Relations avec les frères traditionalistes

 

 

 

Mgr Lefebvre : la Franc maçonnerie veut détruire l'Église - C'est certain ! Mais Dieu aime tous Ses ennemis et nos frères de toutes les autres religions !

Sachons ainsi distinguer l'être humain que Dieu aime infiniment, des doctrines qui ne viennent pas de Lui et qui sont à condamner, vous comprenez ?

 

Source : https://eglise.catholique.fr/actualites/472609-motu-proprio-2/

Motu proprio : le Pape François supprime la commission chargée du dialogue avec les lefebvristes

Publié le 29 janvier 2019

Le Pape a supprimé mi-janvier la commission chargée du dialogue avec la Fraternité sacerdotale Saint Pie X (FSSPX) fondée en 1970 par Mgr Marcel Lefebvre. Cela constitue une nouvelle étape dans le dialogue avec cette communauté religieuse. Éclairage de Monseigneur Eric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et président de la Commission doctrinale à la Conférence des évêques de France.

 

5 novembre 2016 : Mgr Eric DE MOULINS-BEAUFORT, évêque auxiliaire de Paris. France.

Par un motu proprio (décision prise par le Pape de son propre mouvement), le Saint-Père a supprimé la commission Ecclesia Dei et a confié l’ensemble des tâches de celle-ci à la Congrégation pour la doctrine de la foi. Il porte ainsi à son terme un processus entamé par Benoît XVI puisque celui-ci avait, en 2009, intégré la Commission Ecclesia Dei dans l’ensemble des organismes relevant de la Congrégation tout en lui conservant son autonomie d’action.

La Commission Ecclesia Dei avait en effet été créée en juillet 1988 par le pape saint Jean-Paul II par le Motu Proprio Ecclesia Dei Afflicta. Mgr Marcel Lefebvre ayant posé un acte schismatique en consacrant le 30 juin 1988 des évêques sans mandat du Siège Apostolique, saint Jean-Paul II avait voulu constituer une instance capable d’aider à rester dans la communion de l’Eglise les personnes ou les groupes qui avaient jusque-là suivis Mgr Lefebvre mais qui ne voulaient pas entrer dans le schisme, leur sensibilité liturgique étant prise en compte et les structures de vie et d’action dont ils s’étaient doté étant maintenues autant que possible dans la structure ecclésiale.

La décision du pape Benoît XVI, par le Motu Propio Summorum Pontificium de juillet 2007, d’ouvrir plus largement la possibilité pour les prêtres de célébrer selon le missel de 1962, désormais considéré comme « forme extraordinaire du rite romain », et d’élargir pour les évêques la possibilité de concéder de manière durable à des groupes stables de fidèles l’usage de cette forme extraordinaire, tant pour la Messe que pour la célébration des sacrements, avait élargi les compétences de la Commission à qui la supervision de l’application de ces dispositions avait été confiée.

Parallèlement, le supérieur de la Fraternité Saint-Pie-X, premier successeur de Mgr Lefebvre, Mgr Fellay, voyait son mandat arriver à son terme. Il avait voulu mener avec le Saint-Siège qui avait toujours déclaré sa disponibilité des discussions en vue de résorber le schisme. Le 21 janvier 2009, le Pape Benoît XVI avait concédé la levée de l’excommunication frappant les 4 évêques ordonnés par Mgr Lefebvre, ce qui avait été un geste d’apaisement (« de grâce », dit le Motu Proprio du pape François), malheureusement aussitôt entaché par les déclarations négationnistes de l’un d’entre eux, Mgr Williamson, qui a fini par être exclu de la Fraternité. Des rencontres avaient pu s’ouvrir néanmoins. La Fraternité a fait valoir ses griefs à l’égard de l’Église, précisant les points où elle reproche au Magistère solennel tout autant qu’au Magistère ordinaire et universel de l’Église de manquer à la fidélité au dépôt reçu des Apôtres, et elle a reçu des réponses précises du Saint-Siège, déjà sous la conduite du préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, à ce moment-là le cardinal Müller. Ces discussions n’avaient cependant pas permis d’aboutir à un accord réel, elles avaient été interrompues. Le Saint-Père, on le voit, ne se résout pas au schisme. Il partage la conviction qu’avait exprimée le futur Benoît XVI que bien des schismes dans l’histoire auraient pu être évités au prix d’un travail théologique sérieux mené par les différentes parties qui s’opposaient.

En intégrant totalement le champ couvert par la Commission Ecclesia Dei dans la compétence de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le Saint-Père entérine le fait que les communautés et autres sociétés sacerdotales à qui l’usage de la forme extraordinaire du rite romain a été accordée relèvent du droit ordinaire de l’Église, d’autre part il remet en lumière la nécessité de discussions doctrinales approfondies avec la Fraternité Saint-Pie-X. Les points en jeu ne sont pas des détails. Il ne suffit pas d’insister sur la réalité sacrificielle de l’Eucharistie, encore faut-il préciser ce qu’est ce sacrifice qui, en régime chrétien, ne saurait être une prolongation des sacrifices païens ni même des sacrifices du Temple ; il ne suffit pas de se réclamer de la Tradition, encore faut-il rendre clair ce qu’est la Tradition du Christ à ses Apôtres qui ne saurait n’être que le poids du passé s’imposant à toutes les générations ; il ne suffit pas d’affirmer que la religion catholique est la seule vraie, encore faut-il expliquer en quoi cette vérité exclusive honore la puissance salvifique du Christ qui a acquis le pouvoir de répandre son Esprit-Saint en tous les hommes pour attirer tous les hommes.

Monseigneur de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims.

 

La volonté du Saint-Père Benoît XVI de réintégrer la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X

 

 

Source : https://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/letters/2009/documents/hf_ben-xvi_let_20090310_remissione-scomunica.html

 

LETTRE DE SA SAINTETÉ BENOÎT XVI
AUX ÉVÊQUES DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE
AU SUJET DE LA LEVÉE DE L'EXCOMMUNICATION
DES QUATRE ÉVÊQUES CONSACRÉS PAR MGR LEFEBVRE

 

Chers Confrères dans le ministère épiscopal !

La levée de l’excommunication des quatre Évêques, consacrés en 1988 par Mgr Lefebvre sans mandat du Saint-Siège, a suscité, pour de multiples raisons, au sein et en dehors de l’Église catholique une discussion d’une véhémence telle qu’on n’en avait plus connue depuis très longtemps. Cet événement, survenu à l’improviste et difficile à situer positivement dans les questions et dans les tâches de l’Église d’aujourd’hui, a laissé perplexes de nombreux Évêques. Même si beaucoup d’Évêques et de fidèles étaient disposés, à priori, à considérer positivement la disposition du Pape à la réconciliation, néanmoins la question de l’opportunité d’un tel geste face aux vraies urgences d’une vie de foi à notre époque se posait. Inversement, certains groupes accusaient ouvertement le Pape de vouloir revenir en arrière, au temps d’avant le Concile : d’où le déchaînement d’un flot de protestations, dont l’amertume révélait des blessures remontant au-delà de l’instant présent. C’est pourquoi je suis amené, chers Confrères, à vous fournir quelques éclaircissements, qui doivent aider à comprendre les intentions qui m’ont guidé moi-même ainsi que les organes compétents du Saint-Siège à faire ce pas. J’espère contribuer ainsi à la paix dans l’Église.

Le fait que le cas Williamson se soit superposé à la levée de l’excommunication a été pour moi un incident fâcheux imprévisible. Le geste discret de miséricorde envers quatre Évêques, ordonnés validement mais non légitimement, est apparu tout à coup comme totalement différent : comme le démenti de la réconciliation entre chrétiens et juifs, et donc comme la révocation de ce que le Concile avait clarifié en cette matière pour le cheminement de l’Église. Une invitation à la réconciliation avec un groupe ecclésial impliqué dans un processus de séparation se transforma ainsi en son contraire : un apparent retour en arrière par rapport à tous les pas de réconciliation entre chrétiens et juifs faits à partir du Concile – pas dont le partage et la promotion avaient été dès le début un objectif de mon travail théologique personnel. Que cette superposition de deux processus opposés soit advenue et qu’elle ait troublé un moment la paix entre chrétiens et juifs ainsi que la paix à l’intérieur de l’Église, est une chose que je ne peux que déplorer profondément. Il m’a été dit que suivre avec attention les informations auxquelles on peut accéder par internet aurait permis d’avoir rapidement connaissance du problème. J’en tire la leçon qu’à l’avenir au Saint-Siège nous devrons prêter davantage attention à cette source d’informations. J’ai été peiné du fait que même des catholiques, qui au fond auraient pu mieux savoir ce qu’il en était, aient pensé devoir m’offenser avec une hostilité prête à se manifester. C’est justement pour cela que je remercie d’autant plus les amis juifs qui ont aidé à dissiper rapidement le malentendu et à rétablir l’atmosphère d’amitié et de confiance, qui – comme du temps du Pape Jean-Paul II – comme aussi durant toute la période de mon pontificat a existé et, grâce à Dieu, continue à exister.

Une autre erreur, qui m’attriste sincèrement, réside dans le fait que la portée et les limites de la mesure du 21 janvier 2009 n’ont pas été commentées de façon suffisamment claire au moment de sa publication. L’excommunication touche des personnes, non des institutions. Une ordination épiscopale sans le mandat pontifical signifie le danger d’un schisme, parce qu’elle remet en question l’unité du collège épiscopal avec le Pape. C’est pourquoi l’Église doit réagir par la punition la plus dure, l’excommunication, dans le but d’appeler les personnes punies de cette façon au repentir et au retour à l’unité. Vingt ans après les ordinations, cet objectif n’a malheureusement pas encore été atteint. La levée de l’excommunication vise le même but auquel sert la punition : inviter encore une fois les quatre Évêques au retour. Ce geste était possible une fois que les intéressés avaient exprimé leur reconnaissance de principe du Pape et de son autorité de Pasteur, bien qu’avec des réserves en matière d’obéissance à son autorité doctrinale et à celle du Concile. Je reviens par là à la distinction entre personne et institution. La levée de l’excommunication était une mesure dans le domaine de la discipline ecclésiastique: les personnes étaient libérées du poids de conscience que constitue la punition ecclésiastique la plus grave. Il faut distinguer ce niveau disciplinaire du domaine doctrinal. Le fait que la Fraternité Saint-Pie X n’ait pas de position canonique dans l’Église, ne se base pas en fin de comptes sur des raisons disciplinaires mais doctrinales. Tant que la Fraternité n’a pas une position canonique dans l’Église, ses ministres non plus n’exercent pas de ministères légitimes dans l’Église. Il faut ensuite distinguer entre le niveau disciplinaire, qui concerne les personnes en tant que telles, et le niveau doctrinal où sont en question le ministère et l’institution. Pour le préciser encore une fois: tant que les questions concernant la doctrine ne sont pas éclaircies, la Fraternité n’a aucun statut canonique dans l’Église, et ses ministres – même s’ils ont été libérés de la punition ecclésiastique – n’exercent de façon légitime aucun ministère dans l’Église.

À la lumière de cette situation, j’ai l’intention de rattacher à l’avenir la Commission pontificale " Ecclesia Dei " – institution compétente, depuis 1988, pour les communautés et les personnes qui, provenant de la Fraternité Saint-Pie X ou de regroupements semblables, veulent revenir à la pleine communion avec le Pape – à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Il devient clair ainsi que les problèmes qui doivent être traités à présent sont de nature essentiellement doctrinale et regardent surtout l’acceptation du Concile Vatican II et du magistère post-conciliaire des Papes. Les organismes collégiaux avec lesquels la Congrégation étudie les questions qui se présentent (spécialement la réunion habituelle des Cardinaux le mercredi et l’Assemblé plénière annuelle ou biennale) garantissent l’engagement des Préfets des diverses Congrégations romaines et des représentants de l’Épiscopat mondial dans les décisions à prendre. On ne peut geler l’autorité magistérielle de l’Église à l’année 1962 – ceci doit être bien clair pour la Fraternité. Cependant, à certains de ceux qui se proclament comme de grands défenseurs du Concile, il doit aussi être rappelé que Vatican II renferme l’entière histoire doctrinale de l’Église. Celui qui veut obéir au Concile, doit accepter la foi professée au cours des siècles et il ne peut couper les racines dont l’arbre vit.

J’espère, chers Confrères, qu’ainsi a été éclaircie la signification positive ainsi que les limites de la mesure du 21 janvier 2009. Cependant demeure à présent la question : cette mesure était-elle nécessaire? Constituait-elle vraiment une priorité? N’y a-t-il pas des choses beaucoup plus importantes? Il y a certainement des choses plus importantes et plus urgentes. Je pense avoir souligné les priorités de mon Pontificat dans les discours que j’ai prononcés à son début. Ce que j’ai dit alors demeure de façon inaltérée ma ligne directive. La première priorité pour le Successeur de Pierre a été fixée sans équivoque par le Seigneur au Cénacle: « Toi… affermis tes frères » (Lc 22, 32). Pierre lui-même a formulé de façon nouvelle cette priorité dans sa première Lettre : « Vous devez toujours être prêts à vous expliquer devant tous ceux qui vous demandent de rendre compte de l’espérance qui est en vous » (1 P 3,15). À notre époque où dans de vastes régions de la terre la foi risque de s’éteindre comme une flamme qui ne trouve plus à s’alimenter, la priorité qui prédomine est de rendre Dieu présent dans ce monde et d’ouvrir aux hommes l’accès à Dieu. Non pas à un dieu quelconque, mais à ce Dieu qui a parlé sur le Sinaï ; à ce Dieu dont nous reconnaissons le visage dans l’amour poussé jusqu’au bout (cf. Jn 13, 1) – en Jésus Christ crucifié et ressuscité. En ce moment de notre histoire, le vrai problème est que Dieu disparaît de l’horizon des hommes et que tandis que s’éteint la lumière provenant de Dieu, l’humanité manque d’orientation, et les effets destructeurs s’en manifestent toujours plus en son sein.

Conduire les hommes vers Dieu, vers le Dieu qui parle dans la Bible: c’est la priorité suprême et fondamentale de l’Église et du Successeur de Pierre aujourd’hui. D’où découle, comme conséquence logique, que nous devons avoir à cœur l’unité des croyants. En effet, leur discorde, leur opposition interne met en doute la crédibilité de ce qu’ils disent de Dieu. C’est pourquoi l’effort en vue du témoignage commun de foi des chrétiens – par l’œcuménisme – est inclus dans la priorité suprême. À cela s’ajoute la nécessité que tous ceux qui croient en Dieu recherchent ensemble la paix, tentent de se rapprocher les uns des autres, pour aller ensemble, même si leurs images de Dieu sont diverses, vers la source de la Lumière – c’est là le dialogue interreligieux. Qui annonce Dieu comme Amour "jusqu’au bout" doit donner le témoignage de l’amour : se consacrer avec amour à ceux qui souffrent, repousser la haine et l’inimitié – c’est la dimension sociale de la foi chrétienne, dont j’ai parlé dans l’encyclique Deus caritas est.

Si donc l’engagement ardu pour la foi, pour l’espérance et pour l’amour dans le monde constitue en ce moment (et, dans des formes diverses, toujours) la vraie priorité pour l’Église, alors les réconciliations petites et grandes en font aussi partie. Que l’humble geste d’une main tendue soit à l’origine d’un grand tapage, devenant ainsi le contraire d’une réconciliation, est un fait dont nous devons prendre acte. Mais maintenant je demande: Était-il et est-il vraiment erroné d’aller dans ce cas aussi à la rencontre du frère qui "a quelque chose contre toi" (cf. Mt 5, 23 s.) et de chercher la réconciliation? La société civile aussi ne doit-elle pas tenter de prévenir les radicalisations et de réintégrer – autant que possible – leurs éventuels adhérents dans les grandes forces qui façonnent la vie sociale, pour en éviter la ségrégation avec toutes ses conséquences? Le fait de s’engager à réduire les durcissements et les rétrécissements, pour donner ainsi une place à ce qu’il y a de positif et de récupérable pour l’ensemble, peut-il être totalement erroné? Moi-même j’ai vu, dans les années qui ont suivi 1988, que, grâce au retour de communautés auparavant séparées de Rome, leur climat interne a changé; que le retour dans la grande et vaste Église commune a fait dépasser des positions unilatérales et a atténué des durcissements de sorte qu’ensuite en ont émergé des forces positives pour l’ensemble. Une communauté dans laquelle se trouvent 491 prêtres, 215 séminaristes, 6 séminaires, 88 écoles, 2 instituts universitaires, 117 frères, 164 sœurs et des milliers de fidèles peut-elle nous laisser totalement indifférents? Devons-nous impassiblement les laisser aller à la dérive loin de l’Église? Je pense par exemple aux 491 prêtres. Nous ne pouvons pas connaître l’enchevêtrement de leurs motivations. Je pense toutefois qu’ils ne se seraient pas décidés pour le sacerdoce si, à côté de différents éléments déformés et malades, il n’y avait pas eu l’amour pour le Christ et la volonté de L’annoncer et avec lui le Dieu vivant. Pouvons-nous simplement les exclure, comme représentants d’un groupe marginal radical, de la recherche de la réconciliation et de l’unité ? Qu’en sera-t-il ensuite ?

Certainement, depuis longtemps, et puis à nouveau en cette occasion concrète, nous avons entendu de la part de représentants de cette communauté beaucoup de choses discordantes – suffisance et présomption, fixation sur des unilatéralismes etc. Par amour de la vérité je dois ajouter que j’ai reçu aussi une série de témoignages émouvants de gratitude, dans lesquels était perceptible une ouverture des cœurs. Mais la grande Église ne devrait-elle pas se permettre d’être aussi généreuse, consciente de la grande envergure qu’elle possède; consciente de la promesse qui lui a été faite? Ne devrions-nous pas, comme de bons éducateurs, être aussi capables de ne pas prêter attention à différentes choses qui ne sont pas bonnes et nous préoccuper de sortir des étroitesses? Et ne devrions-nous pas admettre que dans le milieu ecclésial aussi des discordances se sont fait entendre? Parfois on a l’impression que notre société a besoin d’un groupe au moins, auquel ne réserver aucune tolérance ; contre lequel pouvoir tranquillement se lancer avec haine. Et si quelqu’un ose s’en rapprocher – dans le cas présent le Pape – il perd lui aussi le droit à la tolérance et peut lui aussi être traité avec haine sans crainte ni réserve.

Chers Confrères, durant les jours où il m’est venu à l’esprit d’écrire cette lettre, par hasard, au Séminaire romain, j’ai dû interpréter et commenter le passage de Ga 5, 13-15. J’ai noté avec surprise la rapidité avec laquelle ces phrases nous parlent du moment présent: "Que cette liberté ne soit pas un prétexte pour satisfaire votre égoïsme; au contraire mettez-vous, par amour, au service les uns des autres. Car toute la Loi atteint sa perfection dans un seul commandement, et le voici: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde: vous allez vous détruire les uns les autres !" J’ai toujours été porté à considérer cette phrase comme une des exagérations rhétoriques qui parfois se trouvent chez saint Paul. Sous certains aspects, il peut en être ainsi. Mais malheureusement ce "mordre et dévorer" existe aussi aujourd’hui dans l’Église comme expression d’une liberté mal interprétée. Est-ce une surprise que nous aussi nous ne soyons pas meilleurs que les Galates? Que tout au moins nous soyons menacés par les mêmes tentations? Que nous devions toujours apprendre de nouveau le juste usage de la liberté? Et que toujours de nouveau nous devions apprendre la priorité suprême : l’amour? Le jour où j’en ai parlé au grand Séminaire, à Rome, on célébrait la fête de la Vierge de la Confiance. De fait: Marie nous enseigne la confiance. Elle nous conduit à son Fils, auquel nous pouvons tous nous fier. Il nous guidera – même en des temps agités. Je voudrais ainsi remercier de tout cœur tous ces nombreux Évêques, qui en cette période m’ont donné des signes émouvants de confiance et d’affection et surtout m’ont assuré de leur prière. Ce remerciement vaut aussi pour tous les fidèles qui ces jours-ci m’ont donné un témoignage de leur fidélité immuable envers le Successeur de saint Pierre. Que le Seigneur nous protège tous et nous conduise sur le chemin de la paix! C’est un souhait qui jaillit spontanément du cœur en ce début du Carême, qui est un temps liturgique particulièrement favorable à la purification intérieure et qui nous invite tous à regarder avec une espérance renouvelée vers l’objectif lumineux de Pâques.

Avec une particulière Bénédiction Apostolique, je me redis

Vôtre dans le Seigneur

BENEDICTUS PP. XVI

 

Du Vatican, le 10 mars 2009.

 

 

« Humanum fuit errare, diabolicum est per animositatem in errore manere »

(Saint Augustin)

 

 Commettre des erreurs est le propre de l’humain, mais il est diabolique de persister dans l’erreur par orgueil

 

 

Notre Seigneur à la Fille du Oui à Jésus le 25 avril 2003 :

Oh ! enfants choisis, donnez-vous de l'amour, aimez-vous, portez-en vous tous ceux qui vous font souffrir, tous ceux qui font souffrir mon Église.

Mes prêtres sont calomniés, mes religieuses sont pointées du doigt, mes religieux sont bafoués.
Vous, mes enfants de la Lumière, vous n'avez pas à juger mon Église, même si elle a commis des erreurs, même si sa conduite n'est pas à la hauteur de mon Évangile
.

Je suis de Miséricorde, je suis l'Amour : je me suis donné pour chaque enfant de la terre ; qu'il soit dans mon Église, qu'ils soient dans une secte, qu'il soit athée, qu'il soit incrédule : il est mon enfant ; je me suis donné par amour pour lui pour prendre ses péchés.

Chaque enfant est un enfant choisi, je le porte en moi, il est mon amour.

 

Source : http://www.riposte-catholique.fr/riposte-catholique-blog/breves/facultes-accordees-par-le-pape-francois-a-la-fraternite-saint-pie-x-communique-de-la-maison-generale-de-menzingen

Facultés accordées par le pape François à la Fraternité Saint-Pie X : communiqué de la Maison générale de Menzingen

1 septembre 2015

La Fraternité sacerdotale Saint-Pie X a réagi à cette mesure inattendue du pape François. Voici le communiqué, daté du 1er septembre 2015, de la Maison générale  de la Fraternité Saint-Pie X sur la lettre du pape François à l’approche de l’Année sainte :

La Fraternité Saint-Pie X apprend, par la presse, les dispositions que le pape François a prises à l’occasion de la prochaine Année sainte. Dans le dernier paragraphe de sa lettre adressée, ce 1er septembre 2015, à Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, le Saint-Père écrit : « J’établis, par ma propre disposition, que ceux qui, au cours de l’Année sainte de la Miséricorde, s’approcheront, pour célébrer le sacrement de la Réconciliation, des prêtres de la Fraternité Saint-Pie X recevront une absolution valide et licite de leurs péchés ».

La Fraternité Saint-Pie X exprime sa reconnaissance au Souverain Pontife pour ce geste paternel. Dans le ministère du sacrement de pénitence, elle s’est toujours appuyée, en toute certitude, sur la juridiction extraordinaire que confèrent les Normae generales du Code de droit canonique. A l’occasion de cette Année sainte, le Pape François veut que tous les fidèles qui souhaitent se confesser aux prêtres de la Fraternité Saint-Pie X puissent le faire sans être inquiétés.

Lors de cette année de conversion, les prêtres de la Fraternité Saint-Pie X auront à cœur d’exercer avec une générosité renouvelée leur ministère au confessionnal, suivant l’exemple de dévouement inlassable que le saint Curé d’Ars a donné à tous les prêtres.

Menzingen, le 1er septembre 2015

 

Source : http://www.riposte-catholique.fr/osservatore-vaticano/relations-avec-la-fspx/pape-francois-ceux-qui-sapprocheront-des-pretres-de-la-fraternite-saint-pie-x-recevront-une-absolution-valide-et-licite-de-leurs-peches

Pape François : ceux qui s’approcheront des prêtres de la Fraternité Saint-Pie X recevront une absolution valide et licite de leurs péchés

1 septembre 2015

C’est la première fois, dans un document romain, que le pape François entend officiellement faciliter l’action de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX). En effet, l’une des difficultés canoniques réside dans l’absence de juridiction des prêtres de la FSSPX, ce qui parasite la question de la validité des absolutions conférées par ces derniers. Pour remédier à cette difficulté, le pape François, dans une lettre à Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, établit « par (sa) propre disposition que ceux qui, au cours de l’Année Sainte de la Miséricorde, s’approcheront, pour célébrer le Sacrement de la Réconciliation, des prêtres de la Fraternité Saint Pie X recevront une absolution valide et licite de leurs péchés. »

De sa propre initiative, le pape François supplée lui-même le défaut de juridiction des prêtres de la FSSPX. Théologiquement, le pape peut le faire. Le cardinal Journet disait que certaines communautés séparées pouvaient bénéficier d’une juridiction de la part du pape, visant ainsi les orthodoxes. La question est débattue. Dans cette même lettre, le pape François espère également que, « dans un proche avenir, l’on pourra trouver les solutions pour retrouver une pleine communion avec les prêtres et les supérieurs de la Fraternité. » Le souhait d’un rapprochement avec la FSSPX n’est pas abandonné et l’on avait cru que l’élection d’un nouveau pape changerait la situation. Il n’en est rien.

Après le geste de Buenos Aires par lequel la FSSPX a été assimilée, par l’Église d’Argentine, à une association diocésaine, le pape entend marquer son souci d’identifier, autant que possible, la FSSPX à un organisme catholique. Peut-être que le pape souhaite couper court à certaines polémiques diocésaines qui insinuent que la FSSPX serait schismatique et coupée de l’Église…

 

Fraternité Saint-Pie X : absolution valide, pendant le Jubilé

Une décision sans précédent du pape François qui veut faire parvenir le don du Jubilé aux baptisés fréquentant les églises desservies par des prêtres de la Fraternité Saint-Pie X.

 

Source : http://www.zenit.org/fr/articles/fraternite-saint-pie-x-absolution-valide-pendant-le-jubile

Anita Bourdin

Rome, 1 septembre 2015

L’absolution reçue en se confessant aux prêtres de la Fraternité Saint-Pie X sera « valide » et « licite » pendant le Jubilé, déclare le pape François. Une décision sans précédent.

« Cette Année jubilaire de la Miséricorde n’exclut personne », écrit le pape François dans sa lettre à Mgr Fisichella sur le Jubilé de la miséricorde, à propos des baptisés fréquentant les églises desservies par des prêtres de la Fraternité Saint-Pie X, qui ne sont pas en pleine communion avec l’Église catholique.

Le pape évoque ces baptisés en disant : « Une dernière considération s’adresse aux fidèles qui, pour diverses raisons, désirent fréquenter les églises où les offices sont célébrés par les prêtres de la Fraternité Saint-Pie X. Cette Année jubilaire de la Miséricorde n’exclut personne. »

Il souhaite des solutions pour arriver à la pleine communion : « Certains confrères évêques m’ont fait part en plusieurs occasions de leur bonne foi et pratique sacramentelle, unie toutefois à la difficulté de vivre une situation pastorale difficile. J’espère que dans un proche avenir, l’on pourra trouver les solutions pour retrouver une pleine communion avec les prêtres et les supérieurs de la Fraternité. »

Mais dans la situation actuelle, il souhaite que le Jubilé touche aussi les baptisés qui sont dans cette situation. Il use de son autorité de Successeur de Pierre pour déclarer exceptionnellement « valide » et « licite » pendant le Jubilé l’absolution reçue des prêtres de la Fraternité Saint-Pie X :  « Entre-temps, animé par l’exigence de répondre au bien de ces frères, j’établis, par ma propre disposition, que ceux qui, au cours de l’Année sainte de la Miséricorde, s’approcheront, pour célébrer le Sacrement de la Réconciliation, des prêtres de la Fraternité Saint-Pie X recevront une absolution valide et licite de leurs péchés. »

Dans le cadre du Grand Jubilé de l’An 2000, un pèlerinage de la Fraternité Saint-Pie X avait accompli la démarche jubilaire de franchir la Porte sainte à Saint-Pierre de Rome, les 8 et 9 août 2000.

 

Source : http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/letters/2007/documents/hf_ben-xvi_let_20070707_lettera-vescovi.html

LETTRE DU PAPE
BENOÎT XVI
AUX ÉVÊQUES QUI ACCOMPAGNE LA
LETTRE APOSTOLIQUE "MOTU PROPRIO DATA"
SUMMORUM PONTIFICUM
SUR L'USAGE DE LA LITURGIE ROMAINE
ANTÉRIEURE À LA RÉFORME DE 1970

 

Chers frères dans l’Episcopat,

C’est avec beaucoup de confiance et d’espérance que je remets entre vos mains de Pasteurs le texte d’une nouvelle Lettre Apostolique « Motu Proprio data », sur l’usage de la liturgie romaine antérieure à la réforme de 1970. Ce document est le fruit de longues réflexions, de multiples consultations, et de la prière.

Des nouvelles et des jugements formulés sans information suffisante, ont suscité beaucoup de confusion. On trouve des réactions très diverses les unes des autres, qui vont de l’acceptation joyeuse à une dure opposition, à propos d’un projet dont le contenu n’était, en réalité, pas connu.

Deux craintes s’opposaient plus directement à ce document, et je voudrais les examiner d’un peu plus près dans cette lettre.

En premier lieu il y a la crainte d’amenuiser ainsi l’Autorité du Concile Vatican II, et de voir mettre en doute une de ses décisions essentielles – la réforme liturgique.

Cette crainte n’est pas fondée. A ce propos, il faut dire avant tout que le Missel, publié par Paul VI et réédité ensuite à deux reprises par Jean-Paul II, est et demeure évidemment la Forme normale – la Forma ordinaria – de la liturgie Eucharistique. La dernière version du Missale Romanum, antérieure au Concile, qui a été publiée sous l’autorité du Pape Jean XXIII en 1962 et qui a été utilisée durant le Concile, pourra en revanche être utilisée comme Forma extraordinaria de la Célébration liturgique. Il n’est pas convenable de parler de ces deux versions du Missel Romain comme s’il s’agissait de « deux Rites ». Il s’agit plutôt d’un double usage de l’unique et même Rite.

Quant à l’usage du Missel de 1962, comme Forma extraordinaria de la Liturgie de la Messe, je voudrais attirer l’attention sur le fait que ce Missel n’a jamais été juridiquement abrogé, et que par conséquent, en principe, il est toujours resté autorisé. Lors de l’introduction du nouveau Missel, il n’a pas semblé nécessaire de publier des normes propres concernant la possibilité d’utiliser le Missel antérieur. On a probablement supposé que cela ne concernerait que quelques cas particuliers, que l’on résoudrait localement, au cas par cas. Mais, par la suite, il s’est vite avéré que beaucoup de personnes restaient fortement attachées à cet usage du Rite romain, qui leur était devenu familier depuis l’enfance. Ceci s’est produit avant tout dans les pays où le mouvement liturgique avait donné à de nombreuses de personnes une remarquable formation liturgique, ainsi qu’une familiarité profonde et intime avec la Forme antérieure de la Célébration liturgique. Nous savons tous qu’au sein du mouvement conduit par l’Archevêque Mgr Lefebvre, la fidélité au Missel ancien est devenue un signe distinctif extérieur; mais les raisons de la fracture qui naissait sur ce point étaient à rechercher plus en profondeur. Beaucoup de personnes qui acceptaient clairement le caractère contraignant du Concile Vatican II, et qui étaient fidèles au Pape et aux Evêques, désiraient cependant retrouver également la forme de la sainte Liturgie qui leur était chère ; cela s’est produit avant tout parce qu’en de nombreux endroits on ne célébrait pas fidèlement selon les prescriptions du nouveau Missel; au contraire, celui-ci finissait par être interprété comme une autorisation, voire même une obligation de créativité; cette créativité a souvent porté à des déformations de la Liturgie à la limite du supportable. Je parle d’expérience, parce que j’ai vécu moi aussi cette période, avec toutes ses attentes et ses confusions. Et j’ai constaté combien les déformations arbitraires de la Liturgie ont profondément blessé des personnes qui étaient totalement enracinées dans la foi de l’Eglise.

C’est pour ce motif que le Pape Jean-Paul II s’est vu dans l’obligation de donner, avec le Motu proprio « Ecclesia Dei » du 2 juillet 1988, un cadre normatif pour l’usage du Missel de 1962; ce cadre ne contenait cependant pas de prescriptions détaillées, mais faisait appel de manière plus générale à la générosité des Evêques envers les « justes aspirations » des fidèles qui réclamaient cet usage du Rite romain. A cette époque, le Pape voulait ainsi aider surtout la Fraternité Saint Pie X à retrouver la pleine unité avec le successeur de Pierre, en cherchant à guérir une blessure perçue de façon toujours plus douloureuse. Cette réconciliation n’a malheureusement pas encore réussi; cependant, une série de communautés a profité avec gratitude des possibilités offertes par ce Motu proprio. Par contre, en dehors de ces groupes, pour lesquels manquaient des normes juridiques précises, la question de l’usage du Missel de 1962 est restée difficile, avant tout parce que les Evêques craignaient, dans ces situations, que l’on mette en doute l’autorité du Concile. Aussitôt après le Concile Vatican II, on pouvait supposer que la demande de l’usage du Missel de 1962 aurait été limitée à la génération plus âgée, celle qui avait grandi avec lui, mais entretemps il est apparu clairement que des personnes jeunes découvraient également cette forme liturgique, se sentaient attirées par elle et y trouvaient une forme de rencontre avec le mystère de la Très Sainte Eucharistie qui leur convenait particulièrement. C’est ainsi qu’est né le besoin d’un règlement juridique plus clair, que l’on ne pouvait pas prévoir à l’époque du Motu Proprio de 1988; ces Normes entendent également délivrer les Evêques de la nécessité de réévaluer sans cesse la façon de répondre aux diverses situations.

En second lieu, au cours des discussions sur ce Motu Proprio attendu, a été exprimée la crainte qu’une plus large possibilité d’utiliser le Missel de 1962 puisse porter à des désordres, voire à des fractures dans les communautés paroissiales. Cette crainte ne me paraît pas non plus réellement fondée. L’usage de l’ancien Missel présuppose un minimum de formation liturgique et un accès à la langue latine; ni l’un ni l’autre ne sont tellement fréquents. De ces éléments préalables concrets découle clairement le fait que le nouveau Missel restera certainement la Forme ordinaire du Rite Romain, non seulement en raison des normes juridiques, mais aussi à cause de la situation réelle dans lesquelles se trouvent les communautés de fidèles.

Il est vrai que les exagérations ne manquent pas, ni parfois des aspects sociaux indûment liés à l’attitude de certains fidèles liés à l’ancienne tradition liturgique latine. Votre charité et votre prudence pastorale serviront de stimulant et de guide pour perfectionner les choses. D’ailleurs, les deux Formes d’usage du Rite Romain peuvent s’enrichir réciproquement: dans l’ancien Missel pourront être et devront être insérés les nouveaux saints, et quelques-unes des nouvelles préfaces. La Commission « Ecclesia Dei », en lien avec les diverses entités dédiées à l’usus antiquior, étudiera quelles sont les possibilités pratiques. Dans la célébration de la Messe selon le Missel de Paul VI, pourra être manifestée de façon plus forte que cela ne l’a été souvent fait jusqu’à présent, cette sacralité qui attire de nombreuses personnes vers le rite ancien. La meilleure garantie pour que le Missel de Paul VI puisse unir les communautés paroissiales et être aimé de leur part est de célébrer avec beaucoup de révérence et en conformité avec les prescriptions; c’est ce qui rend visible la richesse spirituelle et la profondeur théologique de ce Missel.

J’en arrive ainsi à la raison positive qui est le motif qui me fait actualiser par ce Motu Proprio celui de 1988. Il s’agit de parvenir à une réconciliation interne au sein de l’Eglise. En regardant le passé, les divisions qui ont lacéré le corps du Christ au cours des siècles, on a continuellement l’impression qu’aux moments critiques où la division commençait à naître, les responsables de l’Eglise n’ont pas fait suffisamment pour conserver ou conquérir la réconciliation et l’unité; on a l’impression que les omissions dans l’Eglise ont eu leur part de culpabilité dans le fait que ces divisions aient réussi à se consolider. Ce regard vers le passé nous impose aujourd’hui une obligation: faire tous les efforts afin que tous ceux qui désirent réellement l’unité aient la possibilité de rester dans cette unité ou de la retrouver à nouveau. Il me vient à l’esprit une phrase de la seconde épître aux Corinthiens, où Saint Paul écrit: « Nous vous avons parlé en toute liberté, Corinthiens; notre coeur s'est grand ouvert. Vous n'êtes pas à l'étroit chez nous; c'est dans vos coeurs que vous êtes à l'étroit. Payez-nous donc de retour; … ouvrez tout grand votre coeur, vous aussi ! » (2Co 6,11-13). Paul le dit évidemment dans un autre contexte, mais son invitation peut et doit aussi nous toucher, précisément sur ce thème. Ouvrons généreusement notre cœur et laissons entrer tout ce à quoi la foi elle-même fait place.

Il n’y a aucune contradiction entre l’une et l’autre édition du Missale Romanum. L’histoire de la liturgie est faite de croissance et de progrès, jamais de rupture. Ce qui était sacré pour les générations précédentes reste grand et sacré pour nous, et ne peut à l’improviste se retrouver totalement interdit, voire considéré comme néfaste. Il est bon pour nous tous, de conserver les richesses qui ont grandi dans la foi et dans la prière de l’Eglise, et de leur donner leur juste place. Evidemment, pour vivre la pleine communion, les prêtres des communautés qui adhèrent à l’usage ancien ne peuvent pas non plus, par principe, exclure la célébration selon les nouveaux livres. L’exclusion totale du nouveau rite ne serait pas cohérente avec la reconnaissance de sa valeur et de sa sainteté.

Pour conclure, chers Confrères, il me tient à cœur de souligner que ces nouvelles normes ne diminuent aucunement votre autorité et votre responsabilité, ni sur la liturgie, ni sur la pastorale de vos fidèles. Chaque Evêque est en effet le « modérateur » de la liturgie dans son propre diocèse (cf. Sacrosanctum Concilium, n. 22 : « Sacrae liturgiae moderatio ab Ecclesiae auctoritate unice pendet : quae quidem est apud Apostolicam Sedem et, ad normam iuris, apud Episcopum »).

Rien n’est donc retiré à l’autorité de l’Evêque dont le rôle demeurera de toute façon celui de veiller à ce que tout se passe dans la paix et la sérénité. Si quelque problème devait surgir et que le curé ne puisse pas le résoudre, l’Ordinaire local pourra toujours intervenir, en pleine harmonie cependant avec ce qu’établissent les nouvelles normes du Motu proprio.

Je vous invite en outre, chers Confrères, à bien vouloir écrire au Saint-Siège un compte-rendu de vos expériences, trois ans après l’entrée en vigueur de ce Motu proprio. Si de sérieuses difficultés étaient vraiment apparues, on pourrait alors chercher des voies pour y porter remède.

Chers Frères, c’est en esprit de reconnaissance et de confiance que je confie à votre cœur de Pasteurs ces pages et les normes du Motu proprio. Souvenons-nous toujours des paroles de l’Apôtre Paul, adressées aux prêtres d’Ephèse : « Soyez attentifs à vous-mêmes, et à tout le troupeau dont l'Esprit-Saint vous a établis gardiens, pour paître l'Eglise de Dieu, qu'il s'est acquise par le sang de son propre Fils » (Ac 20,28).

Je confie à la puissante intercession de Marie, Mère de l’Eglise, ces nouvelles normes, et j’accorde de tout mon cœur ma Bénédiction Apostolique à vous, chers Confrères, aux curés de vos diocèses, et à tous les prêtres vos collaborateurs ainsi qu’à tous vos fidèles.

Fait auprès de Saint-Pierre, le 7 juillet 2007.

BENEDICTUS PP. XVI

 

Source : http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cbishops/documents/rc_con_cbishops_doc_20090121_remissione-scomunica_fr.html

CONGRÉGATION POUR LES ÉVÊQUES

DÉCRET POUR LA LEVÉE
DE L'EXCOMMUNICATION LATAE SENTENTIAE
AUX ÉVÊQUES DE LA FRATERNITÉ DE SAINT PIE X

 

Par une lettre du 15 décembre 2008, adressée à Son Éminence le Cardinal Dario Castrillón Hoyos, Président de la Commission pontificale Ecclesia Dei, Mgr Bernard Fellay, également au nom des trois autres évêques consacrés le 30 juin 1988, sollicitait de nouveau la levée de l’excommunication latae sententiae déclaréeformellement par le Décret du Préfet de la Congrégation pour les Évêques, en date du 1er juillet 1988.

Dans cette lettre, Mgr Fellay affirme, entre autres: « Nous sommes toujours fermement déterminés dans notre volonté de demeurer catholiques et de mettre toutes nos forces au service de l’Église de Notre-Seigneur Jésus Christ, qui est l’Église catholique romaine. Nous acceptons ses enseignements dans un esprit filial. Nous croyons fermement au Primat de Pierre et à ses prérogatives, et c’est pour cette raison que la situation actuelle nous fait tant souffrir ».

Sa Sainteté le Pape Benoît XVI – sensible comme le serait un père au malaise spirituel manifesté par les intéressés à cause de la sanction d’excommunication, et confiant dans leur engagement, exprimé dans la lettre citée, de ne ménager aucun effort pour approfondir, lors des colloques nécessaires avec les Autorités du Saint-Siège, les questions qui restent en suspens, de manière à pouvoir parvenir rapidement à une solution pleine et satisfaisante du problème posé à l’origine – a décidé de reconsidérer la situation canonique des Évêques Bernard Fellay, Bernard Tissier de Mallerais, Richard Williamson et Alfonso de Galarreta, créée par leur consécration épiscopale.

Par cet acte, on désire consolider les relations réciproques de confiance, intensifier et stabiliser les relations de la Fraternité Saint-Pie X avec le Siège Apostolique. Ce don de paix, au terme des célébrations de Noël, veut aussi être un signe pour promouvoir l’unité dans la charité de l’Église universelle et arriver à supprimer le scandale de la division.

On souhaite que ce pas soit suivi de la réalisation rapide de la pleine communion avec l’Église de toute la Fraternité Saint-Pie X, témoignant ainsi une vraie fidélité et une vraie reconnaissance du Magistère et de l’autorité du Pape avec la preuve de l’unité visible.

Sur la base des facultés qui m’ont été expressément concédées par le Saint-Père Benoît XVI, en vertu du présent décret, j’accorde aux Évêques Bernard Fellay, Bernard Tissier de Mallerais, Richard Williamson et Alfonso de Galarreta la levée de l’excommunication latae sententiae décrétée par cette Congrégation le 1er juillet 1988, et je déclare sans effet juridique, à partir de ce jour, le Décret émis en son temps.

Rome, de la Congrégation pour les Évêques, le 21 janvier 2009.

 

Cardinal Giovanni Battista Re
Préfet de la Congrégation pour les Évêques.

 


Extrait de la lettre apostolique « Ecclesia Dei » sous forme de motu proprio du

2 juillet 1988 par Saint Jean-Paul II

 

Source : http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/motu_proprio/documents/hf_jp-ii_motu-proprio_02071988_ecclesia-dei.html


(…)

5. Devant une telle situation, j'ai le devoir d'attirer l'attention de tous les fidèles catholiques sur quelques points que cette triste circonstance met en lumière.
a) Le résultat auquel a abouti le mouvement promu par Mgr. Lefebvre peut et doit être une occasion pour tous les fidèles catholiques de réfléchir sincèrement sur leur propre fidélité à la Tradition de l'Eglise, authentiquement interprétée par le Magistère ecclésiastique, ordinaire et extraordinaire, spécialement dans les Conciles oecuméniques, depuis Nicée jusqu'à Vatican II. De cette réflexion, tous doivent retirer une conviction renouvelée et effective de la nécessité d'approfondir encore leur fidélité à cette Tradition en refusant toutes les interprétations erronées et les applications arbitraires et abusives en matière doctrinale, liturgique et disciplinaire.
C'est en premier lieu aux évêques, à cause de leur mission pastorale propre, que revient le grave devoir d'exercer une vigilance clairvoyante, pleine de charité et de fermeté, afin qu'une telle fidélité soit partout sauvegardée.
Mais tous les pasteurs et les autres fidèles doivent aussi avoir une conscience nouvelle non seulement de la légitimité mais aussi de la richesse que représente pour l'Eglise la diversité des charismes et des traditions de spiritualité et d'apostolat. Cette diversité constitue aussi la beauté de l'unité dans la variété: telle est la symphonie que, sous l'action de l'Esprit-Saint, l'Eglise terrestre fait monter vers le ciel.
b) Je voudrais en outre attirer l'attention des théologiens et des autres experts en science ecclésiastique afin qu'ils se sentent interpellés eux aussi par les circonstances présentes. En effet, l'ampleur et la profondeur des enseignements du Concile Vatican II requièrent un effort renouvelé d'approfondissement qui permettra de mettre en lumière la continuité du Concile avec la Tradition, spécialement sur des points de doctrine qui, peut-être à cause de leur nouveauté, n'ont pas encore été bien compris dans certains secteurs de l'Eglise.
c) Dans les circonstances présentes, je désire avant tout lancer un appel à la fois solennel et ému, paternel et fraternel, à tous ceux qui, jusqu'à présent, ont été, de diverses manières, liés au mouvement issu de Mgr. Lefebvre, pour qu'ils réalisent le grave devoir qui est le leur de rester unis au Vicaire du Christ dans l'unité de l'Eglise catholique et de ne pas continuer à soutenir de quelque façon que ce soit ce mouvement. Nul ne doit ignorer que l'adhésion formelle au schisme constitue une grave offense à Dieu et comporte l'excommunication prévue par le droit de l'Eglise (Cf. Code de droit canon, can. 1364).
A tous ces fidèles catholiques qui se sentent attachés à certaines formes liturgiques et disciplinaires antérieures de la tradition latine, je désire aussi manifester ma volonté - à laquelle je demande que s'associent les évêques et tous ceux qui ont un ministère pastoral dans l'Eglise - de leur faciliter la communion ecclésiale grâce à des mesures nécessaires pour garantir le respect de leurs aspirations.

 

 

Mgr Lefebvre, un évêque dans la tempête

Film commenté par Gérard Leclerc sur france-catholique.fr

Ce film retrace fidèlement la vie de Mgr Marcel Lefebvre, montrant combien son travail missionnaire et apostolique porta beaucoup de bons fruits ainsi que d'autres témoignages historiques importants notamment celui de Jean Guitton, qui insiste à raison sur l'accueil de nos frères séparés.

Le Concile Vatican II et le véritable œcuménisme n'a jamais mis toutes les religions ("les erreurs") sur "le même pied" comme le dit Mgr Marcel Lefebvre, de là provient précisément l'erreur de son exposé (comme on peut l'écouter à la minute 47).

Prions pour l'unité de tous les chrétiens, dont le miracle a déjà commencé, comme le disait récemment le Saint Père François, sachant que l'on a jamais vu le Christ notre Dieu dans le Saint Évangile commencer un miracle et ne pas l'achever.

Qu'ils soient un (Jn 17,21) ! C'est un impératif Divin qui adviendra bientôt, quels que soient nos péchés, les méandres de nos vies, nos faiblesses et nos divisions qui blessent le Cœur de Dieu, qui vient encore et toujours miséricordieusement à tout instant nous relever de nos chutes et pallier toutes nos imperfections, par Sa seule grâce.

Que Dieu nous bénisse, nous protège et nous garde dans Sa fidélité.

Ps 130

1
שִׁיר הַמַּעֲלוֹת:מִמַּעֲמַקִּים קְרָאתִיךָ יְהוָה
[Cantique des degrés.] Du fond de l’abîme je t’invoque, ô Éternel !
[Canticum graduum] De profundis clamavi ad te, Domine;
2
אֲדֹנָי, שִׁמְעָה בְקוֹלִי:תִּהְיֶינָה אָזְנֶיךָ, קַשֻּׁבוֹת-- לְקוֹל, תַּחֲנוּנָי
Seigneur, écoute ma voix ! Que tes oreilles soient attentives à la voix de mes supplications !
Domine, exaudi vocem meam. Fiant aures tuæ intendentes in vocem deprecationis meæ.
3
אִם-עֲו‍ֹנוֹת תִּשְׁמָר-יָהּ-- אֲדֹנָי, מִי יַעֲמֹד
Si tu gardais le souvenir des iniquités, Éternel, Seigneur, qui pourrait subsister ?
Si iniquitates observaveris, Domine, Domine, quis sustinebit?
4
כִּי-עִמְּךָ הַסְּלִיחָה-- לְמַעַן, תִּוָּרֵא
Mais le pardon se trouve auprès de toi, afin qu’on te craigne.
Quia apud te propitiatio est; et propter legem tuam sustinui te, Domine. Sustinuit anima mea in verbo ejus:
5
קִוִּיתִי יְהוָה, קִוְּתָה נַפְשִׁי; וְלִדְבָרוֹ הוֹחָלְתִּי
J’espère en l’Éternel, mon âme espère, et j’attends sa promesse.
Speravit anima mea in Domino.
6
נַפְשִׁי לַאדֹנָי-- מִשֹּׁמְרִים לַבֹּקֶר, שֹׁמְרִים לַבֹּקֶר
Mon âme compte sur le Seigneur, plus que les gardes ne comptent sur le matin, que les gardes ne comptent sur le matin.
A custodia matutina usque ad noctem, speret Israël in Domino.
7
יַחֵל יִשְׂרָאֵל, אֶל-יְהוָה: כִּי-עִם-יְהוָה הַחֶסֶד; וְהַרְבֵּה עִמּוֹ פְדוּת
Israël, mets ton espoir en l’Éternel ! Car la miséricorde est auprès de l’Éternel, et la rédemption est auprès de lui en abondance.
Quia apud Dominum misericordia, et copiosa apud eum redemptio.
8
וְהוּא, יִפְדֶּה אֶת-יִשְׂרָאֵל-- מִכֹּל, עֲו‍ֹנֹתָיו
C’est lui qui rachètera Israël de toutes ses iniquités.
Et ipse redimet Israël ex omnibus iniquitatibus ejus.

Comprenons qu'avant d'être baptisés ou non, chrétiens ou non, nous venons toutes et tous du même Dieu, du même Créateur, du même Père Éternel qui nous a donné notre âme spirituelle et qu'à ce titre nous nous devons d'être unis, car l'unité vient de Dieu et la division, elle, vient toujours du malin.

Certes, la plénitude de la vérité se trouve dans la Sainte Église Catholique Apostolique et Romaine, il n'y en a pas d'autre, mais cela ne donne à personne le droit d'opprimer, d'écraser, de marginaliser ou de ridiculiser son prochain, c'est à dire toute personne qui ne partage pas notre si belle foi Catholique dont le Successeur de Pierre est le garant infaillible.

Nous venons toutes et tous de Dieu et retournerons à Lui pour le face à face éternel, généralement après une certaine phase de purification, car très peu d'âmes vont directement au Ciel après leur passage terrestre. 

Pax Christi.

Jean de Roquefort.

 

Inédit pour vous chers frères traditionalistes : Prophétie de Saint Padre Pio à Monseigneur Marcel Lefebvre

Source : https://gloria.tv/article/YcFzaVL8Jc943ZARXS2DViGcP

EXTRAIT DE « FAMILLES VIVANTES » - N° 276
Janvier-Février-Mars 1989 (pages 19 et 20)

Actualité : A VINGT ANS DE LA MORT DE PADRE PIO « Tutto è vero »

La revue « Presenza Cristiana » du 10 novembre 1988 fait paraître un témoignage d’une importance capitale et qui donne un éclairage extraordinaire sur le schisme provoqué par Monseigneur Marcel Lefebvre.

Il mérite que nous y arrêtions et que ceux qui sont tentés de rejoindre les schismatiques prennent conscience qu’ils déchirent « la tunique sans couture ».

+ + + + +

« Parmi tous ceux qui venaient auprès de Padre Pio, vint un jour Mgr Marcel Lefebvre, cet évêque qui, par un attachement exagéré à la « tradizione » catholique, a mis en discussion l’autorité du concile Vatican II et a été suspendu « a divinis » par le Pape Paul VI.

L’évêque a eu un entretien avec Padre Pio : à cet entretien était présent le professeur Bruno Rabaiotti, lequel rapporte que Padre Pio, à un certain moment, fixa avec sévérité l’évêque, et dit : « N’introduit jamais la discorde chez les frères et pratique la règle de l’obéissance, surtout quand plus grandes te paraissent les erreurs de ceux qui commandent. Il n’y a pas d’autre voie que celle de l’obéissance pour nous qui avons fait vœu d’obéissance ».

Sur ce chapitre, Padre Pio pouvait se présenter comme un maître : on lui avait imposé des actes discutables d’obéissance, mais lui s’en remettait à Dieu, comme quelqu’un qui aurait su que c’était la voie pour faire toujours triompher la Vérité, comme nous le constatons tous, aujourd’hui. Il semble que Mgr Lefebvre n’était pas de cet avis, bien qu’il ait répondu : « Mon Père, je m’en souviendrai ».

Padre Pio l’observa et lisant dans l’avenir de cet évêque, il lui répliqua : « Non, vous l’oublierez. Vous quitterez la communion des fidèles. Vous vous opposerez à la volonté de vos supérieurs et même aux décisions du Pape. Et cela arrivera dans un temps peu éloigné. Vous aurez oublié la promesse faite, ici, aujourd’hui, et il en résultera un grand mal pour L’Église. Ne vous érigez jamais en juge, n’accaparez pas des « autels » (églises, communautés) qui ne vous appartiennent pas. Ne vous faites pas la voix du Peuple de Dieu, ne semez pas la discorde et la zizanie, parce que c’est cela que vous ferez ».

Malheureusement, la prophétie du Padre Pio s’est réalisée. Nous en avons la preuve sous nos yeux.


« Ora ? Vedrai dopo ? », disse P. Pio riferendosi al grande afflusso di gente. A 20 anni della morte è tutto vero »

Presenza Cristiana, page 34.

 

 

Le schisme ouvert par Mgr Lefebvre fait souffrir et saigner le Coeur Immaculé de Marie

 

1°) Texte de la vidéo

 

Origène (vers 185-251)


L'Antichrist, faux Logos qui habite indûment les Écritures

"Celui qui s'oppose et s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle dieu" (2 Th 2,4), l'Antichrist qui siège dans le temple de Dieu (2 Th 2,4), est la parole faussée qui se trouve dans les Écritures, qui imite la vérité en produisant des citations des Écritures comme preuves de doctrines impies auprès de ceux qui refuseraient de se laisser persuader par d'autres arguments : ainsi, c'est bien lui qui "s'oppose" et siège sur le trône des Écritures et sur leur édifice "(pour) montrer qu'il est lui-même dieu" (2 Th 2,4).
Or on peut toujours voir les discours hérétiques siéger en antichrists dans le temple des écritures, avec la volonté de les utiliser pour persuader ceux qui les écoutent, comme si chacun d'eux était dans les Écritures Dieu le Verbe en personne.



La Très Sainte Vierge Marie à Don Stefano Gobbi (fondateur du Mouvement Sacerdotal Marial) le 29 juin 1988 (Imprimatur du Cardinal Bernardino Echeverria Ruiz OFM) :

"Le cœur du Pape [Jean-Paul II] saigne aujourd'hui à cause d'un Évêque de la Sainte Église de Dieu, qui, par une ordination épiscopale arbitraire, décidée contre sa volonté, ouvre dans l’Église catholique un schisme douloureux.
Mais ce n'est que le commencement. De fait, désormais beaucoup d’Évêques ne sont plus unis au Pape et ils parcourent un chemin opposé à celui qu'il indique.
C'est là une division plus grande et plus dangereuse, même si elle n'est pas encore visible, qui fait souffrir et saigner mon Cœur de Maman et qui fait presque chanceler mon Pape sous le poids d'une croix trop pesante
".

Pour rappel :

quatre évêques ont été consacrés illicitement par Mgr Lefebvre le 30 juin 1988 :

Mgr Alfonso de Gallareta, Mgr Richard Williamson, Mgr Tissier de Mallerais et Mgr Bernard Fellay supérieur général de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X depuis 1994.

 

Lettre de Jean-Paul II à Mgr Lefebvre du 9 juin 1988

À son Excellence Mgr Marcel Lefebvre, archevêque-évêque émérite de Tulle,

C’est avec une vive et profonde affliction que j’ai pris connaissance de votre lettre datée du 2 juin.

Guidé uniquement par le souci de l’unité de l’Église dans la fidélité à la Vérité révélée – devoir impérieux imposé au Successeur de l’Apôtre Pierre –, j’avais disposé l’an passé une Visite apostolique de la Fraternité Saint-Pie-X et de ses œuvres, qui a été effectuée par le cardinal Édouard Gagnon.
Des colloques ont suivi, d’abord avec des experts de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, puis entre vous-même et le cardinal Joseph Ratzinger.
Au cours de ces entretiens, des solutions avaient été élaborées, acceptées et signées par vous le 5 mai 1988 : elles permettaient à la Fraternité Saint-Pie-X d’exister et d’œuvrer dans l’Église en pleine communion avec le Souverain Pontife, gardien de l’unité dans la Vérité. Pour sa part, le Siège Apostolique ne poursuivait qu’un seul but dans ces conversations avec vous : favoriser et sauvegarder cette unité dans l’obéissance à la Révélation divine, traduite et interprétée par le Magistère de l’Église, notamment dans les vingt et un Conciles œcuméniques, de Nicée à Vatican II.

Dans la lettre que vous m’avez adressée, vous semblez rejeter tout l’acquis des précédents colloques, puisque vous y manifestez clairement votre intention de « vous donner vous-même les moyens de poursuivre votre œuvre », notamment en procédant sous peu et sans mandat apostolique à une ou plusieurs ordinations épiscopales, ceci en contradiction flagrante non seulement avec les prescriptions du Droit canonique, mais aussi avec le protocole signé le 5 mai et les indications relatives à ce problème contenues dans la lettre que le cardinal Ratzinger vous a écrite à ma demande le 30 mai.

D’un cœur paternel, mais avec toute la gravité que requièrent les circonstances présentes, je vous exhorte, Vénérable Frère, à renoncer à votre projet qui, s’il est réalisé, ne pourra apparaître que comme un acte schismatique dont les conséquences théologiques et canoniques inévitables vous sont connues. Je vous invite ardemment au retour, dans l’humilité, à la pleine obéissance au Vicaire du Christ.

Non seulement je vous invite à cela, mais je vous le demande, par les plaies du Christ notre Rédempteur, au nom du Christ qui, la veille de sa Passion, a prié pour ses disciples, « afin que tous soient un ».

À cette demande et à cette invitation, je joins ma prière quotidienne à Marie, Mère du Christ.

Cher Frère, ne permettez pas que l’Année dédiée d’une manière toute particulière à la Mère de Dieu apporte une nouvelle blessure à son cœur de Mère !

 

2°) Réponses aux frères traditionalistes qui refusent l'enseignement doctrinal du Concile Vatican II dans les commentaires d'une vidéo scandaleuse accessibles à l'url :http://gloria.tv/media/FECq42w8nDG

Premier commentaire :

Et bien, le moins que l'on puisse dire est que Satan est arrivé à ses fins par cette vidéo immonde et extrêmement blasphématoire, car le Saint Père Jean-Paul II est un très très grand Saint canonisé par la seule et véritable Église du Christ Apostolique et Romaine, il n'y en a pas d'autre !

Dire que les bêtes de la terre et de la mer de l'Apocalypse sont les Saints Père Jean-Paul II et Benoît XVI est complètement fou !


Mensonge Satanique que de le croire, ou de le faire croire ! Quelle responsabilité devant Dieu ! Quel aveuglement !

Tous ceux qui partagent ces idées prennent assurément le chemin de la damnation éternelle.


Le bien suprême en la personne du Pontife suprême vu comme le mal absolu ! C'est contraire bien évidemment au parole du Seigneur : "Tu es Pierre et sur cette Pierre, je bâtirai mon Église, et les portes de l'Enfer ne prévaudront pas sur Elle" (Mt 16,18).

Nous faire croire le contraire, revient à dire que le Christ, Notre Seigneur, vrai Dieu et vrai Homme, MENTIRAIT, SE TROMPERAIT !!!???


Les personnes à l'origine de cette vidéo servent bien évidemment directement les intérêts de Satan, consciemment ou inconsciemment.

Pour en arriver à un tel renversement des choses, il faut un orgueil véritablement luciférien, qui vise à détruire l'Eglise du Christ et diviser les chrétiens entre eux. "Diable" vient bien du grec "Diabalein" qui veut dire diviser, comme vous le savez. Alors pourquoi agissez-vous ainsi ?

Ah ! Satan doit bien se rire de vous chers frères et amis en Christ, pour lesquels je prie tendrement avec persévérance, pour que vous soyez sauvés de l'Enfer éternel, car la matière est très grave et l'endurcissement du cœur manifestement certain. Revenez avant qu'il ne soit trop tard, car votre péché est immense !

Je ne juge surtout pas vos personnes mais bien vos positions et agissements (ce que l'on doit faire) et demande à Dieu, l’Éternel que vous n'entriez pas en Jugement avec Lui, mais pour cela il faudrait absolument que vous fassiez amende honorable, au lieu de travailler à la destruction de l’Église du Christ, de façon pire que le font les Franc-maçons que vous dites pourtant combattre ! C'est même moins graves pour eux, car ils sont des ennemis avérés, tandis que vous, vous vous affichez chrétiens ! C'est l'abomination de la désolation dans vos cœurs par le règne de la bête en vous. N'en doutez pas ! Au Nom de Jésus ! Réveillez vous vite et convertissez-vous !

Ne laisser pas le démon régner en vos cœurs ! Revenez à la raison avant que la Sainte Justice de Dieu ne s'abatte sur vous, qui pervertissez les plus faibles, par ces manipulations parfaitement diaboliques.

Que Celui qui a des oreilles entende !

Dieu vous aime infiniment et vous dit comme à Saint Paul sur le chemin de Damas : "Pourquoi me persécutes-tu ?".

Votre Jésus d'Amour qui aime infiniment les pécheurs que nous sommes mais déteste infiniment le péché.

 

Deuxième commentaire :

Cher frère (Spina Christi),

à vous lire, vous semblez être une âme de bonne volonté, pour autant, c'est bien connu, l'Enfer est pavé de bonnes intentions. Si vous continuez à croire les erreurs que vous professez, vous prenez assurément le mauvais chemin que Satan veut pour vous, ainsi que tous ceux qui se coupent (quelles que soient les fausses-bonnes raisons) de l'autorité du Pontife Romain, le seul qui est infaillible, garant de Sainte et Saine Doctrine authentique Catholique.

Ni les cardinaux, ni les évêques, ni les laïcs, ne le sont, vous et moi ne le sommes pas.

L'infaillibilité pontificale est un dogme ! Ne pas y adhérer revient tout simplement à ne plus être Catholique, ce qui est vrai depuis sa proclamation en 1870, y compris sous les pontificat des Papes Pie X et Pie XII, dont vous vous faites les héritiers, comme d'ailleurs tous les catholiques actuels, dont je suis.

On ne peut pas être Catholique et ne pas suivre la Tradition de la Sainte Église, c'est sur.

Mais attention, la Tradition (qui est l’Évangile vécu et transmis), ne se réduit pas à la seule tradition liturgique ! Car on peut très bien être attaché à une belle liturgie, bénie par Dieu lui même, car la Sainte Messe Tridentine l'est assurément évidemment, et être totalement en dehors de la Très Sainte Volonté de Dieu en son cœur, en fustigeant l'ensemble des Souverains Pontifes depuis le Saint Concile Vatican II. S'opposer à Pierre revient toujours à s'opposer à Dieu, car le Saint Père est et restera pour l'éternité le Vicaire du Christ !

Ainsi, il est très aisé de montrer que ce que vous écrivez comporte de graves erreurs qu'il convient absolument de corriger, car le Concile est bien l’œuvre de l'Esprit Saint, mais son application concrète est aux antipodes des textes eux-mêmes (vous pouvez parfaitement le vérifier) et relève, on peut le dire en toute vérité, de l'action sournoise et perfide de l'Enfer qui a tout inversé et perverti : ce que l'on a cru appliquer du Concile, est dans sa plus grande partie le plan orchestré par Satan dans le but de détruire de l'intérieur la Sainte Église Catholique. Cette œuvre de division a en partie réussie, au moins extérieurement à nos yeux, mais la sainteté de l’Église est et restera intacte, car ce n'est pas une institution humaine.

A nous, d'avoir des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, afin de ne pas tomber dans un piège aussi grossier, qui fait le jeu du démon, qui se rit de nous !

Être réaliste quant à l'état de notre société et de l'état observable du corps mystique du Christ est une chose, dire que l’Église actuelle Apostolique et Romaine, sous le pontificat actuel du Saint Père François ne serait plus la véritable Église Catholique est une parfaite hérésie (je n'ai pas dit que vous ayez dit cela, mais si vous partagez cette idée, vous vous coupez assurément de la Vérité qu'est le Christ, par votre seule responsabilité).

En effet, l’Église du Christ est la même avant Vatican II et après, bien qu'il y ait eu, c'est absolument certain, après le deuxième Concile du Vatican, de graves dérives que l'on peut qualifier de diaboliques, et dont l'origine vient directement de l'Enfer, en particulier par le modernisme voulu et décrété par la Franc-Maçonnerie ecclésiastique qui l'a infiltrée de l'intérieur dans la mouvance du grand libéralisme et relâchement, notamment en France depuis mai 68, qui c'est répandu par la suite dans le monde entier.

L’Église Catholique est aussi Sainte avant qu'après le Concile, non parce que ses membres sont tous saints ou plus ou moins saints dès lors, mais bien parce qu'à Sa tête, à la tête du Corps mystique, se trouve le Christ, Dieu Lui-même, Notre Seigneur Jésus d'Amour, qui seul est la Vérité, le Chemin et la Vie, qui LUI SEUL EST SAINT.

Je le redis à nouveau, il est vrai qu'après le Concile il y a un déchainement de l'Enfer qui tout fait pour pervertir les bons fruits qu'il devait produire. Le Concile est SAINT dans ses textes et Sa Doctrine (si vous n'êtes pas de cet avis, merci de nous montrer et expliquer ce qui dans les textes du Concile Vatican II serait en opposition au Saint Évangile), mais son application, mal comprise, dans sa plus grande partie est diabolique. Comprenez-vous ? Faites-vous la distinction ?


De grâce, cher frère béni et bien-aimé, Spina Christi, ne vous trompez pas de combat !

Quand on cite le passage parfaitement véridique et prophétique du secret de La Salette où la Mère de Dieu dit "Rome perdra la foi" cela ne veut absolument pas dire qu'il ne faille plus suivre le Pontife suprême ! C'est évident, l'Immaculée Mère de Dieu, ne saurait JAMAIS s'opposer à ce que dit son Divin Fils, Son Dieu, Elle la Mère de l'Incréé, qui a juste titre a été définie par le Bienheureux Pape Paul VI, Mère de l’Église. C'est cette définition, qui d'ailleurs est à l'origine de la fureur de l'Enfer, car comme l'explique si bien le Père Patrick, cette définition pontificale porte en elle-même un enjeu eschatologique.

"Rome perdra la foi", veut dire que l'apostasie universelle prédite par l'Apôtre des nations en 2 Th 2,1, touchera l'ensemble de l'humanité, l'ensemble des membres de l’Église Apostolique et Romaine, la Sainte Église Catholique.

Il n'y a pas une multitude de vérités en la matière, il n'y en a qu'une qui est garantie par le Successeur de Pierre depuis toujours qui est actuellement le Saint Père François.

Bientôt viendra la véritable personne de l'Antichrist, qui lui, nous fera croire que le Saint Évangile est dépassé, en affirmant que le Christ n'est pas Dieu, permettant le mariage des prêtres, l’homosexualité, en résumé, tout le contraire de la saine et Sainte Doctrine Catholique Traditionnelle, dont vous et moi sont les héritiers.

Nous sommes dans les temps de son apparition, peut être après le Saint Père François, ou encore un de ses successeurs. On le reconnaîtra aisément, à condition de ne pas être aveuglé par notre orgueil, en se coupant de l'autorité du Souverain Pontife voulu par le Christ.

Votre serviteur dans l’Église servante

jeanderoquefort.free.fr/antichrist.html

jeanderoquefort.free.fr//criteres_donnes…

 

3°) Quelques échanges censurés sur Gloria Tv avec mes frères traditionalites le 14 juillet 2015 qui étaient accessibles à l'url : http://gloria.tv/media/6Ldv3PTgThh

 

- Le Saint Père François appelé "blasphémateur" :

 

AveMaria44     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    15:47


Le schisme est celui de l'église "conciliaire", nouvelle messe, nouveaux rites des sacrements, nouveau droit canon, nouvelle traduction de la bible "œcuménique", nouveaux principes : dialogue avec le monde, les fausses religions, recherche de l'unité, qui n'est que dans la Sainte Église catholique, faux-oecuménisme, prières dans les synagogues, les mosquées............

FRANÇOIS LE BLASPHÉMATEUR DE LA TRÈS SAINTE VIERGE

« A l’exemple de Marie, chaque vie humaine est recouverte par une « ombre de Dieu », qui « aide à découvrir le mystère : le mystère de la rencontre avec le Seigneur, le mystère du chemin de vie avec le Seigneur », propre à chacun. « Chacun sait comment le Seigneur agit mystérieusement dans son cœur, dans son âme » : « cette nuée » en l'homme « s’appelle le silence. Le silence est la nuée qui couvre le mystère de sa relation avec le Seigneur, de sa sainteté et de ses péchés ». « Le silence est ce qui préserve le mystère » : grâce à lui le mystère « de sa relation à Dieu, de son cheminement, de son salut, ne peut être ébruité, on ne peut en faire la publicité ». Au contraire, « un mystère qui fait sa propre publicité n’est pas chrétien, ce n’est pas le mystère de Dieu ; c’est un faux mystère », a estimé le pape. « Le mystère ne peut être expliqué. Mais lorsqu’il n’y pas de silence dans la vie [de l'homme], le mystère se perd, il s’en va », a-t-il poursuivi, exhortant à « veiller sur le mystère dans le silence ». Le pape a donné le modèle de la Vierge comme icône du silence, évoquant « toutes les fois où elle s’est tue pour préserver le mystère de sa relation avec son fils », jusqu’au silence « au pied de la Croix ». « Elle était silencieuse, mais dans son cœur, que de choses elle disait au Seigneur : ‘Toi, ce jour-là tu m’as dit qu’il serait grand, tu m’as dit que tu lui donnerais le trône de David, son père, qu’il règnerait pour toujours, et maintenant, je le vois là’. La Vierge Marie était humaine ! Et elle avait peut-être envie de dire : ‘Mensonge ! J’ai été trompée !’ » « Mais dans le silence, elle a couvert le mystère qu’elle ne comprenait pas et, par ce silence, elle a permis que ce mystère grandisse et fleurisse dans l’espérance ». « Que le Seigneur nous donne à tous la grâce d’aimer le silence, de le rechercher et de garder notre cœur dans la nuée du silence », a conclu le pape. Rome, 20 décembre 2013 ZENIT

Or voici que François récidive, cette fois dans un sanctuaire marial, devant des foules. Et trois fois. C’est ainsi qu’il parlé des « moments difficiles de la vie de Marie » :
1. La naissance de Jésus. Il n’y avait pas de place pour eux. Ils n’avaient pas de maison, d’habitation pour accueillir leur fils. Il n’y avait pas de place pour pouvoir le mettre au monde. Et pas de famille proche non plus, ils étaient seuls. L’unique place disponible était une étable d’animaux. Et dans sa mémoire résonnait sûrement les paroles de l’Ange: «Réjouis-toi, Marie, le Seigneur est avec toi». Et il se peut qu’elle se soit demandé: Où est-il maintenant?
2. La fuite en Égypte. Ils durent partir, aller en exil. Là non seulement ils n’avaient pas de place, ni de famille, mais encore leurs vies étaient en danger. Ils durent se mettre en chemin et aller en terre étrangère. Ils ont été des migrants en raison de la convoitise et de l’avarice de l’empereur (sic !). Et là, il se peut qu’elle se soit demandé: Où est ce que m’a dit l’Ange?
3. La mort sur la croix. Il ne devait pas exister de situation plus difficile pour une mère que d’accompagner la mort d’un fils. Ce sont des moments déchirants. Là, nous voyons Marie au pied de la croix, comme toute mère (?), solide, sans faiblir, qui accompagne son Fils jusqu’à l’extrême de la mort et de la mort de la croix. Et là encore il se peut qu’elle se soit demandé : Où est ce que m’a dit l’Ange ?
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- Mgr Lefebvre a sauvé la Sainte Messe tridentine :

visitation2/07     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    16:01

Béni soit Mgr Lefebvre il a sauvé la Sainte Messe tridentine, c'était un grand défenseur de la foi catholique. La maçonnerie détruit l'Église de l'intérieur en la vidant et en désacralisant ce qu'il y a de plus honorable.

- Croyance à la survivance du Pape Paul VI :

http://stephanus-media.gloria.tv/ms/user-11175-54.jpg?upstream=monika-media.gloria.tv%2fl&sum=DtmM9D7c2HhprEgv5b9A-w&due=1482192000http://gloria.tv/image/iconwhite-letter-16x16.svg
Tonino     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    16:29
@JeanBaptiste
Et qu'a fait fait Paul VI le survivant pour remédier a tout ca ?
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Roy-XXIII     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    16:29
le pape s'appelle Christophe XVIII

- Le Vatican est occupé par un Pape illégitime :

http://bernardus-media.gloria.tv/74/user-85069-15.jpg?upstream=justina-media.gloria.tv%2fh&sum=SCey4XvzOVLjtAY2iG8E9A&due=1482192000http://gloria.tv/image/iconwhite-letter-16x16.svg
JeanBaptiste     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    16:25
Juste à côté de chez moi, à Faverney, il y avait une centaine de séminaristes avant Vatican II ; et maintenant, il n'y a même plus de séminaire. Si le Vatican était occupé par un pape légitime, jamais il n'y aurait une telle catastrophe.

- Depuis Karol Wojtyla, aucun des occupants du Vatican n'a été accepté par l'Église universelle. Donc ils ne sont pas pas papes :


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JeanBaptiste     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    16:19
Depuis Karol Wojtyla, aucun des occupants du Vatican n'a été accepté par l'Église universelle. Donc ils ne sont pas pas papes ; c'est la doctrine même de l'Église qui l'enseigne : tout comme elle enseigne qu'un Pape légitime ne peut approuver une liturgie nuisible à la foi.
http://stephanus-media.gloria.tv/4t/user-Lz4aBPyWzZ2-60.jpg?upstream=bonifacius-media.gloria.tv%2fb&sum=sZS04KeMyjFawjH92tx-Tw&due=1482192000http://gloria.tv/image/iconwhite-letter-16x16.svg
Roy-XXIII     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    16:18
De la même manière trouveriez vous anormal et à redire si le prêtre de votre paroisse par légitime désir d'imitation d'un Saint Catholique entamait ou clôturait la messe dominicale par un baisé sur le saint coran ?
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Roy-XXIII     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    16:06
Monsieur de Roquefort la raison voulant que le Fidèle Chrétien soit à l'imitation de ses Saints embrassez vous le saint coran de temps à autre ?

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Jean de Roquefort     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    17:06

Oui la Franc-maçonnerie tente de détruire la Sainte Église de l'intérieur.

Les Francs-maçons sont des ennemis avérés et ne s'en cachent pas, mais les chrétiens-baptisés qui luttent contre tous les Souverains Pontifes depuis le Saint Concile Vatican II, blessent encore plus le cœur de Dieu et de Sa Sainte Mère en s'arrogeant le monopole de la Vérité par tous les moyens, alors que la Vérité qu'est le Christ se contemple et ne se possède jamais.

Se mettre au-dessus du Saint Père par désobéissance, comme l'a malheureusement fait Mgr Marcel Lefebvre et tous ceux qui le suivent encore aujourd'hui, revient à trahir le Christ, à l'exemple de Judas.

En servant directement ainsi l'esprit de Satan, l'esprit de l'Antichrist, ils deviennent des antichrists.

C'est un fait vérifiable également au titre et par le fait d'essayer de faire dire à la Sainte Ecriture ce qu'elle n'a jamais dit, comme l'affirme déjà Origène au deuxième et troisième siècle, ou encore nous faire croire que les Souverains Pontifes depuis le Saint Concile Vatican II seraient tous des hérétiques et apostats Francs-Maçons ! Que faites-vous du dogme de l'infaillibilité Pontificale défini en 1870 ? Pourtant c'était bien avant le Concile Vatican II, non ? Comment faites-vous pour vous mentir à vous même de la sorte ? C'est tout simplement incroyable.

En s'en prenant au Vicaire du Christ de la sorte, c'est directement à Dieu, le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit auquel on s'en prend avec une rage parfaitement satanique et antichristique, sous couvert d'afficher et de défendre le Christ envers et contre tout ! Quel Mensonge ! Quel esprit d'orgueil et de rébellion ! Quel aveuglement ! Le voilà l'esprit de l'Antichrist, celui qui s'oppose au Christ dans le Sanctuaire même de Son Église, Une, Sainte, Catholique et Apostolique.

C'est la raison pour laquelle cette division fait énormément souffrir et saigner le Cœur Immaculé de Marie et celui de son Saint Vicaire Saint Jean-Paul II, comme le confie la Très Sainte Vierge Marie Elle-même au temps où a été donné ce message à Don Stefano Gobbi le 29 juin 1988, messages qui ont tous reçu l'Imprimatur de la Sainte Église du Christ, la Vraie et Unique Église Apostolique Catholique et Romaine. Il n'y en a pas d'autre : « Tu es Petrus, et super hanc petram aedificabo Ecclesiam meam, et portae inferi non praevalebunt adversus eam. Et tibi dabo claves Regni coelorum. Quodcumque ligaveris super terram, erit ligatum et in coelis. Et quodcumque solveris super terram erit solutum et in coelis » (Mt 16,18-19).

Ne pas croire cela, revient à affirmer que le Christ ment ! Que Dieu ment ! Réveillez-vous vite ! De grâce revenez à Pierre ! Je vous le demande humblement à genoux afin que nous partagions tous le festin des noces de l'Agneau qui nous sera bientôt offert pour l'éternité, à défaut vous risquez de vous entendre dire du juste Juge : "Je ne vous connais pas" (Mt 7,23)

De grâce revenez à Pierre, ne donnez pas votre âme ainsi en pâture à Satan, qui se rit de vous ! J'implore le Dieu Unique, Vivant et Vrai, Notre Seigneur Jésus Christ de vous arracher aux griffes de Satan qui veut vous amener en Enfer et le fera assurément si vous ne l'en n’empêchez pas et ne vous convertissez pas, en cessant de combattre férocement le Christ et Son Église !

Je vous consacre toutes et tous à Saint Michel Archange, au Sacré-Cœur de Jésus et au Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, afin que l'Esprit de Vérité vous illumine et fasse tomber les écailles de vos yeux avant qu'il ne soit trop tard et que la mort vous rattrape.

C'est par charité que je m'exprime ainsi, afin que vous viviez, sachant que je n'ai pas la prétention d'être meilleur que vous et ne le suis assurément pas, mais au moins j'essaie de reconnaître humblement mes fautes afin d'être pardonné, car nous sommes toutes et tous des pécheurs pardonnés.

Votre frère et serviteur dans l’Église servante et l'Amour du Père et du Fils.


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Roy-XXIII     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    17:07
Dans 5 ans il n’y aura plus que 6000 prêtres alors qu’il y en avait 41.000 juste avant l’ouverture du concile en 1960.
La chute inexorable du clergé français
Matthieu 7 : « Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu.… » [Plus]
http://stephanus-media.gloria.tv/fh/user-z2eRUAdCMe9-30.jpg?upstream=bonifacius-media.gloria.tv%2fa&sum=iKUYjr7tHQp2hvJHbEWoiQ&due=1482192000    Spina Christi 2 likes this.     http://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    17:55

http://stephanus-media.gloria.tv/lh/user-rpsbyktWcW5-7.jpg?upstream=bonifacius-media.gloria.tv%2fj&sum=wwe9WI0taHZyT12UNhetFg&due=1482192000http://gloria.tv/image/iconwhite-letter-16x16.svg
JosephSarto     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    17:19
Mgr Lefebvre aurait ouvert un schisme...Du grand n'importe quoi. Qu'est-ce que c'est que cette vidéo plutôt à charge contre un évêque qui n'a de cesse de se battre pour le catholicisme et la Tradition ? Pour la messe tridentine et contre la liberté religieuse. Pour Jésus-Christ et contre la franc-maçonnerie.
Cette vidéo est vraiment pathétique...Quant à Jean-Paul II, pape embrassant un livre contenant des appels au meurtre des chrétiens (coran), demandant à Saint Jean Baptiste de protéger l'… [Plus]

 

- le concept et l'interprétation erroné de Mt 7 sur l'arbre et les fruits, qui s'applique à des personnes et non à une doctrine :

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Jean de Roquefort     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    17:32
"Dans 5 ans il n’y aura plus que 6000 prêtres alors qu’il y en avait 41.000 juste avant l’ouverture du concile en 1960.
Matthieu 7 : « Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu.… »".
Voilà pourquoi votre raisonnement est FAUX et ERRONÉ en faisant dire à la Sainte Ecriture ce qu'Elle ne dit pas : …

http://stephanus-media.gloria.tv/z0/user-VCuqS5Wd546-6.jpg?upstream=bonifacius-media.gloria.tv%2fh&sum=X5huCqLSgISOVDmCdTKv-w&due=1482192000
Jean de Roquefort     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    17:50
A toutes et tous : si je comprends bien, donc, la Très Sainte Vierge Marie dans son message du 29 juin 1988 donné à Don Stefano Gobbi, mentirait Elle aussi ? Comment ne pourrait-Elle en effet ne pas souffrir d'un telle division ? Dans l'attente de vos réponses, car le Ciel ne ment pas, mais bien les hommes.

http://bernardus-media.gloria.tv/ut/user-62609-6.jpg?upstream=justina-media.gloria.tv%2ff&sum=4zoP8iN8aONNUJEJJvh-qQ&due=1482192000http://gloria.tv/image/iconwhite-letter-16x16.svg
apvs     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    17:41
Petite rectification qui a son importance :
Mgr Lefebvre a toujours voulu obéir au pape, c'était dans ses gènes de fidèle catholique... Rome lui avait dit qu'il aurait bientôt l'autorisation de procéder à l'ordination d'un évêque pour sa communauté traditionnelle ( et oui, et oui ! ). Mais Mgr Lefebvre était fort malade, cette autorisation était urgente pour lui... et elle tardait à arriver (tiens, pourquoi ?). Plusieurs fois, il "relança" Rome, et la réponse fut à chaque fois : "Oui, oui, … [Plus]
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Roy-XXIII     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    17:46
Pour me demander ce que je pense de JPII c'est ballot mais vous avez certainement dû zapper les questions que je vous ai posé monsieur de Roquefort
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JeanBaptiste     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    17:46
Jean-Paul II a "vécu l'Évangile à la lettre" ? En organisant des danses de femmes nues pendant ses "messes" ? En se faisant amener des dons à l'autel ? En laissant des femmes dans le sanctuaire ? En donnant la communion à des hérétiques ? En baisant le Coran ? En publiant ses doctrines gnostiques de "Redemptor Hominis" ? En participant à des cérémonies païennes ? En recevant le "baptême" de Shiva ? etc,etc.
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Roy-XXIII     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    17:48
Monsieur de Roquefort la raison voulant que le Fidèle Chrétien soit à l'imitation de ses Saints embrassez vous le saint coran de temps à autre ?
De la même manière trouveriez vous anormal et à redire si le prêtre de votre paroisse par légitime désir d'imitation d'un Saint Catholique entamait ou clôturait la messe dominicale par un baisé sur le saint coran ?
Comment se fait-il que lorsque vous l'évoquez vous ne qualifiez pas JPII de saint ???
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JosephSarto     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    17:49
@Jean de Roquefort,

[Ne reconnaissez-vous pas les fruits de l'Apostolat de tous les Souverains Pontifes depuis Vatican II, avec le si grand Pape Jean-Paul II, dont la vie est l’Évangile vécu à la lettre, qui a évangélisé et parcouru le monde entier (ce que ne pourrait bien évidemment pas faire une personne qui lutterait contre l’Église du Christ !) ou encore la tendresse, la bonté, la charité, la générosité et la miséricorde que manifeste notre Saint Père actuel François dans tous les endroits du monde à l'égard de toutes et de tous, se faisant et étant le reflet accompli du Bon Pasteur ?]

Je t'en prie, arrête ! Tu vas me faire pleurer à chaudes larmes...XD. On lit de ces trucs rigolos parfois...
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Jean de Roquefort     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    17:50
A toutes et tous : si je comprends bien, donc, la Très Sainte Vierge Marie dans son message du 29 juin 1988 donné à Don Stefano Gobbi, mentirait Elle aussi ? Comment ne pourrait-Elle en effet ne pas souffrir d'un telle division ? Dans l'attente de vos réponses, car le Ciel ne ment pas, mais bien les hommes.

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apvs     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    18:09
Dans l'Evangile de Notre Seigneur Jésus Christ selon saint Jean 15,12
"Voici quel est mon commandement : vous aimer les uns les autres comme je vous ai aimés. Nul n'a plus grand amour que celui ci : donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous appelle amis, parce que tout ce que j'ai entendu de mon Père, je vous l'ai fait connaître"
--->Jésus appe… [Plus]

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Roy-XXIII     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    18:13
Le 29 juin 1988 ? Concert de Michael Jackson

Sinon ?! Jour pour jour un an plus tôt le 29 juin 1987Homélie de Mgr Lefebvre à Ecône

Mes biens chers Frères,

Rendons grâce à Dieu qui permet qu'une nouvelle fois nous nous retrouvions ici ensemble à Ecône pour participer à cette magnifique cérémonie de l'ordination sacerdotale qui est la raison d'être et le couronnement de nos séminaires.

Des séminaires sans ordinations ne seraient plus des séminaires catholiques, des séminaires d'Eglise. Et c'est pourquoi ayant la joie d'imposer les mains à ces nouveaux prêtres nous remercions Dieu qui a permis que nos séminaires continuent à vivre et même à se développer, puisqu'Ecône est devenu aussi Flavigny et qu'ainsi un nombre plus important de jeunes gens qui désirent devenir prêtres catholiques peuvent trouver et la formation et les grâces nécessaires pour devenir de vrais et de saints prêtres.

UNE ANNEE TRES GRAVE POUR L'EGLISE

Mes bien chers Frères, permettez que je profite de ces circonstances pour faire avec vous le point de la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui, comme nous le faisons habituellement à l'occasion de cette cérémonie de l'ordination sacerdotale.

Il faut le dire. Je ne puis pas me taire. Je ne puis pas le cacher, cette année a été une année très grave pour l'Eglise catholique, pour nous catholiques, pour nous prêtres catholiques.

Vous le savez, différents écrits l'ont rapporté, j'ai eu l'occasion de dire que j'attendais des signes de la Providence pour accomplir les actes qui me paraissent nécessaires pour la continuation de l'Eglise catholique. Je dois avouer maintenant que j'ai la conviction que ces signes sont venus.

Quels sont-ils ? Il y en a deux : Assise et la réponse qui nous a été faite de Rome aux objections que nous avions formulées à propos de la Liberté religieuse.

Assise a eu lieu le 27 octobre dernier et la réponse de Rome à nos objections sur les erreurs de Vatican II relatives à la liberté religieuse nous est parvenue au début du mois de mars. En elle-même, elle est plus grave encore qu'Assise.

Assise est un fait historique, une action. Mais, la réponse à nos objections sur la Liberté religieuse est une affirmation de principes et cela est donc très grave. Une chose est d'accomplir simplement une action grave et scandaleuse, autre chose est d'affirmer des principes faux et erronés, qui par conséquent ont dans la pratique des conclusions désastreuses.

C'est pourquoi la Providence a voulu que par un certain concours de circonstances nous ayons rédigé ce livre qui vient de paraître : « ILS L'ONT DECOURONNE ». Ils L'ont découronné! Qui a donc découronné et qui a été découronné ?

Qui a été découronné ? Notre Seigneur Jésus-Christ.

Qui L'a découronné ? Les autorités romaines d'aujourd'hui.

Et ce découronnement s'est manifesté d'une manière évidente lors de la cérémonie d'Assise.

Jésus-Christ est découronné. Il n'est plus le Roi, le Roi universel, le Roi que nous proclamons depuis la fête de Noël jusqu'à son Ascension. Toutes les fêtes religieuses proclament la royauté de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Tout au cours de l'année liturgique nous chantons : Rex regum, et Dominus dominantium : Notre Seigneur Jésus-Christ! (« Le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs », I Tm. 6-15)

UN PANTHEON DE TOUTES LES RELIGIONS

Et voilà qu'au lieu de magnifier la royauté de Notre Seigneur JésusChrist on institue un panthéon de toutes les religions ! Comme les empereurs païens de Rome avaient fait ce panthéon de toutes les religions, ce sont aujourd'hui les autorités romaines de l'Eglise qui le font !

C'est un scandale immense pour les âmes, pour les catholiques de voir ainsi mise en doute la royauté universelle de Notre Seigneur Jésus-Christ. C'est là ce que l'on appelle précisément le libéralisme.

Le libéralisme est l'institution de la liberté de l'homme vis-à-vis de Dieu. Par conséquent, l'homme qui dans sa conscience croit, espère, professe une religion quelconque, devient aussi respectable que celui qui se dit professer la véritable religion.

L'Etat, la Société civile, ne sont plus capables de connaître quelle est la vraie religion. C'est ce qui nous a été affirmé dans le document que nous avons reçu de Rome. L'Etat est incompétent en matière religieuse et donc ne peut pas décider quelle est la vraie ou la fausse religion. Par le fait même il doit laisser se répandre dans cet « espace social autonome » - comme ils l'appellent - et qui est pratiquement toute la vie de l'Etat, toutes les erreurs religieuses.

Nous disons : non, non et non ! Et la Sainte Messe nous le montre. Il y a une loi, une loi d'amour que Notre Seigneur Jésus-Christ sur la Croix nous clame, proclame et nous prêche. Il nous dit: « Vous devez obéir à la loi d'amour. Quiconque n'obéit pas à la loi d'amour, n'est pas digne de la vie éternelle. C'est donc une loi obligatoire. Nous ne sommes pas libres de choisir notre religion. Il n'y en a qu'une! Celle que Notre Seigneur JésusChrist a proclamée du haut de sa Croix.

Le libéralisme est devenu l'idole de nos temps modernes, une idole qui est maintenant adorée dans la plupart des pays du monde, même dans les pays catholiques. C'est cette liberté de l'homme vis-à-vis de Dieu, qui défie Dieu, qui veut faire sa propre religion, des droits de l'homme ses propres commandements, avec ses associations laïques, avec des Etats laïcs, avec un enseignement laïc, sans Dieu, voilà le libéralisme. Comment est-il possible que les autorités romaines encouragent et professent ce libéralisme dans la déclaration de Vatican II sur la Liberté religieuse ? C'est cela, qui à mon sens, est très grave. Rome est dans les ténèbres, dans les ténèbres de l'erreur. Il nous est impossible de le nier.

Comment pouvons-nous supporter de nos yeux de catholiques et à plus forte raison de nos yeux de prêtres ce spectacle que l'on a pu voir à Assise : l'église Saint Pierre qui a été donnée aux bouddhistes pour y célébrer leur culte païen. Etait-il concevable de les voir faire leur cérémonie païenne devant le tabernacle de Notre Seigneur Jésus-Christ, vide sans doute, mais coiffé par leur idole, par Bouddha, et cela dans une église catholique, une église de Notre Seigneur Jésus-Christ. Ce sont là des faits qui parlent d'eux-mêmes. Il nous est impossible de concevoir une erreur plus grave.

Comment cela a-t-il pu se réaliser ? Laissons la réponse au Bon Dieu. C'est lui qui mène toute chose. C'est Notre Seigneur Jésus-Christ qui est le maître des événements. C'est lui qui connaît ce que sera l'avenir de cette emprise des erreurs sur Rome et les plus hautes autorités, depuis le Pape et les Cardinaux en passant par tous les évêques du monde. Car tous les évêques du monde suivent les fausses idées du Concile sur l’œcuménisme et le libéralisme.

Dieu seul sait où cela va aboutir! Mais, pour nous, si nous voulons rester catholiques et si nous voulons continuer l'Eglise, nous avons des devoirs imprescriptibles. Nous avons des devoirs graves, qui nous obligent d'abord à multiplier les prêtres qui croient en Notre Seigneur Jésus-Christ, en sa royauté, en sa royauté sociale selon la doctrine de l'Eglise.

C'est pourquoi je suis heureux que ce livre sur le libéralisme soit paru, afin que tous puissent s'en nourrir et bien comprendre le combat que nous menons.

UN COMBAT AVEC SATAN

Ce n'est pas un combat humain. Nous sommes aux prises avec Satan. C'est un combat qui demande toutes les forces surnaturelles dont nous avons besoin pour lutter contre celui qui veut détruire l'Eglise radicalement, qui veut la destruction de l’œuvre de Notre Seigneur Jésus-Christ. Il l'a voulu depuis que Notre Seigneur est né et il veut continuer d'abolir, de détruire son Corps mystique, de détruire Son Règne, et toutes ses institutions quelles qu'elles soient. Nous devons être conscients de ce combat dramatique, apocalyptique dans lequel nous vivons et ne pas le minimiser. Dans la mesure où nous le minimisons, notre ardeur au combat diminue. Nous devenons plus faibles et nous n'osons plus proclamer la Vérité. Nous n'osons plus proclamer le règne social de Notre Seigneur parce que cela sonne mal aux oreilles du monde laïque et athée. Dire que Notre Seigneur Jésus-Christ doit régner dans les sociétés paraît au monde une folie. On nous prend pour des retardataires, des attardés, figés dans le Moyen Age. Tout cela appartient au passé. C'est fini. C'est un temps révolu. Il n'est plus question que Notre Seigneur Jésus-Christ puisse régner dans les Sociétés.

Nous pourrions peut-être subir un peu la tendance à avoir peur de cette opinion publique qui est contre nous, parce que nous, nous affirmons la royauté de Notre Seigneur. Ne nous étonnons donc pas que les manifestations que nous pouvons réaliser en faveur de la royauté sociale de Notre Seigneur suscitent devant nous une armée dirigée par Satan pour empêcher notre influence de croître et même la détruire.

C'est pourquoi nous sommes heureux aujourd'hui de faire cette ordination sacerdotale et nous pensons sincèrement qu'il n'est pas possible d'abandonner cette oeuvre que le Bon Dieu a mise entre nos mains. Car, en vérité, ce n'est pas moi qui l'ai fondée, mais bien Notre Seigneur et cela dans des circonstances incroyables. Maintenant, après quinze années d'existence, notre Fraternité a pris des dimensions mondiales.

Grâce à Dieu, bien d'autres initiatives se sont levées aussi avec nous, autour de nous. Tous les religieux et les religieuses qui assistent à cette cérémonie se sont dressés eux aussi pour proclamer la royauté de Notre Seigneur Jésus-Christ et leur volonté de ne pas L'abandonner.

Allons-nous L'abandonner, Le laisser une deuxième fois crucifier, et laisser aussi l'Eglise dans l'état de la Passion qu'elle vit actuellement et cela sans que nous venions à son secours ? Et que deviendront les âmes si plus personne ne proclame la divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ ? Que deviendront-elles si nous ne leur donnons pas la véritable grâce dont elles ont besoin pour leur salut ?

Il s'agit d'une nécessité évidente. Il faut que nous en soyons convaincus. C'est pourquoi, il est vraisemblable que je me donnerai des successeurs pour pouvoir continuer cette oeuvre, parce que Rome est dans les ténèbres. Rome ne peut plus actuellement écouter la voix de la vérité.

Quel écho nos appels ont-ils reçu ?

Voilà vingt ans que je vais à Rome, que j'écris, que je parle, que j'envoie des documents pour dire: Suivez la Tradition. Revenez à la Tradition, sinon l'Eglise va à sa perte. Vous qui êtes placés à la succession de ceux qui ont construit l'Eglise, vous devez continuer à la construire et non à la démolir. Il sont sourds à nos appels

Le dernier document que nous avons reçu le prouve amplement : ils s'enferment dans leur erreurs. Ils s'enferment dans les ténèbres. Et ils vont conduire les âmes à l'apostasie tout simplement, à la ruine de la divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ, à la ruine de la foi catholique et chrétienne.

C'est pourquoi, si Dieu nous le demande, nous n'hésiterons pas à nous donner des auxiliaires pour continuer cette oeuvre, car nous ne pouvons pas penser que Dieu veuille qu'elle soit détruite, quelle ne continue plus et que les âmes soient abandonnées et que par le fait même, l'Eglise n'ait plus de pasteurs. Nous vivons une époque tout à fait exceptionnelle. Il faut que nous nous en rendions compte. La situation n'est plus normale, à Rome tout particulièrement.

Lisez le journal Si, Si, No, No, fait par les chères sœurs qui sont venues voir Ecône et trouver ici un encouragement à poursuivre l’œuvre qu'elles accomplissent. Ce journal donne des indications très précises sur la situation romaine. Une situation qui est invraisemblable, telle que l'histoire n'en n'a jamais connue. Jamais l'histoire n'a vu le Pape se faisant en quelque sorte le gardien du panthéon de toutes les religions, comme je l'ai évoqué, se faisant le pontife du libéralisme.

Que l'on me dise si pareille situation a jamais existé dans l'Eglise.

Que devons-nous faire devant une telle réalité ? Pleurer sans doute. Oh ! nous pleurons et notre cœur est brisé et douloureux. Nous donnerions notre vie, notre sang, pour que la situation change. Mais, la situation est telle, l’œuvre que le Bon Dieu a mise entre nos mains est telle, que devant cette obscurité de Rome, devant ce refus de revenir à la Vérité et à la Tradition, il nous semble que le Bon Dieu demande que l'Eglise continue. C'est pourquoi, il est vraisemblable que je devrai, avant de rendre compte de ma vie au Bon Dieu, faire des ordinations épiscopales.

LE REFUS DU MESSAGE DE FATIMA

Mes bien chers amis, mes bien chers frères, prions de tout notre cœur, prions la Très Sainte Vierge Marie. Nous allons aller à Fatima le 22 août pour demander à Notre-Dame-de-Fatima de nous aider.

On n'a pas voulu révéler son secret. On a enfoui le message de la Vierge Marie. Ce message devait sans doute empêcher ce qui se passe aujourd'hui. Si son message avait été connu, il est très vraisemblable que nous n'en serions pas là et que la situation à Rome ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui. Les Papes ont refusé de publier le message de la Très Sainte Vierge. Les punitions annoncées par la Vierge Marie viennent. L'apostasie annoncée par l'Ecriture arrive. La venue de l'Antéchrist approche. C'est d'une évidente clarté.

Devant cette situation tout à fait exceptionnelle, nous devons aussi prendre des mesures exceptionnelles.

Mes biens chers frères, mes bien chers amis, pendant cette Messe, nous allons prier particulièrement les Saints Apôtres Pierre et Paul, responsables de l'Eglise, afin qu'ils nous éclairent, qu'ils nous aident, qu'ils nous donnent le don de la Force et de la Sagesse afin de poursuivre leur oeuvre et celle de tous leurs successeurs.

Demandons-le surtout à la Très Sainte Vierge Marie et consacrons nos personnes, nos familles, nos cités aux Cœurs de Jésus et de Marie.

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.

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Jean de Roquefort     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    18:17
La Très Sainte Vierge Marie, ment-Elle ou non ? Cette division fait-elle souffrir et saigner Son Cœur Immaculé ou non ? Merci de ne pas esquiver la question. Tout le monde verra ainsi, si vous défendez réellement la Vérité comme vous le dites ou êtes du côté du mensonge qui vient de Satan, le Père du mensonge.

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apvs     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    18:19
Et vous, que dites-vous de vos propres paroles ? Tout le monde verra ainsi, si vous défendez réellement la Vérité comme vous le dites ou êtes du côté du mensonge qui vient de Satan, le Père du mensonge.

http://stephanus-media.gloria.tv/4t/user-Lz4aBPyWzZ2-60.jpg?upstream=bonifacius-media.gloria.tv%2fb&sum=sZS04KeMyjFawjH92tx-Tw&due=1482192000http://gloria.tv/image/iconwhite-letter-16x16.svg
Roy-XXIII     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    18:22
Jean de Roquefort La Très Sainte Vierge Marie, ment-Elle ou non ?

Pour tout dire selon un théologien et enseignant catholique belge ce ne serait pas la première fois !

citation : Elle disait des choses justes dites vous ?
C'est juste que vous analysez ses dires avec bienveillance.
En effet, cette phrase : "Je suis l'immaculée Conception" est formellement une erreur de théologie.
Marie ne peut être identique à un concept de perfection, sauf si elle est Dieu.
Et c'est cette phrase qui va fonder l'hérésie et l'excommunication de l'Armée de Marie au Canada.

A. Dumouch) Sujet: Re: Medjugorje : verdict de la commission d'enquête Mar 24 Juin 2014, 11:24

http://bernardus-media.gloria.tv/ut/user-62609-6.jpg?upstream=justina-media.gloria.tv%2ff&sum=4zoP8iN8aONNUJEJJvh-qQ&due=1482192000http://gloria.tv/image/iconwhite-letter-16x16.svg
apvs     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    18:24
Mathieu 21,23. Et quand il fut venu dans le temple, les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple vinrent à lui, comme il enseignait, et lui dirent : Par quelle autorité fais-tu ces choses, et qui t'a donné cette autorité ? 24.Jésus, répondant, leur dit : Je vous demanderai, moi aussi, une seule chose ; et si vous m'y répondez, je vous dirai, moi aussi, par quelle autorité je fais ces choses. 25. Le baptême de Jean, d'où venait-il ? du ciel ou des hommes ? Mais eux raisonnaient entre eux, disant : Si nous disons : Du ciel, il nous dira : Pourquoi donc n'avez-vous pas cru en lui ? 26. Et si nous disons : Des hommes, nous craignons la foule ; car tous tiennent Jean pour un prophète. 27. Et répondant ils dirent à Jésus : Nous ne savons. Et lui aussi leur dit : Moi non plus, je ne vous dis pas par quelle autorité je fais ces choses.

Voilà comment Notre Seigneur savait bien déjouer les questions de ses contradicteurs :)

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Roy-XXIII     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    18:31
Et si vous êtes en désaccord avec l'enseignement ci-dessous de monsieur A.Dumouch sachez que vous avez là à faire à un pur produit revendiqué de & labellisé vatican II

http://stephanus-media.gloria.tv/z0/user-VCuqS5Wd546-6.jpg?upstream=bonifacius-media.gloria.tv%2fh&sum=X5huCqLSgISOVDmCdTKv-w&due=1482192000
Jean de Roquefort     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    18:42
Oui manifestement, Mgr Marcel Lefebvre a découronné le Christ Roi par sa désobéissance et Lui a mis la Couronne d'épines (Spina Chisti). Paix à son âme, en espérant qu'il ait demandé pardon pour cette si grande division dans la Sainte Église dont il est à l'origine, sachant que le schisme est un péché bien pire que le meurtre physique, c'est un des péchés les plus graves qui existent.

Celui qui n'adhère pas au dogme de l'Immaculée Conception n'est pas Catholique.

En ce qui me concerne, je ne fais que répéter, du mieux possible, ce que dit le Ciel et la Tradition de la Sainte Église.

On trouve des hérésies dans tous les milieux, même et surtout chez ceux qui se disent licencié en théologie, aussi bien chez ceux que vous appelez modernistes que ceux que l'on appelle également traditionalistes.

Il s'agit de ne jamais confondre la Sainte Église du Christ, des membres qui La compose qui restent pécheurs et faillibles, comme vous et moi.

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Roy-XXIII     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    18:46
Reconnaissez donc qu'en d'autres temps pas si lointains et surtout par d'autres autorités ... l'enseignement catholique ne serait pas confié à certains théologiens autoproclamés !

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Roy-XXIII     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    18:53
Jean de Roquefort Mgr Marcel Lefebvre a découronné le Christ Roi
ILS L'ONT DÉCOURONNÉ [Plus]

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Spina Christi 2     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    20:38
Jean de Roquefort 17:06
Jean de Roquefort 17:06
"Oui la Franc-maçonnerie tente de détruire la Sainte Église de l'intérieur."

Qui a lutté avec le plus d'acharnement contre l'influence de la fm au sein de l'Eglise ?

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Jean de Roquefort     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    21:07
Dieu vous aime infiniment chers amis ! Revenez à Pierre pendant qu'il en est encore temps, car après l'Avertissement, apparaîtra la personne même de l'Antichrist désigné en 2 Th 2 qui permettra le mariage des prêtres, l'ordination des femmes, l'homosexualité et renversera tous les dogmes de la Sainte Église en affirmant que le Saint Évangile est dépassé, tout en mettant à mort les prêtres et religieux en particulier. Là vous ferez sans doute, la différence avec tous les bons Papes que nous avons eu depuis Léon XIII au 19 ième jusqu'à ce jour avec le Saint Père François, mais cela risque d'être trop tard, car la confusion sera complète suite à l'abolition du pouvoir civil et ecclésiastique dans le monde entier.

Lorsque l'Antichrist fera sera son apparition, une fausse paix adviendra, faisant croire à tous les peuples, en premier lieu à nos frères juifs, qu'il sera l'élu, l'envoyé de dieu, faisant toutes sortes de faux miracles et signes trompeurs qui subjugueront malheureusement des foules immenses comme cela nous est annoncé.

D'après Rm 11, nous savons qu'Israël se convertira en dernier, après la chute de l'Antichrist qui tombera corps et âme en Enfer, comme le précise Mélanie Calvat, bergère de La Salette.

jeanderoquefort.free.fr/antichrist.html

jeanderoquefort.free.fr//criteres_donnes…

jeanderoquefort.free.fr//martyre_du_pape…

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Spina Christi 2     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    21:13
Le "schisme" de Mgr Lefebvre :
La Sainte Messe selon le Rite Tridentin
Le catéchisme de Trente
La Très Sainte Hostie à genoux et dans la bouche
L'Eucharistie par des prêtres
Hors de l'Eglise point de salut
Pas de liberté religieuse

L'obéissance au concile moderniste :
La nouvelle Messe
Le nouveau Missel
Le nouveau catéchisme
La Très Sainte Hostie debout et dans la main
L'Eucharistie par des laïcs
Le Salut aussi dans les autres religions
La liberté religieuse
Des danseuses à la messe
Des prêtres déguisés en clown
Des père-Noël à côté de l'Autel
Des papes baisant le coran
Des papes priant dans des mosquées en direction de la ka'ba
Des églises transformées en mosquées
Des évêques inaugurant des mosquées
La conversion des juifs déclarée "théologiquement inacceptable"
Des imams invités à louer Allah à la Messe
Des prêtres et des évêques franc-maçon
...

Dieu vous aime infiniment chers amis ! Revenez à Pierre pendant qu'il en est encore temps !

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VVV.JNSR     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    21:37
"Dieu vous aime infiniment chers amis ! Revenez à Pierre pendant qu'il en est encore temps, car après l'Avertissement, apparaîtra;.. bla bla bla"

Et voilà ce qui arrive quand on fait fi des condamnations de l'Eglise et que l'on suit les faux prophètes du star système pseudo-catholique... "L'Avertissement", référence aux prétendues apparitions de Garabandal, sévèrement condamnées par le Magistère, par un "Constat de non supernaturalitate", pour prétendre faire la leçon à ses "amis" (sic!) sur comment "revenir à Pierre" (Re-sic!)

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Roy-XXIII     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    21:41
Fais ce que je dis mais pas ce que je fais ...

http://bernardus-media.gloria.tv/08/user-rVKBbz685uB-54.png?upstream=bonifacius-media.gloria.tv%2fe&sum=6OaiBM3KAiefc7f5XalmTA&due=1482192000http://gloria.tv/image/iconwhite-letter-16x16.svg
Guillaume Chazerain     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    22:06
Saint Jean-Paul II
Lettre apostolique « Ecclesia Dei » sous forme de motu proprio – 2 juillet 1988
 :
5. Devant une telle situation, j'ai le devoir d'attirer l'attention de tous les fidèles catholiques sur quelques points que cette triste circonstance met en lumière.
a) Le résultat auquel a abouti le mouvement promu par Mgr. Lefebvre peut et doit être une occasion pour tous les fidèles catholiques de réfléchir sincèrement sur leur propre fidélité à la Tradition de l'Eglise, authentiquement … [Plus]

http://stephanus-media.gloria.tv/u8/user-89MHhYwG2jY-144.jpg?upstream=bonifacius-media.gloria.tv%2fe&sum=N1MDFqWMsd9JRGHWFKXc6w&due=1482192000http://gloria.tv/image/iconwhite-letter-16x16.svg
VVV.JNSR     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    22:07
BIEN !!! Il paraît évident que ce monsieur a de sérieux problèmes d'infestation, non seulement par des délires new-age ufologiques, mais de toute évidence, de certaines entités démoniaques qui manipulent un esprit visiblement enclin à toutes sortes de fantasmes, contraires à l'enseignement de l'Eglise mais bien présentes chez certaines sectes lucifériennes. Ce genre d'état requière à minima, une bonne prière de délivrance....

http://stephanus-media.gloria.tv/z0/user-VCuqS5Wd546-6.jpg?upstream=bonifacius-media.gloria.tv%2fh&sum=X5huCqLSgISOVDmCdTKv-w&due=1482192000
Jean de Roquefort     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    22:08
Cher JNSR, vous n'êtes pas sans savoir, que l'Avertissement a été annoncé à Marie-Julie Jahenny (1), la stigmatisée Bretonne déjà en 1882 ! donc nous sommes très loin du temps des apparitions de Garabandal, qui comme celles d'Amsterdam (2) on fait l'objet d'une non reconnaissance avant d'être finalement reconnues (ce sera sans doute également le cas pour Garabandal) en 2002 par Mgr Punt, un peu d'histoire en la matière fait du bien je crois, ainsi, il convient simplement d'être patient (rappelons en ce sens, les apparitions de Notre-Dame au Laus dont les premières advinrent en 1664 et viennent tout juste d'être reconnues le 4 mai 2008 ! soit plus de 3 siècles après) :

(1) : « Mon peuple, mon peuple, tes yeux vont voir le commencement de l'heure épouvantable, quand le froment en herbe n'en sera pas au troisième nœud de sa croissance (en mars). Au moment où mon peuple n'aura plus qu'à s'armer de foi et d'espérance encore en la saison dure pendant quatre heures, de midi à 4 heures en France. En des jours durs encore, le soleil aura comme un voilement de deuil. Il sera obscurci, sans lumière. Pendant ces heures, la terre sera sans lumière. Jamais personne sur la terre ne pourra croire aux noirceurs de ces ténèbres. La terre n'aura plus rien. L’œil sera voilé sans qu'il puisse apercevoir le moindre objet. Mon peuple, ce sera le commencement des châtiments de ma justice. C'est le soleil qui annoncera ces douleurs ; le ciel qui pleurera sans pouvoir se consoler, parce que ce sera l'entrée du temps où les âmes se perdront (si elles ne se convertissent pas), l'entrée en un mot de l'épouvantable malheur. Mon peuple, cette obscurité couvrira la Bretagne l'espace de quatre heures, mais il n'y aura pas de mal ; une petite frayeur seulement. Vous n'aurez pas peur.
Beaucoup de conversion d'égarés qui se repentiront durant ces ténèbres.
L'Avertissement sera le confessionnal de Marie. Ce sera le premier signe pour convertir les impies et voir si un grand nombre reviendra à Moi, avant le grand orage qui suivra de près.
Marie vient du ciel avec un Coeur innombrable, pour ouvrir la conscience de chacun. Dieu ménage cette première ouverture (dit Jésus à Madeleine Porsat), à chaque âme par les soins de Marie. C'est un examen mystérieux, sans blessure d'amour propre, entre la Mère et les enfants.
La contrition et le désir de la pénitence nous saisiront. C'est l'heure où Satan reculera. Le talon de Marie le pressera, quand les méchants verront leurs enfants enlevés dans la gloire de Dieu et de Marie, ils se laisseront aller avec eux et par Marie ils remonteront à Dieu. Ainsi Dieu attirera dans sa gloire même des mauvais qui se convertiront. Quant aux mauvais obstinés, un grand évènement (sans doute le fameux grand miracle attendu) doit les effrayer pour leur bien. Les pharisiens seront les derniers, les grands criminels et bandits se rendront avant eux.
- Une fois de plus casse-cou aux orgueilleux !
En Bretagne, le côté de Sainte Anne d'Auray sera épargné, il ne sera pas obscurci par les ténèbres à venir jusqu'à vous (c'est à dire jusqu'à la Fraudais) et au-delà sur le lever du soleil.
La bannière de Satan entrera dans la paroisse de Blain jusqu'au bord du côté du midi. Elle sera peu de temps exposée à un deuil d'appréhension douloureuse »
(extase du 5 octobre 1882 de Marie-Julie Jahenny, pages 187 et 188, de l'ouvrage « Trois milles visites de Notre-Dame de la Fraudais à Marie-Julie Jahenny »).

(2) : Traduction française du texte originaire hollandais.
Haarlem, le 25 octobre 2002

Position de l’Église sur la question des apparitions
de la Dame de tous les Peuples
Commission chargée du suivi de la dévotion

Suite à la déclaration (31 mai 2002) de Mgr J.M. Punt, évêque de Haarlem, établissant l’authenticité des apparitions de la Sainte Vierge en tant que Dame de tous les Peuples à Amsterdam au cours des années 1945-1959, différentes publications ont paru sur la position de l’Église au sujet de ces apparitions. Certaines sont incomplètes et contiennent des erreurs. En se basant sur des documents conservés aux archives de l’évêché d’Haarlem, la commission chargée du suivi de la dévotion rétablit l’historique de la position de l’Église.

Selon les règles et les directives de l’Église, c’est en premier lieu à l’évêque ordinaire qu’il revient de se prononcer sur l’authenticité d’une révélation privée ayant eu lieu dans son diocèse. La Congrégation de la Foi peut entériner ou ne pas entériner sa décision. Quand il se prononce, l’évêque ordinaire a le choix entre trois qualifications: « Constat de supernaturalitate », c’est-à-dire que l’origine surnaturelle est établie ; « Non constat de supernaturalitate », c’est-à-dire que l’origine surnaturelle n’est pas établie ; « Constat de non supernaturalitate », c’est-à-dire que l’absence d’une origine surnaturelle est établie. Tout en se prononçant sur l’authenticité, l’évêque peut aussi prendre des décisions d’ordre disciplinaire. Il n’est pas rare qu’une même affaire donne lieu, au fil du temps, à plusieurs prises de position.
En plus d’un demi-siècle, cinq évêques successifs de Haarlem ont pris en considération les apparitions de la Dame de tous les Peuples et la dévotion qui lui est liée. À deux reprises, il y a eu une période d’enquête poussée, la première sous l’épiscopat de Mgr J.P. Huibers et la seconde sous l’épiscopat de Mgr Th. Zwartkruis.

I. Sous l’épiscopat de Mgr J.P. Huibers, 1935-1960

À l’issue de la première enquête poussée, Mgr Huibers communiqua, dans sa déclaration de 1956, le jugement de sa commission d’enquête (Analecta 7-5-1956). D’après cette dernière, on ne pouvait pas donner d’explication surnaturelle aux apparitions. La commission estimait cependant dans son rapport que l’enquête n’était pas encore terminée. S’abstenant de se fonder sur le jugement de la commission ou sur sa propre conviction, l’évêque ne se prononça pas personnellement sur l’authenticité. Il se limita à une déclaration d’ordre disciplinaire tout en s’en tenant à sa position de 1954 renouvelée en 1955 : interdiction de la dévotion publique. Le 13 mars 1957, le Saint-Office confirmait cette mesure disciplinaire en ajoutant que, dans l’avenir, il n’était pas exclu que de nouvelles données puissent être fournies.

Dans les années suivantes, la voyante eut de nouvelles expériences qui ont été consignées et transmises à l’évêque. L’évêque émit alors des doutes quant à la manière de procéder de la commission et à son jugement et envisagea de rouvrir l’enquête. Après un échange épistolaire avec le consulteur du Saint-Office, il suspendit sa décision. Mgr Huibers continua de s’intéresser à la question. Après avoir quitté ses fonctions (en 1960), sa conviction que les apparitions étaient authentiques n’a fait que grandir, ainsi que l’attestent sa correspondance et ses témoignages.

II. Sous l’épiscopat de Mgr A.E. van Dodewaard, 1960-1966

Mgr van Dodewaard succéda à Mgr Huibers. Le dossier comprenait alors toutes les expériences que la voyante caractérisait comme des visions et dont la dernière avait eu lieu le 31 mai 1959. Aux yeux de quatre professeurs de théologie, la cause avait fait l’objet d’une enquête incomplète ; ils insistèrent sur le fait qu’on ne pouvait la considérer comme terminée. En 1961, ils s’adressèrent au pape en lui demandant de rouvrir l’enquête. L’évêché reçut en retour une lettre du Saint-Office, signée Parente, assesseur, et datée du 25 août 1961, stipulant qu’on ne pouvait envisager d’entreprendre une quelconque action supplémentaire. On s’en tenait à la décision de l’évêque de 1956 entérinée par le Saint-Office en 1957.
Les médias ont diffusé une copie erronée de cette lettre. La lettre du Saint-Office en date du 25 août 1961 ne contient nullement des formules telles que : « le dossier est définitivement clos » ou : « les messages sont faux et interdits de publication ». En publiant ces fausses allégations, on ne fait qu’ajouter à la confusion.
On en resta donc à une déclaration d’ordre disciplinaire. En ce qui concerne la question de l’authenticité, on en restait donc à un « non constat ».

III. Sous l’épiscopat de Mgr Th.H.J. Zwartkruis, 1966-1983

Le successeur de Mgr van Dodewaard, Mgr Zwartkruis, décida de rouvrir l’enquête et constitua en 1967 une commission. Il le fit en accord avec la Congrégation de la Foi, laquelle revenait en fait sur sa position de 1961 postulant l’inutilité de toute action supplémentaire.
À l’instar de Mgr Huibers, Mgr Zwartkruis, dans sa déclaration du 29 janvier 1973, partagea l’avis et les considérations de sa commission. Celle-ci, plutôt tentée par une explication naturelle des évènements, conseilla cependant de permettre la dévotion publique. De même que ses prédécesseurs, l’évêque s’abstint de faire une déclaration officielle sur l’authenticité des apparitions et s’aligna sur la commission. Et comme Mgr Huibers, il se contenta de mesures disciplinaires.
La nouveauté, c’est que Mgr Zwartkruis avait l’intention de permettre la dévotion publique. Après en avoir soumis l’idée à la Congrégation de la Foi qui, « à l’époque, avait confirmé les mesures restrictives prises par Mgr Huibers », il fut décidé de s’en tenir à la situation de 1956 et de garder les mesures disciplinaires.
Dans une lettre adressée à l’évêque de Haarlem et datée de mai 1974 (Analecta augustus 1974), la Congrégation fait allusion aux « mesures prises » en 1956 et au fait que « l’origine surnaturelle des apparitions n’était pas établie ». Pour ce qui est de l’authenticité, on en restait donc à la situation de fait d’un « non constat ». C’est ce que le Cardinal Ratzinger confirmait dans une lettre adressée en 1987 au Cardinal Vachon de Québec.

IV. Sous l’épiscopat de Mgr H.J.A. Bomers, 1983-1998

Dans les années suivantes, le dossier a été complété et s’est trouvé enrichi de nombreux documents. Mgr H. Bomers, successeur de Mgr Zwartkruis, a pris à son tour connaissance du dossier en ayant soin d’approfondir la question. Comme ses prédécesseurs, il a pris personnellement contact avec la voyante. Entre-temps, la dévotion s’était répandue dans le monde entier.
En 1996, après en avoir délibéré avec Rome, Mgr Bomers et son évêque auxiliaire, Mgr Punt, autorisaient la dévotion publique. Mgr Bomers ne se prononça toutefois pas sur l’authenticité. Une nouvelle phase venait néanmoins de s’ouvrir.

Comme la dévotion ne cessait de prendre de l’ampleur, on demandait toujours plus instamment à l’évêque ordinaire de se prononcer clairement sur l’authenticité. Avec le recul, l’apparition de nouveaux faits et certaines évolutions, il devenait possible d’envisager les apparitions sous un nouveau jour, mais l’Église ne s’était toujours pas prononcée de manière définitive (« constat » ou « non constat »).

V. Sous l’épiscopat Mgr J.M. Punt, depuis 1998

Devenu évêque de Haarlem, Mgr Punt a été confronté à ces évolutions qui ont donné une actualité accrue à la cause de la Dame de tous les Peuples. Il jugea qu’il était inopportun et impossible – la voyante étant entre-temps décédée – d’ouvrir une nouvelle enquête plus de cinquante ans après les premiers faits et deux enquêtes poussées. La large documentation disponible permet d’asseoir une argumentation. Mgr Punt a donc étudié à son tour le dossier et les deux enquêtes. Il a soumis les conclusions de celles-ci à quelques théologiens et psychologues et a par ailleurs consulté d’autres évêques à propos de l’évolution de la dévotion et de ses fruits.
Ceci l’a conduit, après avoir tout considéré dans la prière et la réflexion théologique, à constater qu’il y a une origine surnaturelle dans les apparitions d’Amsterdam.
Il a communiqué cette reconnaissance de l’authenticité dans une déclaration officielle en date du 31 mai 2002. Dans la déclaration elle-même et la lettre pastorale qui l’accompagne, il mentionne les points suivants :

* La reconnaissance se rapporte aux apparitions de Marie en tant que Dame de tous les Peuples dans le cours des années 1945-1959. Ces apparitions ont eu lieu en présence de tiers et la voyante elle-même a, par la suite, attesté de la conformité de la version mise par écrit.
* L’évêque les reconnaît authentiques en essence, comme venant, par essence, de Dieu. Il ajoute que l’influence du facteur humain demeure, que les capacités et les limites de la personne qui perçoit ces choses peuvent influer sur celles-ci. On ne peut, de ce fait, garantir l’authenticité de toutes les paroles et de toutes les images.
* L’évêque rappelle qu’une révélation privée n’engage jamais le croyant dans sa conscience. Chacun(e) reste libre de donner une place à cette dévotion dans sa vie de croyant.
* Après la reconnaissance accordée par l’évêque ordinaire, d’autres évêques peuvent de même, conformément au droit canon, autoriser ou non dans leur diocèse des formes de dévotion publique.

L’évêque a nommé une commission chargée du suivi de la dévotion et d’en approfondir la portée, tout ceci en vue de favoriser un développement de la dévotion conforme à l’Église et à la théologie.

Fait à Haarlem, le 25 octobre 2002,
R. Soffner,
Modérateur de la commission chargée
du suivi de la dévotion

site à visiter : www.de-vrouwe.net

http://bernardus-media.gloria.tv/08/user-rVKBbz685uB-54.png?upstream=bonifacius-media.gloria.tv%2fe&sum=6OaiBM3KAiefc7f5XalmTA&due=1482192000http://gloria.tv/image/iconwhite-letter-16x16.svg
Guillaume Chazerain     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    22:09
Saint Jean-Paul II
Lettre apostolique « Ecclesia Dei » sous forme de motu proprio – 2 juillet 1988
 :
b
) Je voudrais en outre attirer l'attention des théologiens et des autres experts en science ecclésiastique afin qu'ils se sentent interpellés eux aussi par les circonstances présentes. En effet, l'ampleur et la profondeur des enseignements du Concile Vatican II requièrent un effort renouvelé d'approfondissement qui permettra de mettre en lumière la continuité du Concile avec la Tradition, … [Plus]

http://bernardus-media.gloria.tv/08/user-rVKBbz685uB-54.png?upstream=bonifacius-media.gloria.tv%2fe&sum=6OaiBM3KAiefc7f5XalmTA&due=1482192000http://gloria.tv/image/iconwhite-letter-16x16.svg
Guillaume Chazerain     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    22:09
Saint Jean-Paul II
Lettre apostolique « Ecclesia Dei » sous forme de motu proprio – 2 juillet 1988
 :
c
) Dans les circonstances présentes, je désire avant tout lancer un appel à la fois solennel et ému, paternel et fraternel, à tous ceux qui, jusqu'à présent, ont été, de diverses manières, liés au mouvement issu de Mgr. Lefebvre, pour qu'ils réalisent le grave devoir qui est le leur de rester unis au Vicaire du Christ dans l'unité de l'Eglise catholique et de ne pas continuer à soutenir de … [Plus]

http://gloria.tv/image/iconwhite-letter-16x16.svghttp://stephanus-media.gloria.tv/u8/user-89MHhYwG2jY-144.jpg?upstream=bonifacius-media.gloria.tv%2fe&sum=N1MDFqWMsd9JRGHWFKXc6w&due=1482192000http://gloria.tv/image/iconwhite-letter-16x16.svg
VVV.JNSR     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    22:10
Vous délirez mon pauvre ami... Puisse Dieu vous prendre en pitié ! http://gloria.tv/image/smiley-nunrosary-49x30.gif

Jean de Roquefort     http://gloria.tv/image/navigation-like-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-complaint-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-settings-16x16.svghttp://gloria.tv/image/navigation-trash-16x16.svg    22:15
"Vous délirez mon pauvre ami... Puisse Dieu vous prendre en pitié ! http://gloria.tv/image/smiley-nunrosary-49x30.gif"
Est-ce la vérité qui vous fait réagir ainsi, cher ami ? Où voyez-vous un quelconque délire de ma part ?

 

Suite à cet échange la vidéo a été enlevée ainsi que les commentaires précédents.

 

4°) Réponse au principales objections de nos frères traditionalistes à partir de la Bulle « Quo Primum tempore » :

 

Texte latin de la Bulle Quo primum tempore du Pape Saint Pie V dans un Missel romain de 1956

 

 

Bulle Quo Primum tempore

du 14 juillet 1570

 

Source : http://la.revue.item.free.fr/bulle_quo_primum_tempore.htm



Du Pape Saint Pie V, organisant définitivement la célébration du Saint Sacrifice de la Messe.
 

Pie, évêque, serviteur des serviteurs de Dieu, pour Mémoire à la Postérité.

Dès le premier instant de Notre élévation au sommet de la Hiérarchie Apostolique, Nous avons tourné avec amour notre esprit et nos forces, et dirigé toutes nos pensées vers ce qui était de nature à conserver la pureté du culte de l'Eglise, et, avec l'aide de Dieu Lui-même, Nous nous sommes efforcé de le réaliser en plénitude, en y apportant tout notre soin. Comme parmi d'autres décisions du Saint Concile de Trente, il nous incombait de décider de l'édition et de la réforme des livres sacrés, le Catéchisme, le Bréviaire et le Missel; après avoir déjà, grâce à Dieu, édité le Catéchisme pour l'instruction du peuple, et, pour qu'à Dieu soient rendues les louanges qui Lui sont dues, corrigé complètement le Bréviaire, pour que le Missel répondit au Bréviaire, ce qui est convenable et normal puisqu'il sied qu'il n'y ait dans l'Eglise de Dieu qu'une seule façon de psalmodier et un seul rite pour célébrer la Messe, il Nous apparaissait désormais nécessaire de penser le plus tôt possible à ce qui restait à faire dans ce domaine, à savoir: éditer le Missel lui-même. C'est pourquoi Nous avons estimé devoir confier cette charge à des savants choisis; et, de fait, ce sont eux qui, après avoir soigneusement rassemblé tous les manuscrits, non seulement les anciens de Notre Bibliothèque Vaticane, mais aussi d'autres recherchés de tous les côtés, corrigés et exempts d'altération, ainsi que les décisions des Anciens et les écrits d'auteurs estimés qui nous ont laissé des documents relatifs à l'organisation de ces mêmes rites, ont rétabli le Missel lui-même conformément à la règle antique et aux rites des Saints Pères.

Une fois celui-ci révisé et corrigé, après mûre réflexion, afin que tous profitent de cette disposition et du travail que nous avons entrepris, Nous avons ordonné qu'il fût imprimé à Rome le plus tôt possible, et qu'une fois imprimé, il fût publié, afin que les prêtres sachent quelles prières ils doivent utiliser, quels sont les rites et quelles sont les cérémonies qu'ils doivent conserver dorénavant dans la célébration des messes: pour que tous accueillent partout et observent ce qui leur a été transmis par l'Eglise Romaine, Mère et Maîtresse de toutes les autres églises, et pour que par la suite et dans les temps à venir dans toutes les églises, patriarcales, cathédrales, collégiales et paroissiales de toutes les provinces de la Chrétienté, séculières ou. de n'importe quels Ordres monastiques, tant d'hommes que de femmes, même d'Ordres militaires réguliers, et dans les églises et chapelles sans charge d'âmes dans lesquelles la célébration de la messe conventuelle à haute voix avec le choeur, ou à voix basse suivant le rite de l'Eglise Romaine est de coutume ou d'obligation, on ne chante ou ne récite d'autres formules que celle conforme au Missel que Nous avons publié, même si ces mêmes églises ont obtenu une dispense quelconque, par un indult du Siège Apostolique, par le fait d'une coutume, d'un privilège ou même d'un serment, ou par une confirmation apostolique, ou sont dotées d'autres permissions quelconques; à moins que depuis la première institution approuvée par le Siège Apostolique ou depuis que s'est établie la coutume, et que cette dernière ou l'institution elle-même aient été observées sans interruption dans ces mêmes églises par la célébration de messes pendant plus de deux cents ans. Dans ce cas Nous ne supprimons aucunement à ces églises leur institution ou coutumes de célébrer la messe; mais, si ce Missel que Nous avons fait publier leur plaisait davantage, de l'avis de l'Evêque ou du Prélat, ou de l'ensemble du Chapitre, Nous permettons que, sans que quoi que ce soit y fasse obstacle, elles puissent célébrer la messe suivant celui-ci.

Par notre présente constitution, qui est valable à perpétuité, Nous avons décidé et Nous ordonnons, sous peine de notre malédiction, que pour toutes les autres églises précitées l'usage de leurs missels propres soit retiré et absolument et totalement rejeté et que jamais rien ne soit ajouté, retranché ou modifié à Notre Missel que nous venons d'éditer. Nous avons décidé rigoureusement pour l'ensemble et pour chacune des églises énumérées ci-dessus, pour les Patriarches, les Administrateurs et pour toutes autres personnes revêtues de quelque dignité ecclésiastique, fussent-ils même cardinaux de la Sainte Eglise Romaine ou aient tout autre grade ou prééminence quelconque, qu'ils devront, en vertu de la sainte obéissance, abandonner à l'avenir et rejeter entièrement tous les autres principes et rites, si anciens fussent-ils, provenant des autres missels dont ils avaient jusqu'ici l'habitude de se servir, et qu'ils devront chanter ou dire la Messe suivant le rite, la manière et la règle que Nous enseignons par ce Missel et qu'ils ne pourront se permettre d'ajouter, dans la célébration de la Messe, d'autres cérémonies ou de réciter d'autres prières que celles contenues dans ce Missel.

Et même, par les dispositions des présentes et au nom de Notre Autorité Apostolique, Nous concédons et accordons que ce même Missel pourra être suivi en totalité dans la messe chantée ou lue, dans quelque église que ce soit, sans aucun scrupule de conscience et sans encourir aucune punition, condamnation ou censure, et qu'on pourra valablement l'utiliser librement et licitement, et cela à perpétuité. Et, d'une façon analogue, Nous avons décidé et déclarons que les Supérieurs, Administrateurs, Chanoines, Chapelains et autres prêtres de quelque nom qu'ils seront désignés, ou les religieux de n'importe quel ordre, ne peuvent être tenus de célébrer la Messe autrement que nous l'avons fixé, et que jamais et en aucun temps qui que ce soit ne pourra les contraindre et les forcer à laisser ce Missel ou à abroger la présente instruction ou la modifier, mais qu'elle demeurera toujours en vigueur et valide, dans toute sa force, nonobstant les décisions antérieures et les Constitutions et Ordonnances Apostoliques, et les Constitutions Générales ou Spéciales émanant de Conciles Provinciaux et Généraux, pas plus que l'usage des églises précitées confirmé par une prescription très ancienne et immémoriale, mais ne remontant pas à plus de deux cents ans, ni les décisions ou coutumes contraires quelles qu'elles soient.

Nous voulons au contraire, et Nous le décrétons avec la même autorité, qu'après la publication de Notre présente Constitution ainsi que du Missel, tous les prêtres qui sont présents dans la Curie Romaine soient tenus de chanter ou de dire la Messe selon ce Missel dans un délai d'un mois; ceux qui sont de ce côté des Alpes, au bout de trois mois; et, enfin, ceux qui habitent de l'autre côté des montagnes, au bout de six mois ou dès que celui-ci leur sera offert à acheter. Et, pour qu'en tout lieu de la Terre il soit conservé sans corruption et exempt de fautes et d'erreurs, Nous interdisons par Notre autorité apostolique et par le contenu d'instructions semblables à la présente, à tous les imprimeurs domiciliés dans le domaine soumis directement ou indirectement à Notre autorité et à la Sainte Eglise Romaine, sous peine de confiscation des livres et d'une amende de deux cents ducats d'or à payer au Trésor Apostolique, et aux autres, domiciliés en quelque lieu du monde, sous peine d'excommunication et d'autres sanctions en Notre pouvoir, de se permettre en aucune manière ou de s'arroger le droit de l'imprimer ou de l'offrir, ou de l'accepter sans Notre permission ou une permission spéciale d'un Commissaire Apostolique qui doit être chargé par Nous de ce soin, et sans que ce Commissaire n'ait comparé avec le Missel imprimé à Rome, suivant la grande impression, un original destiné au même imprimeur pour lui servir de modèle pour ceux que le dit imprimeur doit imprimer, ni sans qu'on n'ait préalablement bien établi qu'il concorde avec ledit Missel et ne présente absolument aucune divergence par rapport à celui-ci.

Cependant, comme il serait difficile de transmettre la présente lettre en tous les lieux de la Chrétienté et de la porter tout de suite à la connaissance de tous, Nous ordonnons de la publier et de l'afficher, suivant l'usage, à la Basilique du Prince des Apôtres et à la Chancellerie Apostolique, ainsi que sur le Champ de Flore, et d'imprimer aussi des exemplaires de cette même lettre signée de la main d'un notaire public et munis du sceau d'une personnalité revêtue d'une dignité ecclésiastique, auxquels on devra partout, chez tous les peuples et en tous les lieux, accorder la même confiance absolument exempte de doute que si l'on montrait ou exposait la présente. Qu'absolument personne, donc, ne puisse déroger à cette page qui exprime Notre permission, Notre décision, Notre ordonnance, Notre commandement, Notre précepte, Notre concession, Notre indult, Notre déclaration, Notre décret et Notre interdiction, ou n'ose témérairement aller à l'encontre de ses dispositions. Si, cependant, quelqu'un se permettait une telle altération, qu'il sache qu'il encourrait l'indignation de Dieu tout-puissant et de ses bienheureux Apôtres Pierre et Paul.

Donné à Rome, à Saint-Pierre, l'an mil cinq cent soixante dix de l'Incarnation du Seigneur, la veille des Ides de Juillet, en la cinquième année de Notre Pontificat.

 

Commentaire et analyse :

A raison, notre frère Emmanuel, administrateur du forum du Peuple de la Paix rappelait que "l'infaillibilité papale s'applique uniquement lorsque le Saint-Père se prononce de manière solennelle sur une question de foi, ou de morale".

Le Pontife romain, chef du collège des évêques, jouit, du fait même de sa charge, de cette infaillibilité quand, en tant que pasteur et docteur suprême de tous les fidèles, et chargé de confirmer ses frères dans la foi, il proclame, par un acte définitif, un point de doctrine touchant la foi et les mœurs.

- Constitution dogmatique Lumen gentium


Une instruction sur la liturgie de la messe concerne l'application de rites extérieurs, à un moment particulier de l'histoire de l'Église. Cela n'a rien à voir avec les questions de foi, ou la morale de l'Église.

http://lepeupledelapaix.forumactif.com/t7011-bulle-quo-primum-tempore-messe-st-pie-v

 

 

La pensée du Saint Père Benoît XVI sur la crise liturgique actuelle


par l'abbé Q. Sauvonnet

Il suffit de regarder la quantité d’ouvrages dans lesquels le Pape Benoit XVI aborde des questions relatives à la liturgie pour comprendre que c’est un sujet qui lui tient à cœur.

En raison du lien qui existe entre la liturgie et la Foi, l’ancien préfet pour la congrégation pour la doctrine de la Foi n’a pas manqué d’analyser l’importance de la liturgie : « Il est apparu de plus en plus clairement qu'il en va dans la liturgie de notre compré­hension de Dieu et du monde, de notre relation au Christ, à l'Eglise et à nous-mêmes : dans notre rapport avec la liturgie se joue le destin de la foi et de l'Eglise[1] ».

La crise que l’Eglise connaît aujourd’hui, quant à l’expression de la Foi, ne peut donc manquer pour le cardinal Ratzinger d’avoir un écho en liturgie. Contrairement à la nature pre­mière du mouvement liturgique, explique le cardinal Ratzinger, « la réforme liturgique, dans sa réalisation concrè­te, s'est éloignée toujours davantage de cette origine. Le résultat n'a pas été une réanimation, mais une dévastation. D'un côté, on a une liturgie dégénérée en show, où l'on essaie de rendre la religion intéressante à l'aide de bêtises à la mode et de maximes morales aguichantes, avec des succès momen­tanés dans le groupe des fabricants liturgiques, et une attitu­de de recul d'autant plus prononcée chez ceux qui cherchent dans la liturgie, non pas le showmaster spirituel, mais la ren­contre avec le Dieu vivant devant qui tout "faire" devient insi­gnifiant, seule cette rencontre étant capable de nous faire accéder aux vraies richesses de l'être[2] ». Cette liturgie dégé­nérée résulte d'une nouvelle conception de la liturgie, concep­tion plus ou moins consciente, dont les lignes directrices « peuvent se résumer à l’aide de formules telles que créativi­té, liberté, célébration, communauté. Selon cette conception, le rite, les contraintes, l'intériorité, l'ordonnance générale de l'Église apparaissent comme (les notions négatives qui carac­térisent une étape à dépasser de l'ancienne liturgie.[3] »


I. Une analyse de la crise liturgique actuelle

S'inspirant de Romano Guardini, pionnier du mouvement liturgique, le cardinal Ratzinger rappelait dans son livre Un Chant nouveau pour le Seigneur les trois dimensions ontologiques dans lesquelles se déploie la liturgie : le cosmos, l'histoire et le mystère. Si le cardinal a formulé des réserves sérieuses sur la réforme liturgique, c’est que ces aspects en sont absents.

La nouvelle liturgie, en effet :

a) n'est pas cosmique, étant limitée au groupe.

b) Elle n'a pas d'histoire, puisqu'elle affirme son émancipation par rapport, à toute donnée extrinsèque et à tout héritage.

c) Elle ne connaît pas le mystère, tout s'y expliquant et devant être expliqué.


a) La nouvelle liturgie et la dimension cosmique

« Il s'agit bien plutôt pour les participants de s'assurer de leur communauté mutuelle et de sortir ainsi de leur isolement, dans lequel l'existence moderne enferme l'individu. Il s'agit de nourrir des senti­ments de libération, de joie, de réconciliation, de dénoncer ce qui est nuisible et de donner des impulsions pour l'action. C'est pourquoi il revient à la communauté de créer elle-même sa liturgie et non de la recevoir de traditions devenues incom­préhensibles : la communauté se représente et se célèbre elle-même.[4] »

« Le groupe s'oppose ainsi à l'Eglise, la communauté à l'institution. La communau­té est le lieu de l'espérance, tandis que l'institution est l'expression de la menace des puissants.[5] »

« Non seulement des prêtres, mais des évêques ont l'impression qu'ils ne sont pas fidèles au concile s'ils repren­nent les prières telles qu'elles figurent dans le missel ; il faut y glisser au moins une formule "créative", si banale qu'elle soit. Et les souhaits de bienvenue aux assistants, éventuelle­ment aussi un au revoir amical, sont déjà devenus des élé­ments obligatoires de l'action sainte, auxquels personne n'oserait se soustraire.[6] »

« La liturgie sans Eglise porte la contradiction en elle-même. Là où tous sont acteurs, pour que tous deviennent sujets, celui qui agit réellement dans la liturgie disparaît lui aussi, en même temps que le sujet commun, l'Église. On oublie, en effet, qu'elle devrait être opus Dei, que c'est d'abord Dieu qui agit et que c'est par son agir que nous sommes sau­vés. En se célébrant lui-même, le groupe ne célèbre rien du tout. Il n'est pas motif à célébration. C'est pourquoi l'activité commune sécrète l'ennui. Rien ne se passe, en effet, si reste absent celui que le monde entier attend. (...) On n'est même plus en droit de parler de liturgie, qui présuppose l'Église ; il ne reste que des rituels de groupe.[7] »

« Les conséquences d'une telle valorisation de la com­munauté vécue au détriment de la réalité sacramentelle sont graves : c'est elle-même que la communauté célèbre.[8] »

Il invite à ce « que la liturgie soit à nouveau une activité communautaire de l'Eglise et qu'elle soit arrachée à l'arbitraire des curés et de leurs équipes liturgiques ».[9]

« La créativité des liturgies autofabriquées se meut dans un cercle restreint, nécessairement misérable, comparée à la richesse d’une liturgie dont la croissance couvre des siècles et même des millénaires.[10] »



b) La réforme face à l’histoire de la liturgie

« La constitution sur la liturgie du concile a certes posé les fondements pour la réforme ; mais la réforme elle-même a été ensuite mise en œuvre par un conseil post-conciliaire et, dans ses détails concrets, elle ne peut pas être simplement ramené au concile.[11] »

« D'innombrables exposés donnent l'impression que, depuis Vatican II, tout a changé et que tout ce qui l'a précédé est dépourvu de valeur, ou dans le meilleur des cas, n'en acquiert qu'à sa lumière. Le second concile du Vatican n'est pas abordé comme une partie de l'ensemble de la Tradition vivante de l'Eglise, mais comme la fin de la Tradition et un redémarrage à zéro. La vérité est que le Concile n'a défini aucun dogme et a voulu consciemment s'exprimer à un niveau plus modeste, simplement comme un concile pastoral. Pourtant, nombreux sont ceux qui l'interprètent comme s'il était presque le superdogme qui ôte toute importance au reste. Cette impression est surtout renforcée par certains faits courants. Ce qui était autrefois considéré comme le plus sacré - la forme transmise de la liturgie - apparaît d'un seul coup comme ce qu'il y a de plus défendu et la seule chose que l'on puisse rejeter en toute sûreté. -On ne tolère pas la critique des options de la période post-conciliaire ; mais, là où les antiques règles sont en jeu, ou bien les grandes vérités de la foi - par exemple la virginité corporelle de Marie, la résurrection corporelle de Jésus, l'immortalité de l'âme, etc. - on ne réagit même plus, ou alors avec une modération extrême. […]Tout cela conduit de nombreuses personnes à se demander si l'Église d'aujour­d'hui est réellement celle d'hier, ou si on l'a remplacée par une autre sans les en aviser. La seule manière de rendre crédible Vatican II est de le présenter clairement pour ce qu'il est: une partie de l'entière et unique Tradition de l'Église et de sa foi.[12] »

« Il faut constater que le nouveau missel, quels que soient tous ses avantages, a été publié comme un ouvrage réélaboré par des professeurs, et non comme une étape au cours d'une crois­sance continue. Rien de semblable ne s'est jamais produit sous cette forme, cela est contraire au caractère propre de l'évolution liturgique.[13] »

« Ce qui s'est passé après le concile signifie tout autre chose : à la place de la liturgie fruit d'un développement continu, on a mis une liturgie fabriquée. On est sorti du processus vivant de croissance et de devenir pour entrer dans la fabrication. On n'a plus voulu continuer le devenir et la maturation orga­niques du vivant à travers les siècles, et on les a remplacés - à la manière de la production technique - par une fabrication, produit banal de l'instant[14] ». Il avait écrit précédemment « La liturgie ne naît pas d'ordonnances, et l'une des insuffi­sances de la réforme liturgique post-conciliaire est sans aucun doute à chercher dans le zèle de professeurs qui, de leur bureau, ont construit ce qui aurait dû relever d'une crois­sance organique. Un exemple caractéristique à nos yeux de cette manière de faire est la réforme du calendrier... ».[15]

« La crise de la liturgie ne repose que pour une très faible part sur la différence qui existe entre les anciens livres et les nouveaux. Il devient de plus en plus clair qu'à l'arrière-plan de toute la querelle, de profondes divergences de vue se sont fait jour, (...) deux conceptions fondamentalement différentes.[16] » Mais il n'innocente pas pour autant les livres liturgiques officiels, à la différence de certains catholiques qui, par souci d'obéissan­ce, se contentent d'incriminer leurs applications malencon­treuses. Il écrit par exemple : « La prédominance exclusive de la parole, que malheureusement les livres liturgiques officiels eux-mêmes suggèrent quelque peu, est critiquable[17] ». Ailleurs, il critique sans bienveillance le nouveau rituel bap­tismal.[18]

C’est une idée récurrente chez le cardinal : la liturgie appartenant à l'Eglise, personne n'a le droit de la changer à sa guise. D'où cette exclamation remplie de nostalgie : « Elle était si belle, cette continuité qui faisait que l'on ne dépendait ni du curé ni même des autorités romaines ! »[19]


c) La nouvelle liturgie et la présence du mystère

« Le terme de participatio actuosa (participation active, dans le Concile) a très vite été pris dans le sens extérieur et superficiel d'une activité nécessaire, généralisée, comme s'il fallait que le plus grand nombre des personnes, et le plus souvent possible, soit manifestement actives. Certes, le mot participation implique une action à laquelle chacun est associé. Mais pour définir le type d'activité dont il s'agit, il faut d'abord établir ce qu'est l' actio centrale à laquelle tous les membres de la communauté sont censés prendre part... La véritable action liturgique, l'acte liturgique par excellence est l'oratio, la grande prière qui forme le noyau de l'Eucharistie, laquelle, pour cette raison, fut appelée oratio par les Pères... L'oratio - la Prière eucharistique, le canon - est actio au sens le plus élevé... Les actions extérieures de la liturgie (lectures, chants, collecte des dons) peuvent, bien entendu, être réparties de façon appropriée, mais en marquant bien la différence entre participation au service de la parole (lecture, chant) et célébration sacramentelle proprement dite. L'aspect secondaire de ces actions extérieures devrait être clairement manifestée ; l'évidence doit s'imposer : l' oratio ouvre l'espace à l'actio de Dieu. »[20]

« La liturgie n'est pas un show, un spectacle qui ait besoin de metteurs en scène géniaux, ni d'acteurs de talent. La liturgie ne vit pas de surprises sympathiques, de trouvailles captivantes mais de répétitions solennelles. Elle ne doit pas exprimer l'actualité et ce qu'elle a d'éphémère, mais le mystère du sacré. »[21]

« Il en est ressorti qu'on n'avait une participation active que s'il y avait activité extérieure tangible : discours, paroles, chants, homé­lies, lectures, poignées de mains... Mais on a oublié que le concile place aussi dans l'actuosa participatio le silence, qui favorise une participation vraiment profonde, personnelle, nous permettant d'écouter intérieurement la parole du Seigneur. Or, de ce silence, il n'y a plus trace dans certains rites. »[22]


« La prière communautaire de la liturgie doit, elle aussi, tendre à ce qu'on ne parle pas seulement les uns aux autres, mais bien à Dieu. C'est alors que nous parlerons le mieux et le plus pro­fondément ensemble. »[23]

« Nous devons redonner à la liturgie la dimension du sacré. La liturgie n'est pas un festival, elle n'est pas une réunion de détente. Ce qui importe, ce n'est pas que le curé réussisse à produire de son cru des idées suggestives ou des élucubrations. La liturgie, c'est Dieu trois fois saint se rendant présent parmi nous, c'est le buisson ardent, c'est l'alliance de Dieu avec l'homme, en Jésus-Christ, celui qui est mort et ressuscité. La grandeur de la liturgie ne se fonde pas sur le fait qu'elle offre un passe-temps intéressant, elle consiste bien plutôt dans l'acte de se rendre tangible du Totalement­-Autre que nous ne sommes pas en mesure de faire venir. Il vient parce qu'Il le veut. Autrement dit, l'essentiel dans la liturgie est le mystère, qui se réalise dans le rite commun de l'Eglise ; tout le reste la réduit. Les gens le ressentent vivement, et se sentent trompés, lorsque le mystère se transforme en distraction, quand l'auteur principal dans la liturgie n'est pas le Dieu vivant mais le prêtre ou l'animateur liturgique. »[24]

« Le silence, cheminement en commun vers l'homme intérieur ... est indispensable à une véritable participatio actuosa... Un discours ininterrompu à haute voix étouffe l'exigence intrinsèque des paroles... La proclamation du canon constamment à haute voix appelle à grands cris une variété à laquelle la multiplication des prières eucharistiques, si grande soit-elle, ne saurait suffire ... La variété elle aussi devient à la longue ennuyeuse, […] d'autant plus que leur qualité et leur convenance théologique sont parfois à la limite du suppor­table »[25], note de façon incisive le cardinal.

Le cardinal Ratzinger évoque avec tristesse « l'appauvris­sement. effrayant résultant de la mise à la porte de l'Eglise de la beauté gratuite, remplacée par une soumission exclusive à l'utilitaire », « le froid que fait passer sur nous la morne litur­gie post-conciliaire », « l'ennui que provoque son goût pour le banal et sa médiocrité artistique ».[26]

« La banalité et le rationalisme enfan­tin de liturgies autobricolées, avec leur théâtralité artificielle, laissent de plus en plus apparaître leur grande pauvreté : leur inconsistance saute aux yeux. Le pouvoir du mystère s'est évanoui et les petites autosatisfactions qui prétendent compenser cette perte ne peuvent plus satisfaire à la longue les fonctionnaires eux-mêmes. »[27]

« L'exigence aujourd'hui vraiment répandue n'est pas celle d'une liturgie sécularisée, mais au contraire d'une nouvelle rencontre avec le Sacré au moyen d'un culte qui permette de reconnaître la présence de l'Eternel. »[28]




II. La valeur du rite tridentin

En préliminaire, rappelons que le cardinal a toujours esti­mé qu'un véritable pluralisme devait reconnaître que la litur­gie traditionnelle a une place.[29] On sait aussi sa bienveillance concrète envers les prêtres et communautés religieuses qui en assurent la pérennité. I1 écrivait dès 1982 à propos de ses défenseurs : « Tous leurs reproches sont-ils injustifiés ? Par exemple, n'est-il pas vraiment singulier qu'on n'ait jamais entendu, à l'égard des destructions faites au cours même de la liturgie, de réactions épiscopales semblables à celles qui s'expriment aujourd'hui contre l'emploi d'un missel de l'Eglise dont l'existence remonte bien plus haut que Pie V ? »[30]

Il développe la même idée d’un droit à l’existence au milieu du pluralisme actuel : « Je suis certes d'avis que l'on devrait accorder beaucoup plus généreusement à tous ceux qui le souhaitent le droit de conserver l'ancien rite. On ne voit d'ailleurs pas ce que cela aurait de dangereux ou d'inacceptable. Une communauté qui déclare soudain strictement interdit ce qui était jusqu'alors pour elle ce qu'il y a de plus sacré et de plus haut, et à qui l'on présente comme inconvenant le regret qu'elle en a, se met elle­-même en question. Comment la croirait-on encore ? Ne va-t­-elle pas interdire demain ce qu'elle prescrit aujourd'hui ?... Des centres où la liturgie est célébrée sans affectation, mais avec respect et grandeur, attirent, même si l'on ne comprend pas chaque mot. C'est de tels centres, qui peuvent servir de critères, que nous avons besoin. Malheureusement, la tolérance envers des fantaisies aventureuses est chez nous presque illimitée, mais elle est pratiquement inexistante envers l'ancienne liturgie. On est sûrement ainsi sur le mauvais chemin ».[31]

C’est par respect pour la Tradition qu’il faut garder ce rit : « Pour souligner qu'il n'y a pas de rupture essentielle, que la continuité et l'identité de l'Eglise existent, il me semble indispensable de maintenir la possibilité de célébrer selon l'ancien Missel comme signe de l'identité permanente de l'Eglise. C'est pour moi la raison fondamentale : ce qui était jusqu'en 1969 LA liturgie de l'Eglise, la chose la plus sacrée pour nous tous, ne peut pas devenir après 1969 -avec un positivisme incroyable- la chose la plus inacceptable ».[32]

Contrairement au N.O.M., le missel de Trente ne tombe pas sous la critique d’un missel fabriqué de toute pièce : « Il n'y a pas en effet de liturgie tridentine et, jusqu'en 1965, personne n'aurait su dire ce que recouvrait cette appellation. Le concile de Trente n'a fabriqué aucune liturgie. Et, au sens strict, il n'y a pas non plus de missel de saint Pie V. Le missel qui parut en 1570 sur l'ordre de saint Pie V ne se différenciait que par d'infimes détails de la première édition imprimée du Missale romanum publiée juste cent ans plus tôt ».[33]

Le cardinal ne se fait cependant pas d’illusion sur l’accueil reçu dans bons nombre d’endroit par les fidèles attachés au rit tridentin : « il ne serait pas très réaliste de vouloir passer sous silence les moins bonnes choses : qu'en maints endroits les difficultés persistent et continuent à persister, parce que tant les évêques que les prêtres et les fidèles considèrent cet attachement à la liturgie ancienne comme un élément de division, qui ne fait que troubler la communauté ecclésiale et qui fait naître des soupçons sur une acceptation du concile « sous réserve seulement », et plus généralement sur l'obéissance envers les pasteurs légitimes de l'Eglise. »[34]

Il exprime une des raisons de cet acharnement contre la liturgie tridentine : « C'est seulement à partir de la disqualification pratique de Trente, que l'on peut comprendre l'exaspération accompagnant la lutte contre la possibilité de célébrer encore, après la réforme liturgique, la messe selon le missel de 1962. Cette possibilité est la contradiction la plus forte et dès lors la moins tolérable par rapport à l'opinion de qui estime que la foi en l'Eucharistie formulée par Trente a perdu sa validité. »[35]

La liturgie tridentine conserve aux yeux de notre pape toutes les qualités d’une bonne liturgie : elle permet aux fidèles de participer à l’action sainte tout en préservant le mystère :

« De nombreuses raisons peuvent avoir induit beaucoup de gens à chercher refuge dans l'ancienne liturgie. La principale est qu'ils y trouvent conservée la dignité du sacré. Après le Concile, beaucoup ont élevé consciemment la "désacralisation" au rang de programme d'action »[36]

Il s'ensuit que la participation active des fidèles est pos­sible dans le rite romain d'avant 1969. C'est sans paradoxe aucun que le cardinal écrivait, dans sa préface au missel édité par le Barroux, que cette réédition, en aidant les fidèles « à participer activement à la célébration de la sainte Messe (...) contribuera à sa manière au renouveau liturgique deman­dé par le concile Vatican II ». Dans La célébration de la foi, il a ces mots splendides : « Comparée à l'activisme uniquement extérieur qui s'est installé çà et là, l'ancienne manière de par­ticiper en silence au déroulement de la messe était beaucoup plus réaliste et dramatique : participation à l'action essentiel­le, percée de la communauté de foi hors des profondeurs et par-dessus les abîmes du silence ».[37]

Une dernière citation, tirée du hors-série de l’homme nouveau, enquête sur l’esprit de la liturgie p.56 : « HN : Une question, Éminence, en marge de votre livre mais en rapport, quand même avec la liturgie. Elle concerne les catholiques vivant selon les dispositions du Motu pro­prio Ecclesia Dei. Ils ont été fortement secoués par des dis­positions qui les ont inquiétés sur leur place dans l'Église aujourd'hui. Est-ce que la liturgie qu'ils célèbrent a une place et est-ce qu'elle peut être utile à l'Église ?

Cal J. R. : Oui, assurément, elle a une place. Il me semble très important de montrer l'identité fondamentale qui existe entre l'un et l'autre rite. II n'y a pas de rupture. Et, donc, cette liturgie, dans la dernière forme codifiée en 1962, doit être conservée. Elle a une longue histoire de piété. Tant de saints ont vécu avec cette liturgie, avec cette forme très vénérable, ce trésor de l'Église. J'estime donc que les auto­rités de l'Église doivent être larges et généreuses, afin de permettre aux fidèles d'y avoir accès. La crainte d'une déchirure de l'Église, si l'on accorde généreusement cette liturgie, me semble vraiment exagérée. En étant généreux, nous nous apercevrions que ces catholiques veulent être fidèles à l'Église, aux évêques et que dès lors, ils vivront en paix avec la nouvelle liturgie. »

Il semble évident que pour notre pape, le maintien de la liturgie traditionnel est nécessaire pour que soit maintenu vivante dans l’Eglise une façon de s’approcher de Dieu qui dévoile et qui voile en même temps, une façon de cultiver le mystère : « Nous avons connu tant d'inquiétudes que je suis favorable, pour le moment, à un peu de paix liturgique. Et à une maturation qui conduira sûrement demain - mais cela, laissons-le à la Providence - à une réforme de la réforme.[38] »

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[1] Un chant nouveau pour le Seigneur, p. 7
[2] La réforme liturgique en question, préface, p. 6
[3] La célébration de la Foi, p. 61
[4] Un chant nouveau pour le Seigneur, p. 49
[5] Un chant nouveau pour le Seigneur, p. 49
[6] Un chant nouveau pour le Seigneur, pp. 153-154
[7] Un chant nouveau pour le Seigneur, p. 156
[8] Ibid., p. 103
[9] La réforme liturgique en question, préface, p. 07
[10] La célébration de la Foi, p. 67
[11] Un chant nouveau pour le Seigneur, p. 175
[12] Discours aux évêques chiliens, in La Pensée Catholique, n°237
[13] La célébration de la Foi, p. 84
[14] La réforme liturgique en question, préface, p. 08
[15] La célébration de la Foi, p. 79
[16] La célébration de la Foi, p. 61
[17] La célébration de la Foi, p. 71
[18] Les principes de la théologie catholique, Téqui, 1985, pp. 44 et 113
[19] 30 jours n°5, 1993
[20] L’esprit de la liturgie
[21] Entretien sur la Foi, p. 151
[22] Entretien sur la Foi, p. 151
[23] La célébration de la Foi, p. 70
[24] Discours aux évêques chiliens, in La Pensée Catholique, n°237
[25] La célébration de la Foi, p. 71
[26] La célébration de la Foi, p. 96
[27] Un chant nouveau pour le Seigneur, pp. 49-50
[28] La célébration de la Foi, p. 56
[29] Entretien sur la Foi, p. 146
[30] Les principes de la théologie catholique, Téqui, 1985, pp. 436
[31] Le sel de la terre, p. 172
[32] La théologie de la liturgie, conférence donnée à Fontgombault, 22-24 juillet 2001
[33] La célébration de la Foi
[34] Discours pour le 10e anniversaire du motu proprio Ecclesia Dei.
[35] La théologie de la liturgie, conférence donnée à Fontgombault, 22-24 juillet 2001
[36] Discours aux évêques chiliens, in La Pensée Catholique, n°237
[37] La célébration de la Foi, p. 87
[38] 30 jours n°5, 1993

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Source: http://www.salve-regina.com/Liturgie/benoit_16_et_la_crise_liturgique_actuelle.htm


« Benoît XVI et la sainte communion : une invitation à lire Vatican II »



Article paru dans "France Catholique"

Michel Gitton »


Lors de la messe de la Fête-Dieu, les fidèles qui ont communié de la main du pape ont été invités à s'agenouiller pour recevoir la sainte communion. Benoît XVI avait rappelé dans son homélie que « s'agenouiller devant l'Eucharistie, c'est professer sa liberté ».

ON VOIT des journalistes, des prêtres, des gens d'habitude « informés », s'étonner, voire s'indigner, de ce que Benoît XVI ait osé le jour de la Fête Dieu - pensez donc ! - donner la communion à des fidèles à genoux et, en plus, sur les lèvres, alors que cela ne se fait plus « depuis Vatican II ». L'affirmation est répétée avec tant de naïve constance qu'elle prend valeur de certitude. Avant Vatican II, on s'agenouillait et on tirait la langue, depuis on s'avance et on tend la main. Personne ne se donne la peine de fournir la moindre référence et pour cause ! Aucun texte du Concile Vatican II n'a abordé de près ou de loin la question de savoir comment devait être donnée la communion et quant au Missel romain « restauré » à la suite du dit concile, dont la première édition remonte à 1969, la seule manière envisagée est la manière traditionnelle.

Alors, d'où vient le changement ? Il est vrai que des demandes parvinrent à Rome dans les années de l'après-concile pour obtenir la permission de donner la communion dans la main pour les fidèles que risquait d'indisposer le geste du prêtre qui leur déposait une hostie dans la bouche. Raison purement sanitaire, si on peut dire, qui n'avait rien des hautes motivations données ensuite à ce geste soi-disant plus « adulte ». Rome procéda à une enquête auprès des évêques du monde entier sur l'opportunité d'un changement de la pratique reçue. La conclusion fut négative : il ne fallait rien changer à l'usage. Néanmoins pour calmer les Français et quelques autres pays occidentaux, une permission fut donnée, assortie de bien des précautions, qu'on se dépêcha d'oublier.

La brèche une fois ouverte, on s'empressa de l'élargir, on rendit presque impossible la communion à genoux, les catholiques qui firent mine de demander à recevoir leur Sauveur sur les lèvres furent dans bien des cas montrés du doigt, quand on ne le leur refusa pas tout simplement, malgré le droit. Peu à peu, par lassitude ou par conviction, la majorité des assemblées suivit ce qui n'était qu'une permission, avec le sentiment que c'était cela que demandait l'Église, alors qu'il n'en était rien. Récemment un évêque d'Amérique du Sud a rappelé que la permission n'étant pas donnée dans son diocèse, puisqu'il ne l'avait pas demandée, la communion dans la main était interdite, Rome a soutenu son bon droit. Et l'on se souvient de Jean Paul II refusant de donner la communion autrement que sur les lèvres à Mme Chirac en 1980 sous les écrans de la télévision.

Cet accès de fièvre, qui pourrait faire sourire, ne laisse pas d'être révélateur. L'ignorance du réel enseignement du concile Vatican II, en ce domaine comme en d'autres, est vertigineuse, elle va de pair avec une valorisation mythique du changement intervenu. Espérons que le mythe se dissipant peu à peu, et heureusement, on en vienne à lire tout simplement les documents de ce concile qui n'a pas tout dit, mais qui a posé de solides jalons pour permettre à l'Église d'affronter le monde en train de naître autour d'elle et de lui porter la Bonne Nouvelle.


*Michel Gitton est prêtre du diocèse de Paris

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Source: http://www.evangelium-vitae.org/documents/2954/archives/eglise/-benoit-xvi-et-la-sainte-communion--une-invitation-a-lire-vatican-ii.htm

 

5°) Enseignement issu des révélations privées et de la mystique Catholique

 

Extrait du Tome 1 de "Amour pour tous les miens, Jésus", de la Fille du Oui, à propos de la Communion.
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23 mars 2001

Venez à l’appel de mon Coeur.

Ma bien-aimée enfant de ma douceur, c’est si agréable de t’avoir à mon écoute. Combien d’enfants seraient heureux s’ils étaient à l’écoute de leur coeur. Ils trouveraient la réponse à leurs problèmes qui briment leur amour envers moi et leurs proches. Ils sont si sourds qu’ils n’entendent pas mes appels. Je suis celui qui sait attendre en eux.

Vous, mes choisis, vous êtes des êtres de ma Chair et de mon Sang,(1) vous êtes ancrés en moi. Telle la marée qui monte, vous vous laissez bercer par ce flot d’océan qui envahit tout votre être à l’appel de mon Coeur dans votre coeur. Vous êtes liés par l’amour. Cet amour se berce en vous.

Je vous remplis de bienfaits qui vous comblent, sans que vous réalisiez que tout vient de moi. Vous êtes comblés en moi lors de la sainte communion. Je suis un Pain de vie, de joie, de bonheur en chacun de vous. Mes enfants, je suis votre seul bien, votre seul bonheur. Tout est en moi. Je suis celui qui est en vous.

Mes petits amours, moi, votre Amoureux, je me languis de vous. J’ai si hâte de vous sentir en moi. Dès l’instant où le prêtre me donne à vous, tout mon Être frémit de joie. Pourquoi ce détour, mes enfants? Mes enfants, je ne vous condamne pas. Oh! non, je vous aime trop! J’ai, moi, trop d’égards pour vous. Moi, Jésus-Hostie, je suis avec vous, en vous. Mais voyez-vous, moi, Jésus, je suis Roi. J’aime qu’on me prenne avec tous les égards dus à un Roi. J’ai créé la terre. J’ai donné ma Vie pour vous donner la vie éternelle.

Je suis le Fils de Dieu vivant. Je suis le pur Enfant de Dieu. Tout en moi est si pur que même ma Mère ne me touchait qu’avec un respect sans égal. Quand ma Mère me recevait par la communion, elle se mettait à genoux et c’est sur sa langue que l’un de mes saints fils me déposait. Tout en elle recevait l’Amour, son Dieu, son Fils.

Mes enfants, quand vous me recevez, je suis le même que celui que ma Mère recevait, le même Dieu. Si elle se mettait dans un état de respect, vous, mes bien-aimés, pourquoi ne pas suivre son exemple? Mes enfants, un jour, vous me recevrez comme ma Mère, moi qui vous aime. Lisez ces écrits: vous recevrez des lumières. Je suis l’Amour qui vous aime et qui vous veut à lui pour l’éternité.

Oui, mes enfants, quand le prêtre me donne à vous avec sa main que j’ai consacrée, vous me faites attendre en me prenant dans votre main non consacrée.

Vous recevez mon saint Corps. Je suis Jésus-Hostie qui se languit de se sentir sur sa patène qui est votre langue. Dès que votre langue reçoit mon Corps et que je sens votre haleine sur moi, je tressaille de joie. Je suis tout à vous, entièrement à vous. Mes enfants chéris, venez doucement à moi et je vous montrerai comment me recevoir avec amour et bonté, dans un élan d’amour pour moi. Je ne veux pas vous brimer en disant cela.

Je suis votre seul bien-être. Comprenez que je ne veux pas vous brusquer. Je sais que certains d’entre vous n’ont pas choisi cette mauvaise habitude. On vous l’a tout simplement donnée. Ceux qui communiaient sur la langue, ont délaissé cet acte d’amour pour faire comme les autres.

Mes chéris, moi, l’Amour, c’est avec douceur que je vais vous montrer qu’il n’y a pas de mal à me recevoir sur la langue. Cela m’est si agréable! Ne pouvez-vous pas être des enfants qui veulent tout faire pour leur Jésus d’amour? Je suis si bon envers vous! Je vais attendre, encore et encore, sans me lasser, jusqu’à ce que vous vous décidiez à me recevoir par amour et dans l’amour, sur ma patène.

Mes enfants de la Lumière, vous qui m’aimez, ne pouvez-vous pas être des exemples pour mes enfants? Ils ne savent même pas que ce que je demande a toujours été et sera toujours comme je l’ai demandé à mes apôtres.

Mes enfants, je vous demande de comprendre cet acte d’amour. Il a été instauré au moment où mes apôtres réunis autour de moi ont entendu mes paroles: «Prenez et mangez, ceci est mon Corps livré pour vous; faites ceci en mémoire de moi.» De même, j’ai dit: «Prenez et buvez, ceci est mon Sang versé pour vous et pour la rémission des péchés; faites ceci en mémoire de moi.» Ils ont vu par ces signes ma Présence en eux.

Ils n’ont pas compris que je devais mourir sur la croix pour ensuite ressusciter afin qu’ils aient en eux ce pain et ce vin, signe de mon Alliance d’amour éternelle qui se perpétuerait à chaque fois qu’un prêtre consacrerait le pain et le vin. Ils ont tous reçu le pain et le vin de moi, Jésus. C’est moi-même qui l’ai distribué.

Je les ai consacrés ce soir-là. Moi seul pouvais le faire. Ils devinrent prêtres par ma Présence auprès d’eux. Seuls les prêtres peuvent distribuer le pain et le vin à mes enfants comme moi je l’ai fait à la dernière Cène. Tous reçurent le Saint-Esprit au cénacle. Ils reçurent en eux la Lumière qui leur ouvrit les yeux pour qu’ils sachent qu’ils étaient choisis pour perpétuer mon saint sacrifice. Mes enfants, recevez de la main de mes prêtres mon Corps et mon Sang. C’est moi qui me distribue par ces mains que j’ai consacrées moi-même.


Mes enfants, ce qui est écrit, c’est moi, votre Jésus, qui le dicte à ma bien-aimée enfant des douleurs. Ne soyez donc pas des incrédules. Voyez par vous-mêmes ce que j’ai fait en elle et vous me reconnaîtrez.

Ma fille, ce qui est écrit te servira un jour. Tu le montreras au Père C. et, quand le temps que moi seul j’ai choisi sera venu, il ne sera pas surpris. Signe-toi, ma douce plaie. Je t’aime. Amen.

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(1) Vous êtes de moi. Quand vous communiez, vous recevez mon Corps et mon Sang. Je vis en vous avec tout mon Être. Par ma Présence en vous, vous devenez moi. C’est ma sainte Présence qui vous transforme. Vous n’êtes plus vous, vous devenez par moi ma Chair et mon Sang. C’est moi qui fais que je me propage en vous.
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Source: http://www.lafilleajesus.org/volume1NEW.pdf


Extrait du Tome 2 de "Amour pour tous les miens, Jésus", de la Fille du Oui, à propos de la Consécration.
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20 juin 2001 Jésus

Mes amours, je suis Roi.


Mes enfants, vous qui dites oui à l’Amour, soyez amour. Donnez tout à l’Amour. L’Amour s’offre à son Père. L’Amour se donne sur tous les autels. L’Amour s’immole pour la glorification de son Père Céleste. L’Amour est le Tout. Je suis le Tout du Père. Le Tout est en moi. Le Tout de mon Père est en mon Tout. Le Tout est dans le Tout.

Mes enfants, mettez-vous à genoux quand vous vous prosternez pour adorer votre Dieu. Si votre santé ne vous le permet pas, inclinez votre tête. À l’élévation de l’hostie, c’est mon saint Corps dans ce pain consacré. C’est moi, Jésus, présent devant vous, qui s’offre à son Père du Ciel, Dieu le Père. Quand mon saint prêtre élève le calice, ce n’est plus du vin, c’est mon propre Sang versé pour vous, pour effacer les péchés du monde, qui est devant vous. C’est moi, Jésus, le divin Purificateur.

Je suis le Roi, le Sauveur du monde. Je suis le Fils saint du Père, votre Père, votre Dieu. Le Saint-Esprit est la Puissance. Tout son Être est puissance. Le tout de nous est la Divinité. Le prêtre est couvert par la puissance du Saint-Esprit. Le prêtre devient moi par la puissance de l’Amour. C’est nous, l’Amour, qui faisons que je sois la Présence ultime dans les saintes espèces. Je suis Vivant, mes enfants!

Vous qui êtes en présence du monde, vous avez des principes. Vous êtes certains que si vous ne vous comportez pas en gens du monde, vous allez vous faire remarquer. Alors, vous faites un effort pour bien vous conduire, sinon on vous reprochera votre conduite. Si vous êtes polis envers le monde, moi, Jésus, qui suis Roi d’Amour, votre Dieu, ne pourrais-je pas avoir cette politesse, moi qui suis votre Roi? Si je vous obligeais à vous prosterner, il n’y aurait là aucun geste d’amour. Moi, mes enfants, je ne vous demande pas cela. L’Amour ne force pas, il est un Dieu libre. Je ne vous oblige pas à m’adorer par la force.

Mes enfants, je suis le Fils du Dieu vivant. Je suis Roi. Je ne suis pas un dieu quelconque. Si votre adoration est faite par amour, sans obligation de votre part, je me réjouis, moi, Jésus, devant votre amour. Tout comme moi, Jésus, j’ai aimé mon Père d’un amour sans limites. Mes enfants, vous avez tous été témoins de mon amour pour lui. Lorsque vous regardez Jésus en croix, vous voyez le Fils de Dieu qui s’offre à son Père par amour. Le Fils de Dieu rendit à l’Amour un gage d’amour.

Chacun de vous, mes enfants, étiez en moi. Vous n’auriez pu témoigner de l’amour envers Dieu le Père sans passer par moi. L’Amour s’est donné pour vous. Prosternez-vous afin que vous puissiez témoigner de l’amour envers celui qui s’est donné pour vous. Mes enfants, réfléchissez bien! Quand le prêtre vous présente mon Corps et mon Sang, c’est mon amour tout entier qu’il présente devant vous. Ce gage d’amour est si précieux, si puissant que celui qui se prosterne devant moi est béni de mon Père.

Chaque fois que vous vous prosternez en acte d’adoration, votre âme exulte de joie. Tout votre intérieur divin est en adoration devant ma toute puissance d’amour. Je suis don d’amour. C’est la beauté de l’Amour qui vous est présentée. C’est tout mon Être divin qui est là devant vos yeux si lents à croire.

Mes enfants que j’aime, c’est la plus importante scène d’amour qui vous est donnée de voir devant vos yeux. Ne soyez pas indifférents devant ce spectacle divin. C’est plus merveilleux que toutes les merveilles du monde et du Ciel. C’est la Trinité qui se donne à vous pour que vous ayez la vie éternelle.

Toute personne qui vit la Présence du Dieu vivant à la messe est glorifiée en son intérieur. Je suis le Roi d’amour qui vit en vous. Qui me glorifie n’est plus lui. Dans la Divine Volonté, c’est moi qui glorifie Dieu, car je suis l’Amour qui glorifie la Trinité qui vit en chacun de vous. Par votre oui, vous n’êtes plus, vous êtes l’Amour, vous êtes moi dans la Divine Volonté. Je suis Jésus d’amour.

Vous n’êtes plus vous, vous êtes ce que moi je veux que vous soyez. C’est moi, qui vis en vous, qui se présente à Dieu trois fois saint pour lui rendre son amour éternel. Lorsque vous vous prosternez, c’est moi, Jésus le Fils de Dieu, qui se prosterne; je rends à mon Père son amour. Je vis en vous. J’agis en vous. Qui meurt en moi a la vie en lui, ma Vie.

Votre geste devient grâce pour vous. Il vous sera montré le jour où vous me verrez. Que de joie pour vous, mes enfants, de vous être donnés à la Divine Volonté pour adorer en moi votre Dieu. Je multiplierai votre geste au centuple. Telle sera votre récompense. Ne gaspillez pas vos talents. Toutes vos actions sont grâces pour vous.

Mes enfants, laissez-vous aimer par l’Amour. C’est moi, l’Amour. Vous êtes amour par moi. En moi vous êtes, mes enfants. Je vous veux tous en moi. Jésus vous aime. Amen.


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Source : http://www.lafilleajesus.org/volume2NEW.pdf