De l'oeuvre « La Sagesse révélée du Dieu vivant », tome 1, page 109 :
- intégralité du message donné le 7 août 1993 à la Celeste Verdura :
Apparition de la « Dame »
« Mes chers enfants bien-aimés, Je suis Marie la Pèlerine. Je veux vous expliquer Ma mission divine sur terre. Le Seigneur Dieu a fait de Moi votre Mère pour l'éternité et Je désire régner parmi vous. Moi, la Mère de Dieu, Je vous demande de vous placer tous sous Ma bénédiction Divine et Maternelle, avant les attaques définitives du Malin. Mes chers fils, vous vous demandez pourquoi en ce lieu, Je ne donne pas de signes visibles dans le ciel mais Moi, Je vous demande : "Avez-vous une foi réelle ?"
Mes bien-aimés, Je veux vous dire, avant votre mort, qu'un seul jour de péché sur terre vous vaudra mille ans de souffrances pénibles au Purgatoire. Je veux vous éviter tout cela. Je viens dans vos maisons vous apporter paix, amour et salut. Je suis contente de vos prières. Comme vous le faites chaque jeudi, poursuivez vos louanges au Seigneur tellement offensé par les péchés qui se commettent continuellement.
La Mère, et la Reine de la Celeste Verdura vous a parlé ».
Elle était vêtue de blanc avec un voile bleu clair.
Notons qu'une autre mystique italienne bien connue, Maria Valtorta, évoque la même réalité :
http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2002/02-047.htm#Purgatoire"La douleur n'est-elle pas toujours un mal ?"
"Non, ami, c'est un mal du point de vue humain, mais d'un point de vue qui dépasse l'humain, c'est un bien. Elle augmente les mérites des justes qui la supportent sans désespérer ni se révolter et l'offrent, en s'offrant par leur résignation en sacrifice d'expiation pour leurs propres manquements et pour les fautes du monde. Elle est rédemption pour ceux qui ne sont pas justes".
"C'est si difficile de souffrir !" dit le paysan auquel se sont joints les membres de sa famille : une dizaine entre adultes et enfants.
"Je sais que l'homme trouve que c'est difficile. Et sachant comment l'homme l'aurait jugée telle, le Père ne l'avait pas donnée à ses fils. Elle est venue à la suite de la faute. Mais combien de temps dure la souffrance sur la terre ? Dans la vie d'un homme, peu de temps. Toujours peu, même si elle dure tout la vie. Maintenant je vous dis : n'est-il pas préférable de souffrir un peu de temps que toujours ? N'est-il pas préférable de souffrir ici qu'au Purgatoire ? Pensez, là le temps est multiplié par mille. Oh ! en vérité, je vous le dis qu'on ne devrait pas maudire mais bénir la souffrance et l'appeler "grâce" et l'appeler "pitié".
que nous devons en premier lieu ratacher à la Sainte Parole de Dieu en 2 P 3,8 :
« Bien-aimés, il est une chose qui ne doit pas vous échapper : pour le Seigneur, un seul jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un seul jour ».
Il faut donc comprendre que par rapport à notre temps humain, un jour de péché sur la terre doit s'expier pour une durée qui semble 1000 ans, c'est à dire une durée perçue pour l'âme de 1000 ans, même si pour notre temps de la terre cela correspond à un jour.
Rappelons-nous bien le trésor des indulgences plénières ou partielles, d'ailleurs, qui auparavant étaient exprimées en jours par la Sainte Église, ce qui en dit long sur leur lien avec les peines du Purgatoire.
http://jeanderoquefort.free.fr/conditions_pour_obtenir_indulgence_pleniere.html
En ce sens, voici l'expérience de Frère Daniele Natale, prêtre capucin italien né en 1919 à San Giovanni Rotondo, considéré comme l'un des fils spirituels de Saint Padre Pio.
Il est atteint par un cancer de la rate en 1952 et tombe dans le coma et meurt trois jours plus tard. Alors que le certificat médical de décès a été établi, Frère Daniele revient à la vie quelques heures plus tard et livre un témoignage exceptionnel sur un moment qu'il vient de passer au Purgatoire (extraits) :
« Je me tenais devant le trône de Dieu. Je l'ai vu, non pas comme un juge sévère, mais comme un Père affectueux, débordant d'amour.
J'ai réalisé alors ce que le Seigneur avait fait pour moi, qu'Il avait pris soin de moi du premier au dernier instant de ma vie, m'aimant comme si j'étais l'unique créature existant sur cette terre.
J'ai aussi réalisé, cependant, que je n'avais pas répondu à cet amour divin immense, mais pire encore, que je l'avais complètement négligé. J'ai été condamné à deux à trois heures de Purgatoire. Mais comment, me suis-je demandé, seulement deux à trois heures ? Et ensuite je vais rester pour toujours auprès de Dieu, Amour éternel ? J'ai sauté de joie, me sentant comme un fils préféré...
J'ai ressenti des douleurs horribles, je ne savais pas d'où elles venaient. Les sens qui avaient le plus offensé Dieu dans ce monde - les yeux, la langue...ressentaient une plus grande douleur... ».
Frère Daniele expérimente les peines du Purgatoire durant quelques moments « qui m'ont paru une éternité ! C'est alors que j'ai pensé à aller voir un frère de mon couvent pour lui demander de prier pour moi, lui dire que j'étais au Purgatoire. Ce frère a été stupéfait, car il a entendu ma voix, sans me voir, et il demandait : "Où es-tu ? Je ne vois pas". C'est alors seulement que j'ai réalisé que je n'avais pas de corps. Ayant insisté afin qu'il prie beaucoup pour moi, je suis parti.
Mais comment, me suis-je demandé ? Seulement deux à trois heures de Purgatoire, qui m'ont paru trois cents ans ?
Soudain, la Vierge Marie m'est apparue et je la priais, la suppliais : "O Très Sainte Vierge Marie, Mère de Dieu, obtiens pour moi du Seigneur la grâce de retourner sur terre pour vivre et agir seulement pour l'amour de Dieu !
J'ai réalisé aussi la présence du Padre Pio et l'ai imploré : "Par tes douleurs atroces, par tes plaies bénies, Padre Pio, prie pour moi le Seigneur de me libérer de ces flammes et de m'accorder de continuer le Purgatoire sur terre".
Ensuite, sans le voir, j'ai entendu le Padre Pio qui parlait à la Vierge. Au bout de quelques instants, la Vierge Marie est apparue de nouveau...Elle pencha la tête et me sourit. A ce moment-là, j'ai repris possession de mon corps, d'un coup jeme suis libéré du drap qui me recouvrait...Tous ceux qui auprès de moi veillaient et priaient, se sont précipités, terrifiés, hors de la salle à la recherche des infirmières et des médecins. En quelques minutes, un grand chahut a envahi la clinique. Tous croyaient voir un fantôme... ».