foi le plus souvent à cause des richesses, des honneurs et des voluptés. Mais les serviteurs du Christ mépriseront ces trois concupiscences vers la fin du cinquième âge, et ils mèneront une vie humble, sans rechercher les dignités, ni le pouvoir. Ils seront méprisés et ignorés des grands, et ils s'en réjouiront. Ils sacrifieront leurs revenus pour les pauvres, et pour l'édification et la propagation de l'Eglise catholique qu'ils aimeront comme leur mère. Ils marcheront dans la simplicité de leur cœur en présence de Dieu et des hommes ; et c'est pour cela que leur vie retirée sera considérée comme une folie. La sagesse de ce monde consiste à retenir ce qu'on possède et à l'augmenter ; ces vrais fidèles, au contraire, mépriseront les biens et les honneurs terrestres, et se préserveront de souillures avec les femmes. Leur conversation sera conforme à la sainteté de leur vocation. Lors donc qu'ils verront leurs semblables apostasier et renier la foi de Jésus-Christ à cause des richesses, des honneurs et des plaisirs, ils en gémiront dans leur cœur devant leur Dieu, et ils persévéreront dans les vrais principes de la foi catholique. C'est donc avec raison que Jésus-Christ leur adresse ces louanges : Et tu n'as point renié ma foi.

3. Verset 9. - Je te donnerai quelques-uns de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs, et ne le sont point, mais qui sont des menteurs. Je ferai qu'ils viennent et qu'ils se prosternent à tes pieds, et ils connaîtront que Je t'aime, etc.
Suit maintenant la promesse d'une grâce très abondante de Dieu, qui a coutume d'aider et de couronner de succès les pieux efforts de Ses serviteurs, et de récompenser leur fidélité, leur constance et leur persévérance dans le bien qu'ils entreprennent. Le texte latin, cité plus haut, renferme trois fois la particule ecce, voici :

1° Ecce dedi coram te ostium apertum. Je t'ai ouvert.

2° Ecce dabo. Je te donnerai.

3° Ecce faciam. Je ferai.

C'est pour élever notre esprit et nous faire concevoir combien sont grandes et admirables les œuvres de la miséricorde divine, qui va manifester les richesses de Sa gloire, de Sa grâce et de Sa bonté infinie.

1° Ecce, voici. Il s'adresse d'abord à Ses serviteurs, et leur dit : Voici les fruits de ton travail et de tes oeuvres.

2° Ecce dabo. Je te donnerai ce que tu as si longtemps appelé par tes larmes et par tes pieux gémissements.

3° Ecce. Voici que Je vais faire ce que personne ne croyait. Console-toi donc maintenant, etc.; car Je te donnerai quelques-uns de la synagogue de Satan qui se disent Juifs et ne le sont point ; mais qui sont des menteurs. Or, dans la synagogue de Satan sont les Juifs et ceux qui errent dans la foi en admettant la fausse doctrine du démon, le père du mensonge. De même par les Juifs, on entend aussi, au figuré et par allégorie, les hérétiques et les schismatiques qui se disent chrétiens, mais qui ne le sont point, et qui sont des menteurs. Jésus-Christ promet donc ici la conversion des hérétiques, des schismatiques et de tous ceux qui errent dans la foi. Et cette conversion aura lieu au sixième âge, lorsque l'Eglise grecque s'unira de nouveau à l'Eglise latine.
Je ferai qu'ils viennent et qu'ils se prosternent à Tes pieds. Ces paroles expriment la force, l'efficacité et l'abondance de la grâce et de la bonté de Dieu, qui fera que des nations entières, et même, tous les peuples viennent L'adorer en se soumettant à l'Église catholique qui deviendra leur mère. Et je ferai, par la lumière de Ma grâce, qu'ils viennent spontanément et non plus forcés par la guerre et par le fer. Je ferai qu'ils se prosternent à Tes pieds, c'est-à-dire, qu'ils s'humilient et qu'ils se soumettent à Ta puissance spirituelle. On voit, par ce qui vient d'être dit, quelle foi et quelle confiance tous les prélats et les pasteurs des âmes doivent avoir dans la grâce de Dieu, sans laquelle tout chancelle et rien ne se fait. Voilà bientôt cent ans qu'on combat contre les hérétiques, non seulement par des discussions fortes et chaleureuses et par les plus savants écrits, mais encore par la force des armes : on a essayé tous les moyens, sans cependant n’obtenir aucun succès ! Il ne nous reste donc rien d'autre chose à faire que de recourir au Seigneur notre Dieu, de nous humilier, de mener une vie sainte, et de travailler avec ardeur pour conserver les restes du catholicisme jusqu'à ce qu'il plaise à Jésus-Christ d'avoir enfin pitié de Son Église, qu'Il ne peut oublier, et d'avoir égard aux efforts de Ses serviteurs, qui continuent de Le craindre et de Le servir. Mettons donc notre espérance et une vive confiance dans la grâce toute-puissante de Jésus-Christ, qui peut éclairer les esprits aveuglés des misérables pécheurs et des hérétiques par un seul rayon de Sa lumière. C'est cette confiance que nous recommande le Psalmiste, Ps. 30, depuis le verset 3 jusqu'au verset 7.
Et ils connaîtront que je t'aime, c'est-à-dire, ils confesseront que tu es Ma seule épouse choisie et chérie, la vraie Église et héritière du royaume céleste, hors de laquelle il n'y a point de salut. Car dans le sixième âge l'Église catholique sera élevée à l'apogée de sa gloire temporelle, et elle sera exaltée d'une mer à l'autre : il n'y aura plus alors de controverses ni de questions parmi les hommes pour savoir quelle est la véritable Église. C'est pourquoi il est dit : ils connaîtront, c'est-à-dire que ce qui, dans notre cinquième âge, est tant controversé et discuté, sera mis au grand jour dans le sixième. C'est ainsi que la divine bonté sait tirer le bien du mal en permettant les hérésies et les tribulations, afin que Son saint Nom soit mieux connu. Nous en avons un exemple dans toutes les erreurs qui parurent à diverses époques, et qui, si redoutables qu'elles fussent, disparurent de nouveau par la puissance de la vérité divine. Nous ne citerons que celle d'Arius contre la divinité de Jésus-Christ. En fut-il une semblable pour l'opiniâtreté ? Or, l'hérésie moderne peut bien certainement lui être comparée.

Verset 10. - Parce que tu as gardé la parole de Ma patience, et Moi Je te garderai de l'heure de la tentation qui doit venir, dans tout l'univers, éprouver ceux qui habitent sur la terre. L'heure de la tentation qui doit venir, et qui est prédite ici, c'est le temps de la persécution de l'Antéchrist, que Notre-Seigneur a prophétisée dans saint Matthieu, 24, et dans Daniel, 11 et 12. Il l'appelle l'heure de la tentation, parce qu'elle durera peu, et que le septième âge de l'Eglise sera court, comme nous le verrons plus loin. La divine bonté a coutume de préserver ses élus de l'heure de la tentation et des temps de calamités, par deux moyens :

1° en les appelant à elle en paix, par une mort naturelle, avant que les maux et les tribulations les surprennent ; elle accorda cette grâce à Ezéchias, à Josias et à d'autres saints de l'ancien et du nouveau Testament.

2° Elle préserve aussi les siens, sans les enlever de ce monde, mais en les délivrant du mal. Jean., 17,18 : «Je ne vous prie point de les ôter du monde, mais de les préserver du mal» ; c'est ainsi que Jésus-Christ envoya Ses apôtres et Ses disciples au milieu des loups. Or, c'est par ces deux moyens que Dieu préservera son Église, au sixième âge, de l'heure de la tentation de l'Antéchrist.

1° En l'appelant à Lui, parce que, à la fin du sixième âge, la charité se refroidira, les péchés commenceront à se multiplier, et il s'élèvera peu à peu une génération perverse et des enfants infidèles. Les justes, les saints, les bons prélats et les bons pasteurs seront alors enlevés, en grand nombre, par une mort naturelle, et il viendra, à leur place des hommes tièdes et charnels, qui n'auront soin que d'eux mêmes, et qui seront comme des arbres sans fruits, des astres errants et des nuages sans eau.

Jésus-Christ préservera Son Église du mal sans l'enlever de ce monde ; car l'Eglise durera jusqu'à la consommation des siècles, et il n'y restera, en comparaison d'une si grande multitude de méchants que peu de saints et de docteurs, que Dieu enverra au milieu des loups, pour enseigner à plusieurs la vérité et la justice. Ceux-ci tomberont sous le glaive, dans les flammes, dans les fers et dans la ruine. Dan., 11. Dieu préservera ainsi ces derniers élus de l'heure de la tentation, en les délivrant du mal, c'est-à-dire, en les empêchant de consentir à l'impiété du tyran en fureur, et en les aidant à mourir pour la vérité, pour la justice et pour la foi de Jésus-Christ.

Verset 11. - Je viendrai bientôt, garde ce que tu as, de peur que quelque autre ne reçoive ta couronne.

Ces paroles contiennent un salutaire avertissement de l'arrivée subite et inopinée de Jésus-Christ, en même temps qu'une exhortation, pour les fidèles, à continuer dans la bonne voie. Et ce sont là comme deux boucliers de première nécessité, qu'il nous présente tout d'abord contre la dernière tribulation décrite en Saint Matthieu, 24.

Car alors les hommes estimeront que le règne de l'Antéchrist sera d'une durée excessive, à cause de la grande félicité et de la puissance de ce tyran. Les Juifs et les autres infidèles qui le recevront comme le Messie, croiront son règne éternel. Or, c'est pour abattre cette présomption, et pour détruire cette fausseté, qu'il dit ici : Je viendrai bientôt.

Comme dans le temps de l'horrible persécution de Dioclétien, qui fut le prototype vivant de l'Antéchrist, plusieurs fidèles renoncèrent à la foi de Jésus-Christ, et sacrifièrent aux idoles ; parmi lesquels le Saint Pape Marcellin lui-même, qui fit ensuite pénitence, et subit le martyre courageusement. Comme aussi, sur les quarante martyrs du temps de l'empereur Licinius, il y en eut un qui fit défection, dont la couronne fut ensuite donnée à Janitor ; c'est ainsi qu'il arrivera dans la persécution de la fin des temps, et pis encore ; car elle surpassera toutes les précédentes.
Voilà pourquoi Jésus-Christ, comme un général en chef, a soin de prévenir Ses soldats à l'avance, en les armant du bouclier souverainement nécessaire, de la force, de la constance et de la persévérance. Il les exhorte donc en leur disant :

Verset 12. - Garde ce que tu as, de peur que quelque autre ne reçoive ta couronne. Quiconque sera victorieux, J'en ferai une colonne dans le temple de Mon Dieu, et il n'en sortira plus ; et J'écrirai sur lui le nom de Mon Dieu, et le nom de la ville de Mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de Mon Dieu, et Mon nouveau nom.
Pour donner plus de force à Ses soldats chéris, et pour les confirmer davantage dans la dernière et la plus terrible des persécutions, Notre-Seigneur Jésus-Christ fait suivre dans le contexte, la promesse des plus grands biens, comme une récompense proportionnée aux victoires difficiles que les justes auront remportées sur le tyran.

La première de ces victoires sera la fermeté et la constance, par lesquelles ils seront comme des colonnes de persévérance dans l'Église du Christ. Ils résisteront à la fureur du tyran, à ses faux miracles et à ses inventions diaboliques, et ils sacrifieront leur corps, leur sang et leur vie, pour la vérité et pour la justice.

La seconde victoire sera la confession du vrai Dieu, qui créa le ciel et la terre, et tout ce qu'ils renferment ; et c'est contre cette confession que l'Antéchrist sévira principalement, et se constituera le dieu des dieux.

La troisième victoire sera la foi ferme et la fidélité de l'Eglise du Christ, que l'Antéchrist rejettera comme une imposture, et dispersera dans sa fureur aux quatre vents du ciel, sur les montagnes arides, et dans les cavernes.

La quatrième, enfin, sera la confession du nom de Jésus-Christ, contre laquelle le tyran s'élèvera. Il se glorifiera dans ses faux miracles, qu'il fera à l'aide d'artifices diaboliques. Il se dira le Messie, et il sera reçu comme tel par les Juifs, selon les paroles de Jésus-Christ même, en saint Jean, 5,43 : « Je suis venu au nom de Mon Père, et vous ne Me recevez point ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez».
A ces quatre vertus, mérites et victoires insignes des justes, Dieu promet, en proportion, quatre sortes de récompenses et de gloires.
La première est contenue dans ces paroles : J'en ferai une colonne dans le temple de Mon Dieu, et il n'en sortira plus. On place des colonnes dans les palais des rois pour soutenir la masse de l'édifice, pour en être la gloire et l'ornement, et pour en rehausser la splendeur : or, c'est ainsi que les justes de Dieu, qui dans le temple du Christ, c'est-à-dire, dans l'Eglise militante, auront été, par la fermeté de leur foi, des colonnes de la vérité et de la justice de Jésus-Christ, en les défendant, en les prêchant, en combattant et en mourant pour elles ; c'est ainsi, disons-nous encore, que, dans le temple de Dieu et dans l'Eglise triomphante, les justes seront aussi des colonnes éternelles, éclatantes de gloire, en présence de tous les saints et de tous les anges du ciel. Ensuite, comme ces justes seront fidèlement et constamment demeurés dans le temple de Dieu sur la terre, c'est-à-dire, dans l'Eglise catholique, sans en jamais sortir pour aller dans les sectes de l'Antéchrist et des autres hérétiques, en abandonnant la vraie foi ; ainsi demeureront-ils dans le temple éternel de Dieu, sans jamais en sortir. Ils seront immortels, impeccables, stables et immuables, pour l'éternité. Ils n'auront plus de douleurs à souffrir, et ne verseront plus de larmes. Enfin la mort, la faim, la soif, et toutes les autres misères du corps et de l'âme, n'auront plus de prise sur eux.

La seconde récompense se trouve dans ces paroles : J'écrirai sur lui le nom de Mon Dieu. Car ils seront semblables à lui, selon saint Jean, 3,3 : et ils seront même appelés des Dieux, comme on le voit dans le Psaume 80,6 : «Je l'ai dit vous êtes des Dieux, vous êtes tous les fils du Très- Haut».
La troisième récompense est exprimée ainsi : Et j'écrirai sur lui... le nom de la ville de Mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de Mon Dieu. C'est-à-dire, que les justes seront le temple de Dieu, dans lequel le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs daignera habiter, et ils le posséderont pendant toute l'éternité, par la vision béatifique. La quatrième récompense, enfin, se trouve dans ces mots : J'écrirai sur lui... Mon nouveau nom ; voulant dire qu'Il honorera les justes de Son nom ; car ils seront appelés les fils de Dieu, selon Saint Jean 3,1 ».

6.13.19 Louis XVI (1754-1793)

Du livret « Le Saint Pape et le Grand Monarque », pages 30 et 31 :

Le Roi Martyr, dans une apparition consignée dans le dossier constitué en vue de sa Cause de Canonisation disait :

« Plusieurs se sont assis sur mon trône et y ont trouvé leur perte. Tout ce qui aura survécu s’assemblera un jour autour de la place où mon sang a coulé (la place de la Concorde à Paris) ; au milieu d’eux paraîtra celui qu’on croit mort à cause du vêtement et de la nuée qui le couvrent. C’est lui qui doit tenir mon sceptre en sa main ; il est l’aîné après moi ».

6.13.20 L’Abbé Souffrand (1755-1828)

De l’ouvrage « Demain », pages 217 à 221 :

« Ce prêtre humble et zélé gouverna pendant près de 50 ans la paroisse de Maumusson, au diocèse de Nantes, et ne voulut jamais la quitter, malgré l’offre d’une cure plus importante. Sous la révolution, l’évêque légitime l’avait en même temps son vicaire général. Il courut alors de nombreux dangers et plus tard, sous le régime impérial et celui de la Restauration, subit des persécutions. Car sa conviction profonde de la survivance du Dauphin évadé du Temple lui fit écrire deux lettres, l’une à Napoléon 1 er et l’autre à Louis XVIII, pour leur reprocher leur usurpation. De là les colères et les gendarmes. Il avait présagé à ses amis MM. De Charrette les évènements de 1814 et de 1815. ‘Comment voyez-vous l’avenir ? » insistèrent-ils en 1817. Voici sa réponse, avec des additions extraites d’autres copies et entre autres un document écrit de sa propre main :

« […] 5. Dans ces temps [à partir de la seconde moitié du 19 ième siècle] et après une nouvelle république, vous verrez trois partis en France, deux mauvais et un bon (le parti socialiste et communiste et le parti de l’ordre). Les deux premiers feront beaucoup de mal dans Paris qui sera détruit, et dans le Nord et le Midi de la France.
6. Ensuite paraîtra le grand monarque qui sera un Lys, amené par le Pontife Saint et un prince du nord qui se convertira (alias, nouvellement converti) mais il viendra par le Midi de la France.
7. La venue de ce grand Monarque sera très proche, lorsque le nombre des Légitimistes restés vraiment fidèles sera tellement petit qu’à vrai dire on les comptera.
8. Un général, petit noble de la Loire-Inférieure, jouera un rôle important pour le rétablissement du grand Monarque ; il le ramènera.       

[D’après une prophétie bretonne, il aura des cheveux blancs quand sa mission commencera, il sera du cœur de la Bretagne et viendra des bords de l’Elorn. Il vaincra les méchants (les révolutionnaires), il les chassera de la France (les allemands), il conquerra l’Ile volée par les Saxons (l’Angleterre)]. 

9. Avant le grand Monarque, des malheurs doivent arriver. Le sang coulera par torrents, dans le Nord et le midi. L’ouest sera épargné à cause de sa foi. Mais le sang coulera tellement au nord et au midi, que je le vois couler comme la pluie dans un jour de grand orage, et je vois les chevaux ayant du sang jusqu’au sangles.
10. C’est principalement dans les villes que le sang coulera.
11. La religion sera persécutée, les ministres seront obligés de se cacher au moins momentanément, les églises seront fermées encore pendant un peu de temps.
12. Des cris sans nombres seront proférés ; ceux qui domineront seront ceux de : Vive la République ! Vive Napoléon ! Vive le grand Monarque que Dieu nous garde !
13. Paris sera détruit au milieu de toutes ces calamités, tellement détruit que la charrue y passera.
14. Dans ces évènements les bons n’auront rien à faire, car se seront les républicains qui se dévoreront entre eux.
15. Il viendra un moment où l’on croira tout perdu. C’est alors que tout sera sauvé ; car entre le cri : « Tout est perdu » et « Tout est sauvé », il n’y aura pour ainsi dire pas d’intervalle – le temps de virer une galette.
16. Les puissances étrangères s’armeront, marcheront contre la France.
17. La Russie viendra abreuver ses chevaux dans le Rhin, mais ils ne le passeront pas.
18. Les généraux français déposeront les armes, dès que le grand monarque sera montré (alias : leur sera montré).
19. Le grand Monarque est de la branche aînée des Bourbons [Cf. Notre Dame de tous les Peuples à Amsterdam, § 6.13.41] et il est issu de la branche d’un rameau coupé.
20. Il ne fera que prendre la couronne pour la placer sur la tête de son héritier direct.           
21. Le grand Monarque fera des choses si extraordinaires que les plus incrédules seront forcés de reconnaître le doigt de Dieu.
22. Ce monarque réformera tout, fera un Code nouveau, une nouvelle noblesse et tous ses actes seront si parfaits que tous les autres Souverains lui seront soumis.
23. Il aura une magnifique puissance, il n’y aura plus pour ainsi dire que deux empires en Europe, l’empire d’Orient et l’Empire d’Occident.
24. Sous le grand Monarque la religion sera honorée et Dieu sera glorifié, comme il ne l’a pas été depuis des siècles.
25. La Russie se convertira et elle aidera la France à rendre la paix et la tranquillité au monde entier.
26. Sous son règne toute justice sera rendue. Ceux qui possèdent des biens volés seront les premiers à les rendre. Les biens nationaux seront ôtés à leurs acquéreurs.
27. Les malheurs prédits plus hauts seront la suite de nos crimes. Si, comme Dieu le désire, nous entrons dans ses vues et celles de l’Eglise, nos maux seront allégés.
28. C’est à cause de cela que l’Ouest a trouvé grâce devant Dieu, en vue de sa foi ; aussi sera-t-il épargné dans ces évènements.
29. Dieu se servira du grand Monarque pour exterminer toutes les sectes hérétiques, toutes les superstitions des  gentils et répandre, de concert avec le Pontife Saint, la religion catholique dans tout l’univers excepté dans la Palestine, pays de malédiction.
30. Après la crise il y aura un concile général, malgré quelques oppositions faites par le clergé lui-même.
31. Ensuite, il n’y aura qu’un seul troupeau et qu’un seul pasteur, parce que tous les infidèles et tous les hérétiques (mais pas les Juifs, dont la masse se convertira qu’après la mort de la bête), rentreront dans l’Eglise latine, dont le triomphe se continuera jusqu’à la destruction de l’Antéchrist.     

Une pauvre femme de Maumusson, la femme Delanoue, a transmis encore, en 1842, ces trois recommandations de l’Abbé Souffrand :

32. 1° : Tous les diocèses doivent être consacrés au Sacré-Cœur par leurs évêques. Celui de Paris doit faire vœu d’une église au Cœur de Jésus.
33. 2° : Il faut un certain nombre de victimes volontaires qui offrent le sacrifice de leur vie pour l’Eglise de France.
34. 3° : La chose la plus importante, c’est qu’il faut qu’avant les derniers bouleversements, où beaucoup de méchants périront et aussi de bons, que la miséricorde intervienne au devant de la justice et que des prières soient faites dans toute l’Eglise, en particulier au Sacré-Cœur de Jésus, à la Très Sainte Vierge, à Saint Joseph et à Saint Michel Archange. Dieu n’attend plus que cela pour frapper et guérir ensuite (Curicque) ». 

6.13.21 La prophétie de Prémol (1783)  

Prémol, signifiant « pré mou » est une ancienne Chartreuse située aux environs de Grenoble. Ce monastère, fondée en 1234 par Béatrice de Montferrat, épouse du Dauphin Guigues-André, fut plusieurs fois incendié et détruit durant la Révolution, avant d’être déserté en 1791 et pillé.

De l’ouvrage « Demain », pages 180 et 181 :

« Le grand Pape et le grand Roi du grand triomphe

100. Et je vis un homme d’une figure resplendissante comme la face des anges, monter sur les ruines de Sion [le Saint Pontife].
101. Une lumière céleste descendit sur sa tête, comme autrefois les langues de feu sur les apôtres.
102. Et les enfants de Sion[les catholiques] se prosternent à ses pieds et il les bénit.
103. Et il appela les Samaritains et les Gentils et ils se convertirent tous à sa voix [Il réunit catholiques, protestants, orthodoxes, juifs].
104. Et je vis venir de l’Orient un jeune homme remarquable [le Grand Monarque], monté sur un lion [Le lion est le symbole de la force et de la puissance].
105. Et il tenait une épée flamboyante à la main. Et le coq chantait devant lui. Et le lion mit le pied sur la tête du dragon [Satan].
106. Et sur son passage tous les peuples s’inclinaient, car l’Esprit de Dieu était en lui.
107. Et il vint aussi sur les ruines de Sion, et il mit sa main dans la main du Pontife [Alliance du Saint Pontife et du Grand Monarque].
108. Et ils appelèrent tous les peuples qui accoururent. Et ils dirent : ‘Vous ne serez heureux et forts qu’unis dans un même amour’[Tous les peuples se soumettent à leur voix et acceptent de vivre sous le même amour, celui du Christ].
109. Et une voix, sortie du ciel au milieu des éclairs et du tonnerre : ‘Voici ceux que j’ai choisis pour mettre la paix entre l’Archange et le Dragon, et qui doivent renouveler la face de la terre. Ils sont mon Verbe [le Saint Pontife] et mon bras [le Grand Monarque]. Et c’est mon Esprit qui les garde.
110. Et je vis des choses merveilleuses.
111. Et j’entendis les cantiques de s’élever de la terre aux cieux.
112. Puis j’aperçus à l’horizon un feu ardent. Et ma vue se troubla et je ne vis et n’entendis plus rien ».

6.13.22 Bienheureuse Anna-Maria Taïgi (1769-1837)

« Née à Sienne, Anna-Maria Gianetti suivit son père à Rome où des revers de fortune l'avait contraint d'aller se fixer. La petite passa à peine deux ans à l'école où elle n'apprit qu'à lire. Ses parents faisaient retomber leur amertume sur leur fillette, mais l'angélique pauvrette redoublait de douceur envers eux. Anna-Maria entra très tôt en service afin d'aider ses parents. Elle grandissait, pieuse, travailleuse et coquette, prenant plaisir à se parer. Domenico, qui travaillait au jour le jour au palais Chigi, homme honnête, rude et prompt à la colère, offrit de l’épouser ; Anna-Maria accepta sa proposition de mariage. Or, les parents d'Anna-Maria vinrent partager la vie du jeune foyer. Depuis leur arrivée, les scènes de criailleries qu'elle apaise de son mieux se répètent tous les jours, car sa mère acariâtre cherche sans cesse querelle à son gendre qui s'emporte facilement. Pour leurs sept enfants, la maison risquait de devenir un enfer, mais la bienheureuse demeurait si surnaturellement douce, que Domenico affirmera que c'était un vrai paradis chez lui, et que l'ordre et la propreté régnaient partout dans son pauvre gîte. Lors de sa réception comme membre du Tiers-Ordre de la Sainte Trinité, la bienheureuse s'était offerte comme victime expiatrice pour les péchés du monde. En retour de cette généreuse offrande, Dieu lui accorda la vision permanente d'un globe ou soleil lumineux dans lequel elle lisait les besoins des âmes, l'état des pécheurs et les périls de l'Église. Ce phénomène extraordinaire dura quarante-sept-ans. Surprise au milieu de ses occupations domestiques par les ravissements et les extases, Anna-Maria s'efforçait vainement de s'y soustraire. Bien que la bienheureuse Anna-Maria Taïgi souhaitait ardemment rester ignorée de tous, une foule de visiteurs composée de pauvres, de princes, de prêtres, d'évêques, du pape même, accourait pour demander conseil à sa sagesse inspirée. Or, celle qui répandait ainsi la sérénité et la lumière autour d'elle, fut privée de consolation spirituelle pendant vingt ans, et éprouvait le sentiment très net d'être reléguée en Enfer. Le Lundi-Saint, dans une extase, Anna-Maria apprit qu'elle mourrait le Vendredi-Saint. Après avoir béni tous les siens, et les avoir remerciés, elle rendit l'âme dans un cri de bonheur et de délivrance. Le Pape Benoît XV béatifia Anna-Maria Taïgi, le 30 mai 1920 » (sources : écrits de Marteau de Langle de Cary).

De l’ouvrage « Demain », pages 231 et 232 :

« […] 27. Après les ténèbres, Saint Pierre et Saint Paul descendront de cieux, prêcheront dans tout l’univers et désigneront le Pape.
28. Une grande lumière, jaillissant de leurs personnes, ira se déposer sur le cardinal futur pape (sur le Pape Angélique).
29. Saint Michel Archange, paraissant alors sur terre sous forme humaine, tiendra le démon enchaîné jusqu’à l’époque de la prédication de l’Antéchrist.
30. En ce temps-là, la religion étendra partout son empire : Unus pastor.
31. Les Russes seront convertis, ainsi que l’Angleterre et la Chine ;
32. Il plut à Dieu de lui révéler aussi que l’Eglise, après avoir traversé plusieurs douloureuses épreuves, remporterait un triomphe si éclatant que les hommes en seraient stupéfaits ;
33. Que les nations entières retourneraient à l’unité de ‘Eglise romaine et que la terre changerait de face.
34. Elle décrivit aussi un futur Pontife : il serait élu d’une manière extraordinaire ; il ferait des réformes ; que si les hommes en était reconnaissants, le Seigneur les combleraient de bénédictions ; mais que s’ils en abusaient, son bras tout-puissant s’apppesantirait sur eux pour les punir.
35. Elle dit que ce Pontife, choisi selon le cœur de Dieu, serait assisté par lui de lumières toutes spéciales ;
36. Que son nom serait vénéré dans tout le monde et applaudi par les peuples ;
37. Que le Turc lui-même le vénèrerait et l’enverrait complimenter.
38. Elle dit qu’il était le Pontife saint destiné à soutenir la tempête ; que le bras de Dieu le soutiendrait et le défendrait contre les impies, lesquels seraient humiliés et confondus ;
39. Qu’il aurait à la fin le don des miracles ».

Du tome 1 de la série d'ouvrages « Veillez et priez car l'Heure est proche », page 234 :

« Aux horreurs de la guerre contre l'étranger succéderont des luttes sanglantes de prétendants révolutionnaires [en France]. Et cet état de désolation durera jusqu'à ce que la France aille se jeter aux pieds du Souverain Pontife [vraisemblablement le Saint Père François] pour le conjurer d'y mettre fin par sa suprême autorité.

Le Pape alors enverra un légat en France pour y prendre connaissance de l'état des esprits, et sur le rapport qui lui sera fait, il nommera pour occuper le trône de France un roi très chrétien [le grand Monarque].

Le Pape sera réduit à ne posséder que la seule ville de Rome.

Les cadavres des hommes tués aux environs de Rome seront aussi nombreux que les poissons charriés dans cette ville par un récent débordement du Tibre. Des ténèbres pestilentielles peuplées de visions effroyables envelopperont la terre pendant trois jours. Le fléau de la terre aura été mitigé par les prières, mais non celui du Ciel, qui sera épouvantable et universel.

Tous les ennemis de l'Eglise, cachés ou apparents, périront dans les ténèbres, à l'exception de quelques-uns que Dieu convertira bientôt après; l'air sera empesté par les démons qui apparaîtront sous toutes sortes de formes hideuses.

Les cierges bénits préserveront de la mort ainsi que les prières à la Sainte Vierge et aux anges. Après les ténèbres, Saint Pierre et Saint Paul descendront des cieux, prêcheront dans tout l'univers et désigneront le Pape. Une grande lumière jaillissant de leur personne ira se déposer sur le cardinal futur Pape [le Saint Pontife].

Saint Michel Archange, apparaissant alors sur la terre sous forme humaine, tiendra le démon enchaîné jusqu'à l'époque de la prédication de l'Antichrist. En ce temps-là, la religion étendra partout son empire : Unus Pastor. Les russes seront convertis ainsi que les anglais et la Chine, et le peuple sera dans la jubilation en contemplant ce triomphe éclatant de l'Eglise...».

6.13.23 Bienheureuse Anne-Catherine Emmerick (1774-1824)

« Anne-Catherine Emmerick naît en 1774 dans une famille nombreuse de petits paysans en Westphalie (Allemagne). Toute jeune enfant, elle a déjà des visions sur des épisodes de l’Ancien et du Nouveau Testament. Elle travaille dur à la ferme, puis exerce le métier de couturière à la maison. Depuis longtemps, elle ressent l’appel à la vie religieuse, mais elle rencontre des difficultés pendant bien des années (opposition de ses parents pourtant très pieux, pauvreté, etc.). En 1802, elle entre enfin chez les Augustines de Dülmen. Elle reçoit les stigmates de la Couronne d’épines, mais elle les tient cachés. En 1811, le couvent est fermé lorsque Jérôme Bonaparte, frère de Napoléon, est nommé roi de Westphalie et les religieuses sont jetées à la rue. Dès lors, vivant en pleine ville, à Dülmen, elle ne peut plus tenir cachés les phénomènes mystiques dont elle est l’objet, d’autant plus qu’en 1812, elle reçoit les autres stigmates de la Passion et, la même année, elle cesse de se nourrir, ne vivant plus que de l’Eucharistie. Alors commence pour elle la notoriété et aussi les critiques. Le grand auteur romantique allemand, Clemens Brentano, converti de fraîche date, s’installe à son chevet, à partir de 1818 jusqu’à la mort de la voyante, et consacre désormais tout son talent à transcrire ses visions. Anne-Catherine Emmerick, malgré ses souffrances qui la clouent au lit, a le souci d’exercer la charité envers son prochain par ses travaux de couture, ses charismes et ses nombreux contacts. Elle unit ses souffrances à celles de Jésus son Époux et meurt en 1824. Elle a été béatifiée le 3 octobre 2004 par le Pape Jean-Paul II » (sources : http://www.abbaye-saint-benoit.ch).

De l’ouvrage « Demain », page 206 et 207 :

18. Les attaques de la Franc-Maçonnerie sous la figure d’une immense foule de démolisseurs, ornés des insignes maçonniques, et démolisant petit à petit la basilique de Saint-Pierre (l’Eglise).
19. Pendant que d’un autre côté, sous la direction du Pape, les catholiques et le clergé travaillaient, bien mollement souvent, à sa reconstruction.
20. Enfin apparut la Sainte Vierge, qui couvrit l’Eglise de son manteau, arrêtant ainsi le travail de démolition, pendant que celui de reconstruction se continuait avec plus d’ardeur.
21. L’édifice bientôt restauré, un nouveau Pape s’avança escorté d’une procession.
22. Il était plus jeune et beaucoup plus sévère que son prédécesseur. Il fut reçu en grande pompe.
23. Il s’apprêtait à consacrer la basilique…quand j’entendis une voix dire que cette consécration n’était pas nécessaire, la plus grande partie de l’édifice ayant été épargnée. Mais on allait célébrer une double solennité…, un jubilé universel et la renaissance de l’Eglise.
24. L’Eglise de Saint-Pierre m’apparut de nouveau avec sa haute coupole.
25. L’archange Saint Michel planait au-dessus de la basilique, tout rayonnant, couvert d’une robe empourprée comme le sang et tenant déployé à la main l’étendard des combats ».

6.13.24 La Bienheureuse Elisabeth Canori-Mora (1774-1825)

De l’ouvrage « Demain », pages 210 et 212 (vision du 29 juin 1820) :

« Contemporaine d’Anna Maria Taïgi et d’Anne-Catherine Emmerick, mariée à un sacripant d’avocat qui la rendit plus malheureuse que la pierre des grandes routes, elle passa sa vie à souffrir les douleurs les plus cuisantes pour les âmes de l’Eglise et à jouir de visions consolantes et instructives. Cinq ans avant sa mort, du vivant de son époux, elle entra dans le Tiers-Ordre séculier des Trinitaires Déchaussés, sous le nom de Jeanne-Félix de la Très-Sainte Trinité.

14. […] Après ce terrible châtiment, je vis tout à coup le ciel s'éclaircir. Saint Pierre descendit de nouveau, vêtu pontificalement, accompagné par des anges qui chantaient des hymnes à sa gloire, le reconnaissant ainsi comme prince de la terre.
15. Je vis ensuite descendre du ciel l'apôtre Saint Paul qui, par ordre de Dieu, parcourut l'univers, enchaîna les démons, et les ayant amenés devant Saint Pierre, celui-ci leur ordonna de rentrer dans les cavernes ténébreuses d'où ils étaient sortis.
16. Alors parut sur la terre une belle clarté, qui annonçait la réconciliation de Dieu avec les hommes. Les anges conduisirent, devant le trône du prince des apôtres, le petit troupeau qui était resté fidèle à Jésus-Christ.
[Ces bons et fervents chrétiens lui présentèrent leurs hommages respectueux, et bénissant Dieu, remercièrent l'apôtre de les avoir préservés de la ruine générale, et d'avoir conservé et soutenu l'Église de Jésus-Christ, en ne permettant pas qu'elle fût entraînée par les fausses maximes du monde].
17. Le saint choisit alors le nouveau Pontife.
18. L'Église fut ensuite reconstituée, les ordres religieux rétablis, et les maisons des chrétiens ressemblaient aux maisons religieuses, tant étaient grands la ferveur et le zèle pour la gloire de Dieu.
19. Ce fut de cette manière que s'accomplit, en un moment, l'éclatant triomphe de l'Église catholique. Elle était louée, estimée et vénérée de tous. Tous se donnèrent à elle en reconnaissant le Souverain-Pontife pour Vicaire de Jésus-Christ ».

6.13.25 L’Abbé Mattay (1815)

De l’ouvrage « Demain », pages 198 à 202 :

« En 1813, l’abbé Mattay, curé de Saint-Méen, en Bretagne, à quelques kilomètres de Dinant, prononça du haut de la chaire les paroles suivantes : ‘ Pauvres mères, vous pleurez la perte de vos enfants, vous avez raison ; mais consolez-vous ; dans deux ans vous n’aurez plus d’empereur, il sera détrôné et remplacé par un prince de la famille des Bourbons’. Cette audace faillit lui susciter des difficultés avec le régime impérial. Le maire, bien pensant, en fut quitte pour le représenter auprès des autorités du chef-lieu comme un homme qui n’avait plus la tête à lui. Il l’avait si bien à lui, qu’en 1815 il fit la prophétie suivante, claire, détaillée et en même temps si logique de suite. Elle complète celle de l’Abbé Souffrand. 

Par souci de cohérence je présente les versets de la prophétie dans un ordre différent de la version originale, en faisant apparaître plus largement d’autres thèmes majeurs développés au cours de l’étude :

« 10. Après elle [il est ici question de la République] un prince légitime [le Grand Monarque], d’une grande piété et d’une grande sagesse, sera appelé à gouverner la France. Il vivra très vieux, et la France se trouvera heureuse sous son règne. Il viendra au moment où on s’y attendra le moins. Il prendra le titre d’empereur ; car, à partir de là, nous ne devons plus avoir de rois. 
11. Vers la fin du règne de l’usurpateur, le Pape mourra et aura pour successeur un jeune pape, qui saura se mettre à la hauteur de sa mission ; et c’est sous ce jeune Pape que nous sommes appelés à voir les grands évènements.
12. L’empereur aura passé en France presque tout le temps du règne républicain ; mais on en parlera très peu, si ce n’est quelques jours avant son avènement.
13. Il partira de Rome pour occuper le trône après avoir reçu la bénédiction du Saint-Père.
14. Sa garde sera composée d’étrangers […].
16. Les puissances étrangères s’armeront, non en faveur de la légitimité, mais dans le but de partager la France.
17. L’empereur de Russie à la tête d’une grande armée, viendra jusqu’au Rhin, qu’il ne passera pas, parce que là une main invisible l’arrêtera. Il verra le doigt de Dieu.
18. Quelque chose de miraculeux arrivera : l’empereur de Russie embrassera la religion catholique et la fera reconnaître dans tous ses Etats. Je ne puis au juste préciser l’époque de ces choses [conversion de la Russie promise par Notre-Dame à Fatima]. […].
20. Et à un moment donné toute l’Europe sera en feu [comme annoncé par l’ensemble des prophéties actuelles]. […].
26. Les Eglises seront fermées pendant quelque temps, surtout dans les villes.
27. Le feu n’atteindra point la Bretagne, ou du moins elle souffrira peu […].
34. Pendant le temps que durera la grande Crise, les journaux, devenus presque insignifiants, n’apprendront que peu de nouvelles, et souvent celles du jour seront démenties le lendemain. […].
21. Le calme naîtra cependant de l’orage au moment où l’on s’y attendra le moins et qu’on croira tout perdu.
22. L’heureux changement arrivera et sera annoncé par des proclamations qui, dans un clin d’œil, seront répandues par toute la France.
23. Les fonctionnaires désignés se trouveront à leur poste à point nommé ; les emplois seront donnés au mérite et non à la faveur ; la religion sera protégée et respectée […].
32. La paix sera attribuée à Dieu et non aux hommes, et ce dont nous devons être témoins sera regardé comme miraculeux.
33. Alors, la joie sera si grande que le voyageur n’aura pas besoin d’argent ; il sera recueilli et défrayé partout ; on dressera des tables dans les rues, et on y admettra tout le monde sans distinction ; les réjouissances dureront huit jours consécutifs ».

6.13.26 La religieuse trappistine de Notre-Dame des Gardes en Anjou (vers 1828+)

De l’ouvrage « Demain », pages 222 à 224 :

« Cette religieuse, cachée en 1793 chez des amis, y tomba dans une maladie qui, au bout de six mois, fit désespérer de sa vie. Un médecin, républicain modéré, lui donnait ses soins. Dans une de ses dernières visites, la malade lui ayant dit : ‘Guérissez-moi donc, monsieur le médecin’ il lui répondit brusquement : ‘Nous ne sommes plus dans les temps où les Apôtres faisaient des miracles’, et il dit en particulier aux maîtres de la maison : ‘Dans vingt-quatre heures votre religieuse n’existera plus’. Lorsqu’il se fut retiré, la malade mit sur sa poitrine un Sacré-Cœur et dormit d’un profond sommeil pendant deux heures. S’étant réveillée, elle dit à sa garde :’Je veux me lever’. Voici quelques-unes des prophéties de la religieuse :

Le dimanche avant la Toussaint 1816 [Notre Seigneur Jésus à propos de la France et du Grand Monarque]

3. Tu vois les crimes qu’on commet…et qui retient mon bras vengeur ? Je vais donc encore frapper la France pour le bonheur des uns et le malheur des autres.
4. Je vis dans ce moment un gros nuage si noir que j’en fus épouvantée ; il couvrit toute la France, et dans ce nuage j’entendis des voix confuses qui criaient, les unes : Vive la République ; les autres, Vive Napoléon ; les autres, Vive la religion et le Grand Monarque que Dieu nous garde.
5. En même temps, il se donna un grand combat, mais si violent, qu’on n’en n’avait jamais vu de semblable ; le sang coulait comme quand la pluie tombe bien fort ; surtout depuis le Midi jusqu’au Nord[c’est la guerre civile à Paris, dans le Midi et dans le Nord. En correspondance avec la prophétie de l’Abbé Souffrand], car l’ouest me parut tranquille […].
7. Je vis la capitale[Paris], brûlée, pillée, saccagée.
8. A cette vue je fus tellement épouvanté, que je crus que nous allions tous périr, mais la voix me dit :  
9. Ne crains rien, j’ai des vues de miséricorde sur la France, je vais lui donner un roi selon mon cœur ; il aura en partage la douceur, la sagesse et la sévérité ; je lui rendrai tout facile
10. Il rendra tous les biens usurpés, de quelques genres que ce soient, ce qui lui sera très facile, la plupart de ceux qui les possédaient ayant péri dans le grand combat ;
11. Et ceux qui survivront, étant effrayés par le châtiment des autres, ne pourront s’empêcher de reconnaître le doigt de Dieu. Plusieurs se convertiront.
12. Dans ce moment, je vis un jeune homme qui parut avoir environ trente-trois ans. Il était d’une beauté merveilleuse…En même temps, la voix me dit : ‘Voilà celui que je garde de tous les périls pour le bonheur de la France’
13. J’entendis qu’il portait ces deux noms de Louis-Charles. Il fut sauvé de la tour du Temple...
14. Il ne rentrera en France qu’après le grand combat.
15. Et il sera conduit par l’Empereur de Russie, à la tête d’une belle armée.
16. Il fera une étroite alliance avec l’empereur de Russie qui se fera catholique, et tous les deux emploieront leur puissance pour le bien de la religion.
17. Le temps de ces bouleversements ne sera pas plus de trois mois.
18. Et celui de la crise où les bons triompheront ne sera que d’un moment
19. Quand les méchants auront répandu une très grande quantité de mauvais livres, ces évènements seront proches… ;
20. Aussitôt après qu’ils seront arrivés, tout rentrera dans l’ordre, et toutes les injustices de quelque natures que se soient, seront réparées, ce qui sera très facile, la plupart des méchants ayant péri dans le combat ;
21. Et ceux qui auront survécu seront si effrayés du châtiment des autres, qu’ils ne pourront s’empêcher de reconnaître le doigt de Dieu et d’admirer sa toute-puissance ; plusieurs se convertiront.
22. La religion fleurira ensuite de la manière la plus admirable. J’ai vu des choses si belles à cet égard que je n’ai point d’expressions pour les peindre ».  

6.13.27 Saint Jean-Baptiste Marie Vianney (1786-1859)

De l’ouvrage « Demain », page 284 :

« […] Dieu viendra en aide, les bons triompheront, lorsqu’on annoncera le retour du Grand Roi. Celui-ci rétablira une paix et une prospérité sans égales. La religion fleurira plus que jamais ».

6.13.28 La Très Sainte Vierge Marie aux berges de la Salette (1846)

Le 19 septembre 1846, la Sainte Vierge Marie apparaît en pleurs aux deux petits bergers de la Salette, Mélanie Calvat et Maximin Giraud, et donne un avertissement à la France qui bafoue les commandements de Dieu, se moque de la religion, n’honore plus le repos dominical, ne pratique plus l’abstinence et le jeûne les jours prescris, blasphème et oublie la prière.
Ainsi la Mère de Dieu exhorte à la pénitence et au repentir face au danger qui menace la nation.

Ce que l’on sait moins voire pas du tout, c’est que la Sainte Vierge, en plus du grand Secret (Cf. version intégrale au § 5.3.1.2) « donne un secret à chaque enfant » comme nous le précise Jean-Baptiste Rousselot à la page 164 de son ouvrage « Les deux voix de Sainte Jeanne d’Arc ».
Ces deux secrets seront transmis au Pape et à lui seul enjuillet 1851, et « n’ont été retrouvés que le 2 octobre 1999, dans les archives de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, au Vatican, par l’abbé Corteville ».

Je poursuis la citation pages 164 et 165 : « Le 3 juillet 1851, Maximin transcrivait les paroles de la Sainte Vierge :

Si mon peuple continue ce que je vais vous dire arrivera plus tôt, s’il change un peu, ce sera un peu plus tard.
La France a corrompu l’univers, un jour elle sera punie (1).
La Foi s’éteindra dans la France : trois parties de la France ne pratiqueront plus la religion, ou presque plus, l’autre partie la pratiquera sans bien la pratiquer.
Puis après, les nations se convertiront, la foi se rallumera partout.
Une grande contrée dans le nord de l’Europe, aujourd’hui protestante, se convertira (2) : par l’appui de cette contrée, toutes les autres contrées du monde se convertiront.
Avant que tout cela arrive, de grands troubles arriveront, dans l’Eglise et partout.
Puis après, notre Saint-Père le Pape sera persécuté.
Son successeur sera un pontife que personne s’y attend.
Puis après, une grande paix arrivera, mais elle ne durera pas longtemps.
Un monstre viendra la troubler.
Tout ce que je vous dis viendra dans l’autre siècle, plus tard aux deux-mille ans (3) ».

Notes :

(1) : « La corruption de l’univers » réside dans le fait que la France a malheureusement exporté ses idées révolutionnaires et anticléricales dans le monde entier.
(2) : En 1853, Maximin précisera que la grande contrée protestante qui se convertira est l’Angleterre. La Sainte Vierge Marie à Amsterdam (apparition reconnue par la Sainte Eglise), lors du 3 ième message donné le 29 juillet 1945 confirme également la conversion de l’Angleterre, en précisant que l’Amérique la suivra : « […] La Dame prend un air triste ; elle dit : "L’Angleterre me retrouvera". Après une pause, elle dit d’une voix lente et douce : "L’Amérique aussi". La Dame disparaît ensuite lentement et je vois le monde qui baigne dans un flou étrange ».
(3) : Par l’expression « plus tard aux deux-mille ans » il faut entendre aux environs de l’an 2000.

De plus, comme retranscrit page 33 du livret « Le Saint Pape et le Grand Monarque », Maximin « avait reçu ordre de la Sainte Vierge de révéler la survivance de Louis XVII et de sa descendance au Comte de Chambord. Il se rendit donc à Frohsdorf. A ce moment, le secrétaire du Prince était le Comte de Vanssay qui a rédigé pour sa famille - dont je tiens la copie du document - le compte rendu de l’entretien :

Je vis que le Comte de Chambord était ému et parla longuement et avec beaucoup de bonté au jeune voyant. Quand Maximin quitta la pièce, tout ému, le Prince se tourna vers moi : "Maintenant J’ai la certitude que mon cousin Louis XVII existe. Je ne monterai donc pas sur le trône de France. Mais Dieu veut que nous gardions le secret. C’est Lui seul qui se réserve de rétablir la royauté". Et le comte de Vanssay ajoute pour ses neveux et petits-neveux : "Surtout qu’ils gardent l’espérance qu’un jour Dieu ramènera sur le trône de France le descendant du lys à la tête coupée et que notre chère Patrie redevenue la Fille aînée de l’Eglise retrouvera sa grandeur et sa gloire" »

Le, 6 juillet 1851, la Sainte Vierge confiait à Mélanie, selon la citation de la page 166 de l’ouvrage « Les deux voix de Sainte Jeanne d’Arc » :

« Le temps de la colère de Dieu est arrivé !
Si lorsque vous aurez dit aux peuples ce que je vous ai dit tout à l’heure, et ce que je vous dirai de dire encore, si après cela ils ne se convertissent pas (qu’on ne fait pas pénitence, qu’on ne cesse pas de travailler le dimanche et qu’on continue à blasphémer le Saint Nom de Dieu), en un mot, si la face de la terre ne change pas, Dieu va se venger contre le peuple ingrat et esclave du démon.
Mon Fils va faire éclater sa puissance !
Paris, cette ville souillée de toutes sortes de crimes, périra infailliblement, Marseille sera détruite en peu de temps.
Lorsque ces choses arriveront, le désordre sera complet sur la terre. Le monde s’abandonnera à ses passions impies.
Le pape sera persécuté de toutes parts ; on lui tirera dessus, on voudra le mettre à mort, mais on ne pourra rien, le Vicaire de Dieu triomphera encore une fois.
Les prêtres et les religieuses et les vrais serviteurs de mon Fils seront persécutés, et plusieurs mourront pour la foi de Jésus-Christ. Une famine règnera en même temps.
Alors que toutes ces choses seront arrivées, beaucoup de personnes reconnaîtront la main de Dieu sur elles, se convertiront, et feront pénitence de leurs péchés.

Un grand Roi montera sur le trône et règnera pendant quelques années.

La religion refleurira et s’étendra par toute la terre et la fertilité sera grande, le monde content de ne manquer de rien recommencera ses désordres, abandonnera Dieu et se livrera à ses passions criminelles.

(Parmi) les ministres de Dieu et les Epouses de Jésus-Christ, il y en a qui se livreront au désordre, et c’est ce qu’il y aura de terrible.

Enfin, un enfer régnera sur la terre. Ce sera alors que l’Antéchrist naîtra d’une religieuse ; mais malheur à elle ! Beaucoup de personnes croiront à lui, parce qu’il se dira le venu du ciel, malheur pour ceux qui le croiront !
Le temps n’est pas éloigné, il ne passera pas deux fois 50 ans ».

Jean-Baptiste Rousselot précise à la page 166 que « ce retour du Roi » annoncé par Mélanie « pour un avenir indéterminé » avait été annoncé par « Jésus à Sœur Marie de Jésus » et que « tôt ou tard, quels que soient les obstacles, la France serait consacrée à son Divin Cœur et que cette consécration ne pourrait se faire que par le légitime Roi de France », supposant donc son retour sur le trône.
Aux pages 166 et 167 du même ouvrage, l’auteur précise également qu’en « août 1853, le nouvel évêque de Grenoble, Mgr Ginoulhiac, bonapartiste à la différence de son prédécesseur, Mgr de Bruillard, royaliste, demanda à Maximin la teneur du secret qu’il avait adressé au Pape. Maximin lui en donna une variante avec quelques prophéties inédites », concernant notamment Napoléon III, mais annonce surtout « une deuxième fois la venue providentielle de ce Roi de France, qui coïncidera avec un retour de la France à la foi catholique » :

« La France recouvrira la foi ; puis il arrivera un grand roi. Le pape mourra ; un pape français lui succèdera et ce roi et ce pape ne feront qu’un. Il n’y aura qu’une seule religion et qu’un seul royaume ».       

et précisera par ailleurs, comme retranscrit pages 32 et 33 du livret « Le Saint Pape et le Grand Monarque » :

« C’est Lucifer qui gouverne la France…Dieu nous donnera un Roi caché auquel on ne pensera, et Il nous le donnera après les fléaux. Dieu seul le lui donnera ».

« Je n’ai jamais annoncé le retour des d’Orléans et je croirais un châtiment de Dieu sur la France s’ils remontaient sur le trône…Il n’y aura qu’un seul troupeau. Le Pape Saint avec le Roi Très Chrétien ne feront qu’un dans la foi. Le grand triomphe de l’Eglise se verra sous le Pasteur Angélique avec l’Ange terrestre de la survivance du Roi Martyr ».

Pour autant, il convient de noter l’intervention de Mélanie Calvat sur le sujet, comme relatée page 558 du tome 2 de la série des ouvrages « Veillez et priez car l’Heure est proche », extraite de sa correspondance avec le chanoine de Brandt :

- le 3 novembre 1881 : « Nous sommes trop dans le naturel. Nous pensons trop dans le naturel. Nous pensons trop à la manière humaine (1). Ce ne sont pas les hommes qui mettront le roi sur le trône de France, ce sera le bon Dieu qui le conduira quand la France aura été lavée ; elle en a besoin. Maintenant la boue lui couvre les yeux et elle n’est pas en état de comprendre et d’être dans la vérité ».  

- le 29 janvier 1883 : « Dans ce moment, la France ne veut pas de roi, et quand le moment sera venue, Dieu trouvera le roi à donner à la France humilié jusqu’au centre de la terre ».

- le 29 avril 1884 : « Dieu nous donnera un roi et un roi auquel on ne pense pas, et il nous le donnera après les fléaux petits ou grands, après que le sang sera versé…Peut-être que je me trompe, mais pour moi je croirais me défier de la bonté de Dieu envers nous si je m’occupais du roi futur, surtout en ce temps-ci où nous devrions, la face contre la terre, prier, supplier le bon Dieu d’avoir pitié et miséricorde de nous ».  

Note :

(1) : Notre Seigneur Jésus s’exprime dans le même sens à Françoise, en assurant que ce ne sera pas « un roi à la manière humaine » (Cf § 6.13.44).

Du Journal de l’Abbé Combe « Dernières années de Sœur Marie de la Croix, bergère de la Salette » :

- extrait de la page 176 :

L’Abbé Combe : « […] Pour la deuxième fois, elle aborde la question des Naudorff ? Mais cette fois-ci elle l’a abordée de façon peu banale ? ».
Mélanie Calvat : « Mon Père, vous savez qu’il n’y a pas de famille d’Orléans ? Que les princes d’Orléans ne sont pas des Bourbons ? »  
L’Abbé Combe : « Comment peut-on le savoir avec certitude ? Vous voulez parler de l’affaire Chiappini ? ».
Mélanie Calvat : « Vous savez pourtant ce qui s’est passé ».
L’Abbé Combe : « Je sais qu’on raconte avec documents à l’appui, mais il faudrait bien davantage pour que je dise, c’est certain. Savez-vous par révélation que cet échange d’enfants eut lieu ? Répondez sans détour ».
Mélanie Calvat : « Oui, mon Père, vous savez, reprit-elle, que la famille Naudorff descend de Louis XVII ».

- extrait de la page 177 :

« Extrait d’une lettre de l’abbé Rigaux, à l’abbé Combe du 14 février 1907

Le ton avec lequel elle [Mélanie] me disait : La France, me fit soupçonner un autre mystère. Je lui dis ‘Ma chère Enfant, je sais que Jésus donna autrefois la France à Jeanne d’Arc. Le roi Charles VII, émerveillé des gestes de la Sainte Pucelle, lui avait donné la France. Jeanne accepta cette donation signée du roi. Elle s’en fut l’offrir à son tour à Jésus et à Marie, qui acceptèrent. Jésus dit à l’héroïne : "A mon tour je vous donne Ma France" - "Il me l’a donnée aussi, mon Père", répondit-elle. Alors, ma chère Enfant, votre France vous est devenue odieuse, puisque vous dites que vous retournerez en Italie pour y mourir ? Elle pleura et dit : "Oh non ! Je l’aime ; je voudrais mourir mille fois pour elle, mon cœur lui appartient". Voilà la substance exacte de notre conversation ».

6.13.29 Sœur Catherine Filljung (1848-1915)

De l’ouvrage « Demain », page 340 :

« 52. Au cours des évènements, il se ferait une élection pontificale ; mais, après que le nouveau pape aurait été régulièrement élu, les Allemands et les Italiens en susciteraient un autre, et l’on reverrait ce scandale, sans exemple depuis le moyen âge, le siège de Pierre disputé au Pontife légitime par un antipape.
53. Celui-ci, la Sœur le voyait sous les traits d’un personnage alors vivant, cardinal étranger de haute naissance, qui résidait à Rome.
54. Elle ne disait du schisme rien de plus […]. Elle assurait seulement qu’entre les deux papes, il serait très facile de reconnaître le vrai, que les bons chrétiens ne pourrait s’y tromper ».

6.13.30 Marie-Julie Jahenny (1858-1941)

A la page 40 de l’ouvrage « Les prophéties de La Fraudais »,nous pouvons lire « l’opinion de Marie-Julie sur le Roi », recueillie par Monsieur Lainé le 9 février 1914, au cours d’une conversation de trois heures. Je la fais apparaître en premier lieu comme courte synthèse :

« Dieu cache celui qu’il choisira pour sauver l’Eglise et régner sur la France, pour soustraire le monde entier à la domination du démon dont le règne bat son plein présentement, et que Dieu laisse actuellement le maître. Marie-Julie ne peut rien préciser au sujet du Roi. Elle sait seulement qu’il sera de la race de Saint Louis, c’est tout. Celui que Dieu prendra sera d’une parfaite pureté ; il vivra en Dieu et pour Dieu. Il sera complètement abandonné à la volonté de Dieu pour la protection de l’Eglise et le salut des âmes. Dieu le sortira à son heure. Son avènement a été montré à Marie-Julie et, cela, plusieurs fois. Elle sait qu’elle ne le verra pas sur la terre, mais elle le verra d’en-haut. Le Roi arrivait avec un tout petit cortège d’hommes animés, comme lui, de l’amour de Dieu et ne voulant rien autre chose que sa gloire. Mais ce petit cortège était précédé de l’Archange Saint Michel, ouvrant la marche se son épée flamboyante…Ils n’avaient, humainement, ni le nombre ni la force. Leur force était en Dieu…Mais, avant que n’arrive cet évènement, trois souverains doivent se produire, animés d’ambitions humaines, et ne connaissant que les moyens humains. Saint Michel les renversera successivement. A celui qu’il aura choisi, Dieu donnera toutes les grâces et les lumières nécessaires qui lui feront connaître les moyens qu’il devra mettre en œuvre pour la régénération de l’humanité, telle que Dieu la veut ». 

Voici par prolongement les textes les plus authentiques publiés dans le « Bulletin de l’association des amis de Marie-Julie Jahenny ». Marie-Julie du Crucifix prophète,n° 47-48 :

- extrait du message donné le 23 mai 1874 par la Très Sainte Vierge Marie, page 62 :

« Je bouleverserai, je renverserai la bande des méchants et des impies. Je ferai triompher l’homme juste et les âmes ferventes. Oui, je confondrai la terre que j’amènerai aux pieds du juste, de l’homme qui doit gouverner la terre de France ».

- extrait du message donné le 21 juin 1874 par Notre Seigneur Jésus, page 62 :   

« Je ne suis pas le Roi des Français, ni de tel ou tel peuple, mais Je suis le Roi de l’Univers. J’ai voulu donner à la France un roi qu’elle a rejeté [il s’agissait à cette époque du Comte de Chambord qui mourut en 1883, pour lequel la France « n’avait pas assez prié »], mais celui que Je veux lui donner, elle l’acceptera et elle le demandera, elle le placera sur son cœur.
Mais avant d’avoir ce Roi, la France aura une crise et une tempête violente ; le sang des chrétiens se mêlera avec celui de l’impie. Les justes tomberont, en petit nombre, mais il en tombera, car le sang des bons servira aux méchantsLe temps sera court, mais il vous paraîtra long ».

- extrait du message donné le 3 juillet 1874 par la Très Sainte Vierge Marie, pages 62 et 63 :

« Je viendrai le placer au milieu de Mon Cœur. Mon Cœur sera au milieu de la Patrie ; son courage sera inébranlable. L’innocence et la blancheur ont flotté à sa naissance et flotteront sur les cendres de son tombeau. Les jours d’orage et de deuil ne sont pas passés ; Je vous garderai et vous protégerai, ne craigniez rien ».

- extrait du message donné le 25 août 1874 par Saint-Louis, page 63 :

« Je veux que la France abjure ses erreurs…Marie Immaculée lui donnera un baptême nouveau, puis après, je lui rétablirai son trône. Je lui apporterai cette belle palme de pureté au milieu de ce trône. Mon frère en Jésus-Christ qui la gouvernera conservera l’innocence et la pureté et Jésus et Marie le béniront, béniront sa Charité et sa Foi héroïque ».

- extrait du message donné le 1 décembre 1876 par Notre Seigneur Jésus, page 63 :

« Jamais, pauvre France, tu ne seras gouvernée par un autre que ce Roi de Mon choixJe viendrai Moi-Même au moment où il y aura le moins d’apparence d’espérance. Je Me placerai au milieu de la France ; J’appellerai tous Mes enfants autour de Mon Sacré-Cœur et Je donnerai au vainqueur de la France la bannière où est gravé Mon Sacré-Cœur. Après cette terrible épreuve, J’abrégerai le temps des châtiments à cause de Mes victimes, à cause de Mon Sacré-Cœur et enfin pour donner plus vite le Roi choisi et élu par Mon Divin Cœur. Je peuplerai la terre de France de fleurs, c'est-à-dire de cœurs purs, généreux, repentants qui aimeront la Sainte Eglise, le Saint Père et le Roi. Je bénirai cette terre et Mon peuple échappé. Je donnerai à la France une génération nouvelle. Ils grandiront dans Ma grâce ; ils suivront sous le règne d’un Roi très pieux qui, par ses vertus, fera le bel ornement de la France. J’aime mieux que tu oublies d’autres révélations que celle-ci ; Il ne faut pas que Mon peuple soit surpris des châtiments promis ».

- extrait du message donné le 11 mai 1877 par Notre Seigneur Jésus, page 64 :

« La Croix a fait vaincre les grands héros. Ils l’ont portée à la face de l’ennemi et elle leur a donné la victoire…Vous Chrétiens, qui aller passer un terrible moment, prenez le Croix pour soutien…Quand le Roi élu et Sauveur de la France aura vu le triomphe de la France, il fera écrire partout : In hoc signo vinces ; par ce signe, tu vaincras ! La France sera sous le signe du Sacré-Cœur, de la Croix et de Marie ».

- extrait du message donné le 28 décembre 1880 par Notre Seigneur Jésus, page 68 :

« Ce sera la veille du magnifique triomphe, où les amis fidèles en cortège unis, se seront rendus sur les frontières françaises, pour lever la blancheur du noble étendard que J’ai destiné pour la France nouvelle. Celui qui la renouvellera est appelé à travers d’immenses difficultés, périssables selon le monde. Selon Ma Puissance éternelle, il est appelé comme l’homme enveloppé de prodiges ; son manteau sauvegardera sa noble personne et toute la cour qui l’assiste, unie aux amis de la France. Ils le conduiront aux chants de la victoire jusqu’au lieu où il y aura plusieurs combats, luttes, détrônement, sang versé, révoltes indignes, avant qu’il monte s’asseoir, ce noble et digne fils de saint Louis, sur cette chaise dont la souillure n’est pas encore effacée ».

- extrait du message donné le 15 mars 1881 par Notre Seigneur Jésus, page 68 :

« Le prince de la terre digne d’honneur et louable, à cause de sa grande confiance et de la grande Foi qu’il a dans son attente, à cause de la blancheur qu’il aime et préfère à toutes les autres couleurs, sans que son cœur s’y attente, le Seigneur lui réserve de bien grandes paroles de grâce et de puissance qui lui seront remises par un messager de la terre, chargé des ordres du Seigneur. Avant que la langue reste sans mouvement, avant son repos tout entier, le Seigneur a de grands envois à laisser tomber de la bouche, sous la main de Ses serviteurs, pour celui qui n’est point appelé de Dieu en vain, qui n’est point acclamé par un vrai nombre, triomphateurs des couleurs impures qu’on va lever dans la France et faire flotter dans toute sa longueur et largeur. Vous amis du grand destiné, vous porterez à sa rencontre la blancheur que son cœur aime tant. Le souffle du vent fera flotter sa bannière et, de loin, ses yeux mouillés de pleurs d’action de grâces, verront la bannière flotter sur son tombeau, au jour de ses religieuses funérailles [c'est-à-dire qu’il sera fidèle jusqu’à la mort] ».

- extrait du message donné le 22 mars 1881 par Notre Seigneur Jésus, page 65 :

« Toutes Mes paroles prophétiques véritables, ô Roi de l’exil, t’appellent et t’acclament. Sans trop tarder, je te rendrai à tes sujets et à ton peuple qui porte sur sa tête la même fleur que tu aimes. Cette fleur, c’est le lysô Roi, enfant du miracle, ne t’apprêtes-tu pas à venir de l’exil sous une épaisse poussière remuée par les fureurs des meurtriers de ton pays. Tu t’apprêtes à venir sur le bord de cette terre qui te fut étrangère. Du nord des frontières ta noble personne passera à travers les légions qui n’attendront que toi pour lever une vengeance. Mais, comme au jour des ténèbres, leurs yeux se voileront, l’exil s’éteindra et Ma justice s’accomplira. Tu passeras pour aller reprendre le sceptre de gloire. Tu en tremperas la pointe dans le sang des Romains, pour la défense du Souverain Pontife, le lien de tous les fidèles.

J’aurai de profondes paroles de vie et d’encouragement. J’ai trouvé sur la terre de sages messagers tout prêts à obéir, pour porter ces paroles… ».

- extrait du message donné le 7 juillet 1881 par Notre Seigneur Jésus, page 67 :

« Il sera facile de voir que l’on veut moins que jamais, de celui que le Ciel a dessein d’envoyer sous un ciel chargé encore des nuées du combat de ses ennemis et de ses amis ».

- extrait du message donné le 14 juillet 1881 par Notre Seigneur Jésus, page 70 :

« Mes enfants, il n’y a plus que deux choses qui dévorent la pensée de ces hommes d’autorité gouvernementale : c’est l’Eglise, c’est le Roi. Ces deux choses animent au fond de leur cœur une passion que rien ne pourra ternir, et cela parce que Je destine Mon serviteur exilé à rentrer sur la terre de sa naissance. Il sera l’appui et le soutien de l’Eglise, Mon Epouse, dans les dernières luttes que lui tiendront, à lui, les princes étrangers, jaloux d’un règne si plein de paix et de fidélité à l’égard de l’Eglise et de son Chef. Ma divinité va être déchirée ; toute Ma puissance et Mon Règne vont tomber sous les noires peintures de leurs abominables paroles ».

- extrait du message donné le 19 juillet 1881 par Notre Seigneur Jésus, pages 70 et 71 :

« Après qu’ils  se seront vengés de tout, il viendra celui que la Bonté merveilleuse de Dieu a élu à travers tous les nuages obscurs, bien que cela paraisse impossible. Elle est si voilée, qu’il n’y a rien d’apparent pour les aveugles et pour ceux qui ne voudraient jamais connaître son nom, ni le nom de tous ceux qui lui ressemblent par le caractère et surtout par la blancheur royale. Tout est possible au Seigneur. Cet arrêt est impossible aux hommes, mais [bien même] l’univers serait rangé pour empêcher ce passage triomphant, Dieu a des ailes, Il a Ses puissances, et sans effort, Il le rendra maître et sauveur. Là où le serpent porte la dent, la morsure est ineffaçable. Le temps est bien proche où la dent du serpent déchirera la réputation, l’honneur, la royauté de l’Ami du Sacré-Cœur. Mais sa morsure ne l’atteindra pas ; elle ne fera que parcourir les régions depuis la France jusqu’à l’étranger. Il faut que ce coup passe et que la violence décharge l’écume de sa rage. Tout cela est proche. Le mal a fait un long chemin en immenses profondeurs. Nul ne peut le réaprer sans lutte, sans crise, sans combattre jusqu’au sang. Il ne reste plus que le dernier effort. Tout est là dans cet effort, ses coups, ses iniquités, sa terreur tout entière. Je dis : tout est là. Paroles claires et sans nuages ».

- extrait du message donné le 21 juillet 1881 par Notre Seigneur Jésus, page 67 :

« Mon peuple bien aimé de France, Je vais Me disposer à entrer sur la terre qui fut le trône de Saint LouisCette même terre, Je la prépare à celui qui est méprisé des hommes et regardé comme incapable, parce qu’il est chrétien et qu’il croit à son retour sur la terre de son berceau. Ses épaules porteront comme les miennes le manteau de l’abomination, ainsi que celles de ceux qui espèrent le voir ramener la paix. Je le vois venir de bien près de la terre des martyrs, sur le sol où l’Eglise a tant de fois prononcé, par la bouche de l’Esprit-Saint de la terre, le nom de tant de chrétiens jugés dignes de monter sur les autels, c'est-à-dire de ceux dont la sainteté a été reconnue ».

- extrait du message donné le 23 janvier 1882 par Notre Seigneur Jésus, page 65 :

« Peuple fidèle, ne désespère pas…Il y a au Ciel un Saint Louis à qui le Ciel réserve une grande mission prochaine…L’Immense Miséricorde divine a réservé des protecteurs, mais, enfants de la victoire, il faudra payer par bien des souffrances et compter bien des sacrifices ».

- extrait du message donné le 14 février 1882 par Notre Seigneur Jésus, page 74 :

« Du ciel, tu verras le triomphe de l’Eglise planer sur le front de Mon vrai serviteur Henri de la Croix ; Il viendra consoler l’indigence, renouveler le sacerdoce dévasté, affaibli et tombé comme une branche sous la scie de l’ouvrier. Sa charité renouvellera le sacerdoce, relèvera les statues de Ma Mère, fera remonter les calvaires insultés et réduits en morceaux ».

- extrait du message donné le 9 mai 1882 par Notre Seigneur Jésus, pages 73 et 74 :

« C’est vers la fin de la troisième crise qu’on amènera celui qui n’a guère d’espérance, qui n’est guère agréable ni consolant. Son nom passera dans le soleil, rapidement, comme un éclair, afin que le peuple sache qu’il n’est pas le vrai roi qui doit monter sur le trône (un prétendant). C’est là que ses amis marcheront à l’encontre du nouveau Sauveur pour le terrasser dès son entrée, et l’empêcher d’arriver au trône qui lui est destiné. Le vrai Roi viendra du côté du Levant (Il aura le secours d’amis étrangers et de troupes angéliques). A deux lieux du Centre [Paris] se trouveront réunies les armées des gouverneurs d’aujourd’hui ; c’est là, dans une grande ville, que Dieu les attend pour leur donner ses grandes marques et aveugler ces barbares qui seront opposés au futur Sauveur. D’autres iront plus avant pour l’attendre à son entrée, et d’autres plus nombreux que ceux qui auront été terrassés par l’aveuglement de la Justice. Le Roi aura déjà fait dix à douze lieues (une lieue = 4 km) sur la terre de France, en direction du trône. C’est là que Dieu attend Ses vrais amis pour les réjouir de Son grand signe. L’étendard blanc sera levé dans ce lieu dont le nom sera dit. Il passera malgré le rempart qui lui sera opposé, et ses vrais combattants ne craindront rien, car sur eux planera la protection. Il marchera, foulant aux pieds ses ennemis que l’aveuglement aura renversés. Il viendra jusqu’au trône, avant que le combat ne soit fini. Celui qui avait été désigné, en descendra honteux à la confusion de ceux qui l’y auront placé ».

- extrait du message donné le 16 mai 1882 par Notre Seigneur Jésus, page 74 :

« Ce n’est pas un pasteur du Centre qui aura l’insigne honneur de couronner de gloire le Roi, l’héritier qui aura mérité de gouverner sa patrie. Ce pasteur sera jeune ; ses 45 ans ne seront pas sonnés. Il viendra du diocèse d’Aix. Les pasteurs qui gouvernent aujourd’hui les diocèses ne seront plus sur leur siège épiscopal…Le glorieux et digne enfant de Dieu qui sacrera le vrai Roi, sur les ruines du Centre, quand la terre sera bien désertée, viendra d’assez loin ».

- extrait du message donné le 15 juin 1882 par Notre Seigneur Jésus, page 66 :

« Ce seront des essais sur le trône de France pour les malheureux qui ne sont ni proches, ni choisis pour devenirs des sauveurs, essais qui feront un grand mal au reste de Mon peuple…Le commencement ne s’étendra pas partout, le second et le troisième viendront partout. C’est là que seront la violence et le mal…Après, Je choisirai, Je ferai appeler, nommer par les âmes, le véritable consolateur de Mon peuple et de l’Eglise, celui qui reconstruira Mes Temples dévastés, incendiés sous la violence de la guerre civile ».

- extrait du message donné le 8 juillet 1882 par Notre Seigneur Jésus, pages 72 et 73 :

« Mais quand environ vers les deux heures du jour où je lèverai le voile, commencera à paraître, sous le ciel, l’appel des amis et des frères du Sauveur, en Mon amour et en Ma Puissance, Mes victimes se lèveront aussi à leur tour, sans abandonner ceux qui auront travaillé à Mon œuvre et elles iront porter la Sainte Bénédiction à celui qui rentrera, le front dans la poussière, en se courbant sous l’appel du Seigneur avec toute sa cour. Il arrive en face de Mes amis et des siens qui sont invités à aller à sa rencontre. Ces chers serviteurs et victimes ne porteront le drapeau sans tache, que décore le Lys de mon Cœur, qu’en revenant vers le Siège, car sa Majesté, instruite des desseins du Seigneur, aura obéi ponctuellement à Ses ordres divins. Ma volonté divine permettra que ces noms brillants des Français, Mes apôtres et disciples, soient imprimés sur le blanc drapeau du Sauveur, qui restera avec lui, dans sa demeure, sur son trône. Dans l’avenir des siècles, la France redira l’honneur et la gloire des illustres vainqueurs du Roi choisi et élu par le Sauveur se son peuple…Ce ne sera qu’après quelques jours de repos que les chères victimes et amis connus et présents seront réunis sous Mon œil adorable, pour célébrer en action de grâce, les Augustes Mystères dans Mon Temple détrôné et appauvri par les affreux ravages du temps commencé. Sous ce toit béni, l’Apôtre fidèle posera sa main consacrée sur la tête de celui que le Ciel aura conduit et amené par une voie miraculeuse. Il sera difficile de trouver de grands pasteurs en ce moment, car le vide sera si profond qu’une grande partie de la terre sera comme les lieux inhabités [après le grand châtiment]. Après avoir reçu la très Sainte Bénédiction, avec ses compagnons et Mes nobles défenseurs, leur désir et Mes desseins sont qu’ils s’acheminent avec joie, portant la bannière blanche au lieu où J’aurais clairement dit l’heure de sa venue, d’où J’aurais envoyé les messagers porter la nouvelle et l’espérance du salut. Au sanctuaire où déjà Mes dons sont au comble de toute gloire et consolation, reposera ce signe de victoire, la bannière blanche. Et l’Appelé, avec des larmes, louera Ma bonté, et en imitant le roi saint Louis, se frappera la poitrine et se placera la figure contre terre. Mon peuple, attends la clarté sans ombres des choses plus complètes en Mon immense travail ; Il sera beau, le triomphe de la terre, la venue de l’Exilé au Siège de la Croix…Cette fête désirée, acclamée, ne sera plus pour réjouir tes yeux, mais de plus haut, voyant l’allégresse des nobles familles, voyant l’éclat de Ma gloire les vêtir, la sublime envie de ton âme ; partie de la terre, serait de revenir partager l’allégresse. Mais Mes desseins sont écrits bien plus profondéments. Pas un cœur, bientôt ne doutera ».

- extrait du message donné le 5 septembre 1882 par Notre Seigneur Jésus, page 74 :

« Le moment le plus éclatant sera celui où les ministres chrétiens, qui s’étaient tous disputés sous la dent des tigres, reviendront par d’affreux chemins, pour le jour solennel. Parmi les ministres du Seigneur, amis du Roi, je n’ai vu que 4 évêques ».

- extrait du message donné le 6 septembre 1890 par l’Archange Saint Michel, pages 64 et 65 :

« Pour ramener le Roi choisi et élu de Dieu, il faut que tous ceux qui sont au pouvoir soient balayés. Le poison est resté sur le trône, il faut qu’il soit purifié, car c’est un autre Saint Louis qui doit s’asseoir sur les lys embaumés. Les cadavres des ennemis de ce Roi seront tombés sous les pieds de ceux qui l’accompagneront sur le trône où il doit régner, rétablir la paix et faire refleurir partout le bien. Toutefois, il restera encore des ennemis debout, quand le Roi en prendra possession, parce qu’il viendra dans le cours de l’orage ; mais il sera sain et sauf, car la Mère de Dieu le garde comme son propre fils et l’a réservé pour être héritier d’une couronne méritée qui lui aura été ravie. Les jours d’exil durent encore et coûtent bien plus cher à ce Roi fidèle, catholique, mais il sera d’autant plus récompensé. Laissons dire et affirmer aux hommes qu’il ne reviendra jamais. Ecoutez-les, puis demandez-leur, s’ils sont prophètes !

Je marche sur la France ; je la veille de près, parce que le Seigneur est proche. Un autre attend dans la solitude avec résignation l’appel de ses frères pour donner de beaux jours florissants à celle que de saints rois jadis ont si bien gouvernés. Mais soyez sûrs qu’au moment où la décision commandera le choix, soyez sûrs qu’il ne sera pas le premier, celui que l’exil possède dans sa solitude. Il y a encore les restes d’une famille qui prétend aussi à une place, à un sceptre et à une couronne. Mais cette race n’est pas dans le dessein de Dieu, parce que sa malice a été jusqu’à faire une innocente victime qui a donné son sang pour garder sa Foi. C’est Louis XVI, cette âme royale dont le nom sera cher à la France. Les descendants des meurtriers prétendent avoir un droit au trône qui a été souillé par celui de sa race qui a gouverné. Mais cette famille a un fond très mauvais…Celui qui attend, c’est celui que l’on appelle l’enfant du miracle. Ce royaume n’a pas encore connu que son nom, mais plus tard il connaîtra le fond de son cœur. Il est réservé pour les grandes époques ».

- extrait du message donné le 19 septembre 1901 par la Très Sainte Vierge Marie, page 66 :

« Quand la terre aura été purifiée, de beux jours reviendront et le Sauveur choisi par nous, inconnu de Mes enfants jusqu’ici, viendra. C’est une âme bien belle, c’est une fleur spéciale de vertu et le Cœur adorable de Mon Fils commence à lui préparer ses nobles dignités et il viendra au nom du Sacré-Cœur avec la poitrine décorée de l’Adorable Cœur de Jésus. La grâce du Ciel sera avec lui et les ruines seront relevées ».

- extrait du message donné le 18 septembre 1902 par Notre Seigneur Jésus, page 66 :

« L’étranger entrera dans le royaume de la Fille aînée de l’Eglise avec toute son armée ; il fera une longueur d’un espace mesuré par Moi. Je les arrêterai et, dans cet arrêt, Je susciterai le Sauveur, du reste de Mes enfants. Il traversera l’Est et semblera sortir du fond du Nord. Je le conduirai jusqu’au midi et de là, Je le ramènerai non pas sur le trône d’aujourd’hui, car il n’y en aura plus, même pas de base pour en fonder un autre ».

- extrait du message donné le 9 février 1914 par Notre Seigneur Jésus, page 67 :

« A celui qu’Il aura choisi, Dieu donnera toutes les grâces et les lumières nécessaires qui lui feront connaître les moyens par lesquels il devra mettre tout en œuvre pour la régénération de l’humanité, telle que Dieu la veut ».

- extrait du message donné le 16 juillet 1914 par Notre Seigneur Jésus, page 67 :

« Il n’y aura pas une multitude d’hommes à conduire au trône de paix l’homme juste et sage choisi pour relever les ruines de la Fille aînée de l’Eglise ».

- extrait du message donné le 23 juillet 1925 par la Très Sainte Vierge Marie, pages 74 et 75 :

« Après ce sera un Royaume purifié. En des contrées, il restera très peu de monde. La Justice fauchera une multitude, mais les justes seront préservés…Ma France plongée dans le crime ressuscitera glorieuse. Le règne de la paix sera prolongé de 25 ou 30 années, sous la direction d’une âme que le Divin Cœur réserve à Son peuple. A la montée de ce Prince qui deviendra roi, ma France nouvelle sera purifiée, ennoblie, ravissante à mes yeux ».

6.13.31 La prophétie de la mère du Bourg (1852)

De l’ouvrage « Demain », pages 280 et 281 :

« La R. Mère du Bourg, native de Toulouse, vécut à Limoges, où elle fonda la Congrégation des Sœurs du Sauveur. Fille d’u martyr de la Révolution, elle a été comblée de grâces extraordinaires pendant sa vie. Elle ne séparait jamais l’amour de sa patrie de celui de Dieu ; aussi mérita-t-elle souvent d’obtenir des révélations précieuses sur l’avenir de la France. Elle les a mises par écrit sous le nom de Vues intérieures, Notre Seigneur lui ayant dit que ce n’était pas pour elle que ces paroles avaient été dites.
Après avoir constaté l’exact accomplissement de ce qui lui avait été annoncé, elle écrivait, en 1857 :

1. Voilà où nous en sommes : les châtiments du Seigneur vont tomber sur nous en diverses manières :
2. Des fléaux, des troubles, du sang versé ; il y aura dans notre France un renversement effroyable.
3. Cependant, ces jours seront abrégés en faveur des justes.
4. Dieu élèvera sur le trône un roi modèle, un roi chrétien.
5. Le fils de Saint Louis aimera la religion, la bonté, la justice. Le Seigneur lui donnera la lumière, la sagesse et la puissance.
6. Lui-même l’a préparé depuis longtemps et l’a fait passer au creuset de l’épreuve et de la souffrance, mais il va le rappeler de l’exil. Lui, le Seigneur le prendra par la main et, au jour fixé, il le remplacera sur le trône.
7. Sa destinée est réparer et de régénérer : alors la religion consolée refleurira, et tous les peuples béniront le règne du prince Dieudonné.
8. Mais ensuite le mal rependra le dessus et durera plus ou moins jusqu’à la fin des temps [comprendre la « fin du monde » après le millénaire de paix d’Ap 20,1-6, où Satan sera relâché de sa prison Cf. Ap 20,7-10].
9. La lumière d’en haut ne m’a pas été donnée pour les derniers évènements du monde dont parle l’Apocalypse ».

6.13.32 Joséphine Reverdy (1854-1919)

De l’ouvrage « Demain », page 330 et 333 :

« Née en 1854, à Boulleret (Cher), elle forme avec Marie-Julie et Pauline Périé la trinité des voyantes modernes, comme au commencement du 19 ième siècle nous vîmes Anne Emmerich, Elisabeth Canori-Mora et Anne-Maria Taïgi. Probablement victime volontaire, elle fut affligée d’une maladie incurable qui se manifestait surtout par des vomissements de sang.

13. […] La Sainte Vierge se présente aussitôt aux yeux de la voyante. Elle se fait remarquer alors par une beauté éclatante, une couronne de lis repose sur son front auguste. Au même instant se déroule aux regards de la voyante un jardin délicieux rempli de lis, d’arbres chargées de fleurs et de fruits, au milieu des quels elle distingue une foule de fidèles rangés en longues files, portant des palmes, des bannières.
14. Aussitôt, un spectacle merveilleux se déroule aux regards de la voyante. Elle voit un Pape, qui n’était pas Léon XIII, la tiare en tête, et revêtu de ses ornements pontificaux, s’approcher du personnage qu’elle avait remarqué et le sacrer roi. Auprès de ce nouveau monarque était une splendide corbeille de lys blancs, très hauts et un drapeau fleurdelisé. En même temps, la Sainte Vierge dit à la voyante ces paroles, qu’elle lui fait répéter tout haut devant tous les assistants : Voici le digne successeur d’Henri IV, c’est celui-là qui sauvera la France, il est héritier des sentiments de Jésus-Christ.
15. O bienheureuse Jeanne d’Arc ! Sauvez-nous, sauvez la France, ne la laisser pas périr ! ».

6.13.33 Mgr Makarios (1860)

Du tome 2 de la série des ouvrages « Veillez et priez car l’Heure est proche », page 546 :

« Mgr Makarios, évêque du Liban, a publié en 1860 la prophétie suivante, répandue en Orient : "Les chrétiens se réuniront sur le Liban ; un grand roi de la fleur des lys viendra à leur secours et livrera bataille entre Alep et Jérusalem ; 84.000 musulmans seront anéantis et le sultan périra à Damas dans la mosquée où il se sera réfugié" ».

6.13.34 Marie Martel (1872-1911)

Marie Martel est la voyante des apparitions de la Très Sainte Vierge Marie à Tilly-sur-Seulles, dans le Calvados.

De l’ouvrage « La Vierge Marie dans l’histoire de France », page 269 :

Le 31 janvier 1903 :

« "Oh, mes enfants, priez, priez, livrez-vous à la pénitence. Je ne puis plus retenir la justice divine. Priez pour le Saint-Père, son cœur est torturé. Priez pour le Roi. En ces jours vous vivez sous le règne du crime. Mais la France va régner par le Sacré-Cœur ; le Roi qui va venir portera dans ses armes les insignes de mon Divin Fils". Dans une autre circonstance : "La république va tomber. C’est le règne de Satan. Priez pour le Roi qui va venir". Marie Martel ne connaît pas le nom du Roi, elle sait seulement que c’est la monarchie qui assurera le relèvement de la France dans une ère nouvelle, parce que la royauté en France est traditionnellement un régime chrétien. Elle reçoit souvent la consigne : "Prie Jeanne d’Arc" ».

Du tome 2 de l’œuvre « Les documents de Tilly », page 400 :

Extase du 3 mai 1903

« Le triomphe viendra…mes enfants, priez, priez beaucoup…Il faut prier pour le futur Roiet pour le souverain pontife…La république va tomber : c’est le règne de Satan ! ...Un autre monde et un autre règne vont venir… ».

6.13.35 La religieuse de Tours (1872 et 1873)

De l’ouvrage « Demain », pages 295 à 301 :

« Tout ce que nous savons de cette religieuse favorisée d’extases, c’est qu’elle était dirigée par un prêtre du Tiers-Ordre de Saint-François, sui, sous le pseudonyme de Paul de Jésus et sous le titre : La veille de la victoire du Christ, sans aucun commentaire, publia en 1882 les révélations de sa pénitente :

65. […] La France ne sera pas détruite. Dieu dans sa miséricorde ne perdra pas le peuple de France. En l’écrasant sous le poids du malheur, il veut le sauver. Et la Vierge Marie fléchira le céleste courroux. La Sainte Vierge prie pour nous.
66. Au moment où les Prussiens seront les maîtres et que nous croirons tout perdu, Dieu manifestera sa puissance et la Vierge Marie se montrera notre protectrice.
67. La France, dans ce moment-là, n’aura aucun secours humain. Elle se trouvera seule sans protecteur.
68. C’est à ce moment-là qu’elle se souviendra de Dieu, qu’elle aura recours au Cœur de Jésus et à Marie Immaculée.
69. Ils reconnaîtront enfin que c’est lui qui pourra rétablir la paix et le bonheur.
70. C’est alors que les Français voudront le bon Roi. Ils iront chercher celui qui est destiné pour être roi de France.
71. C’est alors, à la fin de nos maux, qu’il viendra, ce sauveur que Dieu garde à la France, ce roi dont on ne veut pas maintenant, parce qu’il est selon le Cœur de Dieu.
72. C’est lui qui montera sur le trône, délivrera l’Eglise et rétablira le Pape dans ses droits.
73. Le roi de Prusse viendra à Paris avec son armée, mais il sera repoussé, lui et toute sa troupe.
74. Le combat sera grand, la puissance de Dieu se manifestera ; c’est alors qu’on criera : ‘Vive le roi blanc ! Vive le Cœur de Jésus ! Vive Marie Immaculée !’La France sera sauvée par un miracle (Bataille de Saint-Pons, près de Lyon).
75. Avec notre roi, avec le drapeau blanc et orné du Cœur de Jésus qui est le drapeau de notre roi, au nom de Marie Immaculée nous serons sauvés […].
79. Le bon roi ne viendra qu’après les malheurs ; car, lorsque nous serons au pouvoir de l’ennemi, notre grande misère nous fera recourir au Dieu juste et plein de miséricorde pour les pêcheurs. Et ce n’est qu’après ces malheurs que le roi viendra pour nous sauver.
80. C’est lui qui remettra la France dans sa première grandeur. Il est selon le Cœur de Jésus.
81. Le drapeau de la France sera le drapeau blanc avec le Sacré-Cœur de Jésus.

Ce qui suit l’avènement du roi.

82. Le concile recommencera après le triomphe.
83. En ce temps-là, les hommes seront obligés d’obéir. Il n’y aura qu’un troupeau et qu’un pasteur. Les hommes reconnaîtront le Pontife comme le Père universel, le roi des peuplesCe sera la régénération du genre humain.
84. L’époque des évènements terribles a été retardée plusieurs fois à cause de la prière des bons ; car Dieu est si bon que, dans sa miséricorde, il nous avertit avant de frapper. Après ces grands malheurs, Dieu sera connu et aimé. Mais les malheurs seront grands. Aussi on ne veut pas y croire ou plutôt on n’ose pas y penser. Et pourtant cela va arriver, nous y touchons ».

6.13.36 Marie Josseaume dite Berguille (1875)

De l’ouvrage « Demain », pages 302 et 306 :

« [Cet extrait provient des révélations de] Madame Marie Josseaume, surnommée Berguille, habitant Foutet, près de Réole [dans le département de la Gironde] :   

34. Henri V sera roi.
35. Il n’arrivera pas par le vote et les combinaisons des hommes. Les hommes ne le connaissent pas. Il sera conduit par la volonté de Dieu.
36. Le roi est promis de nouveau ainsi que le Pontife.
37. Oh ! Saint Michel, montre le chemin ! Quand le roi pieux délivrera le Saint Père, il combattra avec ces forces, qui sont les saints anges et archanges, venant délivrer la Sainte Eglise ».

6.13.37 Sœur Marie Angélique Millet (1919)

Du livret « Prophéties pour la France », pages 81 et 82 :

« L’Eglise pleure et la France ne la console pas. Je crois que la France va sauter comme une montagne sur une mine mais pour, de montagne d’iniquité, devenir un édifice consacré à l’amour. C’est par le Grand Monarque que la France se donnera au Cœur de Jésus pour le consoler et le glorifier. C’est par le Grand Monarque que sera purgée la terre, rétabli le temps de Dieu, bâtie la nouvelle Jérusalem ». 

6.13.38 La prophétie de Flandres (1933-1952)

De l’ouvrage « Le retour du Lys », pages 54 à 58 :

« La prophétie de Flandres rapporte un certain nombre d’apparitions dont sera témoin un mystique flamand, Jules de Vuyst, entre 1933 et 1952, et au cours desquelles il recevra de nombreux messages prophétiques émanant de la Sainte Vierge, de Saint Joseph et du Christ. Ces textes sont absolument inédits. Ils seront frappés d’interdiction provisoire de publication par la Vierge elle-même [comme à La Salette], au cours de l’extase du 24 janvier 1951.Nous considérons que les temps sont venus pour que certains extraits soient portés à la connaissance du public avant que les troubles qui sont très proches se produisent. Le texte prophétique que nous avons eu entre les mains, de manière exceptionnelle, était écrit pour la majeure partie en langue flamande et seules quelques pages étaient rédigées en français.

Extases d’octobres 1933 à octobre 1934

La Vierge lui demandera de prier pour un jeune roi qui lui sera montré d’abord, jeune et svelte, puis revêtu d’un uniforme de soldat avec des décorations rouges. Il apprendra plus tard qu’il s’agissait de l’ayant droit à la Couronne de France qui rentrerait dans son pays par Marseille [en correspondance avec la prophétie de l’Abbé Souffrand, en rappelant que Marseille est la première ville au monde consacrée au Sacré-Cœur de Jésus] lorsque le temps sera venu pour lui de monter sur le trône.

Extase du 8 décembre 1933

La Vierge Marie lui apparaîtra pour la première fois le long de la route un jour de pèlerinage. Elle lui annoncera qu’elle lui fera connaître des secrets : elle lui parlera de meurtres, de personnes bannies et de branches royales vraies et fausses. En même temps, de l’autre côté de la route, il verra un enfant fuir avec une femme. La Vierge lui donnera le nom de cette femme qu’il oubliera. La Sainte Vierge ajoutera : Cette femme a fui avec l’enfant, elle est entourée d’anges et elle est éclairée par la divine Providence. Cet enfant était un enfant de roi qui était perdu et qui a été plusieurs fois sauvé dans sa vie par cette femme. Plus tard de la descendance de cet enfant sortira un grand Roi qui viendra apporter le bonheur en France. Il vivra saintement et s’appellera lui-même le roi du Sacré-Cœur. Avant que ces évènements ne se produisent, la plus grande partie de la France sera dirigée contre lui et la plus petite partie se battra pour lui. Et il aura beaucoup de défenseurs en Flandres. L’Allemagne jettera beaucoup de pierres sur son chemin afin d’empêcher le rétablissement de la royauté en France. La Vierge, avec l’aide de la Providence divine, contrecarrera ces projets et rétablira le trône.

Extases des 10 et 11 octobre 1935, vers 22 heures

Sur la route de la grotte mariale d’Onkerzele, accompagné de 88 pèlerins. De nouveau apparaîtra le jeune roi, celui qu’il voyait depuis deux ans dans ses extases ; il sera habillé de rouge, avec de longs pantalons rouges aux parements rouges foncés, et un chapeau rond rouge dans visière. Dans sa main il tiendra un rosaire. Dans la vision du pèlerinage précédent (30 septembre au 10 octobre), le jeune roi avait dit : « Priez pour moi ! Priez pour moi ! ».

Extase du 19 mars 1936 au mont Saint-Amand, près de Gand

Saint Joseph dira : « Ce jeune roi gagnera sur beaucoup d’autres rois, il vénérera ardemment le Sacré-Cœur de Jésus et le portera sur ses armes ». Il ajoutera : « Je laisserai descendre une fois mon lys pur dans ce pays et le libérerai ». Marie dira : « Voici le jeune roi qui va régner sur la France, priez pour lui ! Il appartient à la lignée des rois pour qui Jeanne d’Arc avait combattu ».

Extase du 15 septembre 1938 (à Onkerzele)

La Belgique sera protégée par l’Archange Saint Michel. La France possède une des reliques les plus précieuses du monde : une épine de la couronne d’épines de la sainte tête de Jésus. Mais comme ce pays s’adonne à la luxure, Paris sera détruit par les flammes. Durant de longues années, la France n’a pas été digne d’avoir un roi. Cependant, mon cher Fils qui l’aime beaucoup lui donnera un grand Roi et un grand Pape de sang français. Le grand Saint Père régnera à peine quatre ans, il sera le Pasteur angélique, il occupera le trône de Saint Pierre, où il renouvellera le trône de mon cher Fils.

Extase du 24 janvier 1951 à Gand

La Sainte Vierge donnera instruction à Jules de Vuyst de "faire connaître au peuple Belge la véritable histoire de la lignée royale des Bourbons, de montrer au peuple les portraits de tous les rois, de toutes les reines et de leurs enfants depuis Saint Louis, enfin de se battre".
La Vierge révèlera que "des testaments existent et qu’ils n’ont pas été communiqués".

Extase du 10 octobre 1951, 20h40, à Hamme

Priez, priez, car celui dont je parle depuis des années sur les montagnes du pays français à la Salette et sur le mont Saint-Martin, situé près d’Onkerzele, est celui dont vous entendrez bientôt la voix à la radio. Après une grande bagarre, la Vérité parfaite rétablira l’ayant-droit sur le trône de France.

Extase du 6 janvier 1952 à Gand, à 17h

Durant vos années d’enfance, dira la Vierge, vous avez vu apparaître la guerre, plus tard vous avez vu la Seconde Guerre mondiale semant la mort et la destruction. La prochaine guerre mondiale sera pire encore. J’ai toujours dit que celui qui a été chez vous était le véritable descendant de la Couronne de France, c’était l’ayant droit du trône et à la Couronne de France, mais je n’ai jamais donné le nom du Grand Roi. Il faudra combattre en permanence et le ciel se joindra à cette lutte. La femme qu’on appelle la « Dame voilée » était la vraie fille du Roi de France et la sœur de celui qu’on a appelé Naundorff (1).

Note :

(1) : « Rappelons que deux voyants, Martin de Gallardon et Maximin (de la Salette) confirment que Naundorff était bien le fils de Louis XVII ». 

Extase du 8 mai 1952 en la cathédrale Notre-Dame de Paris

Je suis la fille aînée du pays où vous vous trouvez maintenant, dit la Vierge, et où il y a tant de secrets. Quand mon cher fils viendra avec le vrai descendant, le Grand Prince, l’argent n’aura aucune influence.

Extase du 22 mai 1952, à 17h25, à Saint-Amand

La Vierge demandera la publication des portraits de Louis XVII et de sa descendance jusqu’à maintenant. …La Russie se convertira après la troisième guerre……Vous avez vu le coq fier qui perdra ses plumes. Viendra un jour où le coq sera remplacé par le lys blanc. Avant que tout cela n’arrive, les peuples se disputeront la Couronne de France. Mon fils divin distribuera les trônes…».

6.13.39 Marie des Neiges Holgado (1937)

Du livret « Prophéties pour la France », pages 83 et 84 :

« Le Roi tant attendu fera son entrée en triomphe, plein de majesté et de gloire, en bénissant les survivants. Ils ne seront pas nombreux, parce que la plupart auront été entraînés par le torrent impétueux du communisme, qui disparaîtra, sans laisser la moindre trace, avant l’arrivée du Roi…Les lieux saints seront de nouveau conquis par de nombreux chrétiens, et c’est là que résidera un roi, mais il n’y restera que quelque temps. Combien peu s’attendent aux grands évènements qui vont bientôt survenir : le règne de mon Cœur, le triomphe de ma Sainte Mère, la venue du Grand MonarqueC’est lui qui procurera le triomphe complet à l’Eglise par le retour à Rome du Grand Pontife. Comme le Grand Monarque, il appartiendra au dernier ordre religieux, les Apôtres des derniers temps. Le règne de mon Cœur miséricordieux, le triomphe de ma très Sainte Mère, la venue du Grand Monarque, le retour du pasteur de l’Eglise au siège de sa mission, tout cela se réalisera par l’entremise de ma Mère. …Le Pape qui ira en exil s’appellera Angélique parce qu’il sera gardé par les anges comme le Grand Roi, et il sera en union avec vous, mes bien-aimés. L’œuvre de ma Mère fera l’admiration du monde entier, parce qu’elle sera la lumière qui enverra les rayons de sa pure clarté aux élus qui seront en exil, à ceux que mon Père a destinés à accomplir la grande œuvre de l’Eglise. Et  le Grand Pontife verra l’étoile qui le guidera au port en assurant son triomphe. Car ils reviendront ensemble à Rome, et l’étoile le suivra ensuite en éclairant ses pas, jusqu’à ce qu’il rende le dernier soupir… L’on verra l’Eglise dans l’affliction. Mon Cœur penché sur elle l’encouragera à suivre celui qui sera méprisé parce qu’il est juste. Mais je l’aurai affiné dès le principe et le manteau de ma Mère le couvrira de son ombre parce qu’il sera Pastor Angelicus. Ses appels d’amour feront rentrer mon troupeau, nouvellement choisi, au bercail de mon Cœur. Tout cela se fera par l’entremise de ma Mère. Puis chacun de vous aura une mission à remplir et je serai avec tous ».

Du tome 2 de la série des ouvrages « Veillez et priez car l’Heure est proche », pages 546 et 547 :

6 juin 1937

« Combien peu s’attendent aux grands évènements qui vont bientôt survenir : le règne de mon Cœur, le triomphe de ma très Sainte Mère, la venue du Grand MonarqueC’est lui qui procurera le triomphe complet à l’Eglise par le retour à Rome du Grand Pontife (le pape angélique) ; comme le Grand Monarque, il appartiendra au dernier Ordre religieux, qui comprendra les Crucifères(1) et les Apôtres des derniers temps(2) ».

22 décembre 1937

« Le règne de mon Cœur miséricordieux, le triomphe de ma très Sainte Mère, la venue du Grand Monarque, le retour du Pasteur de l’Eglise au siège de sa Mission (Rome), tout cela se réalisera par l’entremise de ma Mère, le grand Capitaine de l’Armée Céleste ».

Notes :

(1) : « Dont Marie des neiges Holgado, qui fut soumise à l’obédience du cardinal Segura, eut la vision annonciatrice. Leur prière et leur sacrifice ne cessent pas ».
(2) : « Mgr Robert-Hugh Benson, prélat anglais (1914+) - qui fut, avant sa conversion en 1903, un Haut Initié maçon - écrit dans un ouvrage prophétique, étonnant de justesse : "Lords of the world" - en français : "Les Maîtres de la terre" (roman à clef, au titre – et sous-titre : "La crise des derniers temps" - significatifs), qu’à la fin des temps, et sous les tribulations de l’Eglise et de la papauté, il n’y aura plus qu’un Ordre religieux : celui du "Christ Crucifié" (L’ouvrage a été réédité en 1971 aux éditions Saint-Michel à Saint Céneré) ».

6.13.40 Sœur Marie du Christ-Roi - Olive Danzé (1906-1968)

Du livret « Prophéties pour la France », page 85 :

« Il y aura un chef qui me représente, il y aura un roi qui sera mon image, une reine qui représente ma Divine Mère, il y aura les saints et les saintes, c'est-à-dire des époux et des épouses qui formeront la cour royale. J’ai établi sur mes ouvriers un chef : il faut qu’il soit vaillant afin que mes sujets n’aient pas faim et qu’ils soient soutenus par la tête et le cœur de ce chef. L’heure est venue, afin que le plus saint d’entre mes ministres soit le médecin de la divine charité et lui fasse honneur et réparation. Il faut que ma divine loi soit exercée rigoureusement ; elle est le but de ma venue ».

6.13.41 Notre-Dame du Très Saint Rosaire à Kérizinen (1938-1965)

De l’ouvrage « Kérizinen, messages du Christ et de la Sainte Vierge, 1938-1965 »

- intégralité du message donné le 29 mai 1948, lors de la 18 ième apparition(pendant l’octave de la Fête-Dieu et la veille de la Fête de Sainte Jeanne-D'arc), page 32 :

« Il va y avoir une prochaine guerre lourde de conséquences. La France est appelée à être envahie et occupée par une armée russe et c'est là que l'Eglise et les bons souffriront persécution de la part des sans-Dieu
(1). Mais que l'on prête enfin attention à mes demandes et Je vous préserverai de ces terribles ennemis, car Je descends pour vous épargner bien des peines, vous adoucir bien des maux. Je descends pour relever et sauver la France. Dans quelque temps Je lui donnerai un grand Chef, un Roi (2). Elle connaîtra alors un tel redressement que son influence spirituelle sera prépondérante dans l'Univers. Mais Je descends surtout pour vos âmes, pour les pécheurs et c'est par la Bretagne, qui m'est restée le plus fidèle, (3) que Je veux rechristianiser la France qui, revenue au Christ, revêtira un caractère tellement religieux qu'elle redeviendra lumière des peuples païens. Quelques années après cette prochaine guerre vous en subirez une autre, mais après laquelle les fidèles serviteurs du Christ jouiront d'une douce et juste paix : ce sera le règne de Jésus par Mon Cœur Immaculé. Cependant, ces guerres peuvent être évitées si le monde repentant retournait à Dieu ».

Notre-Dame du Très Saint Rosaire annonce ici pour la première fois, qu’Elle-même fera le don d’un « grand Chef, un Roi » afin de « relever et sauver la France ».

Notes :

(1) : « Les sans-Dieu est l'expression habituelle utilisée par la Très Sainte Vierge pour nommer les communistes ».
(2) : « Vers la fin des temps, un descendant des Rois Francs règnera sur tout l'antique empire romain. Il sera le plus grand des Rois de France, et le dernier de sa race. Il arrivera comme par miracle. (Saint-Rémi évêque de Reims, nuit de Noël 496) Vous direz aux Français qu'ils fassent leur trésor des testaments de Saint-Rémi, de Charlemagne et de St-Louis (Actes de Saint Pie X, tome 5, page 204 de l’édition de 1908) ».
(3) : « La grande fidélité de la Bretagne fut que, pendant la Révolution française, elle combattit et se fit massacrer pour défendre la religion catholique. (Lire "la bataille de Kerguidu" par Lan Inizan, prêtre de Plounévez-Lochrist -Editions Robert Laffont) ».

- extrait du message donné le 31 octobre 1956 lors de la 37 ième apparition, page 67 :

« […] Voyez, déjà la paix semble fuir le Monde. Dieu pourrait, bientôt, affirmer ses droits en frappant rigoureusement ce Monde pécheur. Depuis le temps que Je vous préviens ! Quel cas a-t-on fait de mes avertissements pourtant si maternels ? C'est dans ces temps d'angoisse, dans ces temps lugubres que vous le comprendrez, que vous le sentirez, le miracle de ma présence parmi vous. Car visiblement, de ma protection, Je couvrirai ces terres bretonnes, desquelles doit surgir une France nouvelle, une France chrétienne, gouvernée par ce Grand Monarque, envoyé spécial de Dieu comme défenseur de l'Eglise et de la liberté, et sous le règne duquel toute justice sera rendue ».

Notre-Dame du Très Saint Rosaire confirme à nouveau l’avènement du « Grand Monarque, envoyé spécial de Dieu » qui n’est plus seulement celui qui redressera la France, mais également celui qui sera « défenseur de l’Eglise et de la liberté » :

- extrait du message donné le 13 octobre 1958 lors de la 42 ième apparition, page 77 :

« Voyez, dans cette période de purification, l'Esprit-Saint, comme un aigle divin, plane au-dessus des âmes et, de son regard de feu, fascine celles qui ont compris qu'Il est le centre de leur être. En secret, Il opère des merveilles jusqu'à ce que le nombre de victimes soit atteint. Ne vous alarmez donc pas en raison de tant d'événements, mais plus que jamais, il vous est nécessaire de prier et aussi d'agir, car, si les hommes ont besoin du secours de Dieu, Dieu aussi demande le concours des hommes. Il a besoin de vous pour réaliser les desseins éternels de sa Providence. Faites-vous donc l'impérieux devoir d'être les dignes répondants et les fidèles messagers de nos deux Cœurs si intimement unis dans le Saint-Esprit. Priez beaucoup pour l'Eglise. Priez beaucoup pour la France, qui reste guettée par certains pays ennemis qui voudraient en faire leur proie. Croyez à son salut miraculeux, à son sauveur prédestiné, car les bras des hommes sont incapables de mettre ordre aux affaires publiques ».

Enfin, lors de cette troisième intervention, Notre-Dame du Très Saint Rosaire évoque « le salut miraculeux » de la France par « son sauveur prédestiné ».

6.13.42 La Dame de tous les peuples à Amsterdam (1945-1959)

- extrait du 6 ième message donné le 3 janvier 1946, page 32 de l’ouvrage « Les messages de la Dame de tous les peuples », par Ida Peerdeman, témoin des apparitions :

Jeanne d’Arc

« Puis, tout d’un coup, je vois quelqu’un à cheval, revêtu d’une armure. Comme je demande qui c’est, il m’est répondu : "Jeanne d’Arc". Derrière elle, je vois soudain s’élever une grande cathédrale. Je demande quelle peut bien être cette église et j’entends intérieurement : c’est la cathédrale de Reims. Je vois ensuite un cortège qui s’avance et se dirige vers l’église. C’est un cortège comme dans les temps anciens avec quelqu’un à cheval. Il porte un bouclier et une épée ; il y a un grand nombre d’écuyers autour de lui. J’entends : "Bourbon". J’ai l’impression que c’est pour plus tard ».

6.13.43 La Vierge des Douleurs à l’Escorial (1980-2002)

De l’ouvrage « Apparitions et messages à l’Escorial (1980-1983) » :

- extrait du message donné le 18 décembre 1981, pages 57 à 59 :

« […] Le monde va de mal en pis. Je ne sais ce qu'il manque pour que les hommes se sauvent. Ils commettent des crimes, des péchés d'impureté, des sacrilèges... le monde est submergé par le péché. Pense qu'il n'y a rien d'autre que perversité, il n'y a pas d'amour envers le prochain, ils ne font pas cas des avertissements ; Je les préviens constamment mais ils font la sourde oreille. Le châtiment est très proche. Je ne sais comment le monde et Mon Eglise vont se purifier. Je donne beaucoup d'occasions et Je vais arracher toute l'ivraie et préparer une renaissance miraculeuse pour le triomphe de Ma miséricorde. Rendez-vous compte que Dieu le Père va envoyer deux châtiments très grands : l'un sous forme de guerre, de révolution et dangers révolutionnaires. Et l'autre sera envoyé par le ciel. II viendra sur la terre une obscurité intense qui durera trois jours et trois nuits. Rien ne sera visible ; l'air deviendra pestilentiel et nocif et causera du mal et pas seulement aux ennemis de la religion. Pendant les trois jours de ténèbres, il n'y aura pas de lumière artificielle ; seuls les cierges bénis brûleront durant ces jours de ténèbres ; les fidèles devront rester dans leurs maisons, priant le Saint Rosaire et implorant la miséricorde divine. Tous les ennemis de l'Eglise, visibles et inconnus, périront sur toute la Terre pendant cette obscurité universelle, à l'exception de quelques-uns qui se convertiront. Saint Pierre et Saint Paul interviendront pour l'élection d'un nouveau Pape. Regarde : la Terre sera enveloppée de flammes, beaucoup d'édifices de la Terre s'effondreront et il semblera que le ciel est à l'agonie. Des millions d'hommes mourront par le fer, les uns à la guerre, les autres au combat, des millions d'autres mourront de mort imprévue. Cela surviendra lorsqu'il semblera que l'Eglise a perdu tous les moyens humains pour faire face à la persécution. Pense, Ma fille, que la colère de Dieu le Père va bientôt éclater, car le Père Eternel est très fâché. Les hommes ne font pas cas des avertissements et la coupe déborde ; elle est pleine ; elle déborde. Les évêques, les prêtres, les ministres du Christ négligent la prière dans l'Eglise. Il n'y a pas la foi dans l'Eglise. C'est pourquoi Je viendrai, envoyé par Mon Père Céleste, Je ferai un acte de justice et de miséricorde envers les justes. J'ordonnerai à Mes Anges de faire périr tous Mes ennemis. Soudain les persécuteurs de l'Eglise du Christ et tous les hommes adonnés au péché mourront ; la Terre deviendra comme le désert. Alors ce sera la paix et la réconciliation entre Dieu et les hommes. Je serai servi, adoré et glorifié; la charité brillera de toutes parts; les nouveaux rois seront le bras droit de l'Eglise, laquelle sera forte, humble, pieuse, pauvre, zélée et imitatrice de Jésus-Christ. L'Evangile sera prêché partout et les hommes vivront dans la crainte de Dieu. Ma Sainte Eglise sera forte, humble, pieuse, pauvre, imitatrice des vertus de Jésus-Christ. Mais il faut prier, il faut beaucoup prier pour que des occasions soient données à plus d'âmes. Qu'elles demandent pardon de leurs péchés et qu'elles fassent pénitence ».

- extrait du message donné le 24 février 1983, pages 152 et 153 :

« Ma fille, demandez à Dieu, miséricorde ; nous sommes à la fin. Il ne manque que des secondes pour que vienne le Châtiment Ma fille, raconte ce que tu vois Amparo : Voici Saint Pierre; lorsque ce moment arrivera, Il choisira un nouveau Pape. On vivra l'Evangile. Les méchants iront au fond de l'abîme. Regarde comme ils sont nombreux. Ils ne font pas cas de Mes messages. Ce sera horrible ! Ils pensent que Dieu est Miséricordieux ; mais ils oublient qu'Il est aussi un Juge très sévère qui jugera chacun selon ses œuvres […].
Vision d'un ange et de Elie : "Les couvents : les uns sont choisis et les anges les laissent ; d'autres, beaucoup plus nombreux, sont emmenés : là, ils s'effondrent...Saint Pierre élira un nouveau Pape" (cela signifierait-il que le Pape nommera son successeur ?)...
"Rome connaitra de grands tremblements de terre et sera presque entièrement détruite...
Jésus règnera comme Roi des rois sur la Terre promise des élus... Les nefs célestes se trouvent prêtes pour transférer les élus à la Terre Promise...Mon Coeur Immaculé triomphera sur toute l'humanité"
 ». 

6.13.44 Notre Seigneur Jésus à Françoise (2000)

Du tome 4 de l’œuvre « Jésus revient dans Sa Gloire » :

- extrait du message donné le 5 janvier 2000, page 92 :

« Quand tu entends dire qu’un roi sera donné à ton pays, ne comprends pas cela humainement : ce n’est pas un roi selon la raison humaine».

6.13.45 Notre Seigneur Jésus à Jnsr

De l’ouvrage « Vivez avec Moi les Dons de Dieu Terre Nouvelle Cieux Nouveaux » :

- extrait du message « Vision » donné le 3 janvier 2000, page 29 :

Notre Seigneur Jésus : « France ! Fille Aînée de l'Eglise, relève-toi et viens te présenter devant ton Dieu, ton Roi, entourée de Sainte Jeanne, de Sainte Anne et de la Bienheureuse Vierge Marie. Plie le genou devant ton Dieu et présente-Lui ton sincère repentir. Alors tu pourras relever la tête rayonnante du Pardon de Dieu et, ainsi, tu mèneras toutes les Nations à ta suite vers le Seul Dieu et Maître de tout l'Univers.

La Très Sainte Trinité te bénira et ton droit d'aînesse de Fille Aînée de l'Eglise, sera la Couronne Royale que Dieu déposera entre tes mains pour élire te couronner le futur Roi que Dieu a déjà choisi pour servir par toi, toutes les Nations de la Terre.

Vous tous, de la Nation française, priez Sainte Anne avec la Très Sainte Enfant Marie qui viennent délivrer votre pays ».

De l’ouvrage « Humanité déchirée, la Vierge Immaculée vient t’enfanter dans Sa Parfaite Pureté et l’homme sera glorifié » :

- extrait du message « Jeanne et le roi » donné le 28 avril 2001, pages 87 et 88 :

Jnsr : « Seigneur, quel est ce roi que Tu appelles à régner ? Peux-Tu nous en parler plus longuement que Tu ne l’as fait à Marie-Julie Jahénny ? ».

Notre Seigneur Jésus : « Mon enfant, Ma Sainte Croix a porté Mon divin Corps d’où s’échappait Mon Sang précieux qui a donné naissance à cette multitude de Saints qui ont parcouru le monde pour porter la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu.

Mon Royaume a un roi. Je suis Roi. Ceux qui M’ont succédé sur Ma Terre sont, comme Moi, les Oints de Dieu : ils sont oints.

Le Trône de David M’a été préparé. Les rois de France ont eu le privilège d’y prendre place, car Ma Sainte Grâce a fait d’eux des Oints du Seigneur. Et Dieu ne meurt pas, Mes vivants du Ciel sont tous en Moi, comme Moi en eux.

Où se cache ce futur roi ? Il ne s’est jamais caché : il vit en Moi. C’est Moi qui lui ai donné son Nom divin. Je t’ai déjà avertie que Je descendrai sur votre Terre pour établir Mon Gouvernement divin lorsque l’heure sonnera. Si cette autorité venait des hommes de la Terre, Je ne t’aurais pas parlé ainsi. Mais lorsque Dieu S’est fait Homme, il vous a été difficile de Me reconnaître comme Vrai Dieu et Vrai homme.

Il en sera ainsi de celui que J’établirai roi pour un temps, sur votre Terre. Il est Saint. Il a reçu Mon Onction Royale, puisque Je l’ai consacré Moi-même pour régner. Il reprendra le Trône de David. Sa bannière portera Mon Sacré Cœur surmonté de Ma Sainte Croix. Saint Michel sera son compagnon car, avant de purifier Ma Terre, il y aura encore ce combat dans les airs. Combat contre le Mal, près de sa fin.

Je vous présenterai ce Roi parfait qui vient mettre l’Ordre et Ma Paix sur la Terre entière, en commençant par le royaume de ses pères, la France. Vous n’entendrez que le chant de sa victoire. Car, comme un roi de terreur, devant lui il n’y aura plus ni bruits de guerre, ni fracas dans les airs ou sur la Terre. Et la mer sera comme un tapis pour laisser passer tous les Peuples qui viendront s’unir à celui qui a reçu de son Dieu l’ordre de bénir les Nations qui monteront à Ma Sainte Croix Glorieuse, Signe de Paix et de Réconciliation mondiale. Mon enfant, l’Esprit Saint a commencé à sanctifier tous les enfants de Marie Très Sainte dès le Jour de Son Triomphe [dans l’invisible au cours de l’année 2000] ».

- extrait du message « Mon doux Pays de France » donné le 18 août 2001, pages 164 et 165 :

Notre Seigneur Jésus : « […] France, tu es chrétienne et ton Christ est ton Roi.

Lui Seul peut choisir qui te gouvernera humblement et tu ne failliras pas à sa Loi car tu reconnaîtras le Choix de Dieu devant l’humble Serviteur de Dieu devant celui qui te gouvernera : ton peuple et ton Eglise feront l’Unité devant l’humble serviteur de Dieu. Car si un jour, Dieu s’est abaissé jusqu’à laver les pieds de Ses Apôtres, lui, le Serviteur du Peuple de Dieu, sera appelé à laver la face de la France défigurée par le péché d’orgueil.

Sais-tu, Mon enfant, comment on peut effacer le péché d’orgueil de tout un Peuple ? Par un seul homme qui confessera toutes ces fautes qu’il prendra à sa charge sans les avoir commises. Comme Jésus a porté Sa Croix qui Le faisait tomber à terre tant elle était lourde, lourde, lourde de tous vos péchés, passés, présents et à venir, les péchés de l’Humanité entière, cet homme portera les tribulations de toute la Nation, Rois et Chefs, Gouverneurs et Présidents : tous ceux qui ont été au Pouvoir en France, tous ceux qui ont failli en ne reconnaissant pas Dieu comme le Premier Chef de votre Etat. Avec lui naîtra sur la Terre la Religion de l’Amour, la civilisation de l’Amour, en commençant par la France. Je le chargerai de Ma Mission Divine qui vient déjà de ses pères et la France reprendra le rang qui lui a été assigné depuis Reims. La Fille aînée de l’Eglise va enfin ouvrir ses yeux en ouvrant son cœur. Mon Pardon vibrera en elle. Et par elle, jusqu’au extrémités de la Terre, tous les pays se reconnaîtront chrétiens.

Celui qui gouvernera Mon Doux pays de France, le recevra des Mes Mains Très Saintes. Ne doutez pas ! Il sera pour son Dieu comme la Pucelle d’Orléans dont l’Amour, pour son Roi de Gloire, dépassait les limites de son cœur d’enfant de la Terre. Même s’il est de descendance royale et divine, même si devant lui les puissants tomberont de leur trône, enfants qui lisez ceci n’ayez pas peur. Car cela doit arriver pour que la Paix de Dieu recouvre votre Terre dans la Joie et l’Amour du Très-Haut.

Justifiant son rang, celui qui a été choisi de tous Temps pour relever votre Pays, n’aura aucune crainte et s’avancera au milieu de tous ses ennemis qui resteront comme des statues de sel devant son courage et sa force. Car celui que J’ai choisi vit en Moi, recevant en son esprit Mon Esprit Saint et en son cœur Mon Amour et Ma Vie. Dans tous ses actes est Ma Très Sainte Mère, sa Maîtresse d’Humilité ; et Saint Michel Archange est son fidèle compagnon. Jamais un homme ne fut plus saint, jamais aucun Saint, à part le Fils de l’Homme Lui-même, ne fut plus Homme que lui. Il est à l’Image du Très-Haut.

Comme Dieu vous le demande à chacun, devenez vite saints, demandez à devenir des saints, oui demandez-le Moi, afin que la face de la Terre se change en Paradis. Amen ».           

 

REVELATIONS INEDITES SUR LE GRAND MONARQUE ET LE SAINT PONTIFE

 

AVENEMENT DU GRAND MONARQUE AVANT LES TROIS JOURS DE TENEBRES ET ELECTION DU SAINT PONTIFE